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Yâsser 



Une semaine était passée depuis cet incident, il l'évitait, il l'esquivait. Il se réfugiait dans son travail ou dans ses cours, il ne répondait plus à ses appels ou lorsqu'elle tapait à la porte. Il l'a faisait souffrir mais avait-il le choix ?




Ce presque-baisé lui avait fait prendre conscience de la gravité de leur relation. Ils sont allés trop loin, depuis le début. Et en ayant bien réfléchit il avait prit sa décision. Irrévocable, et douloureuse mais nécessaire.




Yâsser : Faut qu'on parle, t'es où ?


Sarâ 


Je ne pouvais pas dire que j'étais en train de me morfondre dans mon lit en me gavant de chips, et à regarder des films triste, j'ai plus de dignité que ça. Je lui ai répondu que j'étais mon lit, tout simplement.



Yâsser : Vas y j'arrive descends



Je ne pouvais pas descendre, mais je ne pouvais pas lui dire non, notre relation bat de l'aile depuis l'épisode de la cave, je me suis déplacée plusieurs fois chez lui sans qu'il ne me réponde alors que sa voiture était garée sur le parking. J'ai appelé toute la journée sur son jour de congé sans qu'il ne décroche...Il ne m'en veut pas, il essaie de faire le point, alors s'il veut me parler je dis oui.



J'ai enfilé un foulard, une veste et j'ai pris un livre pour avoir un alibi.



Moi : J'sors


Maman : Tu vas où à cette heure ci ?


Pour seule réponse elle eut un claquement de la porte et je me suis dépêchée de descendre avant qu'elle me suive. J'ai attendu que Yâsser me dise qu'il était là pour sortir.



J'ai sorti toutes mes chicos en le voyant, j'ai voulu le serrer dans mes bras et lui faire un bisous mais il eut un mouvement de recul qui m'a fait l'effet d'un coup de poing au ventre.



Yâsser : Je préfère pas.



Je ravale ma déception et continue de sourire.



Moi : Ça va ?


Yâsser : Alhamdulilah


Moi : Tu t'en fou de savoir comment je vais c'est ça ? Dis le ça va plus vite.


Yâsser : Non même pas c'est que  ... 


Moi : Te fatigue pas, j'ai compris. Tu voulais me dire ?


Yâsser : Ah oui...Ça...



Je commence à avoir la bougeotte car au fond de moi je sais ce qu'il va me dire, j'essaie de me convaincre du contraire, qu'il va m'annoncer qu'il veut demander ma main par exemple. 




Yâsser : Je crois qu'il vaudrait mieux que...


Moi : Attends, avant que tu ne dises quoi que ce soit, moi je veux que tu saches que tu me manques bébé.


Yâsser : Putain commences pas...


Moi : Yâsser pars pas je suis sérieuse, j'ai fais que penser à toi toute la semaine je suis passé chez toi tu manques trop ne pas te voir c'est affreux...



Je lui ai pris les mains pour ne pas qu'il s'en aille. Il fixe durement mes mains accrochées aux siennes. Puis au fil des secondes sont regard s'adoucis et il baisse la tête, et il cherche ses mots.



Yâsser : J'étais en train de te dire je crois qu'il vaut mieux qu'on arrête de se voir, au moins pendant quelques temps, c'est ce qu'il y a de mieux.



Je retire mes mains des siennes et recule à petits pas.



Moi : Non...Non... T'es en train de me laisser tomber Yâsser ? Tu me largues là t'es sérieux là tout de suite ? Tu me plaques Yâsser ?


Yâsser : TU VOIS ? TU VOIS C'EST CA LE PROBLÈME ! "Je te plaques" NON JE TE PLAQUES PAS ! JE PEUX PAS TE LARGUER PARCE QU'ON EST PAS EN COUPLE ! ET MALHEUREUSEMENT ON SE COMPORTE COMME TEL ET CA C'EST MAUVAIS ON PASSE NOTRE TEMPS ENSEMBLE ON DORT MÊME ENSEMBLE C'EST ... C'EST PAS UN COMPORTEMENT DE MUSULMAN ! C'EST UN COMPORTEMENT DE KOUFFAR ! ET ON TOUT-LE-TEMPS EN TRAIN DE DÉNONCER LEUR COMPORTEMENT ET ON FAIT PAREIL ! PUTAIN ON FAIT PAREIL! 


