Salam aleykoum

Je n'arrive pas à ouvrir la porte d'entrée, je sais qu'il est chez lui sinon il aurait pas répondu sur le groupe. Mais il le faut, il faut avoir une explication. Je sens que je vais m'en prendre plein la gueule, alors que lui est en tort.

J'entre prudemment dans l'appartement, le volet est entre ouvert, mais personne au salon. Je tourne un peu en rond, puis Monsieur fait son entrée. Il est habillé d'un jogging vert kaki, un debardeur blanc et les cheveux en bataille. Lorsque son regard se pose sur moi, son visage change d'expression immédiatement.

Yâsser : Qu'est-ce tu fous là toi ? Ca te suffit pas de me mettre la honte publiquement tu viens me narguer aussi ?

Moi : Non je suis pas venue pour ça...C'est pas ce que tu crois j'étais juste partie manger un morceau sans arrière pensée et Chloé m'a piegée.

Yâsser : Pourquoi tu me dis ça je m'en tapes tu fais ce que tu veux, vu que tu veux plus me parler! Et je pense pas que ça lui plairait que tu sois là.

Moi : T'es vraiment culotté toi! Souleymen il m'a juste aidé...

Yâsser : Ce mec c'est une rapace je le connais mieux que toi et jamais il ne va aider quelqu'un sans arrière pensée!

Moi : Il m'a aidé quand j'ai su que tu m'avais menti ! Tu connais Chloé tu es sorti avec elle! Alors que tu m'as regardé dans les yeux en me disant que j'étais la seule que t'avais connue!

Yâsser : On était pas ensemble non plus! Et j'ai un trop mauvais souvenir de ma relation avec elle pour en parler! Et puis pourquoi je me justifie je te dois rien retourne avec ton vieux gars et sors de chez moi !

Moi : T'as raison, lui au moins il a pas de bébé caché.

Yâsser : Mais de quel bébé tu me parles encore ?

Moi : De votre fils à toi et à Chloé...

Yâsser : MAIS T'ES TAREE OU QUOI A QUEL MOMENT J'AI UN FILS ! J'AI PAS D'ENFANT ALORS EVITES DE ME CALOMNIER.

Je prends mon sac et m'apprête à m'en aller, j'en ai marre de ses mensonges.

Moi : Je le savais, je comprends pas pourquoi tu renies ton fils Yâsser, t'as fais des bêtises mais ne le fait pas payer à ce pauvre petit, tout le monde à besoin d'un père. Je peux pas être avec un homme qui est capable d'assumer une femme, mais pas un enfant. C'est du manque de respect.

Yâsser : Mais tu comprends pas ou quoi ? J'ai jamais couché avec Chloé! C'est pas moi le père du bébé ! Mais j'ai rien dis pour pas l'humilier parce que c'est elle qui m'a trompé! Tout le monde m'a accusé insulté mais pour elle c'était mieux que d'assumer d'avoir était avec quelqu'un d'autre alors que j'allais lui presenter ma mère.

Moi : Je te crois pas.

Yâsser s'énerve et me prend par le bras, il attrape ses clefs de voitures et une veste et nous nous dirigeons vers sa vago.

Yâsser : Elle est sûrement chez sa mère.

Ainsi nous faisons un petit bout de route avant de nous arrêter dans un quartier résidentiel avec plein de petites maisons qui se ressemblent. Je ne pose pas de questions et suit Yâsser. Il entre sans frapper, bien sûr il connaît deja la maison...

Chloé : Yâsser ? Sarâ ? Qu'est ce que vous faites là ?

La mère de Chloé : Yâsser ! Tu m'as manqué ça fait tellement longtemps ! Comment tu vas ?

Chloé : Maman!

Yâsser fait la bise à son ex belle mère en l'a serrant dans ses bras, sans même faire attention à ce que ça pourrait me faire à moi...

Chloé : Comment tu peux le serrer dans tes bras en sachant ce qu'il m'a fait !

Yâsser : JE T'AI FAIS QUOI ! JE T'AI FAIS QUOI POUR QUE TU T'ACHARNES SUR MOI COMME ÇA ! TU ME METS TOUT LES MALHEURS DE TA VIE SUR LE DOS! À COMMENCER PAR TON FILS JE SAIS MÊME PAS D'OÙ IL SORT PARCE QUE JE T'AI MÊME JAMAIS EMBRASSÉ QUE TU VEUILLES PRÉSERVER TA RÉPUTATION EN SALISSANT LA MIENNE JE M'EN FOU MAIS T'AS PAS LE DROIT D'ALLER MENTIR À SARÂ SUR MOI EN DISANT QUE JE T'AI FAIS UN GOSS ESPÈCE DE CONNASSE PARCE QUE TU ME CONNAIS TRÈS BIEN. ON EST RESTÉ ASSEZ LONGTEMPS ENSEMBLE POUR QUE TU SACHES QUE J'ASSSUME TOUJOURS MES ERREURS!

Chloe : Notre fils n'est pas une erreur et c'est pas moi qui vais te couvrir. Je mettrais en garde chaque fille qui s'approchera de toi !

