Prologue

Mes yeux de petite fille ne cessent de s'émerveiller de tout ce qui m'entoure. Les attractions toutes plus hautes et vertigineuses les unes que les autres. Toute plus brillantes les unes que les autres.

Juchée sur les épaules de papa, j'essaye de tout regarder pour tout enregistrer dans mon petit cerveau. A coté de nous, Mike ne cesse de bougonner, détestant visiblement se trouver à cet endroit. Je hausse négligemment les épaules, avant de reporter mon attention sur l'attraction face à nous. J'ai toujours rêvé de pouvoir aller à une fête foraine, et pour la toute première fois de ma vie, papa avait enfin accédé à mon vœu le plus cher.

Je lève la tête alors que la nacelle en face de nous monte doucement vers le ciel, et je me démanche le cou afin de tout voir. Comme ceux à l'intérieur de la machine, je hurle de tout mes poumons lorsque l'appareil lâche d'un coup la nacelle et qu'elle descend à une vitesse vertigineuse. Mon cœur tambourine à toute allure dans ma poitrine tandis qu'elle s'arrête à mis parcours, avant de reprendre sa chute au moment où les occupants ont enfin retrouvés leur souffle, pour le perdre de nouveau.

Lorsqu'enfin l'attraction se termine, je rigole doucement, me moquant de ma peur. Une chose est sure, c'est que papa ne me laissera jamais monter dans ce genre de machines. De toute façon, je ne pense pas que j'ai l'age pour ça.

La main de papa se pose sur ma cuisse, et je baisse la tête pour le regarder, mon sourire scotché à mes lèvres. Je suis tellement heureuse qu'il nous ait offert cette journée à toutes les deux.

Papa est très souvent occupé pour son travail, et il n'est pas souvent à la maison. Mais systématiquement, lorsqu'il est là, il prend du temps pour nous.

Ma tête tourne légèrement derrière moi, pour se poser sur l'homme qui ne cesse de nous suivre depuis le début de la journée. Papa m'a expliqué qu'il était obligé de venir avec nous, pour notre sécurité. Je n'ai pas tout compris, mais visiblement, papa était quelqu'un de très connu et qui avait besoin qu'on prenne soin de lui. Je suis contente que cet homme se charge de sa sécurité dans ce cas. Mon papa est la chose la plus importante que j'ai sur cette terre avec ma maman et ma sœur.

Je regarde de nouveau devant moi, maudissant le jour qui se couche tout doucement. Papa nous a dit que nous allions passer la journée au parc, mais qu'une fois que la nuit serait tombée, nous serions de retour à la maison. Il ne fallait toute de même pas oublier que nous avions de l'école le lendemain. Et il ne voulait pas se faire gronder par maman si jamais elle venait à apprendre qu'il nous avait laissé nous coucher tard une veille d'école.

Maman avait dû se rendre auprès de ses parents, car ils avaient quelques soucis de santé. Elle nous avait donc laissées sous la garde de papa. Pour mon plus grand bonheur. Papa avait toujours tendance à être plus sympa que maman, nous laissant souvent faire ce que l'on voulait, Mike et moi.

- Allez, Kani ! Tu choisis une dernière attraction et on rentre.

Je me mets doucement à bouder, croisant mes bras sur ma poitrine, relevant fièrement ma lèvre inférieure sur celle du dessus. La main de papa se repose sur ma cuisse, et se met à la caresser doucement. Je le regarde lever la tête vers moi, et me faire un petit sourire. Je tente de ne pas lui répondre, mais papa sait toujours comment me faire craquer. Ses doigts sur ma cuisse, se mettent à me chatouille doucement, et je me tortille sur ses épaules, avant qu'il ne me fasse descendre.

Papa s'agenouille devant moi, prenant mon visage entre ses grandes mains fortes. Il plonge son regard dans le mien, et accentue son sourire.

- Je te promets que je te ramènerais dans une fête foraine, mon bébé. Mais pour aujourd'hui, ça suffit. Et puis, je sens que ta sœur commence à perdre patience.

Je relève la tête et fusille Mike du regard. Cette dernière me fait les gros yeux, avant de poser les yeux sur papa. Je vois une lueur passer dans son regard, et je fronce les sourcils. Je la trouve bizarre depuis quelques-temps. Elle n'est plus vraiment la sœur que je connaissais. Elle a changé ses derniers temps.

Je hausse les épaules, avant de faire un grand sourire à papa.

- Tu promets ?

- Promis, mon bébé. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer !

- Tu vas déjà y aller !

Je fronce les sourcils en entendant les mots que ma sœur vient de prononcer. Papa se relève lentement, se tournant vers ma sœur, le visage dur. Ils s'affrontent tous les deux du regard avant que je ne vois Mickaela baisser la tête, les larmes aux yeux. J'ignore ce qu'il se passe entre eux, mais après tout, je m'en fiche. C'est entre papa et Mike. Ça ne me regarde absolument pas.

