Saut N°3
Petite pub pour HanakoHoshino qui a gagné le premier concours,allez voir son compte qui est incroyable ! Surtout Feu,Cendres et Lumière qui est incroyable ! Elle a également gagner le second concours, décidément...et a donc créé la cover de ce Saut !
PS:Pas de favoritisme 👀
Le prochain concours,en espérant qu'HanakoHoshino le gagne pas,aura un but simple,ils vous donnera la possibilité d'écrire un mot, ou une phrase pour le prochain Saut,vous pouvez faire une pub ou,et c'est ce que j'aurais fait 👀,écrire "Caca Pipi" 👀👀👀👀👀👀👀
|Titre: JEANINE (Fanfiction Divergente)
|Numéro du chapitre: Prologue-2
|Auteur/Autrice: Lougriss
-Vous vous demandez probablement pourquoi vous êtes ici, non ?
Nous hochons la tête vigoureusement. Je me mets à penser qu'il ne va pas nous récompenser du tout. Mon cœur bat de plus en plus rapidement. Sentant que je m'emballe, Andrew me touche l'épaule. Comme s'il voulait que j'oublie mes pensées et me remette dans la conversation.
«La réponse est simple , vous avez dépassé tous les autres Erudits. Vous semblez avoir un meilleur Q.I que moi à vôtre âge , vous savez ? S'il est vrai qu'il s'améliore pour tout le monde avec l'âge, il est évident que la postérité se souviendra de vous comme les personnes les plus intelligentes de l'Histoire de l'Humanité. Mais ne parlons pas de postérité... Je vous ai invité à venir ici même à l'Académie pour vous proposer d'intégrer la haute sphère de la faction. Même si vous n'avez officiellement pas le droit maintenant ; car vous n'avez pas passé le test d'aptitudes, que vous n'avez pas non plus fait celui du Q.I et que vous n'avez pas fait votre Choix. Mais acceptez-vous un simple stage d'une semaine? Bien sûr , vous pourrez toujours quitter la Faction lors de la Cérémonie du Choix dans un mois.», reprend Norton.
Mais je peux deviner, à l'intonation de sa voix, qu'il serait malvenu de quitter les Erudits lors de la Cérémonie du Choix.
Nous sommes surpris. Mais ravis, évidemment. Nous faisons un grand effort pour rester impassibles. Les Erudits ne doivent jamais exposer leurs émotions devant d'autres Erudits. Surtout s'il s'agit du Représentant, j'imagine.
Andrew répond pour nous deux en me devançant :
-Nous acceptons. C'est un tel honneur...
Sous l'émotion, sa voix vacille légèrement, mais il se reprend vite en terminant par :
-Merci infiniment.
Le sourire de Norton s'élargit, et il nous demande de le suivre au fond de la Bibliothèque. Çà et là des dossiers sont entreposés, dans toutes sortes de couleurs éclatantes, contrastant énormément avec le blanc des murs.
Norton a beau nous parler, je n'arrive pas à l'écouter. C'est ici que sont les dossiers sur lesquels il doit travailler en ce moment. Alors que je deviens curieuse à l'égard de ces dossiers, je me ressaisis et prends note de chaque mot que nous dit Norton. Qui sait? Ces paroles sont peut-être un puits de connaissances que nous n'avons pas, et qui nous serons utiles pour la suite. Ma mère m'a toujours dis que tout à de l'importance dans ce monde, même la disposition des couverts lors du repas. Bien sûr, c'était juste une façon pour elle de m'endoctriner les valeurs de l'aristocratie.
Celui qui nous annoncé la meilleure nouvelle de notre vie déclare :
-J'ai besoin que vous vous répartissiez les tâches du stage. Lors de cette semaine, vous traiterez différents rapports de la faction. J'ai choisi pour vous ; Andrew , tu t'occuperas des affaires de la faction , et Jeanine des affaires extérieures. Tenez, voici vos dossiers respectifs.
Quoique déçue d'étudier les autres factions, je ne laisse rien paraître. Et je prends mes dossiers. Le paquet est très lourd, en réalité. J'estime sa masse à environ quatre kilos.
-Je suis au regret de vous annoncer que j'ai d'autres choses à faire. Je pense que vous comprendrez que je suis attendu ailleurs toutes les heures. Vous pouvez d'ores et déjà regarder vos dossiers. Vous commencerez officiellement ce que vous présenterez comme "un stage déterminant pour votre avenir" demain à 8 heures précises, mais je ne doutes pas de votre ponctualité. Vous me ferez vos comptes rendus tous les jours en fin de journée, ou alors en donnant vos notes aux différents encadrants que vous aurez. Je préviendrai le lycée de votre absence cette après-midi pour vous plonger dans cet apprentissage particulier. J'imagine que vous arriverez à tout rattraper pour la semaine suivante, vous connaissant. Et bonne journée à vous, dit-il avant de quitter les lieux.
Nous courrons pour rentrer chez nous, si bien que je manque de trébucher plusieurs fois ; je ne regarde pas où je mets mes pieds. Sur le chemin, n'y tenant plus, nous laissons exploser notre joie. Ou plutôt notre hystérie. Je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie ! C'est une promotion tout bonnement incroyable et inédite dans toute l'histoire des Factions. Nos familles, comme nous, ne s'en remettront pas ! Je souhaite une bonne soirée à Andrew avant d'accélérer l'allure pour rentrer chez moi. Mes parents ne sont pas encore là. Ce n'est pas étonnant, il est à peine midi. Pour leur faire plaisir, je leur prépare le déjeuner. Une omelette à la truffe fera sûrement l'affaire. Ayant pris cette habitude de toujours cuisiner une omelette à la truffe quand je ne sais pas quoi faire à manger, elle est déjà prête en à peine 10 minutes. Je laisse la poêle se refroidir à côté du plan de travail, et vais récupérer ces dossiers qui attiraient déjà tant ma curiosité à l'Académie. Je m'assieds à la table du bureau présent dans le salon. Et je commence à consulter les dossiers. Le sommaire fait exactement 79 titres. Je n'ai pas envie de connaître le sujet du chapitre que je vais lire, donc j'ouvre le livre à une page aléatoire. Et son sujet est très étonnant, et me concerne tout particulièrement. Il concerne le test dont sont soumis les jeunes de seize ans, de toute faction confondue. Censé nous donner notre faction qui nous correspond le plus. Je vais le passer dans un mois. Je parcours la première page du chapitre rapidement, rien de bien nouveau, mais la deuxième m'intéresse déjà plus. Il y a là un diagramme présentant les factions les plus choisies ces 5 dernières années. Les Audacieux et les Fraternels sont quasiment ex æquo, ce sont les factions qui attirent le plus. Ensuite les Sincères, puis les Erudits et enfin les Altruistes. Ce n'est pas une surprise, la population des Erudits ne cesse de baisser depuis la fondation de Chicago il y a deux siècles.
Les quatrièmes et cinquièmes pages sont toutes aussi rapides à lire et je commence à imaginer que je connais déjà tout de Chicago, quand je m'arrête instantanément à la sixième page. Sur cette page, un mot inconnu est écrit en gras. Je ne le comprends pas, et j'y réfléchis un bon moment, tachant de me remémorer une fois où j'aurais eu affaire à ce mot depuis ma naissance. Et je suis sûre que je ne l'ai jamais entendu, ou lu quelque part. Alors que j'ai lu tous les livres de la Bibliothèque publique et lu le dictionnaire des Erudits 10 fois, c'est-à-dire une fois chaque année depuis mes 6 ans. C'est pour le moins très étonnant.
"Résultat non concluant au test : DIVERGENT"
Comme à chaque fois que j'ai affaire à des nouvelles connaissance, je souris. Voilà quelque chose qui allait m'occuper l'esprit le restant de la journée, indéniablement.
Je suis tellement concentrée que je ne vois pas mes parents entrer dans notre maison et se précipiter dans ma direction.
|Titre: Au cœur de l'amour
|Numéro du chapitre: 1.5
|Auteur/Autrice: Naelly2023
|- Hé ! Regarde c'est elle !
- Quoi ? La fille blonde ?
- Oui. T'as pas entendu parler de ce qui c'est passé ?
- Non...
- Elle sortait avec Dev Saqver. Et à la St-Valentin, le soir, il l'a violé.
Encore ces rumeurs qui circulent dans le collège. Pourtant, cela fait un mois que ça c'est produit.
Enfin, le terme rumeur n'est pas très bien utilisé dans ce contexte, étant donné que ça c'est réellement produit. Mais j'en ai honte. Et savoir que toute l'école est à présent au courant me terrifie au plus haut point.
Dring Dring
La sonnerie retentit, signe que les cours reprennent.
Je vais en enseignement moral et civique.
L'examen était le dernier cours, ce qui veut dire qu'on aborde un nouveau sujet. Et mon instinct me dit que ce ne sera pas agréable.
Je pénètre dans la salle de classe, et je vais aussitôt m'asseoir au fond, dans le coin le plus sombre. C'est devenu ma place favorite. Je suis dissimulée avec mon pull noir, et mon jogging de la même couleur. Les profs ne m'accordent que très peu d'intérêt, ce qui me permet de passer inaperçue aux yeux des autres élèves, et de pouvoir ressasser mes sombres pensées seule dans mon coin, sans que quelqu'un ne se retourne vers moi pour me regarder bêtement, attendant sûrement une quelconque réaction de ma part.
