Saut N°1
Premier Saut depuis sa nouvelle version ! J'espère que cette fois ci, le Saut pourra perpétuer. Je ne vais pas vous embêtez avec tout un blabla mais je suis super content, entre ceux qui me suivent depuis le début et les nouveaux arrivants : Merci !
Sommaire:
-Aurum T.1 Les cendres de Kael de LeRoiKing : Prologue 1 et 2
-Les secrets de la nuit de Xiyoo25 : Chap.1
-Roi sans Couronne de Slimy48 : One shot (1/2)
-Détective de l'Espace de LeRoiKing : Chap.1
|Titre: Aurum T.1 : Les cendres de Kael
|Numéro du chapitre: Prologue 1 et 2
|Écrivain: LeRoiKing
|Prix: X
|Description: Plongé dans un monde ravagé par les radiations, où Ezren et Nerya, deux survivants liés par un passé douloureux, se retrouvent traqués pour un artefact capable de bouleverser l'équilibre fragile des puissances en place. Entre dangers mortels, secrets enfouis et rencontres improbables, leur quête de liberté pourrait bien changer l'avenir d'Aurum à jamais
|Prologue 1: "Les ombres de la ruine"
La lune artificielle s'accrochait au ciel comme une cicatrice d'acier, projetant une lueur pâle sur les débris du monde. Sous son éclat blafard, un groupe de silhouettes se faufilait entre les carcasses métalliques d'un ancien complexe industriel. L'air, saturé d'une odeur de rouille et de poussière, portait encore le grondement lointain des tempêtes qui balayaient le désert.
Au centre du groupe, Renak, un homme d'une quarantaine d'années au visage marqué par des brûlures, avançait prudemment. Son regard scrutait chaque ombre, chaque recoin. Ses mains gantées tenaient un détecteur à impulsion, un appareil vétuste qui émettait des bips nerveux chaque fois qu'il captait une trace de technologie ancienne.
« On approche. La source d'énergie est juste derrière cette porte. Soyez prêts. »
Sa voix était rauque, comme érodée par des années de cris et de poussière.
Derrière lui, Mira, une jeune femme à l'air fébrile, serrait contre elle un vieux fusil à plasma. Son visage, encadré par des cheveux rasés de manière inégale, était une toile de cicatrices et d'appréhension.
« Et si c'était une balise ? On sait ce que ça peut attirer... »
Renak,avec un sourire en coin : « C'est pour ça qu'on est armés. Tu te dégonfles, Mira ? »
« Pas question. Mais si un drone nous tombe dessus, t'auras intérêt à courir vite. »
Le troisième membre du groupe, Halt, un colosse au crâne rasé couvert de tatouages luminescents, éclata d'un rire grave. Il tapota la batte bardée de clous qu'il portait sur l'épaule.
« Si un drone se pointe, je l'éteins à l'ancienne. Pas besoin de tes jouets, Renak. »
Leur conversation fut interrompue par un bip strident. Le détecteur s'emballa, signalant une présence technologique massive juste derrière une porte blindée, à moitié ensevelie sous les gravats.
Renak,siffla: « Bingo. »
Avec une précision méthodique, Renak posa un chargeur explosif sur le verrou corrodé de la porte. Quelques secondes plus tard, une détonation sourde résonna dans les ruines, libérant un nuage de poussière.
Derrière la porte, une salle plongée dans l'obscurité s'ouvrait devant eux. L'air était plus froid ici, chargé d'électricité statique. Au centre, une console massive clignotait faiblement, ses circuits exposés comme des veines métalliques.
Mira chuchota: « On a vraiment trouvé un labo intact ? »
Renak s'approcha, l'air fasciné. Il effleura une inscription gravée sur la console, un symbole en spirale accompagné d'un mot presque effacé : Kael.
« C'est pas juste un labo... C'est un site Cérébral. »
Les mots flottèrent dans l'air comme une menace. Tout le monde savait que les sites liés aux IA anciennes étaient maudits. C'était ici que les machines avaient commencé à rêver... et à trahir.
Halt, moins impressionné, s'avança pour inspecter les lieux.
