Saut N°6
Pour ce concours,j'offre la possibilité de faire la prochaine cover. Pour ça il faut voter pour ces 3 chapitres préféré et voter le chapitre du Saut.
|Nom de l'histoire: MoneyAwards
|Numéro du chapitre: 4
|Type: Captivant,palpitant, stratégique
|Prix: Top 1 (x1),Meilleure Histoire
|Écrivaine: Iokolo
| Conscient de la nécessité de renforcer les rangs de Victor, Kaito décida de lui transférer une partie de ses propres troupes. Avec une confiance mutuelle renforcée par les épreuves traversées, Kaito et Victor scellèrent leur alliance en partageant leurs ressources militaires.
Ainsi, Victor se retrouva avec deux troupes, le double de ce qu'il possédait auparavant. Déterminé à mettre à profit cet avantage, Victor rassembla ses forces près du bâtiment 4, où les dernières troupes ennemies se retranchaient.
Avec Kaito à ses côtés, ils avancèrent avec prudence, se préparant à l'assaut final. Les deux leaders échangèrent des regards résolus, conscients que cette bataille déciderait du sort de l'épreuve et de leur avenir dans le jeu MoneyAwards.
Guidés par une coordination sans faille, les troupes de Kaito et de Victor convergèrent vers le bâtiment 4, prêtes à écraser les dernières poches de résistance ennemies. Les tirs et les explosions résonnèrent dans l'air alors que la bataille atteignait son paroxysme.
Avec leur détermination commune et leur ingéniosité tactique, Kaito et Victor réussirent à submerger les forces ennemies restantes. Bientôt, le bâtiment 4 était entre leurs mains, marquant une victoire décisive pour leur alliance.
Alors que les derniers bruits de combat s'éteignaient, Kaito et Victor se tenaient côte à côte, respirant l'air de la victoire. Leur alliance avait été mise à l'épreuve et avait triomphé, renforçant leur détermination à survivre et à prospérer dans ce jeu impitoyable.
Après une série d'épreuves éreintantes et de batailles acharnées, l'équipe Carpe, menée par Kaito, émergea finalement victorieuse. Avec une stratégie astucieuse et une coordination sans faille, ils avaient surmonté tous les défis pour atteindre le sommet du jeu MoneyAwards.
L'annonce retentissante de leur victoire déclencha une vague d'euphorie parmi les membres de l'équipe. Kaito, Victor et Cameron se félicitèrent mutuellement pour leur travail acharné et leur détermination indéfectible.
En récompense de leur triomphe, l'équipe Carpe remporta un impressionnant prix de 250 000 000 M, portant leur total à 350 000 000 M. C'était une somme colossale qui représentait non seulement leur réussite dans le jeu, mais aussi les liens indéfectibles qu'ils avaient tissés au cours de leur voyage.
Pendant ce temps, l'équipe Burger, dirigée par Victor Harrington, célébrait également sa propre victoire. Ils avaient également remporté un prix de 250 000 000 M, portant leur total à une impressionnante somme de 450 000 000 M.
Kaito prit un moment pour exprimer sa gratitude envers Victor et Cameron, reconnaissant leur contribution essentielle à leur victoire. Leur alliance avait été cruciale pour leur succès, mais maintenant que le jeu était terminé, il était temps de mettre fin à cette collaboration provisoire.
Avec une poignée de main ferme et des sourires de satisfaction, Kaito, Victor et Cameron se séparèrent, chacun prêt à poursuivre son propre chemin avec les souvenirs de leur triomphe encore frais dans leur esprit. La victoire était douce, mais l'avenir était encore plus prometteur, car ils avaient prouvé qu'ensemble, ils étaient capables de surmonter tous les obstacles.
Tandis que la poussière retombait sur les champs de bataille du jeu MoneyAwards, les membres des différentes équipes étaient confrontés à leurs propres défis personnels.
Takashi, tourmenté par les sentiments qu'il nourrissait pour Elena Martinez de l'équipe Taureau, décida de prendre son courage à deux mains et de lui exprimer ses sentiments. Cependant, son cœur fut brisé lorsque Elena, méfiante envers son ancienne affiliation avec l'ennemi, le rejeta froidement. Abattu par le rejet de celle qu'il aimait, Takashi s'éloigna en silence, les larmes coulant sur ses joues, submergé par le poids de sa déception.
Pendant ce temps, une autre confrontation se préparait entre Lucie Martin de l'équipe Baguette et Miyuki de l'équipe Carpe. Déterminée à prouver sa valeur et à réclamer la victoire dans un domaine différent, Lucie lança un défi à Miyuki dans un jeu de go, un duel d'intelligence et de stratégie où chaque coup pouvait changer le cours de la partie.
Les deux concurrentes se firent face, leurs esprits aiguisés prêts à se livrer à une bataille mentale intense. Les pièces se déplaçaient sur le plateau de jeu avec une précision calculée, chaque coup étudié avec une attention méticuleuse.
Dans ces moments de confrontation personnelle, chacun des membres des équipes cherchait à se distinguer et à surmonter les obstacles qui se dressaient sur leur chemin. Que ce soit dans les affaires du cœur ou dans des défis intellectuels, leur détermination et leur courage étaient mis à l'épreuve, révélant la profondeur de leurs caractères et la force de leur volonté.
Dans l'atmosphère tendue d'une salle de jeu de go, Lucie Martin de l'équipe Baguette fit preuve d'une maîtrise impressionnante, éclipsant habilement Miyuki de l'équipe Carpe. Chaque mouvement était exécuté avec une précision chirurgicale, chaque stratégie déployée avec une habileté remarquable. Finalement, après une bataille acharnée, Lucie émergea triomphante, remportant la victoire de manière éclatante.
Son succès n'était pas seulement un triomphe personnel, mais aussi une victoire financière. Le pari avait été lancé, et Lucie avait misé 100 000 000 M sur sa propre victoire. Avec un sourire satisfait, elle encaissa ses gains, savourant chaque instant de son triomphe.
Cependant, l'esprit compétitif de Miyuki ne connaissait pas de repos. Déterminée à se racheter, elle proposa un défi à Kaito, espérant une revanche immédiate. Mais Kaito, sage et stratège, refusa poliment. Il expliqua à Miyuki qu'affronter Lucie dans son domaine de prédilection conférerait à cette dernière un avantage injuste. Lucie avait développé une expertise dans le jeu de go, une avance que Kaito ne pouvait espérer obtenir pendant une simple partie.
Miyuki comprit les paroles sages de Kaito et accepta la leçon avec grâce. Bien que déçue, elle admira la sagesse de son leader. Dans l'esprit de Miyuki, la défaite n'était pas un échec, mais plutôt une occasion d'apprentissage et de croissance.