De loin, j'aperçois alors la grande roue, et prends violemment la main de papa pour attirer son attention, en le tirant vers moi. il se tourne vers moi, et me fait un grand sourire en voyant si joyeuse. De mon doigt, je lui montre la roue qui tourne plus loin et lui fais mes yeux suppliants.

Papa relève la tête pour regarder la machine au loin, avant de poser de nouveau ses yeux sur moi avec un grand sourire aux lèvres. Il hoche doucement la tête pour me donner son assentiment. je me mets à sautiller sur place, tapant de joie dans mes mains. Le rire de papa me donne du baume au cœur, et j'entrecroise mes doigts aux siens, avant de le tirer vers l'attraction.

Mike ne voulant pas monter, papa et moi nous installons seuls dans une nacelle, et observons la ville se déployer petit à petit à nos pieds. C'est absolument magnifique. Je pense que je me souviendrais de cette journée toute ma vie.

Après quelques minutes qui m'ont parues ne durer que quelques secondes, l'employé vient nous rouvrir la porte de la nacelle pour nous aider à sortir. Avec une petite moue boudeuse, je prends la main de papa, et le laisse me guider vers la voiture. Nous montons à l'arrière et je ne cesse de parler de la journée merveilleuse que nous venons de passer.

Arrivés à la maison, nous allons directement dans la salle à manger, le repas nous attendant. Ce ne sont que des pizzas que papa a commandé, mais c'est le meilleur repas de toute ma vie.

Nous avons une cuisinière normalement, mais papa voulait passer sa journée rien qu'avec nous. Et maintenant que nous sommes rentrés, le garde du corps attaché à sa sécurité est cantonné dehors. Nous ne sommes donc que tous les trois dans cette immense maison.

Nous finissons rapidement notre repas, avant que papa nous dise d'aller prendre une douche et de nous mettre en pyjama. Je ne me fais pas prier, et cours jusqu'à ma chambre pour prendre ma chemise de nuit préférée. Celle avec des petits chatons. Je ne sais pas pourquoi, mais j'adore leur petite bouille.

Je file ensuite sous la douche avant de m'habiller et de me jeter dans mon lit. Je ne cesse de me tourner encore et encore entre les draps froids, mettant un bordel pas possible. Les images de la journée ne cessaient de tourner en boucle dans mon esprit, m'émerveillant encore.

Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre doucement, et mon père entre. Je m'assois dans mon lit, et lui lance un grand sourire. Je le regarde s'approcher doucement de moi, un énorme sourire imprimé sur ses lèvres, avant qu'il ne grimpe sur mon lit à quatre pattes.

En le voyant faire, je fronce légèrement les sourcils et il me met un doigt devant la bouche pour que je ne dise rien avant de me dire d'une petite voix, comme s'il ne voulait pas que quelqu'un d'autre l'entende :

- On va faire un petit jeu Kani ! Tu prononces le moindre mot, tu as perdu. Et plus jamais je ne t'emmènerais au parc d'attraction.

Je rêve tellement d'y retourner, que je ne pas dit un seul mot, et hoche doucement la tête pour lui donner mon assentiment. Papa commence tout doucement à relever ma chemise de nuit, et je me glace sur place. Mais ce n'est rien comparé au moment où il retire lentement ma petite culotte.

J'ai vois ses yeux briller de convoitise alors qu'il ouvre lentement mes jambes pour laisser voir mon sexe exposé à son regard. Sa langue passe avec gourmandise sur ses lèvres, et je ne comprends pas ce qu'il se passe. Pourquoi est-ce qu'il fait une telle chose ? Pourquoi m'a-t-il retiré ma petite culotte ?

Un de ses doigts ouvre alors mes lèvres intimes, et je sursaute violemment. Les yeux de papa se plonge dans les miens, alors qu'il me fait un clin d'œil. J'essaye de me détendre, en me disant que de toute façon, il s'agit de mon papa. Papa ne me ferait jamais de mal intentionnellement.

Un autre de ses doigts vient jouer doucement avec une partie de mon sexe et je me fige davantage. Je ressens comme des picotements dans mon ventre. Pas vraiment désagréable, mais je ne suis pas habituée à ce genre de choses.

Je regarde papa se mordre violemment la lèvre inférieure, alors que son doigt ne cesse de jouer sur moi, avant de s'enfoncer dans le trou que j'ai à cet endroit. Tout comme lui, je me mords les lèvres pour ne rien dire. Il m'a demandé de ne pas parler. Si je parle, j'ai perdu. Et je veux pouvoir retourner à la fête foraine.

Son doigt fait des va-et-vient dans mon être et de longs frissons me parcourent toute entière. Il continue de jouer avec mon sexe avant de se redresser. Avec un frisson de dégoût, je le regarde lécher avec gourmandise le doigt qu'il avait glissé dans mon antre.

Berk ! C'est vraiment cracra !