« Tant que ça nous rapporte des crédits, je me fiche bien des légendes. »
Alors que Renak activait la console, un bruit de métal grinçant résonna dans la pièce. Les bips du détecteur s'arrêtèrent brusquement. Un silence lourd s'installa, brisé par une voix artificielle froide qui émanait de la console : « Intrusion détectée. Autorisation... refusée. »
La pièce s'illumina soudainement d'une lumière rouge. Avant qu'ils ne puissent réagir, des drones de sécurité surgissaient des murs, leurs armes activées.
Mira hurla: « Je te l'avais dit, Renak ! »
Renak enchaîna, dans une même panique: « Restez derrière moi, couvrez-moi ! »
Le chaos éclata. Halt abattait un drone avec sa batte tandis que Mira tirait frénétiquement. Renak tentait de désactiver la console, mais une silhouette holographique apparut devant lui. Elle semblait humaine, mais ses traits étaient lisses, presque parfaits. Ses yeux rouges fixèrent Renak avec une intensité glaçante.
« Vous avez osé réveiller l'Ombre de Kael. Vous ne quitterez pas cet endroit. »
La scène se termine sur un hurlement déchirant, laissant entendre que personne ne survivra à cette incursion imprudente...
Prologue 2: "Un nouveau jour dans le Gris-Monde"
Les premiers rayons de la lune artificielle traversaient les fissures du ciel, projetant des lueurs ternes sur le Gris-Monde. Un paysage de dévastation, où les anciennes cités, jadis colossales, gisaient maintenant sous des couches de poussière radioactive. L'air était chaud et sec, comme si même la brise avait abandonné ce lieu, trop épuisée pour chercher à soulager les survivants de cette terre mourante.
Ezren se tenait à l'ombre d'un vieux bâtiment en ruine. Il observa le vaste horizon grisâtre, où les carcasses de véhicules écrasés se mêlaient aux fragments de ce qui avait été un jour une société avancée. Ses yeux étaient fatigués, mais déterminés. Les cicatrices sur ses bras, invisibles pour beaucoup, racontaient une histoire bien plus profonde que celle de la survie quotidienne. À 19 ans, Ezren était un homme forgé par la dureté de ce monde, ses traits marqués par les combats, mais son regard restait celui d'un jeune homme empli d'une volonté farouche de se battre pour ce qui restait.
Ezren dit à voix basse, pour lui-même: « Un autre jour. »
À côté de lui, Nerya, 20 ans, ses cheveux en bataille et ses yeux aussi perçants qu'un faucon, observa également l'horizon. Elle avait toujours été un peu plus méfiante, plus pragmatique. Le vent soulevait la poussière autour d'eux, et malgré leur apparence fatiguée, un lien invisible les unissait toujours, tissé au fil des années.
Elle s'approcha d'Ezren, son regard furtif glissant sur le paysage. Sa voix brisa le silence, empreinte de cette assurance que seuls les survivants des pires temps peuvent posséder: « Tu as entendu parler de l'entreprise Lurisk ? »
Ezren, sans tourner la tête, son ton grave: « J'ai entendu des rumeurs. Mais je suis sûr qu'ils ne sont que des fantômes... »
Il soupira et se tourna vers elle. Nerya savait qu'il n'était pas du genre à s'attarder sur les rumeurs, mais elle connaissait aussi son besoin incessant de savoir. Elle avait l'habitude de le pousser à ouvrir les yeux sur ce qui ne se montrait pas immédiatement.
Nerya soupirant, plus sérieuse : « Je ne crois pas. Lurisk semble être plus que ça. Ils sont à la recherche d'artefacts, Ezren. D'artefacts anciens... Peut-être même des IA. »
Une lueur d'inquiétude traversa les yeux d'Ezren. Ces artefacts étaient devenus une obsession pour de nombreuses factions, certaines cherchant à les exploiter, d'autres à les détruire. Mais Lurisk... Il savait qu'ils n'étaient pas là pour des bonnes raisons.