Pendant ce temps, Lucie savourait sa victoire, consciente de la valeur de son triomphe. Elle avait prouvé sa compétence et sa détermination, et elle était prête à affronter tous les défis qui se présenteraient à elle dans le futur incertain du jeu MoneyAwards.
Une tension palpable imprégnait l'air alors que Lose, le mystérieux chef du jeu MoneyAwards, annonçait les règles du prochain défi. Cette fois-ci, les enjeux étaient plus élevés que jamais.
"Chers participants," déclara Lose d'une voix grave, "le prochain défi exigera de vous non seulement votre intelligence, mais aussi votre courage. Vous devrez répondre correctement à cinq questions pour gagner. Mais attention, chaque équipe qui échouera sera éliminée, ainsi que tous ses membres. La seule chance de retour pour les perdants sera si une équipe adverse décide de payer leur réintégration."
Le silence qui suivit était lourd de signification alors que les joueurs assimilaient la gravité de la situation. Perdre signifiait non seulement leur propre élimination, mais aussi celle de leurs coéquipiers. Les regards se croisaient, chargés d'appréhension et de détermination.
Pour beaucoup, c'était le plus grand défi auquel ils avaient été confrontés jusqu'à présent. Répondre correctement à cinq questions pouvait sembler simple en apparence, mais les conséquences de l'échec étaient impitoyables.
Lose conclut son annonce avec un avertissement solennel : "Choisissez vos réponses avec soin, car le destin de votre équipe repose entre vos mains. Bonne chance à tous, et que les meilleurs esprits l'emportent."
À ces mots, les participants se préparèrent mentalement pour le défi à venir, conscients que seuls les plus forts survivraient dans ce jeu impitoyable où chaque décision comptait, et où la moindre erreur pouvait sceller leur destin à jamais.
|Nom de l'histoire: Une ondieuse utopie
|Numéro du chapitre: 3
|Type: Inspirant,dramatique,utopique
|Prix: ¯\_(ツ)_/¯
|Écrivaine: Xiyoo25
| Je n'en revenais décidément pas. Jean, le garçon que j'aimais depuis plusieurs années voulait recoller les morceaux après tout ce qu'il m'avait fait ? Cela semblait véritablement invraisemblable. De plus, je ne savais pas encore si je possédais toujours les mêmes sentiments à son égard.
En effet son rejet m'avait déjà brisé le coeur, à un jeune âge qui plus est. Néanmoins, ce qui avait achevé de craqueler mon âme, de piétiner mes sentiments, tous mes espoirs, c'était les brimades incessantes de mes camarades auxquelles il prenait part. Après tout, avant même d'avoir de quelconques sentiments pour lui, Jean était un ami précieux, qui m'avait soutenu après le suicide de mon père. Ainsi, sa trahison me laissait toujours un goût amer dans la bouche, rien que d'y repenser suscitait cette réaction chez moi.
Je me souvenais encore de la mort de mon père. Je rentrais de l'école avec ma mère, dans notre voiture d'un blanc immaculée, témoignant aussi bien de notre droiture dans la vie que de notre stabilité familiale, sans aucune tâche ni rayure, tout du moins, jusqu'à ce soir là. Une fois sortie du véhicule, je me précipitai dehors dans le but d'accueillir mon paternel avec un câlin serré.
En raison de son travail de maçon, et de la détérioration visible de sa santé, je voulais profiter de chaque moment passé avec lui. Qui ne le voudrait pas après tout ? Je pouvais perdre mon père, mon pilier, l'ancre qui me ramenait à la réalité dans les plus vils instants de la vie par une main invisible, venant le faucher implacablement avant l'heure, tout du moins à mon sens.
Il était le seul à être au courant de ma passion pour l'écriture. Il l'avait découvert quelques jours avant ce drame et m'avait encouragé dans cette voie, disant qu'il m'aiderait à convaincre ma mère quand je serai prêt à lui en parler. À cette période là, elle prévoyait déjà que je fasse de grandes études de médecine, bien qu'elle était relativement moins sévère que maintenant.
C'était sûrement la présence de son mari, si bienveillant au quotidien qui maintenant un semblant d'indulgence chez elle. Il comptait tant pour nous. Ainsi, quand j'ouvris la porte et fus accueilli par un silence pesant, mon sang ne fit qu'un tour. À cette heure, mon père devrait être en train de regarder un match de football à la télévision ! Pourtant, on entendait les mouches voler. Paniquée, je me précipitai dans le salon, puis, n'y trouvant rien, allai dans la cuisine. Ce que j'y vis me glaçai le sang.
Mon père était étendu là, sur le sol carrelé de notre cuisine, où jadis, nous préparions de bons petits plats lui et moi. Ma mère se joignait parfois à nous quand elle finissait de parcourir et de trier divers dossiers sur son ordinateur portable, dans le cadre de son travail. Comment en étions nous arrivé là ? Comment mon père, cette homme fort, d'un droiture à toute épreuve, avait-il pu se donner la mort, un couteau traversant sa gorge, alors qu'il m'avais tant rabâché la valeur de la vie ? Aujourd'hui encore, je ne peux que supposer sur sa façon de penser.
À côté de lui, près du plan de travail se trouvait un nourrisson, un petit être sans défense, un bourgeon venant tout juste de voir le jour, ne demandant rien d'autre que de s'épanouir dans notre monde d'une cruelle beauté. Mort, voici ce qu'il était. Simplement mort. Abattu, fauché probablement par une chute qui parait si minime à un être humain ayant eu le temps de grandir. C'était cet événement ridicule qui avait taché de sang frais les pages d'un blanc immaculé de la vie de ces deux êtres qui m'étaient cher.
Ma mère, en l'apprenant, atteint son point de rupture. Son regard noir d'améthyste avait perdu l'éclat qui faisait toute la beauté de cette pierre. Ce n'était pas le seul à être souillé. La banalité de nos vies, la blancheur de notre existence n'était plus qu'une couleur ternie par un rouge cramoisi écœurant. Le sang de celui que j'eus appelé un père, un confident.
Quelques jours plus tard, on appris qu'il venait d'être licencié, sans autre forme de procès. Mon père étant celui qui rapportait la majorité de l'argent, permettant à nos revenus de rester au dessus de la moyenne, sa perte influença drastiquement notre train de vie, bien que je m'en fiche éperdument.
Tout ce que je retenais de cette histoire, c'était que derrière le sourire de mon père se cachait une pression immense, une peur secrète de ne plus être capable de subvenir à nos besoin. La mort de mon petit frère Jack et son licenciement n'avait que servi de détonateur à cette bombe à retardement. Deux éléments déclencheurs qui avait précipités la mort de James Williams, et la chute de ma santé mentale, à seulement six ans.
