MY HEART IS BEATING IS BEATING IS BEATING FOR YOU

Lorsque le rythme cardiaque s'accélère, autrement connu sous le terme d'arythmie, de plus en plus de sang est drainé par le cœur. On sent son poul accélérer, des palpitations, et tout ça, causé par une émotion vive ou une forte dose d'adrénaline.

Sarâ a ressenti ces palpitations ce poul qui s'accélère et cette émotion vive lorsqu'elle se retrouva devant Yâsser, sur la pas de sa porte, presque nue, à la limite de commettre l'irréparable.

Yâsser : Sarâ, Yasmine c'est ma tante, je t'en ai déjà parlé quand je t'ai parlé de ma grand mère qui est morte l'année dernière, elle est retombée enceinte mais elle ne veut pas que sa famille le sache alors elle est venue chez moi. Je veux pas te perdre et je te jure que je te dis la vérité. Je t'aime depuis le premier jour et ça a toujours toujours été le cas et ça le sera jusqu'à mon dernier souffle et je te jure que...

De loin, Souleymen entendait la conversation  alors il s'est levé sans faire de bruit et a rejoins le couloir avant de faire son entrée devant les deux exs, en toute théâtralité et lui aussi, presque nu.

Souleymen : Qu'est-ce qui se passe ?

Sarâ dans un temps d'illumination s'était rendu compte de leurs deux tenues.

Sarâ : Attends Yâsser c'est pas ce que tu crois, vraiment pas...

Souleymen : Si c'est exactement ce qu'il croit et il ferait mieux de partir parce qu'on était occupé.

Contre toute attente, Yâsser est rentré dans l'appartement et a fait face à Souleymen. Lui disant qu'il ne partirait plus et qu'il était désormais hors de question qu'il soit séparé de Sarâ. Quoi qu'il lui en coûte. Sarâ devait rapidement prendre une décision, elle avait devant elle deux mâles alpha, capable de se battre sur place pour ses yeux, mais l'un était inéluctablement plus sincère et plus déterminé que l'autre.

Sarâ : Allez vous  en...S'il vous plaît partez j'ai besoin d'être seule...

Il n'en fallut pas plus pour que Souleymen prennent ses vêtements et s'en aille, laissant Sarâ et Yâsser seul.

Yâsser : Pardonne moi...Je sais que j'ai fais des erreurs mais s'il te plaît t'es plus obligé de rester avec lui... Je suis là et y'a personne qui peut nous empêcher d'être ensemble personne.

Sarâ a seulement fermé les yeux et s'est dirigée vers la porte, elle l'a ouvert a silencieusement demandé à Yâsser de s'en aller.

Yâsser : Je t'aime.

***

Après la prière de fajr où elle s'était repentie auprès de son seigneur d'avoir presque commis l'adultère, Sarâ s'était recueilli dans un endroit spécial qui representait beaucoup pour elle. La cabane dans les bois où elle avait trouvé avec Yâsser les 5 milles euros et  la machine a fabriquer les passeports.

Elle était là, les jambes dans le vide a regarder le soleil se lever et à réfléchir à la suite et au début de l'histoire. Elle se remémorait  ce qu'il l'avait mit dans une telle situation.

*{Flash Back}*

18 décembre

Ça fait tout juste un peu plus de deux semaines que Yâsser et moi c'est fini. J'étais retournée chez mes parents, je pouvais pas squatter la cave plus longtemps et me laisser mourir de faim. J'ai beaucoup séché les cours et pleuré dans mon lit. J'ai hurlé contre ma mère qui voulait seulement comprendre ce que j'avais mais elle était la dernière avec qui j'avais envie de parler de mes peines de cœur. Quand Neyla pouvait, elle venait et je pleurais sur ces genoux avec de la musique a fond. 

Pourtant il y avait quelques fois durant ces deux semaines où Souleymen on se parlait, il m'inviter de temps en temps à manger quelques chose. Ce soir, après manger j'ai mis mon manteau et je suis sortie en claquant la porte, il m'invitait a boire un smoothie dans un coffee shop en ville.