Moi : Mais on...comment ça on était pas, fin je veux dire on était


Yâsser : Des frères et sœurs en Allah, rien de plus. T'avais besoin d'aide d'attention je t'ai donné ce que tu voulais mais maintenant je pense que le temps est venu que nos chemins se séparent. Je ne veux pas qu'on fasses des bêtises...


Moi : Tu me laisses tomber comme tous les autres...


Yâsser : Je ne te laisses pas tomber...Je...préfère prendre mes distances avec toi parce qu'on fait des bêtises ensembles et je t'aime Sarâ...Si je décide de m'éloigner de toi c'est pour que si on retrouve ensemble ça soit dans le halal sinon rien. Je suis désolé...Prends soin de toi s'il te plaît. Je t'aime, je t'aime, je t'aime.


Moi : Yâsser t'as pas le droit de partir ! Restes !



Il a continué à marcher vers sa voiture sans se retourner. Il pleurait légèrement et c'était rien à côté de moi. 



Je venais juste de me faire larguer, et Yâsser vient en plus de remettre en cause toute notre relation sous prétexte qu'on a jamais mit officiellement de mot sur nous mais c'était clair non tout de même ? On est en décembre, le fameux samedi de septembre où il est venu me chercher après les cours date d'il y a plus de trois mois, donc ça fait trois mois que je vis une relation dans le vent ?



Il m'a couvert de cadeaux, il m'a soutenu dans mes pires moments, il m'a présenté à son meilleur ami donc tout ça n'a servi à rien ?



X : Sarâ ?? Pourquoi tu chiales ? Ton frère il sait qu't'es dehors ?



Je ne réponds pas à la personne en question et marche en titubant vers mon immeuble. Je suis complètement déconnecté et la scène passe en boucle dans ma tête. Je le revoie encore en train de dire qu'il veut qu'on prenne nos distances, je lui vois en train de partir faisant la sourde oreille à mes supplications.


J'enclenche la poignée de la maison et la première personne que je croise est mon frère Hamza, il me regarde de haut en bas et fronce les sourcils.



Hamza : Tu faisais quoi dehors ? Tu pleures ?



Je le bouscule afin d'entrer dans la maison et tombe nez à nez avec ma maman, elle commence à parler, à me demander ce qui m'arrive, pourquoi je pleures. J'aurais aimé lui parler mais à place, je commençais une crise de spasmophilie. 



Maman : Respire doucement.


 Moi : J'arrive pas...


Hamza m'a apporté de l'eau et mon réflexe fut de lui jeter dessus. Je ne sais pas d'où je tirait le souffle de m'énerver contre eux mais je leur ai sorti des phrases horribles avant de partir.



Moi : CASSE TOI! TOUS MES MALHEURS TOUT CE QUI M'ARRIVE C'EST DE VOTRE FAUTE! JE VOUS HAIE TOUS JE VOUS DÉTESTE JE VEUX PLUS VOUS VOIR. Putin faut que je sortes.



J'ai pressé le pas jusqu'à ma chambre toujours en crise. A peine j'ai fermé la porte que je m'appuie de mes bras sur mon lit avant de tomber à genoux sur le sol sous mon poids.


Je n'arrive plus à me calmer. J'ai l'impression que mon cœur est en train de se déchirer en petit morceaux.


Faut que je sortes.


J'ai pris un sac j'ai mis des affaires, et Je suis sortie de chez moi. Je sais qu'Hakim travaille le vendredi soir et qu'il enchaîne avec les cours le samedi matin. J'ai tracé en deux minutes jusqu'à chez Neyla et son mari et j'ai toqué à la porte.


Neyla


Je regardais Desperate Housewives avec un bon fromage blanc lorsque quelqu'un toqua a la porte. Je me suis levé pour aller ouvrir sans regarder par le judas (ce qui est très dangereux ne faites jamais ça) et c'est Sarâ en pleurs complètement dévastée qui était dans la cage d'escalier.


Sarâ : Neyla...Je vais mourir je te promets je me sens pas bien je vais faire une attaque.


Elle s'est ruée sur moi avant que j'ai le temps de répondre et pleurais dans mon cou. J'essayais de la rassurer tant bien que mal mais elle pleurait tellement. Je la fit asseoir sur mon lit mais elle refusait de me lâcher.