Jean avait joué un rôle essentiel dans mon rétablissement. Je l'avais rencontré et avait sympathisé avec lui un mois avant le drame. Une épaule sur laquelle pleurer, une personne sur qui compter, des mots réconfortants, que même ma mère ne pouvait m'apporter. C'était toute ces choses qui m'avaient fait l'aimer. Il m'avait en quelque sorte sauvé de moi même, et je ne pouvais m'empêcher d'en être reconnaissante.
Il est vrai qu'on peut réparer un coeur, j'en ai fait l'expérience, mais il devient alors encore plus facile à briser. Ça aussi, je l'ai expérimenté. Lorsqu'il avait coupé les ponts avec moi et s'était mis à m'harceler avec les autres élèves, ses nouveau « potes », j'avais ressenti une douleur profonde. Pas simplement de la tristesse, de la haine, du ressentiment envers lui. C'était comme ci je réalisais ce jour-là que tous ce que nous avions vécu, tout le temps qu'il m'avait fallu pour me remettre du décès de mon père, tout ça, c'était du vent, une illusion.
Ce n'était pas son rejet qui m'avais blessé, mais plutôt tout ce qu'il pouvait signifier. M'avait-il toujours détesté ? L'avais-je ennuyé avec toutes mes plaintes éhontées ? En avait-il marre de moi ? Pourquoi faisait-il cela ? Étais-je donc trop banal pour lui ? Une multitude de questions de ce genre avaient alors envahi mon esprit. Après tout il m'avait juste jeté un regard noir tout en me disant :
- Dégage tu saoul. Me parle plus.
Ainsi, malgré qu'il semblait vraisemblablement avoir changé, ou peut être était-il resté le même tout ce temps ? Dans tous le cas, je ne pouvais pas me résoudre à le pardonner. Pas après qu'il ai piétiné mon cœur en morceaux, sans autres formes de procès. Bien qu'aujourd'hui j'étais apathique, n'arrivant plus à exprimer ou à ressentir quelconques émotions, elles étaient toujours là, quelque part, à cause de lui.
J'en revenais toujours au même point, décidément ! Si je ne ressentais presque aucune émotions désormais, c'était certainement à cause de toute la douleur qu'il m'avait infligée. Je me souvins alors qu'un jour, à force de me morfondre dans ma chambre sans aucune source de lumière artificielle, les volets fermés, recasassent mes démons du passé, c'était comme-ci quelque chose s'était brisé en moi. J'arrêtai alors de ressortir aussi bien la douleur que la joie, ou encore la haine. Seul mon ressentiment envers les autres persistait, ancré dans ma chair.
Parcourir tous ces souvenirs en quelques minutes m'avait pour le moins perturbé, c'était le cas de le dire. Voyant que Jean commençait à s'impatienter, angoissant certainement tout seul et se faisant des films dans sa tête, je formulai une réponse la plus honnête possible, capable de retranscrire mon dilemme intérieur :
- Jean... je ne m'attendais pas à ça. Tu m'as dit de ne plus jamais te reparler ! Et puis même, t'as vraiment cru que j'allais simplement te pardonner après tout ce que tu m'as fait ? T'es vraiment devenu bête.
Je vis alors ces yeux s'écarquiller, une émotion bien familière clignotant dans son regard, la tristesse, la peine, peut-être même un peu de déception. J'aurais voulu me sentir heureuse de voir ça, le détester autant que je l'aurai dû, mais je ne ressentis rien, pas même une once de satisfaction. Je pensais pourtant qu'après tout ce que j'avais subi, j'aurai voulu le voir souffrir, savourant cet instant, mais il en fut autrement. Je repris donc :
- Pourtant... je n'arrive pas à te détester. Peut être que je suis trop gentille. En tout cas, te voir souffrir... me déplaît ? Moi même je n'en sais trop rien. Je pense que je veux bien qu'on redevienne ami, mais ne t'attends pas à ce que je te pardonne ou que je m'ouvre à toi. Ça ne m'a jamais rien apporté de bon.
À ces mots, il baissa honteusement la tête, évitant mon regard. Comme je pouvais m'en doutais, Jean resterait toujours un lâche. Néanmoins, il prit son courage à deux mains pour m'adresser à nouveau la parole d'une petite voix :
- Je vois... en même temps je m'y attendais un peu. Je ne mérite pas ton pardon. Mais merci... de bien vouloir me reparler, si j'ai bien compris.
Je répondis du tac au tac, prenant une voix assez froide et un air le plus détaché possible, ne lui adressant même pas un regard:
- De rien. Mon père m'a appris à ne pas être rancunière.
À l'évocation de celui-ci, je vis son expression changer, une pointe de remord se dessinant dans ses yeux noisettes, des souvenirs de l'état pitoyable dans lequel j'étais après sa mort flashant probablement dans son esprit, le tourmentant encore plus. Après tout, il était certainement le mieux placé pour savoir à quel point il comptait pour moi, pour comprendre que sans lui, je n'existais plus vraiment.
En plus de ça, la mort de mon petit frère chéri n'avait faut que m'enfoncer davantage au fond du trou. Lui, comparé à moi, il n'avait pas vu toute la cruauté du monde. Il restait donc profondément gentil, bien qu'encore incapable d'interagir véritablement avec son environnement, ce qui, dans un sens, était pour le mieux. Même moi, je n'aurais pas pu le protéger du mal, de la vermine en ce monde. Au moins, il était parti sans avoir eu le temps de vraiment souffrir. Tout du moins, je l'espérais.
Dans tous les cas, Jean savait à quel point ce sujet était sensible pour moi. Peut-être était-ce pour ça que, même quand il me malmenait, il empêchait quiconque de mentionner ma famille ? Je me ravisai bien vite. J'étais en train de lui trouver des excuses, c'était ridicule. Peut-être qu'il respectait mon traumatisme mais ça ne l'avais pas empêcher de me regarder le faire battre sans rien faire !
Heureusement, la sonnerie coupa court à mes pensées, annonçant la reprise des cours. Ni une ni deux, je me dirigeai vers le rang menant au cours de science de la vie et de la terre, ne calculant pas Jean qui le suivait à bonne distance. Bien que je ne le pardonnais pas, je voulais prendre un nouveau départ. Depuis mon suicide, je pouvais voir les choses différemment. Au fond, nous avions tous des problèmes à gérer plus ou moins bien, et des choix à faire. Redevenir son ami, c'était mon choix, bien que risqué. Toutefois, j'étais prête à en assumer les conséquences.
|Nom de l'histoire: Le Regard de l'Ombre
|Numéro du chapitre: 4
|Type: Épique, féerique, mystérieux
|Prix: (¯―¯٥)
|Écrivaine: Alanime138
| La forêt sombre résonnait d'une tranquillité trompeuse, brisée seulement par le pas prudent d'Aria. La jeune guerrière progressait, guidée par l'instinct de survie, lorsque soudain, une silhouette émergea de l'ombre. Un loup du Néant se tenait devant elle, ses yeux rouge sang luisant d'une lueur prédatrice dans la pénombre. Son pelage, un mélange inquiétant de blanc et de noir, semblait absorber la faible lumière environnante, tandis que des trous béants dans sa peau laissaient entrevoir le vide abyssal qui l'animait.