- S'il vous plaît. Un peu de silence. Le cours dernier, vous avez eu une évaluation sur le chapitre précédent, qui était les discriminations.
Aujourd'hui, nous allons aborder un thème totalement différent, qui sont les agressions sexuelles.
Lorsque Mr. Durateau prononce ces derniers mots, mon sang se glace dans mes veines. Il ne manqué plus que ça, pour rajouter une couche à mon traumatisme.
Les regards convergent pratiquement tous vers moi, et je sens mon visage devenir rouge et mes yeux se remplir de larmes.
- Il existe huit sortes distinctes d'agressions. Est-ce que quelqu'un peut m'en nommer ? Oui, Nathan ?
- Il y a l'attouchement, la pornographie juvénile, le voyeurisme, l'exhibitionnisme, le harcèlement sexuel, l'inceste et le frotteurisme.
- Bien. Il en manque un.
Le silence se fait. Beaucoup qui connaissent la réponse se tournent vers moi.
Mais hors de question que je lève la main.
- Lyanne connait la réponse, monsieur. Après tout, elle l'a vécu.
Je me redresse d'un coup, Raphaël venant de dévoiler mon plus gros secret devant la classe entière.
Quand le professeur avait annoncé la matière, ce n'était que de rares personnes qui me regardaient, ayant eu vent de ce qui c'était passé.
À présent, toute la classe au complet me fixait intensément du regard. Même l'adulte était bouche bée.
- Hum... Raphaël, sors.
Il aura beau le sortir, le mal est fait.
Alors qu'il se lève, content d'avoir pu me nuire, je prends les devants, et pars
|Titre: La formation des Héros et le pouvoir de Saphir
|Numéro du chapitre: 3
|Auteur/Autrice: JosirisKT
| Ai-je pensé avant de m'endormir profondément, étant impatient d'être à demain pour pouvoir enfin sortir d'ici.
La moitié de la ville était en ruines, dévastée.?De plus, plusieurs héros avaient perdus la vie et leurs cadavres était encore sur le sol froid, sanglant et dévasté, dû aux coups violents que se donnaient les héros et les villains. Isaki, qui était en train de flotter dans les airs grâce à des ailes qu'il avait fait apparaître sur son dos à l'aide de son pouvoir regardait légèrement tous les ravages que les combats avaient causés, avant de s'attarder sur son vieil ami qui était devant lui et de dire avec une voix emplie de tristesse, celle ci craquant vers la fin.
Isaki : " Regardes autour de toi, regardes ce que vous avez crée. Tu penses vraiment que ça en vaut la peine ? Dis-moi...pourquoi fais-tu cela, tu n'étais pas comme ça Hideo "
Celui-ci le regarda alors d'un air supérieur tandis qu'il s'avançait vers lui en flottant dans les airs.
hideo : " Je te l'ai dis plusieurs fois mais je vois que tu ne m'écoutais pas. Je n'ai qu'un seul but dans la vie, survivre pour protéger ma mère, et pour ça je dois être le plus puissant et surtout ramener ma mère à la vie. "
Isaki le regardait alors d'un ère confus puis rétorqua d'une voix perplexe.
Isaki : " Mais elle est morte Hideo, arrêtes de rester dans le passé ! Vis l'instant présente avec nous, tous tes amis ! "
Isaki se retourna légèrement et montra tout l'alliance des héros qui était là pour combattre les forces du mal.
Mais à ce moment-là Hideo se met à rire, un rire terrifiant qui glaça le sang de son interlocuteur.
hideo : " J'en ai plus rien à cirer de l'alliance des héros, donnes moi le saphir bleu Isaki "
Le jeune garçon fixa alors son ami avec stupeur avant de le regarder fermement, toute sa détermination se reflétant dans l'éclat de son regard, avant de prendre la parole.
Isaki : " Si tu le veux tu vas devoir me passer sur le corps, Hideo Miyazaki "
Les yeux d'Isaki prirent alors une teinte beaucoup plus foncé et une aura bleue l'enveloppa, comme une armure invisible, une seconde peau, fluctuant inlassablement. Il avait activé le pouvoir du cristal bleu, Hideo sourit alors, le sourire le plus malsain et diabolique qu'il n'est jamais fait en regardant son ami droit dans les yeux avant que lui aussi n'active les pouvoirs de son saphir gris. Une aura grisâtre l'entoure alors avant qu'il ne dise
Hideo : " Avec grand plaisir, Isaki Tazakura "
Les deux anciens amis foncèrent alors l'un sur l'autre avec une hargne renouvelée, prêts à démarrer une bataille des plus sanglantes.
Je me suis réveillé en sursaut, le visage trempé de sueur et mon cœur battant à 200 à l'heure. J'essaye donc de me rassurer intérieurement.
Isaki : { Ce n'est qu'un rêve calme-toi Isaki tout ne se terminera pas comme ça...}
Ce songe des plus étranges avait réussi à plomber mon moral mais je prit une profonde inspiration, puis expira avant de me lever de mon lit d'hôpital et de me rendre compte qu'en fin de compte, c'était aujourd'hui que je pourrais sortir, retourner voir ma mère et mes amis
Alors sans attendre je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre ma douche et faire ma toilette. Une fois tout cela fait, j'enfilai mes vêtements habituels avant de m'asseoir sur le lit et de récupérer mon téléphone qui était sur la table de chevet.
Je me met alors à regarder l'actualité et les informations que j'ai dû louper. Je comprit que l'école avait été rénovée pendant mes 2 mois dans le coma j'étais content et impatient de pouvoir reprendre mon apprentissage en tant que héros mais lorsque je me regardai dans le miroir je pus voir que j'étais vraiment différent.
En effet, mes yeux marrons étaient maintenant de couleur bleu et que les pointes de mes courts cheveux noirs avaient maintenant la même couleur que mes yeux. Instantanément, je me demanda ce qu'il s'était passé.
À la base mes yeux n'étaient pas de cette couleur et mes cheveux eux n'avaient qu'une seule couleur soit le noir ! Pourtant maintenant je me retrouvais avec des yeux de couleur bleu et une chevelure bicolore, noire au début jusqu'au milieu et du milieu jusqu'à la fin bleue.
Mais bon je n'allais pas me plaindre, je me trouvais beaucoup plus beau avec cette nouvelle couleur de cheveux et mes yeux de couleur bleu mais une chose me perturbait aussi, c'était que je n'avais plus aucune séquelle ou cicatrice de mon combat. Et il y avait encore plus bizarre car je me rappelais avoir récupéré le saphir bleu mais je ne le trouvais pas sur moi alors je paniqua légèrement en me demandant où il était.
Au même moment, j'eu une forte douleur au niveau du crâne ce qui me fit me mettre à genoux en tenant ma tête et en gémissant de douleur
Au même moment une image flasha dans ma tête, c'était le souvenir que j'avais oublié, le moment où j'avais touché le saphir bleu lors de mon dernier affrontement et je pus comprendre uniquement à cet instant là que j'avais fusionné avec le saphir bleu ou plutôt que celui-ci avait fusionné avec moi.
J'étais assez perdu dans mes pensées lorsque je me regarda dans le miroir. Je vis alors mes yeux briller d'une teinte beaucoup plus lumineuse et sentis à ce moment là toute l'énergie du saphir bleu se répandre en moi, couler dans mes veines. Je ne savais pas comment décrire cette émotion mais je me sentais invincible.
Je me releva alors légèrement en remarquant que mon mal de tête avait disparu, puis mes yeux reprirent une teinte bleue normale. J'avais hâte d'aller annoncer la nouvelle au Big Three, de leur dire que j'avais réussi à trouver saphir bleu et qu'il était à présent en sécurité.
Au moment où je voulus ouvrir la porte pour sortir de ma chambre d'hôpital, celle-ci s'ouvrit à la volée et mes yeux s'écarquillèrent en voyant ma mère là, devant la porte de ma chambre. Sans pouvoir me contrôler, des larmes de bonheur se mirent comme si le barrage de mes émotions c'était brisé. Ma mère devant moi n'en croyait pas ses yeux et mit ses mains sur sa bouche avec un air choqué avant de dire d'une voie tremblante, les yeux scintillant de larmes.
Mère d'Isaki : " Isaki...mon chéri !"
Elle courut ensuite vers moi et me serra dans ses bras. Je lui rendis sont étreinte, lui faisant comprendre qu'elle m'avait aussi manqué. Ça faisait deux mois que je ne l'avais pas vu, que je manquais ces moments là, si simple mais essentiel. Sentir la chaleur de son corps, la preuve qu'elle était vivante, ici, avec moi me fit énormément de bien. Elle me procurait tant de de bonheur et de soulagement que mes larmes continuèrent de couler, cette fois ci pour une raison bien différente. Je la serrai un peu plus fort contre moi, m'agrippant à elle, en ému de la revoir après 2 mois dans le noir total.
