~ Chapitre 2 ~
En plein combat, Ladybug était comme d'habitude, elle était moins efficace, mais ce combat l'avait secouée de pleins fouet. Chat Noir réalisa à quel point sa lady était très mal au point. Ses muscles étaient engourdis, elle n'avait pas eu le temps de camoufler ses cernes et la blancheur de sa peau était telle un cadavre. Il était très inquiet, pendant le long du combat, il ne faisait que de la contempler, tellement dans sa constellation, il avait oublié la présence de ces 2 autres partenaires.
Même si la fille lui avait brisé le cœur, il avait très mal au cœur de la voir comme ça. Il voulait la réconforter, se blottir dans ses bras, lui câliner et lui remonter le moral. Mais il n'avait pas le droit, son cœur voulait Ladybug mais sa tête voulait Rena Rouge.
Une fois que l'akuma fut purifié, le trio fit leur légendaire " bien joué " tandis que Ladybug s'éclipsait avec le cœur lourd. Elle avait l'impression qu'elle allait s'écraser au sol, ses muscles étaient engourdis, sa tête tournait et ses paupières voulaient se fermer. Elle avait l'impression que son cerveau s'était liquifié et elle voulait une seule chose.
Se reposer.
Dans le calme le plus absolu.
Elle n'avait pas une minute de répit, à chaque fois qu'elle trouvait un moment de tranquillité, ses ombres lui hantaient auditivement tout comme visuellement. Elle en avait marre de cette routine, mais le pire dans tout ça. C'est qu'elle s'en fichait de ses ombres, elle s'en fichait de l'état de son visage, elle s'en fichait de sa santé, elle voulait juste comprendre pourquoi Chat Noir s'est éloigné soudainement d'elle pour aller s'intéresser à Alya, plutôt Rena Rouge. Elle avait tout : Nino, son ambition envers le Ladyblog, des amis et surtout elle avait le sourire.
Alors qu'elle lui avait tout volée : Chat Noir, sa vie, son rôle, son bonheur et son sourire.
Ça faisait des mois que la jeune asiatique ressentait des sentiments envers Chat Noir, et elle avait commencé à ne plus rejeter ses avances mais ça fait des semaines qu'elle l'avait perdue.
Et il lui manquait.
Son attitude. Ses surnoms. Quand il jouait les charmeurs.
Et sous ses griffes, elle avait l'impression d'être en sécurité.
Et ça lui manquait jusqu'à l'étouffer.
Ces pulsions meurtrières ne cessaient de s'agrandir à cause des nombreux ombres, Tikki faisait tout pour essayer de la convaincre de ne rien faire de compromettant et elle lui avait promis. Mais ces pulsions venaient jusqu'à l'étrangler, l'étouffer jusqu'à mort s'en suive.
Sa conscience se tâchait à chaque minute passer à subir toute cette pression. Tous les soirs, elle se décoiffer, elle se mettait les cheveux en pagaille, elle prenait un cutter et elle se tailla les veines jusqu'à aller dessiner sur son miroir avec son sang tout en se regardant. Elle en avait marre de cette vie, elle avait envie d'hurler toute cette détresse, elle n'était plus cette fille d'autrefois.
Elle était sur le haut de la tour Eiffel, vérifiant que ses partenaires n'étaient pas dans les parages. Elle voulait se décompresser et elle pleurait en silence. Elle observait de loin ses partenaires en train de faire la patrouille du soir. Ça faisait au moins trop longtemps qu'elle était mise à l'écart. Les abandonnant dans leurs patrouilles du soir, ils l'avaient mis à l'écart. Rena Rouge et Queen Bee, elle s'en fichait même si le comportement de sa meilleure amie l'attristait mais la personne qui lui faisait plus de mal était Chat Noir.
