chap. 9 : Les ailes du Phoenix
PDV ENJI :
Je monta sur le toit la retrouver, mon instinct me poussait à y aller, je ne sais pas ce que je dirais une fois en face d'elle ni même ce que je ferais mais je devais y aller, j'ai besoin d'elle dans ma vie ! Sans elle je ne suis plus rien, elle m'a changer !
Les portes étaient resté ouvertes sur son passage, je regarda tout autour de moi et la vue au bord comme la fois où elle avait voulu sauter...me dit pas qu'elle va recommencer ?!
Je me précipita sur elle mais c'était trop tard elle était déjà dans le vide et j'avais beau tendre le bras il m'était impossible de la rattraper...
Je me mis à hurler son nom et la vis sourire ce que je ne compris pas tout de suite alors je m'éloigna du bord du toit pour aller voir en bas si elle vivait encore, mais il se produit quelque chose d'à la fois surprenant et magnifique...
Un ange de feu venait de naître sous mes yeux ! Cet ange n'était autre que Netsu...
Ses magnifiques cheveux blancs volaient autour de son visage, ses yeux bleus étaient à tomber, ses lèvres roses que je ne voulais qu'embrasser, mais le plus impressionnant était les deux grandes ailes de feu qui sortait de son dos.
Je le souviens de la fois où elle m'avait raconter qu'à la base elle possédait deux grandes ailes de feu comme un Phoenix qui s'enflamme pour ensuite renaître de ses cendres.
Lorsqu'elle atterrit au sol je la pris dans mes bras la serrant très fort, elle m'a fait une de ses peurs !
Mais je la sentis me repousser alors je la lâchais sans broncher jusqu'à ce que je sente une douleur fulgurante sur ma joue, elle venait de me gifler...
- Espèce d'enfoiré !! Tu oses venir me voir et me prendre dans tes bras alors que tu m'as abandonné et que tu te tapes une autre meuf, je te hais connard ! Shoto avait raison, tu ne mérites même pas d'être aimé...
- Excuse moi...
- De toute façon je n'ai rien de spécial par rapport aux autres, tu l'as dit toi-même !
Je baisse la tête ayant honte de ce que j'avais écrit, je m'en voulais tant de lui avoir écrit ce mot mais qu'est-ce que je pouvais faire maintenant ? M'excuser ? Elle ne me croirait pas...
Et si je lui avouais mes sentiments, sincèrement, en lui disant tout ce que je ressens réellement pour elle peut-être qu'elle me pardonnera...
Je partis dans les couloirs à sa recherche mais la sonnerie m'arrêta dans ma démarche, je dû aller faire cours aux élèves et je n'avais pas sa classe de la journée ce qui me mit un petit coup de blues au moral.
Je passai toute l'après-midi à écrire ce que je voulais lui dire ce soir mais je ne savais pas par quoi commencer, lui dire qu'elle me rend dingue ou m'excuser, je n'arrivai pas à choisir et les heures défilaient à une vitesse telle que c'était déjà la fin des cours et je ne savais toujours pas quoi faire, je ne me suis jamais excuser de ma vie avec Rei...
Je me précipita à la sortie de sa classe, normalement elle avait cour avec Shota, mais en arrivant sa salle était déjà vide, Aizawa semblait les avoir lâché en avance, merde...
Je me mis alors à marcher vers la sortie de l'établissement mais une jolie petite mélodie me parvint aux oreilles. Je m'approcha alors de la musique et ouvris discrètement la porte de la salle de spectacle et vue ma princesse, seule sur scène entrain de jouer du piano merveilleusement bien, avec moi comme unique spectateur.
Soudain elle se mit à chanter et je fut étonner que sa voix soit aussi belle qu'elle...
PDV NETSU :
J'avais besoin de jouer du piano, d'extérioriser mes émotions qui étaient si confuses en moi actuellement, je partis donc en totale impros et laissa mes doigts valser délicatement sur le piano et ma voix se libérer sur la musique que je jouais...
(C'est la chanson qu'elle chante et joue, vous êtes pas obligé d'écouter mais lisez au moins les paroles svp !)