Isaki : " Tu m'as tellement manqué maman je me sentais si seul dans l'obscurité, personne pour venir me chercher, juste moi et mes pensées. C'était horrible. Je suis vraiment content de pouvoir te revoir "
C'est ce que je dis, les larmes aux yeux à ma mère qui me sourit gentiment en retour avant de me regarder et de dire de sa douce voix qui m'avait tant manqué
mère d'Isaki : " Mon fils tu m'as énormément manqué aussi de moi à toi c'était vraiment horrible. Je ne veux plus jamais que quelque chose comme ça ne se reproduise... et au fait tu as 17 ans aujourd'hui... joyeux anniversaire mon chéri ! Tu ressembles de plus en plus à ton père "
Ces mots me firent énormément de bien mais ma mère n'avait pas encore remarqué le changement de mes yeux et de mes cheveux, ou tout du moins ne l'avais pas relevé sous le coup de l'émotion. C'est alors après qu'elle et moi ne nous soyons calmés après d'émouvante retrouvailles qu'elle me demanda d'un air perplexe.
mère d'Isaki : " Depuis quand tu as les yeux bleus ? Et qu'est-ce que tu as fais à tes cheveux ! "
Je rigole légèrement en entendant ces questions avant de dire joyeusement
Isaki : " C'est une longue histoire maman je te raconterais tout autour d'un bon thé avec des cookies "
mère d'Isaki : " En parlant de cookies je t'ai préparé tes viennoiseries préférées ! "
Dit-elle gentiment avant de sortir une boîte avec des brownies et des cookies aux pépites de chocolat de son sac puis de me les donner joyeusement avec son beau sourire qui me faisait toujours chaud au cœur.
J'ouvris alors la boîte, pris un morceau de cookies et le mis dans ma bouche. Ce goût m'avait tellement manqué la douceur des les plats de ma mère qui me faisait toujours craquer pour ces bons petits délices me rendait nostalgique et mélancolique. Je savais qu'elle avait fait cette cuisine avec amour rien que pour moi. J'étais tellement content de pouvoir y goûter encore. Je savourais mes cookies tranquillement tout en regardant ma mère. J'étais plus qu'heureux de pouvoir la revoir, après tout, elle m'avait tellement manqué.
À ce moment-là une infirmière entra alors dans la pièce qui était déjà ouverte, me regarda et dit.
Infirmière : " Monsieur Isaki vous êtes libre de rentrer chez vous maintenant nous en avons terminé avec vos soins et votre mère à payé la facture. Vous pouvez y aller. Bonne journée, au revoir"
Dit-elle avant de se retourner et de repartir faire son travail d'infirmière tandis que moi je fis un deuxième câlin à ma mère toujours heureux de pouvoir la revoir. Cette dernière me serra aussi dans ses bras avant de me dire.
mère d'Isaki : " Allez fiston partons récupérer tes affaires que je t'avais laissé et rentrons à la maison. J'ai une petite surprise pour toi "
J'étais assez curieux de savoir quelle serait la surprise. Connaissant ma mère, j'étais sûr qu'elle avait préparé quelque chose que j'aimerais. C'était obligatoire, après tout, ma mère me connaissait si bien.
Après avoir quitté l'hôpital en montant dans la voiture de ma mère et comme d'habitude je mis une bonne musique. Ma mère l'aimant aussi, nous nous mirent à chanter dans la voiture et à se trémousser. Bien sûr ma mère faisait attention à la route. Elle était une adulte et n'étais pas irresponsable mais on s'amusait bien, comme au bon vieux temps. J'étais presque soulagé de la retrouver, elle et nos petits moments comme ça. Ils me faisaient du bien.
Après de longues heures passées sur route nous arrivâmes enfin à la maison. À la vue de celle-ci, de bons souvenirs se mirent à flasher dans ma tête. Un moment en particulier me revint : moi et mon père, nous amusant en jouant au football. Il me manquait terriblement mais j'étais déjà heureux d'avoir ma mère auprès de moi. J'avais de la chance dans mon malheur, comparé à Hideo. Au final, comment je réagirai si je perdais moi aussi ma mère ?
Celle-ci partit devant et ouvrit la porte. Je rentra donc et me dirigea dans ma chambre mais en ouvrant la porte de celle-ci je vis une boîte déposée sur mon lit. Curieux, je m'avançai alors vers la boîte et vis le logo de l'Académie de formation des héros. J'ouvris finalement la boîte et vis le nouvel uniforme de l'Académie ainsi qu'une carte d'étudiant. Ensuite, j'entendis des bruits pas. Je me retourna alors aperçu ma mère devant ma porte, me souriant gentiment.
mère d'Isaki : " Tu es content de ta surprise ? C'est l'école qui m'a envoyé tout ça et elle a même décidé de payer tes frais d'inscription du coup tu pourras reprendre les cours dès lundi "
J'étais vraiment heureux de pouvoir retourner à l'Académie je me retourna presque aussitôt et je courus la serrer dans mes bras très fort et elle me rendit ce câlin familial. J'étais surexcité, même si bien sûr je devais encore attendre deux jours de pouvoir retourner à l'Académie
Après avoir remis mes affaires dans ma chambre et pris une deuxième douche froide, je descendis en bas pour aider ma mère à préparer le dîner de ce soir
Nous avions cuisiné de bons petit plat pour dîner ce soir. Ma mère invita aussi quelques voisins qui me pensaient mort, pour une raison quelconque. Nous avons tous mangé à table dans la joie et la bonne humeur.
Même s'ils n'étaient que des voisins je les considérais comme des membres de ma famille parce qu'ils venaient réconforter ma mère lorsqu'elle en avait besoin et ça, c'était très important pour moi, pour nous.
La nuit tomba très vite, nos invités durent partir et ma mère alla dans sa chambre pour se reposer. Elle était épuisée après toute la moitié de la soirée qu'elle avait passé à discuter, manger, ou encore cuisiner de bons petits plats. De plus, toutes les émotions de cette journée avaient sûrement dû l'épuiser mentalement.
Moi, j'étais éreinté, oui, mais en même temps j'étais surexcité de pouvoir retourner à l'Académie alors je soupira juste légèrement avant de prendre mon téléphone et de mettre mon réveil à 6h oui j'aime. J'étais un des rares enfants de l'académie à aimer l'école, et j'en étais fier.
Je montai dans mon lit douillet, profitant à nouveau de celui-ci, puis me perdit dans mes pensées jusqu'à ce que je m'endorme profondément.
LUNDI MATIN A 6H00
Mon réveil sonna et je me réveillai automatiquement et souris avant de me diriger dans la salle de bain avec mes cheveux complètement en pagaille. Je le regardai quelques instants dans le miroir et fis un beau sourire puis me brossai les dents tranquillement avant de faire mes besoins. Je pris ensuite une bonne douche froide pour me remettre les idées en place.
Une fois cela fait, je m'occupai mes cheveux courts mais soyeux. Quand j'eu terminé de me préparer, je partis dans ma chambre et enfila mon nouvel uniforme. Je l'adorais, cette nouvelle tenue, surtout que l'Académie avait enfin décidé de simplifier les choses : un pantalon des plus classique bien qu'élégant, une belle chemise blanche, sur laquelle le petit logo de l'école était brodé du côté droit, et une cravate de couleur bleu, s'accordant parfaitement avec mes yeux aux légers reflets bleus nuit.
Je trouvais cette harmonie superbe. J'adorai cette nouvelle tenue, bien meilleure que l'ancienne. Je pris alors ma carte d'étudiant et vis qu'il y avait déjà ma photo dessus. J'en fus content puis finis de faire mes affaires joyeusement. Je descendit alors au rez-de-chaussée où se trouvait ma mère dans la cuisine comme à son habitude.
Isaki : " Bonjour Maman alors tu as bien dormi ? "
mère d'Isaki : " Oh mon chéri bonjour et oui merci j'ai bien dormi et toi ? »
Répondit elle en se retournant et en me faisant face, un doux sourire sur son visage.
Isaki : " J'ai très bien dormi merci beaucoup "
Puis je décidai de m'asseoir à la table à manger. Ma mère me rejoint quelques minutes plus tard avec mon petit-déjeuner et le sien. Nous nous mirent à manger ensemble tranquillement: Nous avons discuté et blagué en mangeant.
Une fois que nous eûmes fini ma mère me conduit à l'Académie des héros. Je lui confia que j'étais tout content d'y retourner, lui fis un bisou sur la joue et lui souhaitai une bonne journée avant de sortir de la voiture et de contempler l'école qui avait beaucoup changé.
Elle était beaucoup plus moderne et je trouvais cela bien mieux. J'entrai alors à l'intérieur de l'établissement et bien sûr, j'eu raison, l'établissement s'était complètement métamorphosé. Tout était maintenant moderne, il y avait quelques petits robots par-ci par-là pour nettoyer les couloirs, par exemple. Je marchais tranquillement quand je vis Iris. Je courus alors vers mon ami en souriant joyeusement.
|Titre: Une odieuse utopie
|Numéro du chapitre: 1
|Auteur/Autrice: Xiyoo25
| Ma vie, mon enfer
J'étais à nouveau assise, là, dans cette même salle de classe que j'haïssais du plus profond de mon être, à ce bureau qui ne m'eut apporté que stresse, larmes et angoisse, et désespoir. Pourquoi étais-je encore ici ? La professeure m'interrogea alors, voyant que j'étais perdue dans mes pensées, ne faisant plus attention à son cours. Sa voix mesquine résonna dans la salle :
- Lia, viens résoudre l'équation au tableau. Si tu ne suis pas, c'est que tu dois maîtriser parfaitement le sujet.
Je me leva donc. Mes camarades de classe, toujours aussi aimable riaient en silence pour la plupart, ou alors me lançaient des sourires narquois, plus qu'heureux de pouvoir me voir me ridiculiser en publique. Cela ne m'étonnait guère. Après tout, n'était-ce pas le propre de l'homme que de se moquer du malheur de ses congénères ? Je n'en savais rien. Je voulais croire que non, que nous valions mieux que ça, qu'un jour nous serions tous solidaires, unis, mais le spectacle devant moi était loin de confirmer mon idéal.