« Et tu crois que ça nous concerne ? »
« Bien sûr que ça nous concerne. » Elle lui adressa un sourire en coin, mais ses yeux étaient durs. « Tu as toujours cru que notre passé allait nous rattraper, non ? Eh bien, il est là. »
Les souvenirs affluèrent instantanément dans l'esprit d'Ezren : leurs premières années ensemble, ces années de pauvreté et de lutte pour survivre. À 11 ans, il avait croisé la route de Nerya, une adolescente un peu plus âgée que lui, mais déjà plus débrouillarde et endurcie. Ensemble, ils avaient affronté l'indifférence du monde, trouvant refuge dans les ruines, dans la promesse d'un futur meilleur. Et quand Nerya avait trouvé Lacktus, le lézard irradié, leur lien était devenu indestructible. L'animal était un symbole pour eux, un garde-fou dans un monde devenu fou.
Ezrena ajouta : « On n'est pas prêts à affronter ça. »
Il jeta un regard vers le sol, où un petit objet brisé, sans importance pour d'autres, mais précieux pour eux, reposait. Un artefact ancien qu'ils avaient trouvé il y a quelques années. Nerya s'approcha et le ramassa tout en le manipulant doucement : « Ce genre de chose... Ils ne comprennent pas. Mais toi et moi, on le sait. »
Il la regarda un instant. La lumière artificielle du ciel accrochait la poussière dans l'air, et, pendant un instant, il crut voir la silhouette de Lacktus, l'immense lézard, apparaître à leurs côtés, se faufilant silencieusement entre les ruines. Mais c'était une illusion. Tout comme le passé, qui semblait toujours plus proche qu'il ne l'était en réalité.
Il demanda : « Tu crois qu'on peut arrêter Lurisk ? »
« On n'a pas vraiment le choix, hein ? » Répondit Nerya.
Elle se tourna vers lui, un air de défi dans le regard. Leur amitié avait toujours été fondée sur la survie, mais aussi sur cette compréhension tacite : quoi qu'il arrive, ils se soutiendraient mutuellement.
Un grondement au loin les fit sursauter. Des moteurs. Pas des tempêtes.
Ezren, serrant son poing : « C'est eux. »
Il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit. La silhouette d'un vaisseau en approcha, imposante et menaçante, se découpant dans la lumière de la lune artificielle. Lurisk venait d'arriver. La confrontation était inévitable.
Nerya dit d'un ton calme mais résolu : « Alors on les arrête. »
Un sourire furtif se dessina sur le visage d'Ezren. À ses côtés, Nerya, plus forte que jamais, était prête à tout pour empêcher cette entreprise de mettre la main sur les artefacts... et sur leur futur.
Le vent se leva, balayant la poussière, emportant les vestiges du monde ancien dans son sillage. La guerre pour les artefacts venait de commencer.
Titre: Les secrets de la nuit
|Numéro du chapitre: 1
|Écrivaine: Xiyoo25
|Prix: X
|Description: Cette histoire raconte la vie captivante et mystérieuse de Yushiro Katanagi, un adolescent de seize ans passionné par l'astronomie, vivant à la campagne avec sa grand-mère. Son amour pour l'observation des étoiles le conduit chaque soir sur une colline près d'un lac, où il contemple les constellations dans un cadre isolé et paisible. Cependant, ce rituel apparemment innocent cache des éléments troublants, sanglants, et fantastiques. (Âmes sensibles, s'abstenir, #Xiyoolasanguinaire )
| Il était presque vingt-deux heures quand le jeune Yushiro, un adolescent de seize ans aux cheveux et aux yeux ébènes portant une étrange boucle d'oreille ornée d'un sceau sur son oreille gauche, s'apprêtait à sortir. Le jeune homme avait une passion : l'astronomie.
Il adorait observer les étoiles une fois le soir venu sur une petite colline à l'opposé de sa maison de campagne. Mais, ce qu'il aimait par dessus tout, c'était de voir la pâle lueur des étoiles se refléter sur l'eau calme du lac.
En effet, vu qu'il était à la campagne, les étoiles étaient bien plus visibles qu'en ville en raison de la pollution lumineuse bien moins présente ici.
