PARTIE 29 - New York, New York.
Elle se réveilla complétement courbaturée. Son corps était recouvert de petites plaques rouges cartographiant ainsi le passage des lèvres de Wade.
Elle n'avait rien contre le sexe, au contraire ! Mais le sexe avec Wade était presque trop intense pour elle. Encore un round et elle ne pourrait poser un pied par terre. Désormais, elle comprenait pourquoi les femmes faisaient la queue pour entrer dans le lit du jeune homme.
Il avait tout de la bête insatiable.
— Quand dois-ton partir ? demanda-t-elle en ayant peur de la réponse.
— Aujourd'hui.
Elle savait qu'elle n'apprécierait pas la réponse, mais elle ne s'attendait pas à ça. Aujourd'hui était beaucoup trop tôt. Elle avait encore besoin d'un peu de temps. Juste un peu de répit pour finir de se faire à l'idée.
Ce sentiment d'oppression devenu si familier commença à l'envahir. Le monde autour d'elle devint flou et elle se sentait partir vers un monde
— Regarde-moi Lily, dit Wade en la saisissant par les épaules. Je ne laisserais rien t'arriver.
Elle acquiesça en silence et se dirigea vers sa chambre. Elle regarda la pile d'affaires posée sur son lit. On était bien loin de son ancien style. Les jeans et les t-shirts en coton avaient remplacé les robes et les escarpins. elle s'était presque habitué à voir le monde dans les yeux d'une petite.
Elle fourra rapidement ses maigres possessions dans un sac de voyage et quitta la chambre sans plus un regard en arrière. Elle ne remettrait sans doute plus jamais les pieds dans cet endroit et cela lui noua l'estomac. Sa vie était devenue un sacré bordel et coucher avec Wade n'était rien de plus qu'un nouveau problème à sa liste.
Cette histoire n'était que du sexe, elle connaissait les hommes comme Wade. Ils ne savaient rien faire d'autres que de la baise. Et elle n'était pas naïve, elle savait qu'elle ne serait pas LA femme. Celle qui le ferait changer pour le mettre dans le droit chemin. Mais en tout honnêteté, elle ne désirait pas plus que cela pour l'instant.
Elle avait conscience que sa relation de couple avec Richard n'était pas une relation normale et qu'être avec Wade serait différent. Seulement, elle n'était pas encore prête à mettre une étiquette sur ce qu'elle vivait en ce moment. Elle voulait juste se sentir libre de tout arrêter quand elle en aurait envie.
La maison était plongée dans la pénombre prête à être fermée.
— Allons-y.
Elle ne répondit rien et regarda une dernière fois le chalet tandis qu'ils s'éloignaient sur le chemin. Cet endroit avait été son refuge, son havre dans la tempête. Elle cligna des yeux refusant de laisser couler les larmes qu'elle retenait.
Elle repartait vers l'inconnu, New York avait toujours été sa maison, son port d'attache. Et aujourd'hui il revenait contrainte et forcée. Elle ne savait pas ce qui l'attendait là-bas, mais elle était déterminée à ne pas laisser Richard gagner. Elle allait se battre, dans tous les cas elle préférait aller en prison que retourner auprès de ce fou !
La route se fit dans le silence. Elle n'avait pas envie de parler.
Quand les lumières de la ville se rapprochèrent, la boule dans son ventre gonfla l'empêchant presque de respirer.
Wade sentit son malaise, sa main vint se poser sur sa cuisse dans un geste de réconfort. Il ne prononça aucun mots, mais ce petit geste la réconforta plus que n'importe quel discours.
Elle regarda les lumières défiler comme si c'était la première fois qu'elle venait à New York. La dernière fois qu'elle était allée chez elle, son appartement était rempli d'eau.
— Ce n'est pas la route de mon appartement, dit-elle tandis qu'il tournait dans la direction opposée.
— Nous allons ailleurs.
— Ailleurs ?
La voiture se gara dans un parking souterrain, mais le néon lumineux qu'elle venait d'apercevoir ne laissait pas de place au doute quant à leur destination.
Le Secret, c'était ça son ailleurs ? Ils allaient rester ici ?
Elle était déjà venue au Secret, la première fois la soirée avait fini en catastrophe et la deuxième n'était pas meilleure ! Elle avait surpris Wade en pleine action et il l'avait mit à la porte manu militari.
Son regard se porta sur les néons violets qui éclairait la devanture. Un seul coup d'œil suffisait pour voir que tout ici respirait le vice.
— Je..Je voyais plus un hôtel.
— Tu n'as que te dire que c'en est un.
— Je parlais d'un endroit où les gens paie pour dormir, pas pour du sexe.
— Rappelle-moi de t'emmener dans un hôtel un jour.
Elle leva les yeux au ciel. Wade avait parfois un côté arrogant qui lui tapait sur les nerfs.
Ils pénètrent dans le bâtiment par une porte à l'arrière. Cette ruelle lui laissait un souvenir amer.
La musique pulsait a travers les cloisons du couloir. Ils finirent par déboucler dans la salle principale.
Après tout ce temps isolée dans une forêt, la musique assourdissante lui martelait le crâne désagréablement. Si un jour on lui avait dit qu'elle regretterait une vie d'ermite, elle aurait bien rigolé.
Les couples se frottaient les uns contre les autres dans une danse lascive, presque tribale. Elle s'arrêta et pris le temps de les regarder. Elle enviait leur inconscience. Leur no liberté dans leurs mouvements, dans le jugement des autres.
Elle voulait elle aussi sentir à nouveau cette nonchalance. Elle désirait lâcher prise.
