P.D.V de Lucas

- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel, demande Norman amusée.

J'enlève la main que j'avais posé sur la taille d'Enalya alors qu'elle enlève rapidement ses mains de mon coup en rougissant fortement ce qui me fait sourire.

- Qu'est-ce que tu veux, demande t-elle gêné.
- Bah Marie a dit qu'elle se levait tôt demain pour partir en Corée voir sa famille, donc elle voudrait rentrée, dit-il à mon intention.

Merde je l'avais presque oublié. Comme ça fait plus de six mois qu'elle n'y a pas était, c'est sur un coup de tête qu'en début de semaine elle avait décidé d'y allait deux semaines seule histoire de se ressourcer ou un truc du genre.

- Ouais on va y allait, répondis-je simplement.

Enalya me regarda avec une once de tristesse et retourna à l'intérieur alors que Norman prenait place sur une chaise . Je m'affalais presque sur la mienne en soufflant ce qui fit ricaner Norman.

Je l'avais embrassé, j'avais embrassé Enalya. Une nouvelle fois. Même si la première fois, c'est elle qui m'avait embrassé mais on s'en fout. Suite à ce premier baiser je l'avais littéralement ignoré. Pourquoi ? Parce que lors de ce baiser, un sentiment étrange c'était emparé de moi, je me sentais bien avec elle je voulais qu'une chose, l'embrasser encore et encore. Et j'étais avec Marie, je ne voulais pas la faire souffrir comme elle l'avait fait avec moi.

- Je t'ai perdu ou tu es toujours parmi moi, plaisante Norman.
- Je suis toujours là, dis-je en souriant.
- Alors, tu m'expliques ?
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise.
- Vous vous êtes embrassés et vous allez vous faire la gueule pendant un mois ou pas ?

Hein ? Mais il est au courant lui aussi. Entre lui et Jigmé c'est le pompon je crois.

- Non je...
- Oublie pas que tu as une copine Lucas, dit-il sérieusement.
- Je sais...
- Va falloir faire un choix t'en es conscient ?
- Mais qu'est-ce que tu viens me faire chier avec ça, demandais-je.

Il se lève et me donne une tape amicale sur l'épaule avant de rentré. Alors que j'allais me lever à mon tour, sa tête réapparaît dans l'encadrement de la porte avec un sourire en coin.

- Elle a assez souffert comme ça... Puis quitte à en faire souffrir une, largue la brune pour la jolie blonde, dit-il en riant.

Je lève les yeux au ciel et me lève pour rejoindre Marie qui est en grande conversation avec Jimmy. Enalya est présente elle aussi et à l'aide de Cyprien elle fait chier Jigmé qui est en train de s'endormir.

Quand Marie me voit, son regard s'illumine et elle se lève laissant Jimmy parler seul. Elle s'approche de moi, passe se bras autour de mon cou et m'embrasse langoureusement. Elle me chuchote qu'elle prend ses affaires et qu'elle arrive. J'acquiesce et me pose à côté de Jimmy.

- Tu reviens après, me demande t-il.
- À mon avis vu comment elle l'a embrassé et vu le regard aguicheur qu'elle lui a lançé, à mon avis j'en connais un qui va kiffer cette nuit, rit Jigmé avec délicatesse légendaire .

Tout le monde éclate de rire sauf Enalya et moi. J'ai bien vu son regard lorsque Marie m'a embrassé, et je vois très bien le regard qu'elle me jette. Et je dois avouer que Jigmé n'a pas tord, mais comparé à d'habitude je n'en ai pas envie.

Marie revient et je me lève et salut. tout le monde. Quand j'arrive à Enalya, elle me regarde tristement mais me fait la bise et nous quittons l'appartement.

Une fois arrivés à l'appartement, je me dirige vers la chambre Marie me pousse sur le lit et se met sur moi et m'embrasse avec toute la sensualité qui puisse exister.

Je réponds à son baiser et me prête au jeu même si je n'en ai aucune envie. Je pense que ces deux semaines sans elle va me permettre de réfléchir. Tout en continuant de l'embrasser, je repense à notre précédente rupture.

[Flash-Back]

J'ouvre un œil réveillé par l'alarme du téléphone qui sonne. Je vois une tête brune se redresser pour éteindre l'alarme puis se tourner vers moi. Je lui souris et alors que j'allais la prendre dans mes bras pour l'embrasser, elle se lève et sort de la chambre sans m'adresser le moindre regard. Mais qu'est ce que j'ai fait ?

Je me lève à mon tours et regarde mon téléphone : neuf heure trente. Je met un bas de jogging et un t-shirt qui traîne et la rejoins dans la cuisine. Elle ne m'accorde aucuns regards lorsque je lui frôle les hanches de mes doigts. Il doit y avoir un truc elle ne m'a jamais ignoré comme ça.