Moi : Tu veux de l'eau?


Sarâ : Je veux juste crever Neyla si tu savais je suis au bout du rouleau j'ai envie de me pendre.


Neyla : Mais tu vas m'expliquer ce que tu as à la fin!



Elle baissa immédiatement les yeux et commençait à baragouiner.



Sarâ : Tu vas m'en vouloir de t'avoir rien dit mais s'il te plaît fais moi la morale demain je suis pas prête à écouter tes reproches.


Neyla : Tu sais que tu peux tout me dire...Enfin, tant que tu te drogue pas et que t'es pas enceinte...


Elle a enlevé ses chaussures et s'est couché entre mes draps. Je l'y ai rejoint et elle a commencé à m'expliquer l'histoire.


Sarâ : Tu te souviens quand H il t'a quitté?


Neyla : Ça s'oublie pas ça...


Sarâ : Bah dans les moments où tu pleurais tout les jours où on se parlait plus bah...ça m'arrivait de...de voir Yâsser...


Moi : JE LE SAVAIS ! J'EN ÉTAIS SÛRE! MAIS SARA COMMENT TU AS PU ME CACHER ÇA.


Sarâ : Neyla s'il te plaît pour la morale fais ça demain.Je me sens déjà trop mal...Bref...et un jour il est venu me chercher après le lycée c'était un samedi je me souviens et on a prit a manger et on a passé toute aprèm ensemble et je crois que c'est à partir de ce jour là qu'on peut dire qu'on a commencé à être en couple...enfin, j'en avais l'impression parce que lui il m'a dit que...


Elle s'est remise à pleurer. Si je suis bien il a dût la quitter. Je vais lui faire la peau.


Sarâ : Neyla ça fait trois mois il vient de réduire trois mois de ma vie comme ça en un claquement de doigts. Je me sens tellement mal il a pas le droit de faire ça. Je passais tout mon temps avec lui il m'a présenté à son meilleur ami c'est du vent tout ça?


Neyla : Bien sur que non ma puce, arrêtes de pleurer s'il t'a quitté c'est qu'il devait sûrement avoir une bonne raison.


Sarâ : Il m'a dit qu'il en avait marre du haram et que si on finissait ensemble ça serait dans le halal.


Neyla : Je vois.


Sarâ: Et pourtant on s'est disputé une fois pendant deux semaines et il m'a regardé dans les yeux il m'a dit qu'il voulait plus jamais se séparer de moi ça aussi c'était du vent?


Neyla : On va reprendre depuis le début et tu vas me raconter tout ce qui s'est passé

Moi : Après qu'on ait commencé à être ensemble tu vois tout allé bien, et parfois on voyait ses potes, ils avaient un grand groupe et le dimanche en général on se voyait tous, là bas j'ai rencontré Souleymen et Chloé, Chloé c'est son ex et elle est venu me voir elle m'a dit "ouais ton copain et tout quand on était ensemble il m'a mit enceinte et il est parti" et moi je suis conne je l'ai cru...J'ai arrêté de lui parler il devenait fou il savait pas pourquoi je lui parlais plus et en plus j'ai fais l'erreur de passer du temps avec Souleymen et les deux peuvent pas se voir parce que par le passé il draguait Chloé. Et j'ai appris que finalement Yâsser n'était pas le père du bébé et il m'en a tellement voulu c'était ho-rrible mais on a fini par se réconcilier et là il m'a offert un cadeaux un collier qui coûte presque 1000 balles dis moi comment il peut me jeter comme une merde après ça il m'avait promit Neyla qu'on allait plus se séparer pourquoi il me fait ça ? Il sait très bien comment je suis et à quel point j'ai besoin de lui il peut pas me faire ça c'est pas possible  ? Il a pas de cœur ou quoi ? 



Je ne peux rien dire car j'ai déjà vécu une rupture et je comprends ce par quoi elle passe alors je contente d'être là pour elle et de l'épauler parce que c'est dûr lorsque l'homme qu'on aime nous quitte après tant de moments ensemble. Alors je l'a prends seulement dans mes bras et ça va attends qu'elle s'endorme dans ses pleurs. Je me suis alors levé pour passer un coup de fil à sa mère.