Aria recula d'un pas, son cœur battant à tout rompre. Elle avait entendu des histoires sur ces créatures, mais jamais elle n'aurait cru en croiser une. Alors qu'elle cherchait frénétiquement une issue, un grondement sourd se fit entendre, et bientôt, une meute entière de loups du Néant se matérialisa, encerclant la guerrière. Leurs yeux sanglants fixaient Aria avec une faim vorace, leurs corps décharnés prêts à l'attaque.
Avec un courage puisé au plus profond d'elle-même, Aria dégaina son arme, prête à se défendre. Mais elle savait que les chances de survie face à une meute entière étaient minces. Les loups s'élancèrent vers elle, leurs crocs luisants de malveillance.
C'est alors que, soudainement, une déflagration de lumière traversa la forêt sombre. Selene apparut comme une tempête, sa magie illuminant la pénombre. D'un geste élégant mais puissant, elle lança un sortilège dévastateur sur les loups du Néant. Les créatures furent projetées en arrière, leurs formes se dissolvant sous l'assaut magique de Selene. En quelques instants, la meute fut vaincue, laissant derrière elle seulement les échos de leurs cris agonisants.
Aria resta un moment interdite, réalisant à peine qu'elle venait d'être sauvée. "Selene ! Comment... ?" commença-t-elle, mais sa voix se perdit dans le soulagement et l'étonnement.
Selene, reprenant son souffle, afficha un sourire fatigué mais rassurant. "Je t'ai suivi à travers le portail," expliqua-t-elle. "Il semble que nos destins soient liés, même dans ce lieu étrange. Nous devons rester ensemble si nous voulons survivre et retrouver les autres."
Reconnaissante et soulagée, Aria acquiesça, réalisant que la présence de Selene était un atout précieux dans cet environnement hostile. Ensemble, elles étaient plus fortes, capables de faire face aux dangers de cette forêt maudite.
"Merci, Selene. Sans toi, je..." Aria laissa sa phrase en suspens, sachant que les mots ne pouvaient exprimer sa gratitude.
Selene posa une main réconfortante sur l'épaule d'Aria. "Nous avons encore un long chemin à parcourir, Aria. Mais tant que nous sommes ensemble, il y a de l'espoir."
Les deux femmes se regardèrent, un sentiment de détermination renouvelée dans leurs yeux. Ensemble, elles reprirent leur marche à travers la forêt sombre, prêtes à affronter les défis qui les attendaient, unies par une amitié inébranlable et une volonté commune de vaincre le mal qui menaçait leur monde.
Alors que Aria et Selene poursuivaient leur chemin incertain à travers la forêt sombre, une silhouette inattendue se détacha du voile d'obscurité. Un homme d'âge mûr, vêtu d'un long manteau élimé et coiffé d'un large chapeau, se tenait devant elles, un sourire énigmatique illuminant son visage. C'était Cyrus, le marchand itinérant, connu dans les contrées lointaines pour sa collection d'artefacts rares et puissants.
"Aria, Selene, quel plaisir inattendu de vous trouver ici," lança-t-il avec une jovialité qui tranchait avec l'ambiance sinistre de la forêt.
Les deux femmes, surprises, échangèrent un regard intrigué. Comment Cyrus avait-il pu les retrouver dans cet endroit reculé et, surtout, pourquoi se trouvait-il ici ?
Cyrus, percevant leur interrogation muette, ouvrit son sac avec un air de mystère et en sortit une série d'objets étranges, les présentant avec fierté. "Je suis sûr que ces artefacts pourraient vous être d'une grande aide dans votre quête," affirma-t-il en déployant devant elles un éventail d'items aux pouvoirs insoupçonnés.
Aria et Selene, bien qu'intéressées, durent avouer qu'elles n'avaient pas de quoi acquérir ces trésors. Cyrus, après un moment de réflexion, afficha un sourire malicieux. "Eh bien, considérons cela comme un investissement. Je vous accompagnerai et vous aiderai à retrouver la grotte de Sylvain. En échange, je suis sûr que nous trouverons un arrangement satisfaisant pour tous."
La proposition de Cyrus était inattendue, mais la perspective d'avoir un allié supplémentaire, surtout quelqu'un d'aussi bien connecté et averti que le marchand, était trop précieuse pour être ignorée. Aria et Selene acceptèrent donc sa compagnie, intriguées par cet homme énigmatique qui semblait connaître Sylvain.
"Cyrus, comment connaissez-vous Sylvain ?" demanda Aria, curieuse de comprendre le lien entre ces deux personnages improbables.
"Ahh, le monde est petit pour ceux qui voyagent autant que moi," répondit Cyrus avec un clin d'œil. "Disons simplement que Sylvain et moi avons eu quelques affaires par le passé. Des affaires qui nous ont rendus, hmm, disons... complices dans certaines aventures."
Le groupe reprit sa marche, guidé par Cyrus qui semblait avoir une idée précise de la direction à prendre. Malgré l'ambiance oppressante de la forêt et les dangers qu'elle renfermait, la présence du marchand apportait un brin de légèreté et d'optimisme à leur quête. Ensemble, ils avançaient, unis par un but commun et renforcés par la promesse d'une aide inattendue.
Au fur et à mesure de leur progression, les liens se renforcèrent entre les compagnons d'aventure. Cyrus, avec son esprit vif et ses connaissances étendues, partagea de nombreuses histoires et conseils qui allégèrent le poids de leur mission. Aria et Selene, quant à elles, se révélaient être des compagnes courageuses et déterminées, prêtes à affronter les épreuves qui les attendaient pour sauver leur monde de la malédiction qui le menaçait.
L'alliance inattendue entre la guerrière, l'élémentaire, et le marchand se révéla être une force à ne pas sous-estimer, unissant des talents et des connaissances qui pourraient bien faire la différence dans la lutte contre les forces obscures qui se dressaient sur leur chemin.
À la lisière de la forêt sombre, Aria, Selene et Cyrus furent accueillis par la vue majestueuse d'une grande montagne qui s'élevait devant eux. Les sommets enneigés du Mont Karapateur se perdaient dans les nuages, leur mystère amplifié par la brume atmosphérique qui les entourait.
Selene, reconnaissant l'endroit, fronça les sourcils avec concentration. "Nous sommes au Mont Karapateur. C'est un lieu ancien, rempli de secrets et de mystères. Les trésors cachés dans ses entrailles ont attiré l'avidité de nombreux aventuriers au fil des siècles."