Alors qu'elle prépare son thé, je me place derrière elle, dégages ses cheveux de sa nuque, passe mes mains sur ses hanches et l'embrasse dans le cou.

- Lucas... S'il te plaît, se plaint-elle en se dégageant de mon emprise.
- Je peux savoir ce qu'il t'arrive, demandais-je inquiet.

Elle ne m'adresse aucuns regards et sort de la pièce. Sauf que je n'ai pas dit mon dernier mot. Je ne comprends pas son comportement, depuis un certain temps elle est distante, quand je lui parle ou que je fais preuve d'affection envers elle j'ai l'impression de la faire chier. Puis elle est de plus en plus souvent en sorti avec ses amies, pas que ça me dérange, elle a le droit de sortir quand elle le souhaite, mais depuis quelques mois, elle sort tout les soirs avec ses amies, le week-end elle fait du shopping avec elles. C'est à peine si je la vois 2h la journée, le plus souvent on déjeune ensemble et quand je suis sous la douche elle part et revient le soir et les trois quart du temps elle rentre vers 21h et disparaît dans son bureau comme si elle m'évitait.

- Marie, dis-je en l'attrapant par le poignet l'obligeant à se retourner.
- Quoi, dit-elle froidement.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu m'évites ?

Elle tourne la tête en fuyant mon regard, puis elle m'entraîne vers le canapé où elle s'installe et m'invite à faire de même. Elle soupire pour enfin tournée le regard vers moi.

- Écoute Lucas ... Je peux plus faire semblant...
- Mais de quoi tu parles, demandais-je.
- Ça ne peu plus durer entre nous. Je vois quelqu'un dautre, me dit-elle.

Cette annonce me fais tomber de haut. Qu'est-ce que j'ai fait ? N'ai-je pas étais assez attentionné ? L'ai-je délaissé trop longtemps ? Alors que je me posais un millions de questions Marie reprit.

- Je ne sortirai pas la phrase que tout le monde sort lors d'une rupture « c'est pas toi, c'est moi » car c'est faux. Tu ne me suffis plus, le Lucas que j'ai connue n'est plus le même, avant tu étais enjoué, toujours le mot pour rire, toujours à faire des conneries, mais maintenant tu as mûri, tu es plus calme, plus posé et une routine s'est installée entre nous. Puis niveau sexe, on va pas se mentir, on a rien fait depuis des lustres. Je suis désolée mais ça ne peu plus continuais.
- En gros tu es en train de me dire que tu as trouvé mieux ailleurs et que tu me plaques pour cet abruti ?
- C'est ça. Je suis désolé...

J'en reviens pas. Comment elle a pu ?
Je me lève et vais dans notre chambre sans la regarder, prends sa valise et y fourre ses affaires. Elle arrive dans la chambre et me regarde l'air surpris.

- Qu'est ce que tu fais?

Je ne lui réponds pas et fais de même avec ses affaires de toilettes. Je prends ses chaussures et les balances dans un sac de course et pose tout ça devant la porte.

- Maintenant casse toi, lui dis-je fermement.
- Quoi ? Mais tu ne peux pas...
- Tu ne t'es pas gênée pour me tromper, moi je ne me gêne pas pour te foutre à la porte .
- Mais...

Elle s'approcha de moi et posa sa main sur ma joue me forçant à la regardais.

- Lucas s'il te plaît, supplia t-elle les yeux embuée de larmes.
- Je te demande de partir, dis-je en lui enlevant sa main. Maintenant dégage... Dégage de ma vie , dis-je en ouvrant la porte.

[Fin du Flash-Back]

Elle était partie en me laissant seul. J'étais resté seul, dans le noir à déprimer chez moi durant une semaine. J'avais passé les deux premier jours à pleurer et à casser quelques assiettes. Puis j'ai ensuite décidé de rester dans mon bureau a effacer toute trace d'elle puis à jouer au jeux vidéos nuit et jours jusqu'à ce que Cyprien vienne chez moi inquiet de n'avoir aucunes nouvelles de moi et me secoue les puces pour me faire sortir de ma déprime.

Alors qu'elle faisait passé mon t-shirt par dessus ma tête, je me relevais et m'assis au bord du lit. Tout ceci n'avait aucun sens ( Nda : Ce que tu dis n'a aucune sens XD) . Elle m'avait quitté comme une merde et moi je retournais avec elle comme un con. Mais qu'est-ce qu'il m'étais passé par la tête ce jour la ?

- Qu'est-ce qu'il y a mon coeur, demande t-elle en m'embrassant dans le cou.
- Rien je... J'ai besoin de prendre l'air je crois, dis-je en prenant mon t-shirt au sol.