Najat : Dieu soit loué...Elle va bien ?


Moi : Oui ne vous inquiétez pas, juste je pense qu'elle va rester chez moi quelques temps mais y'a pas à s'inquiéter.


Najat : Elle t'a dit ce qu'elle avait ?


Moi : Oui mais c'est des histoires d'ados...Rien de très grave wAllah


Najat : Ah...Bon, prends soin de ma fille s'il te plaît, bonne nuit Neyla.



Yâsser 


Moi : T'AS PRIS LA BONNE DÉCISION. PUTAIN T'AS PRIS LA BONNE DÉCISION Y'AVAIT QUE CA A FAIRE PUTAIN


Ça doit être la quatrième fois que je lance cette lampe par terre et elle se brise enfin, mon salon est tout retourné, j'ai tellement tapé dans le canapé, jeté les manettes de jeu, brisé le cadre photo de Sarâ qui était près de la tv que je saigne des phalanges. Je me suis défoulé contre le mur j'ai ai mal au genoux et à la tête. Ma voisine est venu voir si j'allais bien je lui ai criée dessus miskina. Je suis dans le mal et il faut que j'éclate quelque chose si je ne veux pas me mettre à pleurer, j'ai pris la bonne décision, j'ai pris la bonne décision, j'ai pris la bonne décision. 



Les mains en sang la tête complètement éclatée l'arcade ouverte et des bleus aux genoux et je glisse contre le mur en pleurant. Oui je suis un fragile mais d'imaginer le mal que je suis en train de lui faire ça me rend dingue, imaginer que je vais passer des mois sans elle sans la voir sans la voir rire, sans la sentir près de moi, sans pouvoir l'entendre me faire des blagues débiles ou chanter des chansons de meufs amoureuses ça me fait fumer le cerveau. Je sais pas si je vais tenir tout ce temps separé loin d'elle. 


Moi : PUTAIN...ARH


Je mis encore un coup dans le mur, un coup qui me détruit la main complètement. Et sur ce coup je suis tout seul et l'autre connard qui n'est même pas là pour moi. Sa femme est morte y'a un mois  mais nous on est toujours là...On a toujours besoins de lui.


Sarâ 


Je me suis réveillé à 14 h, j'ai vraiment tapé un coma, je me suis réveillé avec un mal de crâne comme si j'avais pris une cuite la veille, affreux. J'ai étais dans la salle de bain j'ai pris une aspirine et je suis sorti pour aller manger.


Moi : Salut...



Ils ont stoppés leur petit rapprochement qui allé aboutir à un bisous et m'ont demandés si ça allait.



Moi : Comme une fille qui vient de se faire larguer comme une merde, et vous ?


Hakim : J'en reviens pas que vous étiez ensemble, Yâsser c'est tellement le mec à ne pas vouloir de relation sans mariage, fin sans vouloir t'offenser...


Moi : Moi j'arrive pas à croire que c'est déjà fini.


Neyla : Tiens ton café mon cœur.


Hakim : En tout cas tu peux rester autant que tu veux.



Je souris



Moi : C'est très gentil, mais vous vous êtes mariés y'a une semaine, vous avez le droit à de l'intimité, je vais faire mes affaires et je vais partir vous inquiétez pas, c'est gentil de m'avoir laissé passer la nuit ici.


Neyla : Sarâ t'es pas obligé si tu te sens pas bien.


Moi : Si mdr je suis horriblement détruite mais pas égoïste. Bon bah...je vais faire mes affaires.




Je n'avais absolument aucune idée d'où aller mais je ne pouvais pas me permettre de les déranger un peu plus. Rentrer chez ma famille c'est mort, alors j'avais deux choix, squatter chez Fad alors que je ne l'ai pas vu depuis sa cérémonie débile ou aller squatter à la cave vu qu'il y a une chambre. Mon choix était vite fait.




J'ai posé mes affaires et j'ai failli me remettre à pleurer quand je me suis rendu compte qu'on était samedi et que tout les samedis Yâsser va à la poste faire des mandats WU parce qu'il a la flemme de se créer un compte. J'ai fermé à clef et je suis parti.




J'ai vu juste, il était là, il avait pas l'air d'avoir énormément dormi non plus. J'ai attendu qu'il fasses ses affaires dehors sur un banc et dès qu'il est sorti je l'ai aguiché.