Cyrus, flairant une opportunité, sourit avec malice. "Eh bien, mes amis, si nous devons poursuivre notre quête et, disons, nous assurer quelques récompenses bien méritées, pourquoi ne pas faire un détour par le trésor antique du Mont Karapateur ?"
Aria et Selene échangèrent un regard amusé, acceptant tacitement l'idée de Cyrus. La promesse d'une récompense était séduisante, d'autant plus que cela pourrait les aider dans leur mission. Ils entreprirent donc l'ascension de la montagne, bravant les sentiers escarpés et le froid glacial qui régnait à mesure qu'ils gagnaient en altitude.
Arrivés devant une imposante porte en pierre gravée de symboles anciens, Selene s'arrêta, son regard scrutant attentivement les inscriptions. "C'est la porte du trésor. Les anciens avaient des mécanismes complexes pour la protéger des intrus."
Cyrus, sortant une série d'outils de son sac, se frotta les mains avec enthousiasme. "Heureusement, j'ai quelques talents pour ce genre de situations. Laissez-moi faire, mes amis."
Avec une habileté remarquable, Cyrus manipula les mécanismes de la porte, déverrouillant lentement les mécanismes anciens. La porte gronda, s'ouvrant devant eux et révélant l'obscurité des entrailles de la montagne.
Les trois compagnons entrèrent dans une vaste chambre souterraine, éclairée par des cristaux lumineux qui parsemaient les parois. Au centre de la salle reposait un coffre massif, orné de runes anciennes et de motifs complexes.
"Voici notre trésor, mes amis," annonça Cyrus, les yeux brillant d'excitation. "Mais soyez prudents, les pièges et gardiens ne sont jamais loin dans de tels endroits."
Aria et Selene s'approchèrent avec prudence du coffre, laissant à Cyrus le soin de manipuler les mécanismes de protection. Soudain, un bruit sinistre résonna dans la chambre, et des créatures mécaniques, gardiens ancestraux, s'éveillèrent pour défendre le trésor antique.
La bataille fut intense, avec Aria et Selene luttant aux côtés de Cyrus contre les gardiens mécaniques. Leurs compétences combinées, alliées aux connaissances de Cyrus sur les mécanismes anciens, leur permirent de triompher. À la fin de la bataille, le coffre s'ouvrit, révélant des trésors antiques, des reliques mystérieuses et des artefacts oubliés depuis longtemps.
Cyrus, triomphant, commença à examiner le butin avec un œil expert. "C'est une moisson riche, mes amis. Nous pourrons probablement obtenir une somme considérable pour ces artefacts sur le marché."
Aria et Selene, satisfaites de leur succès, hochèrent la tête en accord. Cependant, au fond de leurs esprits, la question persistait : quel impact ces découvertes auront-elles sur leur quête initiale et sur la menace grandissante de la malédiction qui pesait sur leur monde ? Le mystère ne faisait que s'épaissir, les plongeant davantage dans l'inconnu de leur aventure.
En descendant du Mont Karapateur, Aria, Selene, et Cyrus transportaient leur récente moisson d'artefacts anciens. L'excitation de la réussite de leur incursion dans le trésor antique les animait, mais soudain, l'atmosphère changea brusquement. Un vautour humain, une créature mi-homme, mi-oiseau, fondit du ciel avec une agilité et une rapidité surprenantes.
Aria, Selene, et Cyrus réagirent instinctivement, brandissant leurs armes en prévision de l'attaque imminente. Cependant, avant qu'ils ne puissent riposter, le vautour humain plongea, arrachant une partie du butin avec une rapidité étonnante. Les trois amis réalisèrent qu'ils n'étaient pas les seuls à convoiter ces précieux artefacts.
"Arrête !" cria Aria, tentant de raisonner la créature. "Nous pouvons partager !"
Selene ajouta quelques mots apaisants, espérant que la communication serait possible. Cependant, le vautour humain, indifférent à leurs paroles, s'enfuit avec son butin.
Cyrus haussa les épaules, expliquant, "Ces créatures ne peuvent ni parler ni comprendre notre langage. Ils ne réagissent qu'à l'instinct et à la menace."
Alors que les trois amis se remettaient de la déception, un grondement étrange résonna dans l'air. Des Carapateurs, de mystérieuses créatures ressemblant à des scarabées géants de la taille d'un chien, dévalèrent la montagne dans une marée irrésistible.
"Attention !" avertit Cyrus, réalisant que l'arrivée des Carapateurs pourrait s'avérer être une menace encore plus grande.
Les Carapateurs, agissant en un essaim vorace, encerclèrent le vautour humain, qui semblait tout à coup moins confiant. Les scarabées mécaniques commencèrent à grignoter le trésor avec une voracité méticuleuse, emportant une partie du butin pour eux-mêmes.
Aria et Selene comprirent que les Carapateurs étaient également attirés par les artefacts anciens, mais contrairement au vautour humain, ils semblaient agir par instinct plutôt que par avidité mal intentionnée.
Cyrus, réfléchissant rapidement, suggéra, "Laissons-les prendre une partie des artefacts. Nous pourrions les utiliser comme distraction pour récupérer le reste."
Les trois amis observèrent avec précaution les Carapateurs, qui semblaient satisfaits de leur portion et commencèrent à se retirer lentement. Profitant de la diversion, Aria, Selene, et Cyrus se remirent en route, espérant que les scarabées mécaniques détourneraient l'attention des vautours humains et de toute autre menace.
Alors que le groupe continuait son périple, portant les reliques anciennes et les secrets qu'elles renfermaient, ils savaient que chaque pas les rapprochait de la vérité et du pouvoir nécessaire pour affronter la malédiction qui planait sur leur monde. L'aventure se poursuivait, marquée par les défis inattendus et les alliances improbables qui façonnaient leur destinée.
L'air devenait électrique à mesure que le groupe approchait de la grotte de Sylvain. Cependant, leur avancée fut brusquement interrompue par une présence menaçante qui se matérialisa devant eux. Bel'Eghard, le sous-chef redoutable de Bal'Ghur, émergea des ombres, prêt à en découdre.
Aria et Selene, conscientes du danger imminent, se positionnèrent en posture de combat. Les compétences combinées de la guerrière agile et de l'élémentaire puissante semblaient pourtant insuffisantes face à la menace incarnée par Bel'Eghard. Le sous-chef démoniaque déploya ses ailes imposantes et dévoila une lueur maléfique dans ses yeux.
Cyrus, malgré son rôle de marchand, ne resta pas inactif. Il sortit deux éventails aux motifs élaborés, dansant avec une grâce inattendue. Ses mouvements, une véritable chorégraphie du vent, semblaient être plus qu'une simple défense. Ils avaient une intention, une stratégie cachée derrière chaque tourbillon d'éventails.
