L'heure horrifiante s'écoule sous mes yeux désormais grands ouverts, comme si faire face aux secondes pouvait être bon pour ma santé mentale. 

    Les minutes s'engourdissent, s'allongent, s'étendent, solubles et sentimentales.

    Machinalement, je cache les chiffres menaçants d'un bout de papier au passé de marque-page, comme si ça allait mettre pause dans mon monde monstrueux. 

    Un piano vient arracher ses notes dans mon cœur qui bat toujours trop. S'ajoute un violon, mon âme est scindée, étincelante et assiégée.