Papa me soulève doucement avant de glisser une sorte de drap super épais sous mes fesses, et de remonter ma chemise de nuit au maximum. Je me sens très exposée de cette façon, mais une fois de plus, je serre les lèvres pour ne pas émettre le moindre son. Je ne veux pas perdre.

Pourtant, je perds de ma superbe en le voyant déboutonner son pantalon, avant de le faire lentement glisser le long de ses jambes. J'ouvre la bouche pour lui demander ce qu'il va faire, mais il pose son doigt sur mes lèvres en secouant doucement la tête, un sourire étrange figé sur son visage.

- Souviens-toi Kani, tu ne dis rien.

Une fois de plus, je hoche la tête et me crispe en sentant de nouveau son doigt s'introduire en moi. Ce n'est pas désagréable, mais pas la panacée non plus. Je me retrouve tétanisée sur place lorsque papa m'ouvre largement les jambes, avant de se placer entre elles.

Le truc que j'ai vu poindre entre ses cuisses plus tôt vient alors se loger à l'entrée de mon trou, et tout mon corps se tend, jusqu'à ce qu'une douleur innommable ne me foudroie sur place. Je sens le truc dur pousser en moi, déchirant tout sur son passage, me brûlant, me faisant mal au possible. Et malgré la promesse que j'ai faite à papa, je ne peux empêcher un cri de sortir de ma gorge, tellement j'ai mal. Je pose mes mains sur le torse de papa pour qu'il arrête, mais il ne cesse d'entrer et sortir de moi avec son truc dur, me faisant toujours plus mal.

Les larmes ne cessent de couler sur mes joues, alors que j'ai l'impression qu'on est en train de me broyer de l'intérieur. Tout mon corps me fait mal.

Mon cerveau se déconnecte totalement, lorsqu'il me dit :

- Tu es tellement plus serrée que ta sœur.

En un éclair, je comprends tout. Je comprends le comportement de Mickaela envers papa. Je comprends sa haine envers notre géniteur. Elle aussi doit subir cette douleur régulièrement. Elle aussi doit avoir mal comme j'ai mal à cet instant.

En réalisant que je ne suis pas la seule dans ce cas, mon âme semble se détacher de mon corps, et je ne ressens plus vraiment la douleur. Mon corps enregistre les mouvements de papa dans mon être. Mon regard voit son truc entrer et sortir de moi tout enduit de mon sang visqueux. Mais je ne ressens plus rien.

Je pousse malgré tout un nouveau cri alors qu'il s'enfonce en moi avec rage avant de se tendre au-dessus de moi et de se mettre à trembler entre mes cuisses. Je le regarde se reculer, son truc qui était tout dur jusqu'à là, pendre lamentablement entre ses jambes. Un liquide blanc semble couler du bout, alors que le reste est tout rouge. Les larmes continuent de couler sur mes joues, alors que je fixe la chose qui m'a fait tant de mal. Ça paraît pourtant tellement innocent comme ça.

Papa se lève avant d'aller dans la salle de bain à côté de ma chambre et de revenir avec un gant de toilette. Il m'essuie tendrement les cuisses, avant de s'attarder sur mon sexe tout endolori. La douleur pulse entre mes jambes, et je ne réagis même pas lorsqu'il pose sa bouche dessus. Je ne ressens vraiment plus rien.

Papa me renfile ma culotte après y avoir mis une sorte de truc en tissu étrange dessus, et baisse ma chemise de nuit. Je ne veux même plus voir ses chatons qui jouent avec leur balle de laine. Papa pose ses grandes mains sur mes joues et essuie doucement mes larmes. Son sourire fier me donne des hauts le cœur.

- Tu as été parfaite, Kani.

Il dépose ses lèvres sur mon front, avant de retirer l'espèce de drap qu'il avait mis sous mes fesses. Je comprends qu'il savait qu'il allait tout salir, et qu'il avait déjà tout prévu.

Il sort de ma chambre après avoir remonté la couverture sur mon corps. Je tremble de partout, de douleur, de peine, de honte. Je me rends compte que je viens de perdre mon papa.

J'étais pourtant persuadée qu'il ne me ferait jamais de mal. Même si je suis jeune, je sais qu'un papa n'est pas censé faire ce genre de choses. Je ferme les yeux, et laisse un sanglot passer mes lèvres.

Effectivement, je pense que je me souviendrais à jamais de cette journée. Elle restera gravée à tout jamais gravée dans ma mémoire. Comme la pire épreuve de toute ma vie.

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Hello mes poulets ! Contente de vous retrouver pour ce nouveau tome, qui commence fort, je vous l'accorde.

Parce que ça fait un moment que je vous fait attendre, je vais être gentille et poster dans la foulée, le 1er chapitre.

En espérant tous vous retrouver sur ce tome, qui s'annonce difficile, je vous souhaite un bon retour !

Haut les cœurs !

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