entre cadix, hiroshima et constantinople
et juste avant la fin de l'été, on a conduit jusqu'à cadix
il faisait chaud
trop chaud
tu m'as dis que c'était un peu constantinople
un peu le jannah
qu'ici la guerre n'existait sûrement pas,
que les faubourgs étaient faits d'amour,
que les enfants y mourraient vieux et heureux
tu disais
que c'était une ville construite par la poésie
et que comme duras à Hiroshima,
t'avais tout vu à cadix.
pour rire je t'ai dis que tu n'y avais rien vu,
t'as pas trop réagi,
tu m'as regardé et comme pour signer la fin de l'été tu m'as dis
"je rentre bientôt chez moi"
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