Bel'Eghard, confiant en sa puissance démoniaque, lança une attaque furieuse. Aria et Selene tentèrent de résister, mais chaque coup porté par le sous-chef démoniaque semblait porter un poids écrasant.
C'est alors que Cyrus entra dans la danse. Ses éventails tournoyaient avec une agilité surprenante, créant des rafales de vent qui semblaient prendre vie. La "Danse du Vent", comme il l'avait nommée, n'était pas seulement une parade gracieuse, mais une véritable arme en action.
Bel'Eghard, initialement dédaigneux face au marchand, commença à ressentir les contrecoups de cette danse mystérieuse. Les rafales de vent de Cyrus déstabilisèrent le démon, l'empêchant de maintenir son attaque dévastatrice. Cyrus, profitant de cette ouverture, exécuta un mouvement final, envoyant une bourrasque concentrée directement sur Bel'Eghard.
Le sous-chef démoniaque, pris par surprise, fut projeté en arrière, déstabilisé par la force invisible du vent. Aria et Selene, profitant de l'opportunité, combinèrent leurs attaques et repoussèrent encore davantage l'ennemi.
Cyrus, les éventails toujours à la main, s'avança avec un sourire triomphant. "La Danse du Vent peut être une alliée inattendue, mes amis. Parfois, la grâce peut triompher là où la force brute échoue."
Le groupe reprit son chemin, laissant Bel'Eghard derrière eux, temporairement neutralisé par la stratégie audacieuse de Cyrus. Alors que la grotte de Sylvain se profilait à l'horizon, les héros savaient que de nouveaux défis les attendaient, mais la confiance en leur alliance et en leurs compétences grandissait avec chaque bataille remportée.
|Nom de l'histoire: Beyond The End
|Numéro du chapitre: 9
|Type: Cruel,implacable, mystérieux
|Prix: Top 1 (x1)
|Écrivaine: Xiyoo25
| Emma fut profondément abasourdie de retrouver Thomas, ce soldat qu'elle avait rencontré trois semaines auparavant et avec qui elle avait commençait à sympathiser. Tout du moins, il ne semblait pas être entièrement mauvais. Elle ne pensait honnêtement pas le revoir de si tôt. Après tout, sa troupe ne devait-elle pas garder la ville ?
Laissant ses interrogations de côté, elle se dirigea vers lui en vitesse, comme il lui avait demandé, voulant retrouver Carl au plus vite et fit signe à son compagnon de la suivre. Les trio s'éclipsa de l'assemblée sans demander son reste pour ensuite traverser un couloir labyrinthique pendant de longues minutes. Finalement, ils arrivèrent devant une porte fermée à la fin du couloir, sur la droite.
Pendant ce temps, aucun d'eux n'avait osé parler. En effet, les deux soldats s'étaient quittés sont trop savoir s'ils étaient amis ou ennemis. Ainsi, Emma ne posa aucune question au jeune commandant qui n'était d'ailleurs pas décidé à y répondre. « Le grincheux », quand à lui, ne savait pas vraiment où se mettre, ne connaissant même pas ce soldat, voire même sa camarade. Après tout, ils ne voyageaient ensemble que depuis une semaine.
Thomas ouvrit la porte aux reflets verdâtres métalliques d'un alliage inconnu tout comme les murs, et les autres passages donnant sur sous-terrain de la résistance.
Les trois compagnons rentrèrent dans une pièce assez exiguë, tout du moins pour plusieurs adultes. Elle était lumineuse grâce à un éclairage artificiel qui diffusait une lumière tamisée dans cet endroit ne mesurant pas plus de dix mètres carrés. La pièce comportait un bureau, quatre chaises, une petite vitre teintée donnant sur le couloir, permettant de voir sans être vu, et un ordinateur portable. En effet, la résistance avait réussi à rétablir l'électricité à certains endroits ultra sécurisés leur servant de borne de recharge en cas d'urgence.
Ainsi, tout le confort dû à cette source d'énergie avait totalement disparu, le pays abandonnant en majorité sa sédentarisation. Bien sûr, il existait des exceptions comme le village que protégeait le jeune hybride mais ces cas restés isolés et extrêmement rare.
Cette pièce, semblable à un bureau possédait une deuxième porte sur le mur de gauche par rapport à l'entrée. Celle-ci semblait donner sur une autre pièce accessible uniquement par ici. La secrétaire leur fit signe du regard qu'ils pouvaient entrer. Le tension qui régnait dans la pièce leur montrait que cette femme n'aurait aucun scrupule à les anéantir si ils avaient été des intrus.
Grande brune aux yeux de jais et aux lunettes rectangulaires, cette soldate démontrait de par sa posture et l'intensité de son regard toute l'étendue de son expérience. Malgré sa force, Emma se demanda si elle serait capable de battre cette combattante aguerrie. Malgré qu'elle feuilletait divers dossiers, sa posture ne dévoilait aucune faille. Sentant son regard insistant, elle lui jeta un regard froid, scrutateur, cherchant vraisemblablement à l'évaluer.
La jeune fille commença à angoisser intérieurement. L'écart de niveau entre elles semblait... étrange. Elle ne se sentait pas plus faible et avait confiance en ses pouvoirs, mais pourtant elle comprit que son inexpérience en combat réel et en stratégie pourraient un jour causer sa perte. Durant plus de deux ans, jusqu'à la mort d'Ilan, elle s'était limitée aux combats essentiels pour préserver son camarade. Ainsi, elle manquait cruellement de technique, se reposant exclusivement sur ses pouvoirs.
Voyant qu'elle rêvassait encore, Thomas soupira et la tira par sa cape pour la forcer à rentrer dans la pièce d'à côté. Ce qu'elle y vit lui glaça le sang. Carl, son ami de longue date était allongé sur un lit blanc d'hôpital, son corps jonché de traces de griffures plus ou moins profondes. Il respirait, bien que difficilement grâce à la femme à son chevet, recouvrant son corps d'une étrange lumière verte aux vertus curatives, sûrement son pouvoir.
En effet, Emma apercevait deux branches d'étoile dépasser du col de son uniforme d'infirmière aux couleurs de la résistance, soit le noir et un peu de blanc pour les broderies, et une teinte argentée pour les boutons. Ainsi, ils pouvaient attirer l'attention des Kishins le jour, et les prendre en embuscade la nuit.
L'infirmière possédait de longs cheveux blonds noués en une simple queue de cheval, et des yeux bleus froids qui examinaient son patient sans aucune once d'empathie à son égard. Emma se dit qu'elle devait sûrement penser qu'il ne survivrait pas, vu la lenteur à laquelle se refermaient ses blessures. Ennuyée, elle mit un coup de pied dans la jambe de Thomas avant de lui demander en chuchotant :
- Et on fait quoi ?
Elle obtint pour seule et unique réponse une réplique cinglante suivie d'un regard noir :
- Tu la fermes et t'attends.