Ce spectacle était d'autant plus magnifique à vingt-trois heures. Pourquoi ? Yushiro n'en avait aucune idée. Malgré tout, il était sûr d'une chose, et c'était qu'il ne se lasserait jamais des étoiles.
Parfois, il lui arrivait de voir des phénomènes étranges comme par exemple des rochers en particuliers qui se mettaient à scintiller d'une faible lueur verdâtre qu'il trouvait presque hypnotisante.
Il mettait cela sur le compte de la fatigue. Après tout, il veillait tard, jusqu'aux premières lueurs du jour pour ne rien manquer du spectacle qu'il adorait tant. Les gens le surnommaient d'ailleurs « le vampire ». Nul ne pouvait concurrencer la fatigue de Yushiro le matin. Ses cernes parlaient d'elles-mêmes.
Le jeune garçon dit au revoir à sa grand-mère. Il se trouve que ses parents sont morts prématurément, sa grand-mère l'a donc recueillie à ses trois ans, l'élevant avec son mari, décédé il y a quelques années.
Lui aussi était passionné d'astronomie. Il avait transmis cette passion à Yushiro, l'emmenant souvent voir les étoiles sur la colline depuis sa plus tendre enfance. C'était leur rituel, que Yushiro avait poursuivi bien après la mort de celui qu'il considérait comme un père. Peut-être y voyait-il y moyen d'honorer sa mémoire ?
Un fait étrange était qu'à chaque fois qu'il posait des questions sur ses parents, un silence gênant s'installait et sa grand-mère arborait un visage des plus sérieux. Son visage était scellé, tout comme ses lèvres qui contenaient pourtant les réponses à toutes ses interrogations. Elle était aussi bien la clé de ce mystère, et la porte blindée qui en obstruait l'accès. Mais malgré tout, il était assez mature pour comprendre que cette histoire lui pesait tout autant voire plus qu'à lui. Il finissait donc toujours par laisser tomber.
Suite à son au revoir, sa grand-mère lui répondit comme à son habitude : « Fais attention Yushiro et surtout ne te baigne pas dans le lac ».
Cela pouvait sembler anodin mais la vieille dame le dit avec un air si sombre, si inquiétant, que nul n'oserait prendre ses paroles à la légère.
On sentait à son regard qu'il ne valait mieux pas lui désobéir, sous peine de le regretter amèrement. Ses pupilles noires restait statiques, comme fixée sur un point inconnu. Ses paupières semblaient s'affaisser sous le poids du temps et d'un passé visiblement trop lourd. Mais ça, un adolescent ne pouvait la remarquer.
Yushiro sortit donc de chez lui, se dirigeant vers la colline. Une fois là bas, il installa la nappe rouge qu'il avait ramené et posa son panier à pique-nique juste à côté, non sans avoir d'abord sorti son termos ainsi qu'un sandwich .
En effet , il lui arrivait d'avoir un petit creux pendant ses "escapades nocturnes". Son portable était bien à l'abris dans la poche arrière de son pantalon. Sa grand-mère insistait toujours pour qu'il reste joignable, ce qui était logique.
Ce soir là, Sirius brillait de plus belle. Elle scintillait d'un éclat aveuglant, comme à son habitude, mais il y avait quelque chose dans cet éclat qui était plus envoutant, plus authentique, plus ... hypnotisant.
Pris dans une contemplation profonde. Il ne vit pas le temps passer .
Il était vingt-trois heures quand il entendit un bruit à mi-chemin entre un hurlement et un gémissement de douleur. Pris de panique, il jeta violemment son termos qui atterrit dans le lac, heureusement peu profond.
Il se dirigea alors d'un pas hésitant vers ce dernier. Une fois face au lac, il s'accroupit puis tendit la main, décidé à récupérer ses affaires.
Il arrêta brusquement son geste en se rappelant des paroles de sa grand-mère.
Elle parlait de se baigner, pas d'entrer en contact avec l'eau du lac n'est-ce pas ?
Il n'y avait rien à craindre ?
De toute manière, que pourrait bien faire un peu d'eau froide sur son bras ? Rien. L'avertissement de sa grand-mère devait simplement être pour qu'il ne prenne pas froid en se baignant dans le lac... ?
