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Salam aleykoum


Souleymen : Tu t'es prise pour qui ? T'as peut être un peu trop pris la confiance Sarâ ! Je suis pas ton goss tu me parles pas comme ça tu crois que je suis ton pd de Yâsser ou quoi !

Moi : T'as tellement aucune confiance en toi qu'on en revient toujours au même point c'est super triste ! Yâsser et moi c'est terminé tu fais chier à la fin.

Souleymen : Je quoi ?

Moi : TU ME SOÛLES ? CA VA LA T'AS ENTENDU ?

Souleymen : La vie de ma mère je vais te péter la gueule répète un peu ?

 Avant même qu'il ait le temps de s'approcher de moi mon frère est intervenu dans la chambre, me demandant ce qu'il se passait. A force, vous savez que je pleurais déjà. Je déteste me disputer avec Souleymen, parce que je sais que si je ne reviens pas vers lui ça peut se finir comme ça. 

Souleymen : Sale conne

Il s'en va en bousculant mon frère. 

Hamza : Ça va ?

J'arrive à peine à parler et à hocher la tête tellement je pleure. Hamza ne sait pas comment réagir, on a jamais été très proche lui et moi, alors maladroitement il vient s'assoir près de moi et me prend dans ses bras. Je me laisse aller parce que j'ai vraiment besoin de pleurer. Tout est parti de rien, je lui ai fais remarqué qu'il est était de plus en plus désagréable et déplacé dans ses gestes envers moi. Et il a commencé à m'insulter. 

Mes parents sont partis en Egypte et lui s'est presque installé chez moi, donc il a prit des aises.

Hamza : Sarâ, si t'es pas heureuse tu...

Moi : Si si , je suis super heureuse, ça arrive qu'on se dispute c'est tout. Mais vas y je dois sortir tu peux me laisser m'habiller ?

Hamza se lève en me lançant un sourire et puis il s'en va de ma chambre.



***

Souleymen : Farah ! AMENE NOUS DES CHIPS ! ET DU COCA

Quelques instant plus tard, la porte s'ouvre mais pas sur Farah et je ne sais pas si je peux dire être étonnée de voir Chloé s'approcher et faire la bise à Souleymen.

Chloé : J'ai oublié mon pull, je viens le chercher

Souleymen : Dans l'armoire tranquille.

Moi : Je peux partir si je dérange ? 

Je me lève du lit où j'étais nonchalamment couchée en train de regarder une série et j'ai clairement envie de tuer tout le monde.

Chloé : C'est bon je l'ai. M'en vais.

J'ai vite enlevé mon pyjama et remit mes vêtements pour m'en aller. Là c'est vraiment le summum de la connerie ce couple.

Souleymen : Ehehe attends tu vas où !

Moi : Toi tu l'as ferme ! Tu vas te faire voir et surtout tu m'appelles plus, tu trouves ça normal qu'elle ait des affaires chez toi à recuperer ? J'ai rien dis la dernière fois pour les chocolats j'ai rien dis pour la fois et je l'ai vu carrement presque couchée sur toi mais là trop c'est trop te fou pas de ma gueule.

Souleymen : Elle a juste oublié son pull quand elle est venue voir Farah la dernière fois tranquille je l'ai gardé je te rappelle que c'est ma meilleure amie.

Moi : Je ne crois plus en l'amitié fille-garçon et votre relation ami-ami elle est hyper malsaine. Salut.



J'étais perdue, je ne savais pas où aller. Je sais quand Souleymen me ment. J'étais terriblement déçue. Ces derniers temps, il me manquait de plus en plus de respect, mais là c'est la goutte d'eau. Je l'ai déjà surprise dans ses bras regardant un film, et là elle a carrément des vêtements à récupérer chez lui.J'ai jeté mes affaires sur un banc et j'ai caché mon visage en pleurs en appuyant mon front contre mon genoux, mon pied sur le banc. Qu'est-ce que je fou avec lui.  J'ai l'impression que je souffre plus encore qu'à la fin de ma relation avec Yâsser.

J'ai fini par me lever du banc et rentrer chez moi. Dans ma chambre tout me rappelle que ces derniers moi j'ai construis mon monde en fonction de lui. Je lui ai donné une place privilégiée dans mon cœur et dans ma vie et il se comporte comme un chien avec lui. Très vite un cadre photo de nous se retrouve contre le lino du sol. Je l'ai présente à mes parents, j'ai franchi d'énorme limites avec lui et finalement je me retrouve avec quelqu'un qui me méprise et ne me témoigne aucune affection loyauté galanterie ou encore courtoisie. Je redescend du nuage sur lequel je m'étais exilée depuis que Yâsser m'a quitté et me rend compte que l'amour d'un homme ne valait autant. 