Bien évidemment, avec tout le respect qu'Emma avait pour Thomas, elle s'avança vers l'infirmière et lui demanda de reculer, ce qu'elle refusa de faire. La jeune soldate soupira, désespérée de l'incompétence de cette femme. Elle ne pouvait même pas le sauver et elle comptait continuer de dépenser son énergie dans le vent ? Agacée, elle lui exposa son hypocrisie au grand jour :
- Vous ne pouvez même pas le sauver, c'est évident ! Ses plaies se referment si lentement que j'aurais le temps de régler la situation à Hiroshima qu'il serait pas guéri ! À un moment donné admettez que vous pouvez rien faire ! Moi je le peux alors poussez vous s'il vous plaît !
Elle accompagna son discours d'un mouvement de la main vers ses 2 camarades. L'infirmière semblait agacée mais accepta étrangement de se décaler. Emma commença alors à penser à la meilleure manière d'utiliser ses pouvoirs pour sauver Carl. Elle arriva bien vite à la conclusion qu'utiliser son pouvoir de régénération pour refermer ses plaies puis les consolider avec son autre faculté serait le mieux.
Elle posa donc sa main droite sur son torse puis prononça le mot « régénération ». Une faible lueur orange les entoura tout d'eux, celle-ci n'eut aucun effet sur la jeune fille. Cependant, les plaies de Carl se refermèrent rapidement, les plus petites n'étant déjà plus que des cicatrices. Seule la grande marque en diagonale sur son torse, la plus profonde, n'était pas encore refermée bien que c'était en bonne voie. Le sort se dissipa alors.
Emma renforça ensuite les plaies qui étaient refermées avec son pouvoir de durcissement de la matière pour éviter qu'elles ne s'ouvre à nouveau par la suite. Elle cria alors pratiquement sur Thomas, lui demandant d'aller chercher des bandages. Elle laissa ensuite l'infirmière désinfectée et bander la blessure déjà bien moins profonde qu'avant. Désormais, ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne se réveille. Pendant tout ce temps, « Le grincheux » n'avait pas dit un mot, perdu dans ses pensées.
Au fond, il savait qu'étant hybride, il ne pourrait jamais vivre en paix dans ce monde détruit. La résistance se débarrassera de lui dès qu'il leur deviendrait inutile. Personne ne s'y opposerait de toute façon, il n'était pas un individu à part entière. Dénué de souvenirs, de proches, d'origines et de patronyme, seule la solitude l'attendait au bout du chemin.
Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'envier Emma pour sa liberté, ses amitiés, ses ambitions. Lui en comparaison n'était qu'une coquille vide, peut-être même un outil à son service, qui pourrait même le savoir ? Pourtant, malgré ce vide intersidéral en lui, une petite voix lui criait qu'il avait le droit à tout ça, qu'il devait se battre pour ses droits, son identité. Le méritait-il ?
Il était tellement absorbé dans ses pensées que Thomas dû lui aussi le tirer par sa cape. Décidément, il ne faisait que ça aujourd'hui ! Était-ce le rôle d'un commandant ? Certainement pas, mais qui le ferait à sa place ? Et puis, lui aussi aurait voulu qu'on le ramène à la réalité, quand il était tout aussi perdu qu'eux.
Le trio sortit de la pièce puis traversa le bureau pour ensuite arriver dans le couloir qu'ils longèrent pendant de longues minutes, une bonne partie du trajet se faisant dans un silence déroutant qu'Emma se décida à briser, une question lui trottant en tête depuis un moment :
- Sinon Thomas, qu'est-ce que tu fais ici ?
Surpris qu'elle lui adresse la parole, le jeune commandant tourna paresseusement sa tête vers elle avant de répondre sarcastiquement :
- Mon travail.
La jeune fille soupira, désespérée d'une telle réponse, bien qu'au fond, elle s'y attendait. Elle commençait à bien connaître son caractère des plus désagréable, qui semblait pourtant cacher un peu de sympathie. Elle reformula sa question :
- Haha très drôle. Tu vois que tu peux faire des blagues quand tu veux, même si c'est pas fou pour l'instant. Plus sérieusement, pourquoi tu n'es pas en ville avec ta troupe ?
- Mon apprenti me remplace dans la ville. Il s'en sortira très bien. On a besoin de moi ici.
Pour appuyer ses propos, il écarta le col de son uniforme, révélant une étoile à neuf branches, quatre n'étant plus coloriées, seul leur contour persistant encore. Le jeune commandant attendit une quelconque réaction de surprise de la part de la soldate, mais il n'en fut rien. Offusqué, il demanda alors :
- C'est une blague ? Ça te surprend même pas un peu !
Emma soupira, désespéré qu'il croyait vraiment cacher son statut. Elle lui rétorqua donc :
- Ben non. C'était évident. Sinon t'aurais pas osé me manquer de respect tant de fois même en ayant lu ma carte. T'y avais vraiment pas pensé ?
Le jeune hybride appuya les propos de sa camarade :
- C'est vrai. Elle m'en avait parlé rapidement et c'était vraiment évident. Si tu veux éviter tout soupçon, évite d'être aussi arrogant et désinvolte.
Thomas resta bouche bée devant leurs arguments implacables, préférant se taire et ouvrir la porte donnant sur l'assemblée, voyant qu'ils étaient arrivés. Il se fit alors la réflexion qu'il n'avait pas pris la peine de toquer avant d'entrer. Encore un signe de sa désinvolture. Intérieurement, il était mortifié mais ne le montra pas.
Les trois nouveaux arrivants prirent place de part et d'autre de la grande table, Emma et le jeune hybride décidant de rester ensemble tandis que le jeune commandant s'éloigne le plus possible d'eux, honteux d'avoir été discrédité devant des débutants.
Les hauts gradés commencèrent alors à parler du plan pour libérer la ville d'Hiroshima. Ils exposèrent d'abord leurs effectifs, s'élevant à une vingtaine de soldats « marqués » et plus d'une cinquantaine de personnes sans pouvoirs mais savant utiliser les armes développées par la résistance.
Après plus d'une heure de débat, il fut décider qu'ils diviseraient leurs forces en trois troupes. La première, constituée des cinquante soldats armés aura pour mission d'empêcher quiconque d'entrer ou de sortir de la ville pendant la durée de l'opération. Vint ensuite une question qui faisait débat dans l'assemblée. Devaient-t-ils séparer les deux détenteurs d'étoile à neufs branches ?