Une fois devant le tableau, je l'observai momentanément. Il s'agissait d'une équation de second degré. On avait commencé ce cours hier et je n'étais pas vraiment attentive. Heureusement je l'avais déjà étudié de mon côté. Je suivi donc la méthode pour calculer le discriminant puis, m'étant débarrasser du plus compliqué, finis le calcul sans encombres.
J'écrivit alors les différentes étapes de la résolution de l'équation au tableau, tout en expliquant oralement ma démarche. J'eus fini au bout de cinq minutes. La professeure s'approcha, tout d'abord sûre d'elle, croyant que j'allais me tromper, puis arbora un air mécontent en voyant que le résultat était le bon, et prit la parole :
- C'est bon, tu peux retourner à ta place. Sois plus attentive la prochaine fois ou je ne serais pas aussi gentille.
Mes camarades adorés maugréaient aussi dans leur coin. J'entendis alors un murmure :
- Toute façon elle est née comme ça, y a pas de quoi être fière.
Cette remarque me fit sortir de mes gons bien que je ne le montrai pas. Il ne savait pas ce que je vivais. Tout ce qu'il voyait, tout ce qu'ils pouvaient voir, c'était Lia, la petite intello à lunettes, brune au yeux marrons, première de la classe. Ils ne me connaissaient pas, seulement ma façade, ma persona, et pas la personne brisée aussi bien par la pression scolaire que par les mauvais traitements, juste en dessous. Ces personnes là ne voyait que ce qui les arrangeaient, bien trop lâches pour ne serait qu'accepter la face cachée de ce monde. Il en serait toujours ainsi. Il était bien plus facile d'ignorer le malheur des autres que d'essayer d'y faire face.
Je soupirai, désespérée d'être coincé ici, et m'assis à ma place. Le cours continua normalement pour moi, quelqu'un ayant l'amabilité de m'écrire des petits mots sur des morceaux de papier, les roulant en boules pour me les lancer. Ceux ci faisaient preuve d'une gentillesse infinie pour m'insulter de divers manières. C'est ce que je découvrit en y jetant un œil.
Ayant fait l'erreur de les lire, je dû retenir un sanglot. Après tout, je n'étais pas insensible, une accumulation de haine pouvait briser même la plus courageuse des personnes, c'était ce qu'il était en train de m'arriver. Je respirai lentement pour me calmer puis, je me retournai vers le coupable et lui affichai mon plus beau sourire. Je devrais être forte, la chasseuse et non la chassée, la prédatrice au lieu de la proie. Au fond, c'était comme un jeux. Si je montrais un quelconque signe de faiblesse, je perdais, le but étant d'empêcher mon masque de se fissurer jusqu'à la fin, ma fin, la fin de tout.
La sonnerie, salvatrice, retentit quelques minutes plus tard. Toutefois je restai à ma place et attendis que tout le monde sorte. Les élèves se bousculèrent presque, impatient d'être enfin libéré de ce calvaire qu'était un cours de mathématiques pour eux. Je me surpris à envier cette insouciance, cette banalité, voulant les rejoindre. Pourtant je le savais, si je m'en allais en même temps que les autres, ils me charriaient inévitablement.
Ethan, le garçon le plus populaire de la classe m'avait même poussé dans les escaliers une fois car il m'avait accusé d'avoir volé ses affaires. Étonnement, mes camarades pensaient directement à moi quand un malheur arrivait. Résultat des courses, ma tête manqua de peu d'heurter violemment le sol, si ce ne n'était pas pour la rambarde qui me permit de me rattraper de justesse, évitant le pire.
Je sortis finalement de la salle de classe et continuai ma journée de cours, évitant d'aller aux toilettes des filles. La seule fois où je m'y étais rendue, mes camarades m'avaient volé mon téléphone. Ainsi, ma mère m'avais brutalement sermonné. Je n'avais jamais compris pourquoi elles avaient fais ça, pourquoi tout le monde me détestait. Qu'est-ce que je leur avais fait ? Certes j'étais parfois froide, évitant de me mêler aux autres, mais je n'y pouvais rien, c'était dans ma nature. Qui n'aurait pas peur du rejet à force de le subir constamment ?
Mon seul ami, Mathéo, était dans une autre classe. Il était arrivé au lycée récemment. Nos caractères se ressemblaient beaucoup, timides, introvertis, généreux mais le cœur et l'âme éprouvées par le cours du temps. J'avais trouvé une sorte de réconfort dans sa présence. Même si c'était égoïste et que je me dégoûtais de penser cela, savoir que je n'étais pas la seule à souffrir me réconfortait. J'aurais aimé penser que je valais mieux que ça après tout ce que j'avais subi, mais non.
J'allai le rejoindre dans la cour, sur un banc à l'écart, comme à notre habitude. En effet, à chaque récréation, on se racontait nos problèmes, nos soucis, tous ces petits accidents de la vie qui provoquaient peu à peu la chute de notre santé mentale. Lui parler me permettait d'apaiser ne serait-ce qu'un peu mon esprit. Pourtant, j'en voulais plus, telle l'égoïste que j'étais je ne savais me contenter du peu que j'avais. Je voulais que ma mère m'aime pour ce que j'étais, elle aussi, j'avais besoin d'amis pour me soutenir, que les gens arrêtent de me regarder comme une abomination. Je voulais que mon père revienne, qu'il me sert à nouveau dans ses bras, me murmurant que tout irait bien.
Une fois la journée de cour finit, je rentrai à la maison, disant au revoir à Mathéo. Une fois arrivée chez moi dix minutes plus tard, j'allai dans ma chambre pour réviser. Si je n'avais pas au moins dix-huit de moyenne, ma mère ne me laisserai pas tranquille. Je ne le savais que trop bien. Cela me causait une pression scolaire sans limites. J'étais obligé de me bourrer le crâne de connaissances sans même savoir si elles me serviraient. Mon besoin d'avoir de bonnes notes en devenait maladif car, au fond, j'espérais que ma mère pourrait un jour m'aimer pour ce que j'étais si je satisfaisais ses attentes.
Elle se projetait en moi, croyait pouvoir réussir là où elle avait échoué par mon intermédiaire. Ainsi, elle m'avait fait intégrer un lycée privé rempli de gosses de riches, censé former l'élite, l'avenir du pays. Elle voulait que j'obtienne un jour un poste haut placé dans une grande entreprise où elle s'était fait recaler.
Pourtant moi, je voulais être écrivaine. Un stylo à la main, je me sentais invincible. Quand je laissais parler ma plume, tous mes soucis s'en allaient, noyés sous une ancre noire, et des mots crus, parfois poétiques. L'écriture me transportait loin de tout, dans un autre monde, quelque part où je n'étais plus Lia la paria, mais juste une jeune fille comme les autres, rêvant d'amour, d'amitié, et souhaitant plus que tout s'épanouir dans ce monde à la beauté cruelle. Ma plume me transportait dans l'univers des possibles, et surtout du bonheur. Les sens, les sensations, tout y était grâce à une seule et grande magie de l'écrivain, l'imagination.
J'en avais marre, marre de ne pas être moi, d'exister sans vraiment être, de rester en vie alors que j'étais morte. Ma personnalité s'était éteinte, je n'étais plus qu'une marionnette contrôlée habilement. Si je ne pouvais pas être moi même, exister pour ma propre personne, alors ma vie ne m'appartenait plus. Si je n'étais plus maître de mon destin, pourquoi étais-je donc encore là, en vie ?
Je faisais actuellement mon exercice de mathématiques, mais mes pensées, elles, étaient bien ailleurs. À quoi bon rester ici si je ne m'y sens pas bien ? À quoi bon travailler d'arrache-pied pour satisfaire ses désirs ? Pourquoi devrais-je exister, si ma vie lui appartient ? Au fond, quel intérêt de rester dans ce monde ?
Dans un état second, je me levai alors doucement de ma chaise de bureau, m'approchai de ma fenêtre et l'ouvrit en grand. J'habitais au dernier étage d'un immeuble qui en comptait trois. Si je sautais, mourrais-je ?
Une fois l'action effectuée, l'air frais du début de soirée me caressa le visage un peu trop brusquement, tentant presque de m'éloigner, de me faire reculer, mais à cet instant, je ne répondais plus de rien, comme si toute mes émotions négatives avaient pris le contrôle de mon corps, bien décidées à mettre fin à mon calvaire.
Avant que je ne puisse le réaliser, j'avais déjà sauté. Au bout de quelques secondes, mon corps s'écrasa lourdement sur le sol goudronné, mon sang se répandant à une vitesse ahurissante. Je voyais flou, ma conscience s'estompant peu à peu, les bruit environnant se faisant lointains. J'entendis vaguement les halètements d'horreur des passants, et une voix familière crier d'effroi. Finalement, je tombai dans de profonds ténèbres, semblant refléter la noirceur de mes pensées ainsi que mon âme.
Quand j'ouvris à nouveau les yeux, je me trouvais dans ma chambre. Un petit mot écrit à la main était posé sur ma table de chevet, à côté de mon lit sur lequel j'étais allongé. Étais-ce un rêve ?
|Titre: Le Regard de l'Ombre
|Numéro du chapitre: 1
|Auteur/Autrice: Alanime138
|Aria se tenait sur la colline qui surplombait le paisible village de Gashwac. Les chaumières en bois semblaient en osmose avec la nature environnante, une enclave isolée, épargnée par les tourments qui avaient frappé les contrées avoisinantes. Des champs d'herbes dorées dansaient au gré du vent, ignorant les ombres qui s'étendaient ailleurs.