Il ne valait pas que je mettes ma dignité entre parenthèse pour un peu d'attention, ou par peur de me retrouver seule. J'ai passé de bon moment avec lui, au début, avant qu'il ne me prenne pour acquise. Et c'est seulement maintenant que je m'en rend compte. Je me rends compte que si Farah passait son temps à me rabâcher qu'elle ne m'aimait pas parce que je n'étais pas la seule que son frère ramenait à la maison, ce n'était pas de la jalousie, mais parce que c'était vrai.Je me suis déshabillée et je me suis endormie en pleurant avec ma fidèle amie Beyoncé.

***

Le lendemain j'étais comme un zombie toute la journée, toute la soirée, j'ai traîné en pyjama, je n'ai mangé que du fromage blanc et j'ai regardé les anges. J'avais tellement mal au cœur. En allant sur snapchat j'ai vu que Yâsser m'avait envoyé une vidéo, c'était un petit singe sur la chaîne animalière qui buvait au biberon. En légende il me disait "tu te souviens quand tu voulais qu'on adopte un singe?".

 Contrairement à Souleymen, Yâsser s'est toujours souvenu jusqu'à mes chocolat préféré. Cette image m'a replongé dans la nostalgie de notre histoire. Et j'ai ressorti mon ordinateur pour consulter mon cloud avec toute les photos de nous que je possédais. Je pleurais avec Whitney qui me chuchotais qu'elle m'aimerait toujours aux oreilles.

 J'en ai marre d'être une bouffonne et j'ai mis sans même réfléchir le premier jilbeb qui me tombait sous la main et j'ai pris un tram qui m'amènerait directement chez lui.

Moi : Je peux entrer?

Yâsser : Oui bien sur entre qu'est-ce qui t'arrives?

J'avance dans le salon, rien a changé. Il a toujours l'horloge que je lui avait offert au dessus de la TV. J'ai eu un pincement au cœur quand j'ai vu tout ce décor si familier, comme je l'ai laissé il y a 6 mois. 

Yâsser : Sarâ ?

Je reviens à la réalité. Je ne sais pas ce que je fais ici, mais il attend une réponse.

Moi : J'ai vu ton snap. 

Yâsser : Oui je sais il y avait marqué ouvert...

Moi : J'ai vu ton snap et...

Je pose ma sacoche sur le canapé et passe mes mains sur mon front comme pour faire que les mots me viennent plus vite. Je me suis retournée et j'ai vu une des photos qu'on avait fait le jour de mon anniversaire au parc Asterix.

Moi : C'est moi qui ait prit cette photo.

Yâsser : Tu as une sensibilité artistique touchante...

Moi : Quand j'ai vu ton snap j'ai fais ce que je suis en train de faire, je me suis replongée dans nos souvenirs et...J'ai pleuré mdr. Parce qu'hier j'ai réalisé que je sors avec un mec qui ne me respecte pas...Et j'ai laissé passer l'homme de ma vie qui tenait à moi comme la prunelle de ses yeux et que j'ai fais la conne...

Je n'ose pas me retourner, je pose seulement le cadre dans lequel on voit Yâsser sourire devant Oziris et je sèche les larmes qui reviennent sur mon visage.

Yâsser : Tu...T'as dis quoi là?

Je n'en plus je craque...Je me retourne et en pleurs je lui crie que je suis désolée.

Moi : Je suis désolée Yâsser j'ai été stupide ! Il ne m'aime pas il ne m'a jamais estimé il s'en fiche complet alors que toi même si on est plus ensemble tu continues de me conseiller de prendre de mes nouvelles et prendre soin de moi et je...je me rends compte que....je sais plus où j'en suis putain.

Yâsser : Je comprends pas où tu veux en venir...

Moi : Mais moi non plus !!

Yâsser : Sarâ tu me dis tout ça parce que je viens de quitter Chloé ?

Moi : Mais non...C'est juste que...Je me rends compte que...je ressens encore quelque chose pour toi que je n'ai jamais ressenti pour lui... et je pense que...je regrette notre séparation.

Il s'est contenté de me fixer et il a baissé les yeux vers le sol puis il s'est tourné les mains derrière la tête.

Moi : Et je veux retrouver ma vie avec toi et je veux que tout redevienne comme avant.

Yâsser : Tu vas me rendre ouf.

Moi : Regarde moi

Il s'est retourné vers moi le sourire aux lèvres

Yâsser : Si c'est une blague arrête maintenant avec que je t'épouse sur place.