Bonsoir, Monsieur, Madame, aujourd'hui, j'te dis tout
J'préfère parler en "tu"
Car je n'aime pas le "vous"
J'trouve que ça vieillit et moi j'veux rester petit
Un gamin pour la vie sans mouchoirs, ni cris
Alors vas-y, j'te dis tout sur le drame que je vis
Au quotidien, en enfer, voilà où je suis
Je voudrais m'en aller
M'évader loin de tout
De ce monde de fou et partir je ne sais où
Ce monde m'étrangle, m'écrase et me brûle
Me détruit, m'empêche de vivre dans ma bulle
Alors, j'voudrais partir
Loin de tout, juste m'enfuir
Laisse-moi courir loin, laissant c'monde à bannir
Si Dieu dit que le suicide est un péché alors
Qu'il dise comment je pars sans lui faire de tort
Qu'il me transforme en c'que
Les médecins appellent "fou"
Et peut-être qu'ainsi j'y verrai dans le flou
Alors, cher Monsieur D
Aide-moi, aime-moi
Moi j'n'y arrive pas dans ce monde que je vois
Dans ce monde de lutte
Où l'homme n'est qu'une brute
Où l'amour n'est plus rien que querelles et disputes
J'voudrais m'écrire un monde
Une planète rien qu'à moi
Une planète sur laquelle
Je me sentirai moi
Un renouveau sans chaînes
Dépourvu de haine
Une planète sur laquelle
Tu me donnerais des ailes
Un nouvel univers
Où les larmes, les peines
Ne seraient qu'un mythe, qu'une putain de légende urbaine
Alors, laisse-moi partir
Dis-moi comment m'enfuir, assez de questions posées
Laisse-moi, je veux tout quitter
La seule chose que j'aime
En ta création l'homme
C'est qu'il peut rêver chaque nuit comme les mômes
Qu'on soit vieux, jeunes, vilains, gentils ou encore moches
On a le droit d'rêver sans même rien dans les poches
Mendiant j'implore le soir
Je mendie de l'espoir
Mais la nuit est radine
Madame garde sa morphine
Parce j'ai pas payé
Ou du moins pas assez
Né d'parents sans fortune elle me refuse la lune
Puisque, certes, dans ce monde
On n'peut vivre sans ces nombres
Que tes enfants ont transformés en méchants monstres
Chaque mois tu en gagnes
Chaque jour tu en perds
L'addition est sévère
J'rends la note, j'quitte l'enfer
C'est vrai, j'm'avoue peut-être vaincu
J'l'avoue, j'l'assume
La vie m'bouffe avec un sale goût d'amertume
Alors entends-moi hurler
Gerber toutes mes tripes
Dans ce son qui conte la vie d'un con pessimiste
J'me sens seul, putain
Personne me tient la main
Personne avec qui partager cette gloire, putain
J'marche seul sur un chemin
Qui semble sans lendemain
J'accélère mais personne
Ne m'attend à la fin
Alors chaque soir je bois
Je me tronche la gueule
Pour oublier qu'au fond
Le succès ça rend seul
Peu d'amis, peu de vie
J'suis enfermé sous vide
Pleins d'ennemis, plus de sorties
Dieu, j'ai besoin d'un guide
Certains bouffons diront
Que j'abuse, j'exagère
Peut-être qu'ils s'emmerdent, ces cons
Car j'suis jeune et j'galère
Dans ma tête c'est le bordel
Qui a éteint la lumière
Maman j'n'y vois plus clair
J'ai besoin qu'on m'éclaire
D'abord c'est le bonheur quand tu donnes à ton cœur
À bouffer à l'amour qui calme tes douleurs
Tu oublies ton malheur
Mais au fond ce n'est qu'un leurre
Dans cette génération d'cons remplis de menteurs
Une fois le cœur brisé, pas besoin de l'appeler
La solitude débarque elle vient vite te trouver
Elle n'attend pas qu'tu ouvres, non elle entre sans frapper
Tes coups d'blues sont pour elle un quatre heures à bouffer
Alors, toi qui es-tu
Au fond, le sais-tu
Car moi je n'sais plus qui je suis, j'suis perdu
Mon ambition est grande
Dure à satisfaire
Mon bonheur a le goût d'une saveur amère
Alors Monsieur, Madame
J'l'avoue, j'suis malheureux
Et pourtant je vis de mon rêve de morveux
Mais c'est plus fort que moi, il me manque encore ça
Ça et ça, là-bas, toujours plus, j'suis comme ça
Alors j'espère qu'un jour
Je pourrais faire l'amour
À une personne sincère qui n'me jouera pas d'tours
J'en ai vraiment assez
De donner sans retour
J'suis saoulé d'm'aimer moins
Sans l'âme-soeur, c'est lourd
Mais sachez, tout de même que sur scène grâce à vous
J'ai l'impression d'être loin de ce monde de fou
Car j'écris quand je me plante
Et je ris quand je danse
Et je vis quand je chante
Et, pour tout, ça j'te dis merci
Ces paroles venaient du plus profond de mon âme, de mon coeur...c'était ma rage, mes émotions, mes sentiments et mon amour pour lui...pour ce connard...
J'entendis des applaudissements dans la salle, ce qui me surpris puisque je me pensais seule, je tourna la tête et le vu lui, celui pour qui j'avais improvisé cette chanson.
Il s'approcha de la scène et se posa devant sans monter dessus, il y avait une lueur dans son magnifique regard bleus, une étincelle, une braise dans ses yeux...
- Laisse moi t'aimer comme jamais aucun homme ne t'as aimé...je t'en pris ma princesse...donne moi une seconde chance...
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Bon bah voilà les gens chapitre 9 finis !
Vous pensez que Netsu vas faire quoi alors ?
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