Quand il formait un duo, leurs complicités étaient tellement forte qu'ils pourraient se jeter dans le vide en sachant que l'autre le rattraperait. Mais après plusieurs combats avec leurs nouveaux alliés que leurs complicités s'est dégradés. Il y avait eu ce combat où Chat Noir lui faisait carrément la tête. Puis il y avait eu ce combat où Chat Noir flirtait avec Rena Rouge devant Ladybug. Puis il y avait eu ce combat où Chat Noir et Rena Rouge se regardait tellement amoureusement, Rena Rouge en califourchon sur lui, que c'était à ce moment là que tout se déclencha dans l'esprit de Ladybug.
Puis enchaînant les dizaines de morts à cause de l'inefficacité de Ladybug, les nombreux plans foireux et ça avait dégradé la santé de cette dernière.
Insomnie, anorexique, hallucinations, crise d'épilepsie, mutilations. Sa vie était devenue un cauchemar. Elle n'osait même plus se déshabiller dans les vestiaires des filles pour aller en sport. Elle avait tellement la peau sur les os qu'elle en avait honte. À part quand elle était transformée en Ladybug, toutes ces marques voyante étaient comme guérit comme si elle n'avait jamais eu lieu et quand le costume disparaît, les nombreux marques de sa dépression et de son chagrin d'amour apparaissait.
Son corps lui réclamait de se reprendre en main, de refaire sa vie mais sa vie était Chat Noir.
Elle ressentit de fort sentiments pour Chat Noir encore plus que ceux qu'elle ressentait pour Adrien. Elle l'aimait du plus profond de son âme et elle avait l'impression qu'il lui avait poignardé son cœur. Elle n'en pouvait plus, elle avait l'impression de s'étouffer, de suffoquer dans ce cauchemar affreux, horrible et pourtant si réel.
À se lamenter sur son sort, elle risquait la vie car chaque jours, chaque heure, chaque minute, chaque seconde son esprit et sa conscience se faisait tâcher par ses êtres maléfique et ses pulsions meurtrières se faisaient de plus en plus forte. Chaque soir, elle était assise sur son lit en position fœtale sous le regard impuissant de Tikki et elle sanglotait, son corps était tout tremblant et ses ombres tournaient autour d'elle pour lui chuchoter des murmures effrayants que seule elle pouvait entendre.
De nombreuses fois, Tikki a essayé de contacter Maître Fu pour lui expliquer la situation, mais Marinette ne voulait pas y aller, elle la suppliait.
Elle en avait marre de cette vie.
Elle voulait juste en finir.
Pour de bon.
Et une meilleure porteuse de la coccinelle sera plus digne que ce qu'elle est.
Elle en voulait finir mais elle ne voulait pas abandonner tous qui lui était chère : ses parents, Tikki et ses amis restant. La vie était trop sombre sans quelqu'un avec qui la partageait mais il lui restait tant de choses à découvrir dans sa vie.
On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres.
Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Mais cette lumière lui était tellement lointaine qu'elle en était incapable à la toucher.
Parfois elle se demandait comment il lui a pu lui briser le cœur. Mais surtout, elle se demande encore comment elle peut encore l'aimer avec tout ces grands morceaux brisés de son cœur. Elle essait d'y résister pour ne pas craquer car si elle s'éffrondait, elle n'aura pas la force de tout recommençait alors elle se bat.
Il lui avait promis de ne jamais la faire pleurer, de toujours l'aimer même si à cette époque elle était idiote de le rejeter, de ne jamais l'abandonner puis elle est arrivée et ses promesses se sont envolés tels un éclat, et elle l'aimait tellement forte que cette héroïne qui l'avait remplacée dans son cœur ne l'égalait pas.
Chaque jour elle essayait d'avancer à petit pas dans ce couloir obscur de la vie.
Puis elle court, elle court encore et encore sans avoir la force de s'arrêter, sans avoir la force d'arrêter les êtres maléfiques qui la consumaient.