Sans un mot, je me levais et parti de l'appartement sans savoir où aller. Je voulais juste marcher, réfléchir, ne penser à rien, juste oublier. Je marchais ainsi durant plus d'une heure quand je vis un petit parc bien loin de chez moi, alors je décidais d'y entrer et m'assis sur un banc en contemplant les étoiles.

Mon portable vibra et quand je vis le nom de la personne qui m'avais fait souffrir, je l'éteignais. Je ne voulais pas lui parler, entendre sa voix me demandais où j'étais.

[Flash-Back]

- Yo' tout le monde, c'est Squeezie et aujourd'hui on se retrouve sur un let's play du jeu Inside.

Mais quel jeu d'acteur Lucas ! Montrer à tes abonnées que tout va bien alors que c'est totalement faux. Faire du montage en plus pour cacher tes cernes de 20km.

Deux mois, deux putain de mois ( Nda : J'aime le chiffre deux que voulais vous ) qu'elle est partie. Deux mois que ma vie sans elle a tourné au cauchemar, deux mois que chaque soir je pleure comme une gamine de six ans qui a fait un cauchemar, deux mois que je me suis mis à fumé pour combler ce « manque » qu'il y avait en moi. Je ne mange pas beaucoup, j'ai perdu 3 kilos, je dors très peu, 2 à 3h par nuit. Oui j'ai du mal à m'en remettre, mais je n'arrive pas a oublier 2 ans de vie avec elle et c'est pas faute d'avoir essayer .

Je continue à parler pendant le jeu quand mon regard croise celui du retour de la caméra. Mon dieu j'arrive même à me faire peur. Je stop le jeu et mets ma tête dans mes mains. Je n'y arrive pas, je n'y arrive plus.

- Lucas, dit une voix féminine derrière moi.

Je ne réponds pas, je sais très bien qui c'est, je sais très bien qui lui a dit que ça n'allais plus du tout. Tout ça à cause d'une fille

- Lucas , dit-elle en tirant une chaise qui traîner. Regarde moi.

Je levais les yeux vers elle et ne pus retenir mes larmes, ces larmes qui ne demander qua sortir. Elle m'attira vers elle et me serra dans ses bras. Je nichais ma tête dans son cou et continua de pleurer. Son parfum me chatouilla les narines, ce parfum qui autrefois me faisais rêver et me réconfortais . Gwendoline avait un léger parfum de noix de coco et de monoï. Elle me repoussa légèrement pour m'observer.

- Et bah j'ai bien fait de venir, s'exclama t-elle en essuyant mes larmes avec un mouchoir.

Elle me prit par la main, éteignit la caméra et m'emmena dans le salon. Alors que je me posais sur le canapé, elle revint de la cuisine avec un sac.

- J'ai un programme de fou pour nous, on va se mater des films qui sont aussi cons les uns que les autres sous un plaid avec des pots de glaces, s'exclamait-elle joyeusement en me lançant un plaid et une clé USB avant de partir dans la cuisine. Mais d'abord tu vas m'expliquer pourquoi tu es dans cet état, parce que là je ne te reconnais plus, ajouta t-elle en sasseyant en tailleurs devant moi et en me prenant la main.

[Fin du Flash-Back]

Je lui avais tout déballer entre deux sanglots, elle m'avait écouté en me prenant dans ses bras de temps à autres. Elle m'avait conseiller de l'oublier en sortant le soir, elle m'avait aussi dit qu'elle resterait avec moi pour que je me reprenne en main. Et comme elle l'avait dit avant mon long monologue, nous avons regardé des films complètement débiles en mangeant de la glaces comme des filles qui venait de ce faire largué .

Et comme elle me l'avait dit, elle était restée chez moi pendant quelques semaines et grâce à Gwen j'allais mieux. Après qu'on ai rompus, j'avais appris qu'elle n'était pas bien et tout naturellement j'avais été chez elle pour la réconforter, et depuis nous sommes confidents l'un pour l'autre sans qu'il y ai une gêne quelconque. Si je devais parler à quelqu'un, c'était à Gwen . Je regardais l'heure sur ma montre et constatais qu'il était pas loin de cinq heure du matin. Je n'en revenais pas, j'avais passé 2h assis sur se banc à pensé.

Je me levais du banc ou j'étais installé et me dirigeais chez Cyprien. En allumant mon téléphone, je vis que Marie m'avait envoyé plusieurs message et m'avait appelé six fois. Je ne pris pas la peine de les écouter et les effaça. Cyprien m'avais envoyé plusieurs message et au moment ou j'allais répondre, mon téléphone ce mis à sonner. Sur l'écran, une photo d'elle et moi lui tenant la main et lui embrassant le front au cinéma apparue, et un prénom apparus lui aussi.