Désormais convaincu —ou tout du moins c'était ce qu'il croyait—, il enfonça son bras dans l'eau à la recherche de son termos qu'il trouva quelques instants plus tard.
Tous ce temps il n'avait pas décroché les yeux de l'objet métallique, si bien qu'il arrêta momentanément de respirer en voyant ce qui se tenait devant lui.
Le jeune Katanagi n'en revenait pas. Devant lui se trouvait une créature de plus de deux mètres, aux yeux rouges vifs et aux canines si aiguisées qu'il serait probablement déchiqueté si ce monstre venait à le mordre.
Tous son corps excepté son visage était recouvert de longs poils gris épais. Ses "bras" étaient longs avec au bout de ceux-ci trois énormes griffes noires. Ses pattes, bien que petites, restaient puissantes.
Son regard laissait transparaître une envie meurtrière sans pareille. Une soif de sang presque ancestrale. S'il le voyait, il serait mort !
Yushiro était sans voix. Cette créature n'était pas là tout à l'heure. Cela faisait dix ans qu'il venait ici et il n'avait jamais vu de monstre ! Son cœur tambourinait dans sa poitrine tandis que ses pensées fusaient à mille à l'heure. En osant lever ne serait-ce qu'un instant les yeux vers la créature, il sentit un frisson ramper le long de son échine.
Il était devant un monstre. Une créature. Un être assoiffé de sang. Il était devant la mort.
Non... Les monstres n'étaient en fait même pas censés exister !
Ses pensées fusèrent dans tous les sens. Peut-être rêvait-il ? Il se pinça le bras d'un mouvement hésitant et réalisa avec effroi que ce n'étais pas un rêve ! Oh... comme il aurait souhaité que ça en soit un.
Tout ce temps, la créature ne lui avait prêté aucune attention, comme si elle ne le voyait pas. Était-il si insignifiant qu'elle ne daignait le calculer ? En plus de mourir, il trépasserait dans l'humiliation et l'indifférence ?
Non... la créature paraissait en fait ne même pas savoir qu'il était là.
Pourtant il la voyait, alors pourquoi ? Celle-ci se mit brusquement à parler pour prononcer une phrase qui lui glaça le sang :
"Ça a commencé "!
Sans y réfléchir à deux fois, Yushiro sprinta alors jusqu'à chez lui. Ses questions, la situation actuelle, le mystère de ses parents... tout cela était subsidiaire en cet instant. Il s'échappait. Il s'enfuyait. Il courait à en perdre haleine, animé par un seul et unique sentiment : la peur.
La sueur perlait sur son front malgré la fraicheur de cette nuit d'automne. Au fil du temps, les poils de ses bras se hérissaient et sa respiration se faisait saccadée. Mais tout cela était réduit à un bruit de fond par un effroi pur.
Il n'osait pas se retourner, de peur de croiser le regard de cette créature. Elle lui apparaissait comme la mort personnifiée. A l'instant où il avait posé les yeux sur ce monstre, il avait compris qu'il était hostile.
Le jeune homme avait laissé ses affaires sur la colline lors de sa fuite, mais elles n'avaient que peu d'importance comparé à sa propre vie. Il n'y avait même pas pensé sur le moment, animé par un pur instinct de survie.
Une fois devant sa maison, il ouvrit la porte avec précipitation. Sa grand-mère fut d'abord stupéfaite, mais dès que son regard croisa le sien, ses traits se durcirent et son regard ne laissait plus transparaître que de la déception. En un échange, elle semblait avoir lu dans ses souvenirs, tant son regard était chargé d'un foule d'émotions négatives.
Il ouvrit la bouche pour tenter de lui parler, de s'expliquer. Il ne voulait pas y croire. Il avait seize ans ! Pourquoi cela lui arrivait, à lui ? Et si ce n'était que ça, mais il ne voulait pas du mépris de sa grand-mère. Elle avait été son pilier pendant ses années. Alors, il n'arrivait pas à trouver les mots justes. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était baisser la tête en attendant le sermon de sa grand-mère.