Cependant, Gashwac n'était pas à l'abri de tous les maux. Une malédiction tissée dans les fils du destin s'était emparée de cette terre, et son écho se faisait sentir au travers d'Aria. La jeune femme aux cheveux ébènes portait le stigmate de l'obscurité, un symbole mystérieux inscrit sur sa peau pâle. Pourtant, son cœur restait empreint d'une douceur qui contrastait avec les ténèbres qui s'épanouissaient en elle.
Bien que le village se soit préservé des horreurs qui avaient englouti d'autres contrées, une aura de méfiance planait autour d'Aria. Ses voisins, ignorant la source de leur prospérité, regardaient la jeune femme avec un mélange de crainte et de respect. Ils ne pouvaient nier l'évidence : la malédiction n'avait pas épargné Aria.
Pourtant, la solidarité et l'ignorance bienveillante des villageois avaient créé un cocon protecteur autour d'elle. Aria continuait de vaquer à ses tâches quotidiennes, souriante et bienveillante envers ceux qui partageaient son quotidien. Sa gentillesse était une lumière fragile dans les ténèbres qui la consommaient.
Au cœur du village vivait Papi Dingo, le vieux scientifique dont la sagesse avait traversé les décennies. Il était le seul à reconnaître la nature de la malédiction qui se dissimulait en Aria. Chaque nuit, il observait le ciel étoilé, méditant sur des formules ésotériques dans l'espoir de percer les mystères qui planaient sur Gashwac.
"Papi Dingo" - c'est ainsi qu'Aria le surnommait affectueusement. Il avait été son confident depuis son plus jeune âge, la guidant à travers les méandres de son destin sombre. Malgré ses cheveux blancs et ses yeux éveillés par l'éclat de la connaissance, Papi Dingo incarnait une excentricité inoffensive aux yeux des villageois. Seul le regard affûté d'Aria discernait la profondeur de son savoir.
Les soirées étaient propices aux confidences entre Aria et Papi Dingo. Assis près du feu crépitant, il lui murmurait des récits de mondes oubliés, de magies anciennes et de prophéties oubliées. Ses paroles révélaient une conviction inébranlable : Gashwac, aussi préservé qu'il puisse paraître, était une bulle sur le point d'éclater.
Les villageois pouvaient ignorer les ténèbres qui se refermaient autour d'eux, mais Papi Dingo et Aria savaient que l'obscurité ne pouvait être contenue éternellement. La jeune femme, même enveloppée de la malédiction, demeurait l'ultime lueur d'espoir dans ce village où l'ombre et l'innocence s'entremêlaient.
La première lueur de l'aube baignait Gashwac lorsque Aria émergea de son sommeil agité. La pièce baignée de la douce lumière du matin semblait calme, mais son esprit était habité par des rêves troubles. La malédiction en elle semblait s'agiter, murmures de ténèbres dansant dans les recoins de son être.
Lorsqu'elle franchit le seuil de sa chaumière, le village s'éveillait lentement. Les habitants vaquaient à leurs occupations, ignorant les ombres qui s'étaient attardées dans le regard d'Aria. Elle salua chaleureusement chaque personne croisée, son sourire dissipant momentanément le soupçon qui planait sur elle.
Les rues pavées la menèrent à travers le village, dévoilant la quiétude apparente de Gashwac. Cependant, Aria savait que la sérénité était trompeuse, que sous la surface calme bouillonnait une menace insidieuse. Ses pas la conduisirent inévitablement vers la modeste demeure de Papi Dingo.
Papi Dingo était déjà à l'extérieur, scrutant le ciel d'un air pensif. Ses yeux étincelants se posèrent sur Aria, et il accueillit sa présence d'un sourire bienveillant. "Bonjour, ma chère Aria ! Viens, asseyons-nous," l'invita-t-il d'une voix qui portait la sagesse des âges.
Elle s'assit à ses côtés, observant le vieux scientifique qui avait toujours été une figure paternelle pour elle. Papi Dingo était plongé dans ses pensées, les rides de son visage témoignant des fardeaux qu'il portait pour la communauté.
"J'ai fait des découvertes, Aria," déclara-t-il, ses yeux brillant d'une lueur inquiète. "Des traces d'un Kaliedomorphon ont été repérées à la lisière de la forêt interdite. Ces petites bêtes peuvent sembler inoffensives avec leur apparence étrange, mais ne te laisse pas duper par leur allure de caneton. Ce sont des créatures vicieuses et voraces."
Le nom résonna dans l'esprit d'Aria. Kaliedomorphon. Papi Dingo lui avait parlé de ces créatures au fil des années, évoquant des légendes anciennes et des avertissements contre la proximité de ces monstres. Leurs petites silhouettes masquaient une férocité qui ne tolérait aucune clémence.
Papi Dingo plongea son regard dans celui d'Aria. "Ces créatures sont le présage de la malédiction qui s'étend. Elles sont les éclaireurs de l'obscurité imminente. Nous ne pouvons plus nier la réalité, ma chère. La menace grandit, et Gashwac n'est plus épargné."
Le souffle d'Aria se figea, l'ombre de l'inquiétude planant sur son visage. Papi Dingo poursuivit, son ton empreint de gravité. "La malédiction s'éveille en toi, et ces créatures ne sont que les prémices de ce qui viendra. Nous devons agir, Aria, avant que l'obscurité ne dévore tout."
Le silence s'installa, rompu seulement par le murmure des feuilles dans le vent. Gashwac, jadis une oasis préservée, se retrouvait désormais à l'aube d'une épreuve redoutable. L'ombre qui planait sur le village prenait forme, et Aria sentait que son destin était intimement lié à la bataille imminente contre les forces des ténèbres.
Le soleil déclinait dans le ciel, projetant des ombres dorées à travers les ruelles paisibles de Gashwac. Aria poussa la porte de l'auberge, un havre chaleureux où les villageois se réunissaient pour partager des rires et des nouvelles. L'odeur alléchante de plats cuisinés emplissait l'air tandis que les conversations animaient l'atmosphère.
À l'intérieur, l'auberge était animée. Les chopes de bois s'entrechoquaient, et les rires résonnaient. Aria se dirigea vers le bar, où Kalya, la tenancière robuste et bienveillante, s'affairait à servir les clients. À sa vue, Aria esquissa un sourire radieux.
"Bonjour, Maman !" salua Aria, enlaçant Kalya comme une mère bien-aimée.
"Ah, ma chère Aria ! Comment vas-tu aujourd'hui ?" répondit Kalya en lui ébouriffant les cheveux avec affection.
Aria prit place au bar, observant les clients attablés et les chandelles vacillantes. "Ça va bien, Maman. Mais il se passe quelque chose. Gorg a découvert des traces de Kaliedomorphon à la lisière de la forêt. La malédiction s'étend, et il faut faire quelque chose !"
Kalya plissa les yeux, sceptique. "Encore avec ces histoires de malédiction, ma chérie ? Tu sais bien que ce sont des contes pour effrayer les enfants. Gorg a l'imagination débordante. Il devrait se concentrer sur des choses plus réelles."
Aria baissa les yeux, sentant le poids de la méfiance qui la suivait partout. "Mais, Maman, je le crois. Gorg ne mentirait pas sur quelque chose d'aussi sérieux. Il a toujours été là pour moi, même quand les autres ne comprenaient pas."
Kalya soupira, laissant échapper un regard réprobateur. "Aria, ma chère, parfois il vaut mieux ne pas écouter les rêveries des anciens. Gorg, avec ses histoires mystérieuses, te distrait de la réalité. Tu devrais penser à ton propre bien-être."
Avant qu'Aria puisse répliquer, un homme capuchonné entra dans l'auberge. Ses épaules étaient voûtées sous le poids de l'inquiétude, et son visage restait caché dans l'ombre de sa capuche. Il s'approcha du bar d'un pas hésitant, regardant furtivement autour de lui.
"Silvain, c'est toi ?" demanda Kalya en reconnaissant le nouvel arrivant.
Silvain hocha la tête, jetant un regard inquiet par-dessus son épaule. "Kalya, faut que tu m'écoutes. La malédiction... elle nous a rattrapés. J'ai dû fuir mon village. Les ténèbres dévorent tout."
Un frisson traversa l'auberge, et Aria sentit son cœur battre plus fort. Silvain dévoila son visage, marqué par la peur et la fuite. Ses yeux exprimaient une vérité qui ne pouvait être ignorée.
"Maman, tu vois ? Je vous l'avais dit," murmura Aria, son regard fixé sur Silvain.
Kalya demeura un instant silencieuse, absorbant l'urgence dans les paroles de Silvain. Puis, elle détourna le regard, perdue dans ses pensées. "Peut-être que Gorg a raison..." admit-elle à voix basse.
Le bar était maintenant empreint d'une tension palpable, et les conversations animées s'étaient estompées. Les villageois échangeaient des regards inquiets, et la réalité de la malédiction s'imposait, violente et indéniable, à l'auberge de Gashwac.
Deux jours s'étaient écoulés depuis l'annonce funeste de Silvain. L'atmosphère à Gashwac était tendue, comme une corde sur le point de se rompre. Aria se tenait au sommet de la colline, observant l'horizon avec une appréhension grandissante. L'air était chargé d'électricité, annonçant l'arrivée imminente d'un mal indicible.