Je ne sais plus qui croire... Entre Yâsser qui a l'air profondément blessé que l'on l'accuse d'avoir abandonné son bébé et Chloé qui ne démord pas de sa position. Je sais pas quoi faire.

Maman : Chloé...il serait temps que tu dises la vérité. Est ce que Yâsser est vraiment le père d'Anas ?

Chloé : M'man tu me fais quoi là ? Putin mais bien sûr que c'est lui le père !

Yâsser : Dans ce cas là allons faire un test de paternité !

Chloé : Non! C'est toi le père merde!

Maman de Chloé : Ça suffit !! Yâsser je suis désolé du comportement de Chloé... Et moi je suis de ton côté..

Chloé : Quoi?? Mais ? Comment tu peux faire ça m'man!

Maman : Le jour où tu as su que tu étais enceinte tu étais beaucoup trop paniquée pour que ce soit Yâsser le père. Je le connaissais et il aurait assumé. Quand tu lui as dis et qu'il n'a pas voulu entendre tu étais effondrée et t'as refusé que je l'appelle. J'ai respecté ton choix mais je comprends maintenant. Tu as dis qu'il ne t'avait pas cru mais en fait il t'a dit qu'il refusait de te pardonner et j'avais pas compris à l'époque les textos qu'il t'avait envoyé mais maintenant j'ai compris.

Chloé : Tais toi parce que tu dis n'importe quoi. Y'a qu'un père et c'est lui...

Yâsser : itaqillah. Dis ce que tu veux à qui tu veux. Mais ne mens pas à Sarâ. La vrai personne qui a fait du mal à l'autre c'est toi parce que tu m'as trompé. Et t'as pas le droit de me pourir parce que je pardonne pas la tromperie.

Yâsser n'attend aucune réponse et sort de chez elle suivi de très près par moi, et nous rentrons.

Moi : J'suis désolée de pas t'avoir cru.

Il m'ignore et continue de rouler. J'avoue que sur le coup, j'suis à tort au maximum de % où on peut être en tort, j'ai pas demandé d'explication et j'ai fuis. Je comprends totalement sa colère, mais s'il m'ignore je vais me mettre à pleurer.

Moi : Réponds moi s'il te plaît...

Yâsser : Qu'est-ce que tu veux que je te dises ?

Moi : Je sais pas, mais n'importe quoi.

Yâsser : Je sais pas si j'arriverais à te pardonner ce que tu viens de me faire.

Moi : Tu peux pas me dire ça Yâsser...Me dis pas

Yâsser : Parce que toi t'avais le droit à la moindre dispute de m'ignorer et de pas m'accorder le bénéfice du doute! T'aurais pu me parler merde ! MAIS PENDANT UNE SEMAINE JE T'AI PUTAIN DE COURU APRES ET PENDANT CE TEMPS LA TOI TU TE TAPAIS CE ...

Il est vraiment énervé, il est tout rouge, les traits du visage marqués, ses mains tremblent, je crois que j'ai vraiment fait une connerie...

Moi : Je te jure que c'est pas ce que tu crois, c'est seulement de l'amitié.

Yâsser : Donne moi ton téléphone.

Moi : Quoi ? Pourquoi

Yâsser : Je vais pas me répeter

Je sors mon téléphone et Yâsser le dévérouille, je vois qu'il va dans la conversation sms avec Souleymen, au fur à mesure qu'il lit, je le sens s'énerver de plus en plus, je vois son regard s'assombrir.

Yâsser : C'est de l'amitié ça ? "Il te manque ? Faut plus que tu penses à lui, s'il honore pas ses devoirs envers son enfant, il le fera jamais envers toi" c'est de l'amitié ça Sarâ ? " Hésite pas à m'appeler si tu vas mal" Vas y descends de ma caisse.

Moi : Depuis toute à l'heure c'est toi qui parle tu me laisses même pas m'expliquer, j'ai paniqué je savais pas comment réagir quand Chloé m'a dit que...

Yâsser : Je suis désolé, mais je peux pas, une meuf à qui je fais confiance et qui me l'a fait à l'envers, j'ai déjà trop donné, je veux pas recommencer. Descends s'il te plaît Sarâ.

Je n'ai rien à ajouter, je ne peux que m'en aller. Mais avant je tente une dernière approche et me jette sur lui, je n'ai plus rien à perdre.

Moi : Je t'aime

Sans que je m'y attendes, Yâsser me rejette violamment

Yâsser : Vas t'en avant que je te fasses du mal.

Je prends mon sac et sors de la voiture, je titube, je tiens à peine sur mes jambes. Heureusement j'arrive à me retenir de pleurer jusqu'à être dans ma chambre.

Yâsser

Je sais qu'elle doit être dans le mal, mais jamais comme moi je le suis. Chloé et moi ça fait 4ans que c'est fini et c'est la seule fille à qui j'ai laissé une chance. Je lui ai appris tout ce que je savais, tellement je lui voulais du bien, tellement je l'aimais. Mais je veux plus la voir. On me l'a met à l'envers une fois, pas deux. Surtout avec Souleymen...