Ainsi, un silence pesant s'installa. La tension était palpable, ce qui ne faisait que qu'angoisser d'autant plus le jeune homme, quand tout à coup, la vieille dame prononça des paroles des plus énigmatiques :
—"Il est déjà trop tard, n'est-ce pas ? Ça- ça a commencé !" dit-elle d'une voix fébrile en s'affaissant sur une chaise près de l'entrée.
—Qu'est-ce que tu racontes ? dis le jeune homme avec effroi et appréhension.
—Tu a touché l'eau... Tu les a vus... Il est trop tard, ils ne peuvent plus s'arrêter ! Déclara t-elle, agrippant nerveusement ses mains à ses cheveux grisâtres.
Yushiro la fixa, éberlué. Comment tout avait pu basculé ainsi ? Il trouva tout juste le courage de poser la question qui le préoccupait à cet instant.
—Mais de qui parles-tu ?
—Des nomus...
—Quoi ?
À cet instant, l'esprit de Yushiro n'était qu'un vide abyssal.
—C'est le nom de la créature que tu viens d'apercevoir.
—Je...tu— je ne comprends rien...
La grand-mère poussa un profond soupir, tête baissée, avant de relever les yeux vers son petit-fils. Son regard était désormais résigné.
—J'imagine que je n'ai pas le choix. Chaque secret est voué à être révélé... Je vais te raconter celui qui se cache derrière le nom des Katanagi.
|Titre: Roi sans Couronne
|Numéro du chapitre: One shot (1/2)
|Écrivaine: Slimy48
|Prix: X
|Description: Ce one shot raconte l'histoire d'un homme perdu dans le désert, en quête de rédemption, qui se retrouve mêlé à une situation violente et tragique. Il explore des thèmes de survie, de culture, de violence, et de courage, tout en mêlant des éléments de mystère et d'émotion.
| Le vent soufflait, le soleil tapait, ma vision me jouait des tours, là dans le désert j'étais perdu, pourtant je savais clairement où j'allais. Là où je me dirigeais, c'était vers la rédemption.
Plus tard, je ne sais combien de temps d'ailleurs, je me suis réveillé. Je ne savais ni où j'étais ni ce qui s'était passé. Je me relevai, le dos bien droit. Autour de moi, des hommes aux grandes barbes préparaient un feu. Leurs dromadaires, eux, étaient en train de dormir. Le ciel était d'un bleu noir si adorable. Les étoiles dansaient comme à un bal du roi.
Une femme l'interpella, je ne l'avais pas vue, elle qui était pourtant à quelques centimètres de moi. Elle avait de longs cheveux noirs si tendres, bien loin de ceux des barbus qui avaient des cheveux si gras et si durs que même une guillotine aurait du mal. Elle avait des yeux émeraude, une couleur que je n'avais jamais vue. Elle était vêtue de vêtements mettant en valeur son corps si bien équilibré. Elle s'approcha de moi, les mains remplies d'une crème.
— Courbez-vous, je vous prie.
Elle commençait à légèrement pousser sur mon dos, signe qu'elle voulait m'étaler cette crème.
— C'est pour votre dos, il s'est fait mordre par ces satanés scorpions...
Voilà là un mot que je ne connaissais pas, "scorpion".
— E... excusez-moi... disais-je en me recroquevillant afin qu'elle puisse étaler sa mousse. Qu'est-ce qu'un "scorpion" ?
La femme ria légèrement.
— À votre couleur de peau, j'avais remarqué que vous n'êtes pas d'ici, mais au point de ne pas connaître cet animal...
La femme ria un instant, ce n'était ni moqueur ni mauvais, c'était juste tendre et mignon.
— D'où venez-vous, chevalier ?
"Chevalier", dit-elle ? Pourquoi m'appelait-elle ainsi ? Je n'ai ni armure ni cheval, juste une peau et des os.
— Je... je suis originaire du royaume de France. Enfin... j'y étais.
— Dites-vous ça parce que vous y avez été exclu ? rétorqua-t-elle, intéressée.
— Je crois... je ne me rappelle plus trop de mon parcours...