Soudain, le sol trembla sous ses pieds. Un grondement sourd ébranla le village, et une masse imposante émergea à l'horizon. Un Golem colossal, fait d'une encre noire et maléfique, s'avançait inexorablement vers Gashwac. Ses membres massifs semblaient créés à partir de l'essence même des ténèbres, et son regard était dénué de toute humanité.
Panique et terreur s'emparèrent du village alors que le Golem se rapprochait. Aria sentit la malédiction se réveiller en elle, une réponse sinistre à la présence de l'entité maléfique. Les rues étaient rapidement imprégnées de l'obscurité corrosive émanant du Golem.
Kalya, avec une fermeté résolue, ordonna à Aria de partir. "Va, Aria ! Il n'y a plus de temps à perdre. Prends cette longue vue que Gorg a trouvée. Il y a des endroits où tu pourras pénétrer et découvrir les vérités cachées."
Aria regarda Kalya, le cœur lourd. "Maman, je ne peux pas vous laisser tous ici ! Il doit y avoir quelque chose que je peux faire."
Papi Dingo s'approcha d'elle, la sagesse dans ses yeux anciens. "Aria, ma chère, le peu d'infection que tu portes pourrait être notre seule chance. Pars maintenant, et tu pourras atteindre des endroits inaccessibles aux autres. C'est peut-être là que réside la clé pour renverser cette malédiction."
Il lui tendit la longue vue, un artefact mystérieux qui pourrait révéler des secrets dissimulés. "Va, Aria. Ne regarde pas en arrière, mais regarde vers l'avenir. La destinée t'a confié un rôle crucial."
Aria acquiesça à contrecœur, serrant la longue vue entre ses mains. "Je reviendrai, je le promets."
Sans plus attendre, elle s'élança hors du village en proie aux ténèbres grandissantes. Les cris et les pleurs résonnaient derrière elle alors que le Golem déversait son mal implacable sur Gashwac. Les larmes brouillaient sa vue, mais la détermination brûlait dans son cœur. Elle savait que son périple ne faisait que commencer, que des mystères plus sombres l'attendaient.
Au loin, le village de Gashwac s'effaçait dans la brume noire, mais Aria portait avec elle la lueur de l'espoir. Elle était la gardienne des ombres, la porteuse d'une malédiction qui pourrait bien être la clef pour contrer le fléau qui s'abattait sur le royaume. La longue vue de Papi Dingo en main, elle s'engagea sur le chemin de l'inconnu, prête à affronter les horreurs et à découvrir la vérité cachée dans les ténèbres qui enveloppaient son destin.
Paledistena s'étendait devant Aria, majestueuse et prospère. La capitale, épargnée par la malédiction qui dévorait tant d'autres contrées, scintillait sous le soleil éclatant. Les rues étaient animées de marchands joyeux, de rires et d'une effervescence vivifiante. Pourtant, Aria ne pouvait pas se permettre de se perdre dans la joie apparente. Elle s'encapuchonna soigneusement, dissimulant son visage sous le voile sombre de son manteau, une ombre parmi les sourires.
La route jusqu'à Paledistena avait été éreintante, mais le besoin pressant de trouver des réponses l'avait guidée sans relâche. Cinq jours de marche, deux jours à cheval sans s'arrêter, et maintenant, elle foulait les pavés de la grande cité. Les gens vaquaient à leurs occupations sans se douter de la menace qui planait dans l'ombre.
Aria se fraya un chemin à travers la foule, déterminée à trouver "La Fontaine de Kyoko", un lieu que Papi Dingo avait mentionné dans les histoires de son enfance. Cette fontaine, ancienne et majestueuse, était un lieu de rassemblement secret pour ceux en quête de vérité.
Arrivée à destination, Aria observa les eaux cristallines de la fontaine, un lieu empreint de mystère et d'intrigue. C'est alors qu'une voix familière la tira de ses pensées.
"Aria, c'est bien toi ?"
Elle se retourna, et son regard rencontra celui de Loren, son ami d'enfance. Les années n'avaient pas altéré la force de son lien avec lui. Loren, vêtu d'une armure resplendissante, était là, debout, la surprise dans les yeux.
"Loren !" s'exclama Aria, émue. "Je ne peux pas croire que c'est toi ! Que fais-tu ici ?"
Loren lui sourit chaleureusement, mais son regard trahissait une lueur de gravité. "Je suis venu à Paledistena pour m'entraîner, découvrir de nouvelles compétences. Et toi, Aria ? Pourquoi te caches-tu sous ce capuchon ?"
Aria hésita un instant, pesant ses mots. "Loren, il y a quelque chose de terrible qui se propage. Une malédiction qui dévore tout sur son passage. Gashwac, notre village... Papi Dingo avait raison. J'ai dû fuir."
Loren plissa le front, absorbant lentement les paroles d'Aria. "Une malédiction ? C'est... incroyable. Mais tu es ici, à Paledistena, en sécurité. Que puis-je faire pour t'aider ?"
Aria baissa la voix, consciente du danger de dévoiler sa véritable nature. "Loren, je ne suis pas seule à porter la malédiction. Elle est en moi, et peut-être en d'autres endroits. Papi Dingo m'a donné cette longue vue, et je pense que c'est la clé pour comprendre et arrêter cette catastrophe. Nous devons agir, Loren, avant que l'ombre ne s'étende ici aussi."
Loren acquiesça, sa détermination refletant celle d'Aria. "Alors, nous agirons ensemble. Trouvons un moyen de comprendre et d'arrêter cette malédiction. Aria, tu n'es pas seule dans cette lutte."
Main dans la main, ils quittèrent "La Fontaine de Kyoko", prêts à affronter les mystères dissimulés dans les ruelles d'ombre et d'espoir de Paledistena.
|Titre: MoneyAwards
|Numéro du chapitre: 1
|Auteur/Autrice: Iokolo
| La première chose que Kaito ressentit fut la douce sensation du sol sous lui. Il ouvrit les yeux et se retrouva allongé sur une plaine étonnamment verte, un ciel d'un bleu irréel s'étirant à l'infini au-dessus de lui. Confus, il se redressa et réalisa que ses amis, Aiko, Haruki, Miyuki, et Takashi, étaient eux aussi étendus à côté de lui.
« Où sommes-nous ? » s'exclama Miyuki en se frottant les yeux comme si elle pouvait ainsi effacer l'étrangeté de la scène.
Les cinq amis se relevèrent et observèrent leur environnement. Au-delà de la plaine verdoyante, ils découvrirent un casino en plein air étincelant de lumières clignotantes et un bar où des silhouettes flottaient, sirotant des boissons invisibles.
Intrigués, ils remarquèrent un micro planté au centre de la plaine. Se rapprochant, une voix résonna soudainement : « Bienvenue, chers participants, à MoneyAwards ! »
Les cinq amis échangèrent des regards perplexes, se remémorant lentement avoir consenti à participer à quelque chose qui maintenant semblait bien au-delà de la réalité.
La voix reprit, se présentant comme Lose, le maître de ce jeu mystérieux. « Vous êtes ici pour rivaliser dans une compétition acharnée où l'argent règne en maître. »
Kaito sentit une boule d'inquiétude monter dans son estomac. Aiko plissa les yeux, Haruki fronça les sourcils, Miyuki regarda autour d'elle avec suspicion, et Takashi croisa les bras en silence.
« Vous faites partie du jeu MoneyAwards, » déclara Lose d'une voix envoûtante. « Le but est simple : devenir l'équipe la plus riche. Pour cela, vous devrez participer à des épreuves toutes les trois jours. L'argent est votre arme, et ici, tout peut être acheté. »
Les cinq amis écoutaient attentivement, un mélange de curiosité et d'appréhension colorant leurs expressions.
« Vous avez été choisis pour vos compétences uniques et vos liens forts. Mais souvenez-vous, la confiance peut être votre plus grand atout ou votre pire ennemi. »
Alors que les règles étaient dévoilées, une tension s'installa parmi les amis. Ils savaient que leur aventure ne faisait que commencer, et que l'innocence de la plaine verdoyante cachait des défis complexes qui les attendaient dans l'étrange univers de MoneyAwards.
Kaito et ses amis échangèrent des regards interloqués à l'annonce de Lose, le maître du jeu. L'équipe Carpe ? C'était une information nouvelle qui ajoutait une couche supplémentaire de mystère à leur situation. Ils se regardèrent, se demandant comment ils avaient été sélectionnés pour former cette équipe.
Se dirigeant vers le bar étincelant, les cinq amis remarquèrent les 15 autres participants, chacun portant un collier qui traduisait automatiquement leurs paroles en anglais. Une mosaïque de langues diverses remplissait l'air, créant un bourdonnement incessant.
« Eh bien, il semble que nous soyons tous dans le même bateau, ou plutôt, sur la même plaine étrange, » commenta Takashi, tentant de briser la glace.
Cependant, peu de participants semblaient ouverts à la conversation. Certains les ignoraient délibérément, tandis que d'autres échangeaient des regards méfiants.
Kaito s'approcha d'un homme aux cheveux argentés et aux yeux perçants. « Salut, je suis Kaito. Nous faisons partie de l'équipe Carpe. »
L'homme jeta un regard rapide à Kaito et hocha la tête sans dire un mot. Aiko tenta de converser avec une femme au style excentrique, mais elle ne reçut qu'un sourire énigmatique en retour.