Moi : Yâsser ! Attends !



En me voyant il a pressé le pas pour rejoindre le parking.



Moi : Putain Yâsser arrête t'as pas le droit de partir comme ça pas après tout ce qu'on a vécu ensemble tu peux être aussi horrible !


Yâsser : MAIS ARRÊTES DE PARLER COMME SI ON ÉTAIT ENSEMBLE DEPUIS 10 ANS FRÈRE TROIS MOIS OK? TROIS MOI C'EST R DANS UNE VIE OK J'AI EU DES RELATIONS PLUS LONGUES QUE TOI ME CASSES PLUS LES COUILLES ET ARRÊTE DE CHIALER COMME UNE CONNE DEVANT TOUT LE MONDE TU TE HCHEM !


Moi : Mais comment tu peux...


Yâsser : JE PEUX PARCE QUE J'EN AI RIEN A FOUTRE DE TA GUEULE ET QUE LA SEULE RAISON POUR LAQUELLE J'ÉTAIS AVEC TOI C'EST PARCE QUE QUAND ON S'EST CONNU TU M'AS FAIS PENSE A CHLOÉ BASTA C'EST TOUT ET J'ARRIVAIS PAS A L'OUBLIER ALORS JE ME SUIS ATTACHE A TOI C'EST TOUT Y'AVAIT RIEN DE PLUS ET C'EST INJUSTE QUE TU SOIS MON PANSEMENT. T'ES CONTENTE MAINTENANT ?


Moi : Tu mens je suis sûre que tu mens tu m'as présenté à Farouq et à Hasna et le collier....


Yâsser : Mais tu crois que t'es la seule meuf que j'ai présenté à mon pote ou quoi ? Si tu avais été quelqu'un pour moi je t'aurais fais parler à ma mère mais pourquoi j'ai jamais voulu à ton avis ? Et pour le collier, c'est un faux. Maintenant tu me parles plus t'es gentille vie ta vie



Sur ses paroles il se retourna pour aller à sa voiture et fit face à ... Chloé qui avait assisté à toute la scène.



Yâsser : Manquait plus qu'elle sérieux.



Et il nous laissa planté toute les deux au milieu des passants abasourdis par la scène, elle se mit à sourire et rentra dans le bureau de poste



Chloé



J'ai vite posté mon courrier pour retourner chez Souley que j'avais quitté une demie heure plus tôt pour lui dire ce que j'avais entendu. Comme d'habitude cet arabe était à moitié à poil mais bon c'est pas pour me déplaire.



S: Tu étais pas censée aller à la poste? Pourquoi tu m'embrasses comme ça?


Moi : J'étais à la poste et tu sais ce qui s'est passé la bas ?


S : Non


Moi : Sarâ et Yâsser ils se sont embrouillés en pleine rue ! Ils sont plus ensemble ! 


S : Oui et ?


Moi : T'es con ou quoi ! Tu voulais pas la gérer ?


S : Mouais


Moi : Bah tu vas pouvoir et moi je vais pouvoir me venger de ce qui s'est passé avec Yâsser à cause d'elle ! Je vois déjà le plan tu l'as séduis tu lui brises le cœur et moi je récupère Yâsser ahhh je suis trop excité!!


S : Ouais ça peut se faire et Yâsser va marronner si il voit sa meuf avec quelqu'un d'autre.


Moi : Alors j'en déduis que j'ai le droit à un petit câlin pour ce que je viens de t'apporter non?



Même si j'ai déjà eu mon câlin le matin même, je me suis attaqué à son caleçon et j'ai fini par avoir mon câlin sur la table de la cuisine. Heureusement son frère et sa sœur étaient à Lille tout le weekend chez leurs parents et ma mère garde Anas assez souvent pour que je puisse avoir du temps libre en dehors de mon fils.



Sarâ 







****************


Holà les gazelles j'espère que vous allez bien! Je m'excuse  (encore) du temps de poste que je mets mais au moins aujourd'hui je reviens avec presque 3500 mots...J'espère que vous ne m'en voulez pas trop.

C'est triste cette rupture mais est-ce peut être le début d'une nouvelle histoire d'amour ?

A bientôt mes amours

Le 24/10/18

Maty

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