Je souffle de soulagement et quelques larmes de joies viennent encore perler sur mes joues.

Yâsser : Tu peux pas savoir depuis combien de temps j'attends ce moment.

Alors que je m'apprête à lui sauter dessus, une femme surgit du couloir, me stoppant radicalement dans mon élan.

X : Je suis désolé de vous interrompre je veux juste demander à Yâsser mes cacahuètes... Après promis je vous laisse. Chouchou elles sont où?

Yâsser : Je t'ai dis je l'ai ait mise dans le tiroir du chevet.

X : Merci mon cœur.

La femme lui fait un bisous sur la joue et me sourit, Yâsser se retourne vers moi et devant mon regard détruit se rend compte du pathétique de la situation.

Yâsser : Non, non Sarâ je te jure c'est pas du tout du tout ce que tu crois.

Moi : T'es vraiment une énorme pourriture. MOI AUSSI POURQUOI JE SUIS AUSSI CONNE PUTAIN JE TOMBE QUE SUR DES BATARDS. 

La femme en question porte un t-shirt à Yâsser qui lui arrive mi cuisse, soulignant bien son ventre rebondi, de fin de grossesse.



Yâsser

Moi : Calme toi je vais t'expliquer.

Sarâ : FERME LA ! JUSTE TU LA FERME EN FAIT TU ME DIS QUE J'AI CHANGE ALORS QUE TOI MAIS.... MAIS T'ES PIRE ! TU ME FAIS DES GRANDS MOTS ALORS QUE TU AS UNE MEUF ENCEINTE JUSTE DANS TA CHAMBRE TU TE FOU DE MA GUEULE ? EN PLUS ELLE EST ENCEINTE DE QUOI 8 OU 9 MOIS MAIS Y'A 8 OU 9 MOIS T'ETAIS AVEC MOI BORDEL TU M'AS TROMPÉE EN FAIT ? JE VOYAIS QUE TOI JE VIVAIS POUR TOI ET TOI TU ... VAS Y JE ME CASSES

Yâsser : J'vois même pas pourquoi je me justifies  parce que quoi qu'il arrive t'es une victime et moi je suis le gros méchant et tu vas finir avec l'autre fils de thon donc tu sais quoi je t'en prie, casses toi ! Yasmine vas te recoucher !

Sarâ s'en va super énervée et moi je me tourne en soufflant vers Yasmine qui me met la plus grosse gifle de ma vie.

Yasmine : Espèce d'idiot ! Cette fille est raide dingue de toi elle vient de te le dire et toi tu l'as traites comme ça ? Vas la rattraper imbécile !

Yâsser : Yasmine t'as aucune idée de ce que je dois endurer...

Yasmine : En tout cas j'ai une idée d'à quel point tu l'aimes  cette fille et de comment elle te regarde alors vas la rattraper avant qu'elle parte.

Je jette un dernier coup d'œil à Yasmine et attrape une paire de sandale avant de descendre a toute vitesse rattraper cette dingue. 

Yâsser : SARA : Attends !

J'arrive a être à sa hauteur au dernier palier avant la sortie, à ce moment là absolument tout les zonar peuvent nous voir mais j'm'en fou.

Yâsser : ARRÊTE DE FAIRE LA TÊTUE ET ECOUTE MOI

Sarâ : JE M'EN FOU RENTRE CHEZ TOI RENTRE AVEC TA MEUF ET TON GOSS ILS T'ATTENDENT DÉGAGE ET NE ME TOUCHE PAS.

Yâsser : C'EST PAS MA FEMME ECOUTE MOI JE TE PARLE ! 

Elle descend les escaliers et elle est pile en face des boîtes aux lettres comme si nous étions des acteurs sur scène en face d'un public avide de connaître la fin de l'histoire. 

Sarâ : Ce qui me fait le plus mal c'est que je pensais que tu serais la personne qui ne pourrait jamais mais alors absolument jamais me trahir et qu'au final tu craches sur mon mec mais t'es pas mieux, alors que je sois avec lui ou avec toi ça change, ABSOLUMENT RIEN PUISQUE JE VAIS SOUFFRIR. 

Elle sort de mon bâtiment et moi je tape sur une des boîtes aux lettres avant de remonter chez moi.

Moi : ELLE ME FAIT CHIER PUTIN.





Hey mes amours, vous pensez qu'ils vont remettre le couvert ? Ou que Sarâ est trop déçue par les mecs ? 

Bon après cette intrigue je vous promets qu'on va se remettre dans la trâme principale c'est vraiment promis.

Le 03/04/2019

Maty

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