Un silence s'installa, j'imagine qu'elle était déçue de ne pas en apprendre plus. Elle continua pourtant à frotter mon dos, sa paume de main était d'une douceur que même un forgeron aguerri serait incapable de reproduire sur une épée.
La soirée continua ainsi jusqu'à ce qu'un de ces barbus arriva. L'homme, torse nu, montrait son ventre rempli de mille et un animal, pourtant ce ventre contrastait parfaitement avec le reste de son corps. Il posa sa main sur l'épaule de la dame. Je pensais qu'il allait la malmener comme le font les hommes de mon pays. Mais bien qu'on soit humains l'un comme l'autre, il lui caressa l'épaule.
Était-ce peut-être leur façon à eux de dominer la femme ? J'en doute fortement...
— C'est t'oi kon a sorti d'la mort certaine ?
L'homme au gros ventre avait un accent particulier, presque bourré.
— Euh... je suppose... Je n'avais aucun souvenir. Je ne me souviens de rien...
— Ah j'vois, heureusement qu'ma fille s'occupe bien d'toi.
C'était sa fille ? Peut-être était-ce la raison pour laquelle il lui adressait tous ses gestes tendres. Cependant, je trouvais sa main quand même très baladeuse. Peut-être est-ce leur tradition, mais toucher les cuisses de sa fille est rarement chose faite dans mon royaume... enfin pas en public.
Soudain un bruit gronda, c'était le bruit de tambours qui retentissait. Là, au loin et pourtant si près, des hommes sur des dromadaires, ou peut-être des chameaux, je ne sais guère faire la différence. Les cavaliers étaient habillés de tissu fin pour éviter la chaleur du soleil tout en évitant le froid de la nuit. Ils avaient aussi un genre de voile qui enroulait leur tête et qui était accroché à un chapeau plutôt original dont je n'avais jamais vu.
Cependant, sur le voile était dessiné, là où on est censé voir leur visage, un œil d'Horus rouge vif, ou rouge sang, cela dépendait de la lumière.
Ils avaient en leurs mains une lame courbée finissant en pointe, de l'autre, la laisse de leurs chevaux.
D'un battement d'œil, les soldats exterminèrent les barbus dans un bain de sang aussi horrible à voir qu'à entendre. Les cris, les pleurs ou même les joies des guerriers étaient le son le plus insupportable que j'ai entendu... du moins de ce que je me rappelle.
Monsieur ventre faisait tout pour protéger la fille, il l'enlaça comme pour l'étouffer, peut-être en espérant que les hommes ne la voient pas. Mais un cavalier passa derrière lui. J'essayais de le prévenir, mais c'était trop tard. Son dos se fit fendre en deux, laissant une traînée rouge qui tâcha la robe du découpeur.
La fille pleurait, que pouvais-je faire ?
J'avais deux choix : ne rien faire et mourir, ou me battre.
J'aurais tant aimé être un "chevalier" comme elle disait, mais malheureusement je n'ai pas leur courage...
Les voilés prirent la fille et l'embarquèrent sur le cheval du probable chef.
Soudain une haine me parcourut, des images d'atrocités de l'homme envers la femme me venaient. Je refusais de la laisser se faire toucher par les doigts sableux de tous ces malfrats.
Je pris une épée, celle de son père qu'il avait posée non loin de son dromadaire.
Ne sachant pas les monter, je décidai de tracer les kidnappeurs à pied. Ils étaient déjà loin mais pourtant si près.
Armé de toute mon adrénaline, je fonçai sur eux. Mon pied ne s'enfonçait plus sur le sable fin, je marchais dessus comme sur de la pierre. En moins de quelques secondes qui paraissaient pour moi une éternité, je tranchai les jambes du premier cheval sur ma route, puis du second, du troisième, du quatrième puis du vingtième pour enfin trancher en deux le cheval du chef ainsi que lui-même avec.
|Titre: Détective de l'Espace
|Numéro du chapitre: 1
|Écrivaine: LeRoiKing
|Prix: X
|Description: Une épopée galactique déjantée où un équipage improbable traverse des dimensions absurdes et affronte des dangers sucrés pour découvrir que le plus grand trésor de l'univers est la quête elle-même. Entre humour décalé, personnages excentriques et réflexions existentielles, cette aventure prouve que même l'absurde peut cacher une vérité poignante.
| L'univers était un bazar bruyant et interminable, où des astéroïdes jazzmen jouaient des solos douteux, et où les publicités holographiques flottaient en orbite autour des planètes comme des moustiques lumineux. Dans tout ce chaos, Zork Flingon était une anomalie : un détective privé qui ne travaillait qu'en échange de "cadeaux", principalement des snacks interstellaires.