*- Allô ?
- Mon dieu mais Lucas, il te sert à quoi ton téléphone bordel de merde ? Tu sais quelle heure il est ? Tu sais à quel point je me suis inquiété espèce de bouffon ? Tu as intérêt à ramener ton cul ici sinon je viens te chercher et je te nique ta race, c'est compris ?*

Je ne pus répondre qu'elle avait déjà raccrocher. Alors je fis les derniers mettre qui me séparer de l'appartement de Cyprien. Je composais le code et montais directement. J'entrais chez mon ami et vis Cyprien assis sur le canapé alors qu'Enalya faisait les cents pas . Je me raclais la gorge pour leur signaler ma présence mais je m'attendais à tout sauf à ça.

- Espèce d'abrutis, s'écria Enalya en se précipitant sur moi pour me prendre dans ses bras.

Alors que je passais mes bras autour de sa taille, elle se dégagea de mon emprise et me mis une petite claque. Je vis Cyprien se lever en m'adressant un sourire amusé puis j'entendis une porte se fermer.

- Mais tu es inconscient ma parole ! Marie a appelé Cyprien en panique parce que ça faisait plus d'une heure que tu t'étais barrer et tu ne répondais pas à ton téléphone. Et il y a vingt minutes, Jigmé l'a rappelé pour savoir si tu étais rentré et elle savais toujours pas ou tu étais espèce de mongole ! On t'a jamais appris que Paris c'est dangereux la nuit ? Il aurait pus t'arriver n'importe quoi et toi tu reviens comme une fleurs ? Mais c'est du grand nimporte...

Alors qu'elle continuait à pester contre moi, je posais mes lèvres sur les siennes pour la faire taire. J'étais conscient qu'elle s'était inquiétée, mais je la connais, elle ne va jamais s'arrêter. Je mis fin à ce court baiser et la regarda droit dans les yeux . Elle parue surprise de mon geste mais me lança un regard noir.

- Demain si je me lève pas à l'heure je te nique ta race, dit-elle en se dirigeant vers la chambre qui lui était attribué.

Je la suivis et alors qu'elle se changeai pour mettre son pyjama, j'entrais et enleva mon t-shirt et mon pantalon pour me glissé sous la couette.

- Je peux savoir ce que tu fous, demanda t-elle un sourcils lever légèrement énerver par les évènement.
- Ça se vois non, je vais me coucher.

Sans un regard elle s'allongea et s'éloigna le plus loin possible de moi. Comme je ne l'entendais pas de cette oreille, je me rapprochais d'elle et la pris dans mes bras.

- Je m'excuse, je voulais pas inquiéter qui que se sois, encore moins toi, dis-je en me décalant en la tenant toujours dans mes bras, j'avais juste besoin d'être seul un moment pour réfléchir.
- Ouais bah la prochaine fois préviens, abrutis.

Elle me tourna le dos alors que je ricanais face à cette insulte. Elle boudait. Je poussais ses cheveux de sa nuque et lui fit quelque bisous dans le cou tout en passant ma main sur sa hanche. À ce contact elle se radit et émit un petit couinement.

- Lu...Lucas qu'est ce que...

Je compris au timbre de sa voix que ce que je lui faisais ne lui plaisait pas et qu'elle avait peur. Je la forçais à se tourner vers moi et la regarda dans les yeux.

- Je voulais juste que tu arrêtes de bouder, rien d'autre. Jamais je te forcerai à faire ce que tu ne veux pas. Viens là.

Je la pris dans mes bras en lui faisant un bisou sur le front. Elle posa un main sur mon torse au niveau de mon coeur avant de s'endormir ce que je ne tardais pas à faire à mon tour.

A suivre...

Et voilà le chapitre 18, tout beau tout frais !
Avouez que je vous ai manquez quand même !
Allez-y avouer je vous écoute  😂 !!!!
Nan plus sérieusement je suis contente de poster sachant que dimanche prochain ça va être chaud pour poster mais le chapitre sera la dimanche promis 😊 !!!

Bon alors, on passe au point de vue de Lucas, on vois ce qu'il se passe enfin dans sa petite tête.
Qu'en avez vous pensez ?
Norman qui les découvre ? Ce qu'il lui dit?
Marie qui saute sur Lucas devant Ena ? Le 1er flash-back ?
Sa réaction face à ce souvenir? Le 2ème flash-back?
L'appelle d'Enalya ainsi que le savon qu'elle lui passe? Le bisou? La fin du chapitre ?
Dites moi tout dans les commentaires😄.
Certaines personnes de mon entourage qui lisent ma fiction me dise que leur relation est trop longue à venir et je suis d'accord, donc promis je vais les mettre ensemble rapidement mais je ne vous dis pas quand 😄
Bon sur ceux je vous souhaite une bonne fin d'après midi et je vous dis à la semaine prochaine 😘

Peace ✌💖