Son cœur était recouvert de fissure, de fissure où était archivé sa douleur. Elle pouvait s'empêcher de ne pas le regarder dans les yeux. Elle pouvait s'empêcher de ne pas l'embrasser. Elle pouvait s'empêcher de ne pas lui tenir la main. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de l'aimer. Elle lui avait donnée son cœur dans le creux de sa main et il l'avait écrasé comme on écrasait un insecte.
Comme on écrasait une coccinelle.
Un soir, alors qu'elle était encore tourmentée par ses sombres, elle avait des pensées sombres pleins à la tête. Son cœur était tellement brisé qu'elle n'arrivait plus à recoller les morceaux. Elle voulait qu'on la sauve, à tout prix. Elle ne tiendra plus, elle prit un couteau, et elle le regarda pendant de longues minutes avec les insistance effort de Tikki pour essayer de lui en persuader de ne pas faire un crime. Si elle en commetait un, plus jamais elle serait une héroïne.
Elle aura perdu Tikki.
Adrien.
Chat Noir.
Tout.
Marinette lui adressa un doux sourire avec des larmes salés qui coulait le long de ses joues pour atterrir au sol. Elle prit le couteau, et elle se transforma en Ladybug sous les paroles affolés de son kwamis.
- « Marinette, je t'en prie ne fait pas ça ! » dit-elle avant de se faire aspirer par les boucles d'oreilles de sa porteuse.
Au loin dans Paris, sur les toits, une silhouette rouge à pois noir s'élancer dans les airs à l'aide d'un yoyo. S'élancant de toit en toit, discrète comme une ombre, elle arriva sur le haut de la Tour Eiffel.
Elle s'assied sur le haut de la Tour Eiffel, son regard posé dans le vide. Son couteau était accroché à sa taille, attendant le moment propice. Les ombres lui chuchotaient de s'en servir pour aller le planter dans la poitrine de celle qui est la cause de ses tourments et de plonger la tête de son bien-aimé dans le sang de sa victime, de celle qu'il aime, celle qui l'a remplacée.
Tout à coup, elle entendit un souffle saccadé mélangé à un autre souffle saccadé, des bruits de bouches lui parvient à l'oreille tandis qu'elle levait un sourcil circonspect. Prenant son yoyo en le faisant tournoyer, elle s'éloigna de l'endroit où elle s'était permise de se reposer pour aller jeter un p'tit coup d'œil.
Plus elle avançait plus le bruit devenait de plus en plus fort. Son esprit lui hurlait que quelque chose se tramait. Personne ne pouvait être là à cette heure et à cette hauteur. Seuls des personnes se le permettaient tels que les héros de Paris. Un éclair de lucidité apparaît devant elle, serait-ce possible ?
Son esprit lui faisait comprendre qu'il fallait qu'elle aille voir pour en être sûr.
Mais ses doutes grandissaient.
Les bruits de bouches s'intensifiaient jusqu'à entendre un gémissement de bonheur qui ressemblait à celui d'une femme. Le sang de Ladybug se glaça, la peur l'envahissait.
Elle ne voulait pas y aller mais son corps bougeait tout seul.
Luttant contre l'envie de partir, son cerveau lui faisait comprendre qu'il fallait qu'elle continue dans cette lancée. Il fallait qu'elle aille voir ce qui se passait. Il fallait qu'elle soit rassuré.
Des filets de larmes coulaient sur sa joue, et elle plaça une main devant sa bouche pour essayer d'étouffer un cri, un hurlement de désespoir. Son corps s'était laissé tombé sur le sol jusqu'à qu'elle sente le sol sous ses genoux.
Elle voulait que ça soit une hallucinations.
Un rêve.
Qu'elle se réveille de ce foutu cauchemar et qu'elle réalise que rien avait changé.
Le temps où Chat Noir l'aimait.
Le temps où elle était heureuse.
Mais hélas...
Rena Rouge était à califourchon sur Chat Noir avec un flacon dans les mains, en train de l'embrasser.
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