Chapitre six : partie deux
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Elle relava sa tête, ses joues étaient mouillées par les larmes.
- Qu'est-ce que tu as, Cathélina. Que s'est-il passé ?
- Rien, ne t'inquiète pas.
- Tout à l'heure, tu a été la pour moi. Alors, je ne te laisserais pas dans cet état.
Je ne voulais pas la laisser comme ça. Je savais qu'auparavant je n'avais jamais consolé une personne mais je me sentais capable de le faire, pour Cathélina. Elle avait été présente pour moi, alors je serais la pour elle.
- Tu peux me raconter si tu souhaite.
- Je hais mes parents ! C'est à cause d'eux que je suis ici dans cette prison ! On ne peux même pas partir de l'académie et nous avons même pas droit d'avoir du contacte avec nos familles !
Je m'en doutais, je n'aurais du jamais venir ici aussi.
- Que t'ont-ils fait ?
Ses larmes devinrent des sanglots, ses épaules se secouèrent. Je l'ai prise dans mes bras et lui caressai le dos. Quelques minutes plus tard, elle se calma. Elle raconta ce qu'il s'était passé :
- Je ne voulais pas prendre ce truc qu'il nous obligent a nous prendre. Lorsque j'ai voulu me défendre pour ne pas le prendre, ils m'ont fait rentré dans une pièce rouge comme du sang. Ils ont fermé la porte, je voulais l'ouvrir mais des gardes Blue me bloqué le passage. Le directeur était assis sur l'un des canapés. Je lui ai tenu tête pour ne pas l'avaler. On avait l'impression que les gardes se préparer pour une attaque. Il m'a pas laisser le choix et je l'ai fait, car je savais qu'il aurait mis sa menace qui refléter dans ses yeux en action. Je ne voulais pas ! Je ne souhaitais pas être une lâche mais j'avais peur qu'ils me fassent du mal ! Je n'ai pas été courageuse, se plaignait-elle.
- Ne dis pas cela, tu as été courageuse a ta manière et tu t'es battu malgré que cela ne s'est pas terminé comme tu le souhaitais. Puis, il ne te feront pas de mal tant que je serais présente. Je ferais mon possible que tu ne prennes plus ce midi- machin.
J'essayais de la réconforter de mon possible malgré mon manque d'expérience.
- Tu sais, je te comprends ce que tu as ressenti lorsqu'ils t'ont piégée dans cette pièce. Ils m'ont fait le même coup le soir de la rentré. J'ai lutté contre eux a ma façon et cela a fonctionner. J'ai fait mon possible car je savais ce qu'était réellement le midicalment, me souvenais-je.
Cathélina ne cacha pas sa surprise.
- Comment agit-il ?
- Cela dépend des personnes et des dons qu'ils ont. Pour ma part, il prenait le contrôle de mon esprit ainsi que de mon corps. Et ils nous obligeaient à faire des choses que nous souhaitons pas. Tu n'as rien ressentis ?
- Non, répondit-elle inquiète.
C'était étrange, je n'avais jamais vu quelqu'un échapper aux symptômes. Moi-même je n'ai pu les éviter.
- Tu en as déjà eu ? Qu'est-ce que cela fait ?
- La première fois qu'on m'a forcé à en prendre je n'avais que onze ans. J'avais failli tombé dans la coma, heureusement qu'il y avait des spécialistes de la médecine qui était là. Pour une gamine de cette âge là, c'était trop fort. La deuxième fois qu'ils avaient réessayés, c'est-à-dire quelques semaines plus tard, il avait fonctionné comme ils le souhaitaient. Ils pouvaient me dire de tuer un lapin, j'exécutais leur demande. C'était comme si ils avaient une télécommande dans les mains et ils me manipulaient, lui racontais-je.
Cela faisait drôle de parler de mon enfance avec une personne que je ne connaissais que quelques jours mais ça me faisais du bien à la fois.
- Cela fonctionnait sur moi mais peut-être pas sur tous les Blue ! Tu en es la preuve ! Criai-je.
Mais comment pouvions-nous savoir comment et sur qui il faisait effet ? Et si ces Midicalment n'était pas ceux de mon père mais une copie développée. Je doutais que mon père s'en était privé de dévoiler a tout le monde comment contrôler des Blue même si son métier n'était pas chercheur.
À cette époque là, les humains se méfiaient beaucoup de nous, aujourd'hui encore. Pourtant, nous n'étions pas si différent d'eux, nous avions des compétences spéciaux que eux n'avaient pas mais rien de plus. Cette différence faisait de nous des Blue et non de humains.
Cathélina rompis mon monologue intérieur :
- J'espère que c'est une bonne nouvelle si je n'ai rien ressenti !
Sous ses yeux, des poches noires se voyaient. Je la serrai dans les bras une dernière fois. Je sentais qu'elle allait s'endormir dans mes bras.
- Tu devrais te reposer avant de se lever pour aller en cours.
- Oui, tu as raison. Je sais que ce n'est pas discret et que nous sommes dans la même pièce mais peux-tu rester avec moi dans mon lit ? J'ai peur... Et lorsque, j'avais peur, celle qui partageait ma chambre auparavant, elle venait dans mon lit pour me soulager.
- Ne t'inquiète pas, je te comprends. Lorsque j'étais petite, je faisais la même chose avec mon frère...
Elle souleva sa couverture et nous nous filâmes sous les draps. Le lit était trop petit pour deux personnes mais cela nous suffisait pour que le sommeil nous enveloppe en quelques minutes.
Bonsoir, bonjour tout le monde, voici le dernier chapitre que j'ai publié avant la pause du roman. Je ne publierais pas pendant deux semaines mais je reviendrais avec de nouveaux chapitres tout fait ! Je vous souhaite de bonnes vacances et en profitait bien ! 😉
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