Miyuki s'approcha d'un groupe discutant à voix basse, mais leur conversation s'interrompit brusquement dès qu'elle s'approcha. Haruki essaya d'engager un dialogue avec un homme portant un air sérieux, mais celui-ci lui tourna ostensiblement le dos.
Frustrés par le manque de communication, les membres de l'équipe Carpe échangèrent des regards perplexes. C'était comme si une barrière invisible séparait les participants.
C'est alors que la voix de Lose résonna à nouveau. « Chers participants, avant que vous ne soyez plongés dans la prochaine épreuve, vous avez l'opportunité de faire connaissance. Les alliances et les amitiés pourraient s'avérer utiles dans les défis à venir. Profitez de ce temps pour tisser des liens, car la confiance peut être votre meilleure alliée. »
Sur cette annonce, les participants se regardèrent les uns les autres, hésitants. Certains jetèrent des regards intrigués, prêts à briser les murs qui les séparaient, tandis que d'autres demeuraient méfiants, gardant leurs secrets à l'abri.
Kaito et ses amis, conscients de l'importance des alliances, se préparèrent à s'immerger dans l'inconnu, prêts à découvrir les visages cachés derrière les masques de mystère de MoneyAwards.
Takeshi s'éloigna du groupe, cherchant un endroit plus calme pour réfléchir sur la situation. Il remarqua Elena Martinez, la négociatrice habile de l'équipe "Taureau", se tenant seule près du bar. Intrigué, il s'approcha.
« Salut, je suis Takeshi. Participons tous les deux à ce jeu étrange, apparemment. »
Elena leva les yeux, scrutant Takeshi avec un mélange d'intérêt et de méfiance. « Elena. Alors, quel est ton plan pour survivre à tout ça, Takeshi ? »
Takeshi esquissa un sourire confiant. « Je pense que la clé est de comprendre les règles du jeu et de s'adapter rapidement. Et toi, quels sont tes atouts ? »
Elena inclina la tête de côté, évaluant Takeshi. « La négociation, l'observation, et savoir quand agir. Les compétences essentielles pour tout jeu, n'est-ce pas ? »
Pendant ce temps, Haruki, l'athlète de l'équipe Carpe, s'approcha de Sophie Harrington, la fille adolescente de l'équipe "Burger".
« Hey, je suis Haruki. Comment ça se passe pour toi jusqu'à présent ? »
Sophie, regardant autour d'elle avec un sourire timide, répondit : « C'est... étrange. Je ne m'attendais pas à me retrouver dans un endroit comme celui-ci. Mais papa dit que c'est une opportunité unique. »
Haruki sourit. « Bien dit. J'imagine que nous devrions tous tirer le meilleur parti de cette opportunité, non ? »
De l'autre côté de la plaine, Aiko, Kaito, et Miyuki se retrouvèrent avec Victor Harrington, le businessman de l'équipe "Burger".
« Kaito, c'est ça ? » demanda Victor en tendant la main.
Kaito acquiesça. « Oui, et voici Aiko et Miyuki. Nous faisons tous partie de l'équipe Carpe. »
Victor, souriant, répliqua : « Eh bien, enchanté de faire votre connaissance. Quelque chose me dit que nous allons devoir coopérer d'une manière ou d'une autre. »
Pendant ce temps, Miyuki engagea la conversation avec Victor. « Vous avez une entreprise, c'est ça ? Ça doit être passionnant. »
Victor hocha la tête. « Oui, le monde des affaires est imprévisible, tout comme ce jeu. »
Aiko, toujours attentive, demanda : « Pensez-vous que nos compétences complémentaires pourraient être utiles dans ce jeu ? »
Victor sourit de manière énigmatique. « Qui sait ? Dans ce jeu, tout est possible. »
Au milieu de cette plaine étrange, des liens se formaient, des conversations s'entrelaçaient, et chacun cherchait à percer le mystère de MoneyAwards tout en découvrant les atouts et les compétences des autres participants. Les alliances se dessinaient dans l'ombre, prêtes à se révéler lors des défis à venir.
La plaine vibrait d'anticipation alors que Lose annonça la prochaine épreuve. Les participants se rassemblèrent au centre, écoutant attentivement les instructions du maître de jeu.
« Chers participants, le moment est venu pour votre première épreuve. Dirigez-vous vers les portes désignées : Porte A pour l'équipe "Burger", Porte B pour l'équipe "Baguette", Porte C pour l'équipe "Carpe", et Porte D pour l'équipe "Taureau". »
Kaito et ses amis se dirigèrent vers la Porte C, se demandant quel défi les attendait de l'autre côté. Arrivés sur place, ils furent accueillis par un hologramme de Lose qui expliqua les règles.
« Bienvenue, équipe Carpe. Votre épreuve consiste en un parcours complexe à travers des énigmes, des obstacles physiques et des choix stratégiques. Vous devrez travailler ensemble pour surmonter chaque défi. »
Alors que l'hologramme détaillait les règles, Kaito sentit une lueur de détermination briller dans les yeux de ses amis. Ils étaient prêts à relever le défi. Cependant, Kaito, méfiant, se demandait si Lose avait révélé tous les aspects du parcours.
Le groupe s'élança dans le parcours, affrontant des épreuves mentales, escaladant des structures complexes, et faisant des choix cruciaux à chaque intersection. L'épreuve semblait interminable, mais l'équipe Carpe démontra une coordination impressionnante, exploitant les compétences diverses de ses membres pour surmonter les obstacles.
Alors qu'ils approchaient de la fin, Kaito remarqua un étrange dispositif au centre de la dernière salle. Les participants devaient choisir une porte, chacune représentant un défi final différent. Kaito comprit que la complexité du choix pouvait changer le cours du jeu.
C'est alors que la voix de Lose retentit dans la salle. « Choisissez sagement, équipe Carpe. Votre succès ou votre échec dépendra de cette décision. »
Kaito échangea un regard significatif avec ses amis. Ils savaient que derrière chaque porte se cachait l'inconnu, une nouvelle facette du jeu qui les mettrait à l'épreuve d'une manière inattendue. Ils se préparèrent mentalement, comprenant que chaque choix pouvait changer la donne.
Les portes se dressaient devant eux, chacune une invitation à l'incertitude. L'équipe Carpe était prête à affronter l'inconnu, conscients que le jeu ne faisait que commencer.
Face aux portes, l'équipe Carpe échangea des regards déterminés, prête à affronter le défi qui se dressait devant elle. Kaito, conscient du piège potentiel, prit la parole.
« Haruki, tu es peut-être le plus athlétique d'entre nous, mais je pense qu'il serait préférable que tu ne sois pas le premier à essayer. Aiko, tu es prête à te lancer en première ? »
Aiko hocha la tête, montrant sa détermination. Elle ouvrit la porte marquée d'un "1" et entra dans la salle d'épreuve. Tout semblait calme au début, mais soudain, le sol s'ouvrit sous elle, et elle tomba dans une piscine d'eau froide.
Kaito fronça les sourcils. « C'était prévisible. »
Soudain, des tuyaux suspendus au plafond s'activèrent, aspergeant le parcours d'eau. Le piège était révélé. Le parcours qui semblait déjà difficile serait encore plus complexe sous les assauts constants de l'eau.
« Attention, tout le monde ! » avertit Kaito.
Takashi, confiant, s'avança et tenta de franchir les premiers obstacles, mais à chaque échec, le parcours se retrouva arrosé à nouveau. Le défi était plus corsé que prévu.
Miyuki prit la suite, mais elle glissa sur une plateforme mouillée, tombant dans l'eau à son tour. La voix de Lose retentit alors dans la salle.
« Le jeu est simple, ne réfléchis pas trop, Kaito. »
Kaito fixa le plafond, réalisant qu'il y avait plus à cette épreuve qu'un simple parcours difficile. Il devait y avoir un moyen de contrer le mécanisme d'arrosage. Haruki, conscient de la situation, se prépara à relever le défi.
« Allez, Haruki, tu peux le faire ! » encouragea Aiko depuis le côté.
Haruki, faisant appel à son agilité et à sa force, navigua à travers le parcours compliqué. À chaque obstacle, il anticipa les jets d'eau et ajusta son mouvement en conséquence. Après quelques moments de tension, il parvint à franchir le dernier obstacle et atteignit la sortie.
Un sourire de satisfaction s'étira sur le visage de Kaito. « Bien joué, Haruki. Maintenant, voyons comment surmonter le reste de ce jeu. »
Lose annonça : « Bravo, équipe Carpe. Vous avez surmonté la première épreuve. Préparez-vous pour ce qui vient. Le jeu continue. »
Les membres de l'équipe Carpe se rassemblèrent, prêts à affronter les défis inconnus qui les attendaient. La plaine mystérieuse réservait encore bien des surprises, et ils étaient déterminés à en découvrir chaque facette, même si cela signifiait devoir défier la logique du jeu de Lose.
|Titre: Les aventures de Kelya James
|Numéro du chapitre: 1
|Auteur/Autrice: SHNMKD
|L'histoire se passe dans les années 2030 du calendrier grégorien.
Kelya James était une adolescente de 17 ans qui était passionnée par Sherlock Holmes et les enquêtes. Ses parents l'avaient abandonnée alors qu'elle avait seulement 4 ans mais la raison de l'abandon était inconnue pour ses proches.
Seulement Kelya semblait savoir quelle était cette raison. Dès lors, elle avait été adoptée par la famille Stan. Elle avait alors prit James comme nom de famille, puisqu'elle avait probablement oublié son ancien nom de famille.