La plupart approuvaient cette idée, expliquant qu'ils limiteraient ainsi les pertes. Pourtant, le plus grand stratège de la résistance, lui, désapprouvait l'idée. Ce jeune homme aux courts cheveux blonds regardaient les hauts gradés avec ennuie de ses yeux noisettes. Ils n'y comprenaient donc rien ! Il prit donc la parole en levant la main :
- Je comprends vos arguments mais vous faite erreur. Pour assiéger une ville comme Hiroshima, qui plus est protégée par la résistance, l'ennemi doit posséder une force supérieure. Et si Emma tombait sur cette menace, l'affrontait en un contre un et mourrait ? Ou bien Thomas ? Si nous lésinons sur les moyens, c'est toute l'humanité que nous mettons en péril ! Nous devons en finir ici et maintenant, quitte à faire des sacrifices pour préserver nos cartes maîtresse. Seule une escouade composée de l'élite doit se rendre au centre de la ville.
Galvanisés par son discours, des murmures s'élevèrent dans l'assemblée, appuyant ses propos. Emma, de son côté, rit intérieurement de la façon dont il venait de retourner la situation à son avantage, manipulant les suiveurs par ses belles paroles. Son plan était certes la meilleure solution mais il comportait des failles évidentes. Et si une escouade plus faible rencontrait cette force supérieure ? Elle se ferait décimée.
Il le savait, et pourtant il proposait tout de même ce plan risqué. Ce stratège n'était vraiment pas comme les autres. Il était prêt à faire de lourd sacrifice pour le bien commun, quitte à s'attirer les foudres de ses supérieurs en cas d'échec. C'était sûrement cette audace qui l'avait menée là où il en était aujourd'hui.
Ayant réussi à fédérer le plus grand nombre, la proposition du stratège fut acceptée quasiment à l'unanimité. Emma, Thomas, et « Le grincheux » furent donc assignés dans la même escouade, et un pistolet tirant des balles conçues pour blesser les kishins leur fut donné.
Quelques heures plus tard, une fois que les soldats se soient préparés à l'attaque, ils étaient tous à leur poste. Les deux troupes qui agiraient dans la ville se tenaient devant l'entrée de celle-ci, celle de Thomas devant le deuxième. La tension était palpable, tous redoutant le dénouement de cet affrontement. C'est alors que l'ordre d'attaquer fut donner. La bataille pouvait alors commencer !
|Nom de l'histoire: Save the Yokai
|Numéro du chapitre: 1
|Type: Yokai,spirituelle,avanture
|Prix: Nouvelle histoire
|Écrivaine: Slimy48
| Gare de Yokohama,Japon
-Le train vas arriver à destination. Dit une voix de femme provenant d'un haut parleur.
La foule descendait du train. Un jeune garçon parmis eux était sur son téléphone,il envoyait un texto.
"Je suis arrivé,bisous maman" avait il envoyait.
Il se dirigea vers les tapis roulants pour récupérer ça valise. Il recoiffer ces cheveux noirs en bataille. Il trouva ça valise des ces yeux marrons. Il l'attrapa de son poings fermes. Mais en soulèvent la valise,il ressentit quelque choses d'étranges,mais cela passa très peux de temps après.
Il se dirigea donc ensuite vers un grand bus avec écrit "Étudiants de Toin seulement !"
Toin est une des universités de Yokohama dans laquelle Jitaro,le jeune garçon,avait était admis. Il entre donc dans le bus et présente son passe étudiant.
Le bus se mit en route et le jeune garçon put entrer dans l'Université et suivre ses études de marketing.
3 jours plus tards
Le garçon rejoint ça classe. Il était à côté du mur. Il avait l'air perdu et regardait par la fenêtre. Il était content de venir ici mais il ne s'était pas fait beaucoup d'ami,même aucun. Il n'est pas timide,seulement il a l'impression que les gens ne le regarde même pas d'un coin de l'œil.
Le professeur entra et dit:
-Bonjour ! Nous allons continuer le cours d'hi...
À peine ça phrase fini que le sol s'écoula et les murs tombèrent. Il y avait eu un tremblement de terre. Jitaro,n'avait même pas eu le temps de se rendre compte de ce qui se passait qu'il était déjà inconscient.
Peux de temps après,du moins c'est ce qu'il avait l'impression. Il se retrouva dans les bras d'une jeune adultes de son âge. Ces mains était sous ces jambes et sous son dos. Elle le tenait en regardant fièrement l'horizon des ruines.
-Héhé ! Tu n'auras pas cette proie ! Hurle t'elle, probablement pour s'adresser à un terroriste ou autres.
Le garçon releva son dos pour voir qui c'était...mais enfaite...personne,elle parlait dans le vide. Soudain la fille sauta extrêmement haut. Sur le sol,une ondes de chocs avait apparue.
"Waaaah ! Lâche moi salle folle ! Criait le jeune garçon.
-Ah ! Tu es réveillé,je termine avec ce poisson de malheur et je te dépose en sécurité.
-Une poisson géant ?! Mais tu racontes quoi ?!
-Un Namazu ! Un Namazu a attaqué ton université !
-Un...Namazu ? Désolé je ne sais pas ce que c'est...
La fille reposa ces pieds sur le sol avant de poser le jeune garçon sur le sol.
-C'est un yokai ! Un gros poisson qui fait des tremblements de terre. Il est pas méchant,juste un peu turbulent...
-"Un peu" ! Tu parles...mais attends...je crois pas en ce que tu dis ! Les tremblements sont juste des mouvements des plaques tectoniques !
-Haha ! Tu vas bientôt me croire rassure toi.
Soudain,le corps de la fille tomba,sans vie. Les souvenirs qu'avait transmis son grand père lui revient.
10 ans auparavant à Kyoto,Japon
-Jitaro ! Jitaro ! Annonce un vieille homme.
À suivre...
Heure de Vote ! Vous devez voté les 3 meilleurs chapitres parmis ceux présentés dans ce Saut. Voté vous permet d'avoir des points de vote. Ces points servent à voir des pubs ou faire des cover ou autre.
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Un grand merci à ceux qui lisent encore le Saut. C'est un plaisir de vous avoir. Les votes baissent et c'est dur de classer les histoires par la suite. Comme vous avez pu le constater,les prix sont arrivés,en gros c'est comme les "Achievements" que j'avais parlé dans le Babillard (je crois c'est ça le nom)
⚠️Petite annonce importante :⚠️
-Skull est en pose indéterminée
-JEANINE est en pose pendant deux sauts
-Ma vie est stoppée (l'histoure,hein,moi je suis toujours en vie)
-Au cœur de l'amour est en pose indéterminée (c'est la cata de partout)
-Je ne viendrais plus vous demander si vous avez votre prochain chapitre. Soyez autonome.
-Je vais retravailler l'intro pour ajouter ou supprimer certaines choses.
Voici les classements:
Classement général :
MoneyAwards
Le Regard de l'Ombre
Beyond The End
Une ondieuse utopie
Classement du dernier Saut:
MoneyAwards
Une ondieuse utopie
Le Regard de l'Ombre
JEANINE
Beyond The End
Au cœur de l'amour
Publié le 14/04/2023
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