Je sais que quand je suis avec lui, il me change les idées. 

Souleymen : Bon, parlons sérieusement...

Moi : Oui, quoi ?

Souleymen : Tu sais très bien ce que je veux te dire. Je t'ai laissé deux semaines avant de mettre le sujet sur le tapis, mais je pense qu'il est temps d'en parler...J'ai pas envie d'être seulement ton ami du soir, je veux être plus que ça...

Moi : J'aime encore Yâsser...

Souleymen : Je  sais, mais chaque jour t'éloignera un peu plus de lui, et il ne reviendra pas.

Notre conversation a continué, lorsque l'on marchait pour qu'il me ramène chez  moi. Lui était très bien préparé, il avait tout ses arguments, que j'allais l'oublier, qu'il me rendrait heureuse, qu'il était près a m'assumer devant tout le monde et pas question de se cacher, y compris de mes parents...Le mien était toujours le même, que j'avais Yâsser dans la tête et dans le cœur.

Souleymen : Sarâ, on fait au moins un essaie, si ça marche pas, j'aurais essayé, mais je veux pas  ne pas tenter ma chance avec toi.

On aurait dit qu'on m'aurait couper la langue, est-ce que j'étais prête à me remettre en couple en seulement deux semaines ou était-ce seulement le manque d'attention qui m'a fait dire "on essaie, si ça marche pas on insiste pas."

Souleymen s'est mit à sourire et a dire que ça allait forcément marcher.

*{Fin}*

C'est lorsqu'elle se demandait si elle pouvait de nouveau faire confiance à  Yâsser, si elle devait de nouveau espérer en lui, si elle devait lui redonner son amour qu'elle sentit une personne s'assoir près d'elle, dans cet endroit si insolite...

Sarâ : Qu'est-ce que tu fais là ?

Lui : Je t'ai apporté de quoi déjeuner, des croissants, parce que je te connais et je sais que tu attaques pas une journée sans des croissants.

Sarâ : Je suis venue ici pour être seule.

Lui : Et pour voir qui te trouverait le premier. Et tu sais que ça ne pouvait être que moi, qu'il n'y a que moi qui te connaît assez pour savoir ce que tu penses ...

Sarâ : Est-ce que le fait que tu me connaisses mieux que Souleymen c'est une raison pour revenir vers toi ? Tu te souviens de comment tu m'as parlé de l'ascenseur ?

Yâsser : Sarâ  j'ai dis ça par énervement c'est tout...

*{Flash Back}*

J'étais à la mairie, je devais aller faire des papiers pour renouveller mon passeport, j'ai donc pris l'ascenseur pour aller au bureau de l'état civil.

Dans l'ascenseur, il y avait Yâsser également, je ne l'avais pas revu depuis la soirée où j'ai fini dans la piscine à me battre avec sa meuf, j'en ai toujours honte.

J'ai seulement appuyé sur l'étage où je devais aller sans lui parler. Avec toute la chance que j'ai, une coupure de courant à secouer la ville, et nous a fait rester enfermé dans l'ascenseur.

Aucun réseau, possibilité 0 de prevenir qui que ce soit.

Moi : Super.

Au bout de 10 minutes, j'ai commencé à avoir vraiment chaud, personne ne semblait pressé de nous ouvrir, alors j'ai desseré mon voile.

Yâsser : Sah, je me demande comment j'ai fais pour t'aimer à mort comme ça.

Moi : Depuis tout à l'heure je parle pas, je t'ai rien dis, je te regarde pas, me cherche pas Yâsser.

Yâsser : Avant tu t'habillais correctement, tu étais discrète, regarde ce que tu es devenue avec ce mec tu sens le parfum a des kilomètre tu te maquilles comme une voiture volée, ça j'ai honte que tu ai été la personne que j'aimais le plus.

*{Fin}*

Yasser : Tu veux du chocolat chaud ?

Moi : Fais pas genre tu me connais très bien tu sais que je prends ça le matin !