Elle ferma les yeux et se laissa bercer par la musique. Son corps se mit en mouvement juste guidée par le rythme de l'air pop qui passait. Elle oublia tout, Richard, Wade qui devait la prendre pour une folle. Elle bougeait envahit par un formidable sentiment de liberté.
— Viens, dis Wade d'une voix rauque.
Elle redescendit de sa bulle de liberté et se rappela où elle se trouvait. Le Secret. Le jeune homme la faisait slalomer entre les couples enlacés. Elle regardait autour d'elle sans vraiment avoir conscience de son environnement.
— Où allons-nous ?
— Cet endroit n'a pas encore percé tous ses secrets, tandis qu'ils débouchaient dans un couloir noir.
Lexie lui en avait parlé, le couloir aux fameuses portes. Wade ouvrit sans aucune hésitation une porte noire et la tira à l'intérieur. La pièce était décorée avec goût. Un grand lit aux draps noirs occupait l'espace central.
Elle n'était jamais venue dans cette partie là du club. Tout ici respirait la luxure. Des tentures de satin vert aux malles en bois qui devaient contenir toutes sortes d'objets attisant sa curiosité.
Ces malles et leurs mystères passèrent au second plan quand Wade se saisit de sa bouche. Ses dents venaient mordiller ses lèvres charnus.
— Je ne suis pas sûre d'en supporter plus Wade.
— Tu vas découvrir qu'il est toujours possible d'avoir « plus ».
Elle ferma les yeux et déglutit difficilement. Son intimité pulsait déjà à l'idée des plaisirs que lui promettait Wade.
Le lieu y était aussi pour quelque chose, elle sentait qu'ici elle pourrait tout se permettre sans jugements.
Wade l'attrapa et la jeta sur le lit.
— Déshabille-toi.
En temps normal, elle aurait protesté contre cet ordre péremptoire. Mais la détermination dans la voix de Wade l'excita. Elle se leva et se déshabilla avant de se rallonger entièrement nue sur les draps frais.
L'air parcourait sa peau lui donnant la chair de poule. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration qui s'accélérait. Les muscles du dos de Wade dansaient sous son pull tandis qu'il cherchait quelque chose dans un tiroir.
Elle commençait à perdre patience quand des des liens vinrent enserrer ses poignets, l'immobilisant.
— Wade, je..., commença-t-elle à paniquer.
— Détends-toi.
Elle tira sur les nœuds, ils étaient assez lâches pour qu'elle puisse se libérer si elle le souhaitait.
Un liquide froid coula sur son ventre la prit par surprise. Deux grandes mains
Attrape de l'huile de massage.
Commence à la masser, les pieds les mollets remonte
— C'est chaud.
— C'est une huile chauffante, cela va te détendre.
Ses mains continuaient leur chemin remontant le long de son ventre avant de venir masser sa poitrine. Ses pouces vinrent jouer avec ses tétons. Son ventre se noua sous l'effet du plaisir. L'huile sentait bon la vanille. Wade avait raison, elle se détendue et avait presque réussi à faire abstraction de ses entraves.
Wade s'approcha avec un bandeau. Il lui lança un regard dans une interrogation silencieuse. Elle hésita. être privée de sa liberté de mouvement l'avait déjà déstabilisé, mais être privée de la vue ? Cela lui demandait de faire une totale confiance à Wade.
Elle lui donnait ainsi une forme de contrôle sur elle. Le cœur battant à tout rompre, elle acquiesça et le monde devint noir. Chaque bruit lui paraissait plus vif et chaque sensation plus intense.
— Un mot de ta part et j'arrête.
La voix grave du jeune homme résonna dans ses oreilles. Elle scrutait le moindre son, cherchant à deviner les prochains mouvements de Wade. Un tiroir qui se tire, un pot qui s'ouvre. Une odeur qu'elle ne put définir parvint à ses narines. Un craquement suivi d'un crépitement.
Un doigts effleura sa nuque avec de glisser le long de son cou. Un liquide chaud vint entrer en contact avec sa peau la faisant sursauter sous l'effet de la surprise. Une autre goutte vint s'écraser juste à côté de son mamelon lui arrachant un gémissement.
Une autre sur son ventre, puis une autre. Chaque goutte chaude venait s'écraser de manière aléatoire sur son corps. Le plaisir était décuplé par l'anticipation. Elle ne savait pas où la prochaine allait s'échouer.
Quand une perle de cire s'étala sur son téton, elle gémit de plaisir et douleur mélangée. Son corps se cambra tirant sur ses liens. Un pincement autour de son
Wade était en train de la torturer. Il n'y avait pas d'autre mots pour ce qu'il était en train de lui infliger. Son intimité pulsait frénétiquement cherchant une délivrance qui ne venait pas.
— Wade, s'il-te-plait...le supplia-t-elle dans un gémissement.
— Encore un peu de patience, mon petit Lilas.
Un bruit de vibration envahi la pièce. Un cri lui échappa quand cela toucha son clitoris déjà rendu sensible par les préliminaires de Wade.
— Je...tenta-t-elle d'articuler quand un doigt s'insérait en elle.
Son corps se cambra tandis que Wade continuait de jouer avec son intimité. Les vibrations s'intensifièrent. Sa respiration s'accéléra se transformant en halètement au fur et à mesure que le plaisir montait en elle.
Une vague de chaleur déferla en elle. Un orgasme dévastateur la traversa, qui l'a laissa complémente épuisée.
A ce rythme, son séjour au Secret risquait de la tuer !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top