Enfin de manière officielle elle se souvenait de la première lettre de son ancien nom de famille. Mais en réalité elle se souvenait parfaitement de son ancien nom de famille. Mais, pour certaines raisons, elle se devait de cacher ce fait aux autres.
Elle portait souvent des robes longues et larges qui lui arrivaient au niveau des chevilles et qui couvraient tout son corps sauf ses mains et ses pieds. Elle avait des ballerines qui étaient noires de jais. Elle mesurait 1 m 74. Elle avait de beaux yeux marron clair et de longs et soyeux cheveux noirs. Elle avait la peau marron foncé. Elle avait une silhouette semblant convenable pour une adolescente de 17 ans.
Sur son cou, il y avait un pendentif dans lequel il y avait une photo d'elle et de ses parents biologiques et une fille qui se nommait Eva Stan était avec eux. Pourtant, elle ne se souvenait pas où et quand la photo avait été prise et encore moins par qui elle fut prise. Elle aimait aussi les romans d'amour, le théâtre et le sport mais elle aimait surtout les polars, la science-fiction et le cinéma. Elle était mince.
Elle était sportive et avec l'aide d'une certaine Julie Valo, elle avait appris les arts martiaux dans son enfance. Son passé paraissait un peu flou et elle-même ne semblait se souvenir que très vaguement ou pas du tout de ses premières années de vie avec ses parents.Tout cela d'après un médecin qui écoutait et faisait tout ce que Kelya lui demandait.
D'après ce médecin, elle aurait même développé un blocage psychologique qui faisait qu'elle ne sentait pas bien quand quelqu'un parlait de ses parents biologiques mais la raison de l'apparition de ce blocage était encore inconnue. Elle était aussi une détective lycéenne renommée et comme toute détective lycéenne qui se respectait, elle passait son temps à résoudre toutes sortes d'affaires pouvant aller d'un simple vol à des meurtres en série et ayant lieu à Londres.
Sa plus grande rivale mais qui se trouvait aussi être sa sœur adoptive se nommait Eva Stan, une fille de son âge qui était la fille du commissaire de la police de Londres et surtout une détective lycéenne de renom elle aussi. Elle mesurait 1m 75 et elle n'était ni trop maigre ni trop grosse. Elle avait les yeux bleus, de longs cheveux bruns et une peau marron clair. Elle portait des chaussures de ville avec l'uniforme de son lycée : un chemisier blanc, une veste grise et une longue jupe grise qui lui allait aux chevilles.
Elle avait un badge où il y avait écrit << D.H.S.>> qui était les initiales de son lycée. Elle avait une montre blanche et bleue au poignet qui lui avait été offerte par une amie et ancienne fiancée de son père 3 ans plus tôt. Cette amie s'appelait Julie Valo s'était fiancée à son père en 2015, elle était la cousine de James Valo qui était dans les années 2020 le détective le plus célèbre de la France. Il était ami avec le commissaire Stan, ils s'étaient rencontrés pendant une enquête en commun avec les services secrets anglais.
Elle avait aussi comme Kelya un pendentif où il y avait une photo mais cette fois ce n'était pas les parents de Kelya derrière mais ceux d'Eva. Eva ne connaissait pas la date où a été prise la photo mais elle savait que Kelya et elle avaient 7 ans quand la photo avait été prise car ses parents lui avaient dit cela. Kelya et Eva étaient surnommées les deux détectives de l'est de Londres.
Ce jour-là qui était un lundi de la fin septembre, une journée portes ouvertes allait avoir lieu dans leur lycée qui formait les détectives du futur et qui était un lycée très prestigieux. Elles étaient en première. Dans ce lycée tous les apprentis détectives devaient remplir un quota d'enquêtes par mois qui augmentait selon le niveau et la classe de l'élève sinon ils se faisaient renvoyer. Cela était leur seul devoir de l'année. Il n'avait cours au lycée qu'une semaine sur deux.
Les matières qui y étaient enseignées étaient : sciences physiques mais aussi biologie et surtout chimie, sport, mathématiques, anglais, histoire-géographie, littérature et travail sur le terrain. Le travail sur le terrain était la matière qu'ils avaient pendant la semaine où ils ne faisaient pas cours au lycée. Durant cette semaine ils devaient résoudre plusieurs enquêtes pour remplir leur quota. Ils devaient respecter la démarche scientifique : problème, hypothèse, expérience, résultats, observation et conclusion.
Cette matière servait aussi à évaluer les capacités de déduction que l'élève possédait car remplir son quota ne suffisait pas. Un professeur venait vérifier que l'élève ait parfaitement suivi les étapes de la démarche scientifique mais aussi si le coupable était bien le bon. Si votre démarche et votre raisonnement étaient bons mais aussi que le coupable était bien le vrai, vous pouviez gagner de l'argent ou des récompenses ou bien même de la reconnaissance et de la notoriété mais en cas d'échec vous étiez expulsés sans autre forme de procès.
Les causes d'échec étaient aux nombres de 3 principales : votre démarche était bonne mais votre raisonnement était erroné et donc le coupable était le mauvais, il était donc innocent. Vous n'aviez pas respecté la démarche mais votre raisonnement et le coupable sont les bons. Et la dernière cause était votre démarche était réussie votre raisonnement aussi mais le coupable n'était pas le bon. Ces critères déterminaient votre note sur 10. Si votre note était en dessous de 7,75/10 vous étiez renvoyés.
Sur 1000 élèves inscrits en première année seuls 200 étaient acceptés en deuxième année soit un taux de réussite de 20 %. Cette matière était enseignée jusqu'au baccalauréat. Kelya et Eva réussissaient toujours à remplir leur quota en suivant la bonne démarche et en ayant fait la bonne déduction.
Mais en cette fin du mois de septembre, aucune demande d'enquête ne se présenta à elles. De ce fait Kelya et Eva n'avait pas encore pu remplir leur quota et il ne leur restait que 2 jours avant la fin de la période où les enquêtes et démarches étaient permises et l'annonce des résultats et donc par extension l'annonce des personnes admises jusqu'au mois prochain et des personnes qui devraient quitter l'établissement dans ce lycée d'élite. Kelya dit alors à Eva :
<< J'ai décidé de quitter cet établissement avant de me faire renvoyer comme ça je n'aurai plus aucun regret.
-Attends quoi !!! N'es-tu pas sérieuse ?
-Si bien au contraire je suis très sérieuse.
-Mais si ma plus grande rivale quitte l'école que vais-je faire ou devenir ?
-Tu vas devoir te trouver un nouveau rival ou une nouvelle rivale et choisir ton avenir toi-même.
-Mais c'est impossible car il n'y a que toi qui soit digne d'être ma rivale et qui puisse m'aider à trouver ce que je veux faire. Que vas-tu ...
-Cela ne me concerne plus et puis je suis devenue ta rivale uniquement car tu es allée jusqu'à me supplier d'accepter de le devenir. Sinon jamais je n'aurais jamais accepté d'être la rivale de ma sœur adoptive la coupa Kelya
-Ne parle pas de ça s'il te plait.
-Ok bon tu allais dire quoi avant que je ne parle de ce "sujet"
-Rien de spécial. Ah si !! Que comptes-tu faire puisque tu vas quitter l'établissement demain ?
Heure de Vote ! Vous devez voté les 3 meilleurs chapitres parmis ceux présentés dans ce Saut.
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Et maintenant n'hésitez pas à dire ce que vous proposez à améliorer dans le Saut. --->
Petit plus,l'histoire qui sera la mieux classé auras ça propre page de couverture pour le prochain Saut plus un chapitre bonus exclusifs au Saut,donc ce chapitre ne seras pas publié sur son profile !
Déjà, désolé de ce retard,je tiens à m'en excuser et pour ça j'aimerais faire un cadeau à des personnes incroyable (même si vous êtes tous incroyables). Je vous recommande 3 histoires hyper bien !
| La vie d'un SDF de Lougriss
Une histoire qui raconte la vie d'un SDF ;-; tout est
dans le titre ;-; Mais surtout elle est en dédicace à
Xiyoo25 qui est au seuil de la pauvreté et qui,
j'espère, pourras vivre de sa passion !
| L'institu des élites de Xiyoo25
Un livre interactif où vous pouvez être élève ou
professeur ! Vous aurez de vrai cours donc ça peux
vous entraîner !
| Vilain Mafieux x Reader de nezukotodoroki18
Une fanfiction avec plusieurs personnages de mha
devenu des mafieux ! Mais cerise sur le gâteau !
C'est vous qui choisissez avec qui finira T/P !
Ensuite,annonce importante !
⚠️ Annonce ⚠️
-Skull prendra une parution tout les deux Saut
-Ma vie prendra également une parution plus longue mais la parution est encore indéterminée
-Why My ?! est stoppée par l'auteur/trice
-Beyond The End n'auras pas ces 6 premiers chapitres publié dans le Saut mais il reviendra avec son 7ème chapitre !
Sinon,le Saut a atteint la barre des 300 vues total ! Ce qui est énorme ! Je vous en suis hyper reconnaissant !
Je compte faire un petit classement des histoires avec une courbe qui les classent afin de voir ceux qui plaisent le plus,serait vous intéresser par ce classement ?
D'ailleurs,j'aimerais finir par ce petit awards qui revient à Lougriss pour avoir fait le commentaire avec le plus de sous commentaires... voilà...🏆
Publié le 26/02/24
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