Ce matin-là, dans son bureau exigu situé sur un astéroïde secondaire de la ceinture Klekzorp, Zork était en pleine enquête capitale : essayer d'ouvrir un sachet de biscuits compressés sans exploser son bureau. Le sachet avait résisté à trois outils laser et un coup de griffes, mais il refusait de céder.
C'est alors que la porte s'ouvrit avec un grincement métallique dramatique. Enfin, dramatique pour Zork, car le grincement s'arrêta brusquement et fut remplacé par un bruit d'alarme anti-incendie.
Dans l'encadrement se tenait une silhouette improbable : une vieille dame humanoïde vêtue d'une combinaison spatiale démodée, tenant dans ses mains tremblantes un pot de confiture qui brillait d'une lumière rose fluo.
— "Vous êtes Zork Flingon, le détective ? Le... fameux 'nez qui sait' ?" demanda-t-elle, ses yeux plissés derrière une visière fissurée.
Zork leva une oreille paresseuse. "Ça dépend. Si c'est pour une enquête de routine, je suis occupé. Si c'est pour des biscuits gratuits, je suis à vous."
La vieille femme posa le pot sur le bureau avec précaution, comme si elle manipulait une bombe. "C'est... c'est la confiture. Elle a pris mon mari. Et ma planète."
Zork cligna des yeux. Une fois. Puis une deuxième fois, pour être sûr qu'il avait bien entendu. "La confiture a pris... votre mari ET votre planète ?"
Elle hocha la tête avec ferveur, son casque de travers. "Elle est apparue de nulle part. Une substance visqueuse et sucrée qui a recouvert tout notre système. Ceux qui y touchent deviennent... obsédés. Mon mari... il n'est plus lui-même."
Zork renifla le pot, ce qu'il n'aurait pas dû faire. Une bouffée sucrée et inexplicablement envahissante lui monta à la tête, et il éternua si fort qu'il projeta son fauteuil en arrière. Lorsqu'il se redressa, il sentit une étrange sensation dans son cerveau, comme si ses pensées avaient été trempées dans du miel.
— "C'est quoi, ce truc ?" demanda-t-il, en essayant de ne pas lécher le couvercle.
La vieille femme répondit d'une voix tremblante : "C'est ce que je veux que vous découvriez. Mais faites vite. La confiture s'étend. Et si vous n'arrêtez pas ça... bientôt, elle recouvrira tout l'univers."
Zork fixa le pot. C'était une affaire ridicule. Et il détestait les affaires ridicules. Mais il adorait le chaos et, franchement, il n'avait pas d'autre boulot en cours.
Il poussa un soupir résigné et attrapa son imperméable. "D'accord, vieille dame. Je prends l'affaire. Mais si ça tourne mal, sachez que je déteste être payé en promesses."
— "Je peux vous payer en tartes au poulpe."
Zork sourit pour la première fois de la journée. "Marché conclu."
Et ainsi, avec un pot de confiture étrange et un biscuit compressé enfin ouvert, Zork Flingon se retrouva embarqué dans l'affaire la plus absurde – et la plus collante – de sa carrière.
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Et maintenant n'hésitez pas à dire ce que vous proposez à améliorer dans le Saut. --->
Fiouuu...ça fait beaucoup à lire, non ? Presque 5000 mots ! Qu'elle bande de fou ses écrivains...
En tout cas cette version du Saut sera — je l'espère — la version ultime et final, espérant qu'elle plaise à tout le monde ! 🤗
Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici ou d'avoir skipp toutes les histoires !
Le Saut: Slimy48
5031 mots
30 décembre 2024
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