J'entends une voix qui m'est trop familière, et que par dessus je ne peux pas me voir à travers la fenêtre

Souleymen : EH HAMZA! VAS Y DESCENDS, DESCENDS VITE FAIT

Je le laisserai pas passer avant de l'avoir tuer de mes mains.

Je descends en laissant les clefs sur le contact, avant qu'il s'en aille. Arrivé à sa hauteur je l'interpelle, il se retourne et les choses se passent très vite. Un coup part puis un autre, le tout agrementé d'insultes. Une meute se forme autour de nous mais personne ne peut m'enlever ce démon que j'ai en moi.

Sarâ

Alors que je pleurais dans ma chambre toutes les larmes de mon corps, réalisant la connerie que j'avais fait, j'entends du bruit dehors, je n'y prête pas plus attention que ça. Jusqu'à ce que j'entends mon père dire qu'il va descendre regler le problème car ça dure depuis un bon moment.

Je décide de descendre également, la scène se passe à la porte de mon bâtiment, deux hommes se battent à mains nues et plus j'avance, plus je distingue clairement Yâsser et Souleymen.

Yâsser : Espèce de fils de pute ! Déjà tu draguais Chloé comme le connard que t'es maintenant tu veux Sarâ ? C'EST QUOI TON PROBLEME T'ES PAS CAPABLE D'ALLER TE CHERCHER UNE MEUF TOUT SEUL ?

Souleymen : Si tu savais les retenir et leur donner ce qu'elles veulent elles coureraient pas vers moi, c'est pas ma faute si je suis tout ce que tu n'es pas !

Yâsser : JE VAIS TE TUER JE TE JURE T'ES UN HOMME MORT !

Yâsser a à peine le temps de lui sauter dessus que mon père et un autre daron les sépare en leur faisant la morale.

Mon père leur demande leur nom mais chacun des deux se tait et personne ne déclare comment ils s'appellent. Tous les deux crachent du sang et sont prêt à se bouffer si seulement on les libère. Pour se calmer Yâsser évite de regarder dans la direction de Souleymen. Jusqu'à ce que son regard croise le mien. D'un coup tout le monde nous regarde, mais j'ai l'impression qu'il n'y a que nous, que nos regards qui comptent. Le mien traduit ma tristesse et mon désaroi face à la situation, et le sien la colère associé à la douleur et à la peur de m'avoir perdu, quand il m'a vu avec Souleymen. Tout deux regards liés par l'amour.

Il se dégage de l'emprise de mon père et s'approche de moi.

Moi : Vas te faire soigner.

Yâsser

Sarâ : Vas te faire soigner.

Sur ces mots, elle monte chez elle. En me laissant seul au bord des larmes, au milieu de cette foule qui commence à s'agiter. Le père de Sarâ, que je reconnais grâce aux photos, me demande mon nom, il me menace de m'amener au comico. Mais je ne l'écoute même pas.

Moi : C'est bon, je me casse. Lâchez moi.

Souleymen fait de même, il s'en va sans laisser ses coordonnées et rentre chez lui. Je conduis vite, nerveusement, bien au dessus des limitations de vitesses. A croire que ça me plaît, les accrochages avec la police.

J'essaie sans arrêt d'appeler Sarâ, pour m'excuser qu'elle ait été témoin de cette scène, mais elle ne répond pas. Elle me met directement sur sa messagerie. Je sais qu'elle n'aime pas les personnes violentes, surtout à cause de son frère qui l'a tapait souvent. La violence l'effraie au plus au point.

Sarâ

Papa : Donne moi leur nom !

Moi : De quoi tu parles ?

Papa : Ceux qui ce sont battus en bas, je sais que tu les connais donne moi leur nom je te dis !

Moi : Je sais pas qui ils sont.

Papa : SARA ARRETE DE ME MENTIR. DEUX PERSONNES SE BATTENT SUR LA VOIE PUBLIQUE TU TROUVES CA NORMAL ? TU EN CONNAIS AU MOINS UN ET PUIS T'ES LA A PLEURER COMME UNE PLEUREUSE CORSE ALORS DONNE MOI LEURS NOMS.

Moi : IL FAUT QUE JE TE DISES EN QUELLE LANGUE QUE JE NE LES CONNAIS PAS !

Papa : Entrave à la justice, j'espère que tu sais ce que tu risques.

Moi : Ouais, c'est ça. Convoques moi.

Il sort en colère de ma chambre, mais actuellement, il est le dernier de mes soucis. Ce que je viens de voir entre Yâsser et Souleymen m'a coupé l'envie de les revoir. Tous les deux.

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Hey les filles ? Comment allez vous ? Encore une fois, j'espère que vous profitez bien du mois du ramadan!

Faites un maximum d'adoration et concentrez vous sur ce qu'il y a d'important à reformer chez vous.

Alors, aujourd'hui vous proposez qui ? Vous préferez qui ? Qui a tort dans cet épisode ?

Bisous mes petits amours

Le 28/05/18

Maty