Il me sourit et attrape le lait puis le chocolat en poudre et se fait notre petit dej, comme à l'époque, quand tout allait bien et que c'était le grand amour entre nous.

Moi : ya riiiien de meilleur que petit déjeuner des croissant et un grand verre de jus d'orange.

Yasser pose finit sa gorgé et adosse à son tour sur le canapé puis se tourne vers moi.

Yasser : Surtout quand t'as pas dormit de la nuit et que tu faisais que penser à la femme de ta vie.

Moi : Arrête...

Yasser : Sah maintenant que tout est clair y'a quoi qui t'empêche de revenir.

Moi : C'est compliqué... Ça fait quand même plus de 6 mois qu'on est ensemble je peux pas faire comme ci de rien était et le zapper.

Yasser : Si et c'est ce que tu vas faire parce que je t'aime.

Il s'est rapproché de moi et j'ai décidé enfin d'arrêter de faire la difficile car absolument rien ne me retient de faire ce que mon cœur me dit.

Moi : Tu m'as manqué Yassou.

Je le vois sourire. Ça me fait vraiment plaisir de le voir à nouveau me regarder comme ça. Et comme j'ai deviné ce qui allait se passer par la suite, comme nous avons tous les deux fais tomber nos inhibitions, je l'ai stoppé net.

Moi : Je porte encore sa bague Yasser... Laisse moi lui rendre avant de...

Yasser : Ouais...

Il éloigne son visage du mien et baisse la tête.

Yasser : Vas lui rendre sa bague s'il te plaît je veux plus que tu aies rien avoir avec ce type.

Moi : tu commences déjà avec tes ordres !

***

Souleymen : Salut.

J'évite le coup pour esquiver son bisous, et à sa tête je vois qu'il a compris. De toute façon cette relation est finie depuis longtemps, j'étais la seule à faire des efforts et a continuer à espérer...

Souleymen : Tu le choisis lui ?

Moi : Oui.

Souleymen : rien de ce que je pourrais dire je te feras changer d'avis ?

Moi : T'en as pas envie Souleymen, alors rends pas les choses compliqué. Tiens.

J'ai retiré sa bague de fiançailles qu'il m'avait passé au doigt quand il m'a présenté à ses parents. Mais avant de m'en aller j'avais besoin de réponses.

Moi : Juste une question. Est ce que tu m'as trompé ?

Souleymen : Sarâ....

Moi : Réponds s'il te plaît j'ai besoin de savoir.

Souleymen : Oui je t'ai trompé.

Moi : Évidemment... Je suis vraiment idiote c'est pas possible...

Souleymen : Ça n'a rien avoir avec toi, c'était juste...

Moi : Me dis pas que c'était juste pour le sexe. C'est pas vrai, tu m'as trompé avec Chloé ou pas.

Souleymen : Oui.

Moi : Bah je te souhaite bonne chance avec elle parce qu'il y a clairement un truc entre vous deux.

Souleymen : Bah vas y, toi aussi, bonne chance avec Yâsser.

***

Moi : Ça y est c'est fini, j'ai envie de dire enfin.

Yasser : Je vais faire un truc que j'ai jamais fait mais dont j'ai envie depuis plus d'un an. Depuis la première fois que je t'ai vu.

Moi : Et c'est quoi que tu veux faire à ce point.

Yasser : Approche.

Je me rapproche un peu de lui sur le canapé et il pose sa main sur ma joue. J'ai vraiment envie de savourer ce moment, c'est en partie à cause de ça si on s'est séparé la première fois. Alors cette fois ci je veux que ça soit exceptionnel. Même si malheureusement il ne sera pas mon premier baiser il sera probablement mon meilleur.

Yasser me caresse la joue tout en me souriant.

Yasser : Tu m'as tellement manqué si tu savais.

Moi : Bon vas y là arrête ton blabla embrasse moi !

Yasser : Je t'aime sale ouf.

Bonne chance à celles qui demain passent le bac comme moi mes petits chats