Chapitre sept : partie deux
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- Mais, comment es-tu sûr que c'était une vison ?
- Sûrement parce que nous sommes liés.
Un silence s'installa. Lorsque nous arrivâmes à notre salle de cours, nous nous asseyions à notre place. Je remarquai que nos camarades ne discutaient pas. Ils regardaient devant eux comme s'il y avait une personne devant le tableau.
- Tu as remarqué ? Personne ne parle. On croirait des statues, dit Cathélina.
- C'est vrai, c'est étrange.
Je me mis debout et traversai la salle, je me positionnai là où leurs yeux fixaient. Ils ne clignotaient pas. Leurs regards étaient loin, dans un autre monde. Cathélina me rejoignit.
- Pourquoi sont-ils comme ça ? Ils font vraiment peur...
- C'est comme si le temps s'était arrêté, songeais-je plus pour moi que pour ma voisine.
- Comment est-ce possible ?
Je regardais autour de moi. Le bureau du professeur n'avait ni de trousse, ni de papier juste le carnet d'appel. Nous entendîmes raisonner des talons dans le couloir. Ma camarade et moi échangeâmes un regard d'étonnement.
Nous nous installions à notre place comme si de rien n'était.
Les pas étaient de plus en plus distincts. Notre professeur de langue, Mme Madolless, entra dans la pièce. Pourtant, dans notre emploi du temps nous n'avions pas cours avec elle, à cette heure là.
- Bonjour Lisa, bonjours Cathélina. Désolé de l'état de vos camarades mais je n'avais pas d'autres choix. Ils ont dû vous effrayer avec leurs yeux sans vie.
Nous avions eu une peur bleue, oui !
- Vous devez vous demander ce qui leur arrive et aussi qu'est-ce qui se passe, je me trompe ? nous posa-t-elle en lisant dans mes pensées. J'ai arrêté le temps pour pouvoir discuter tranquillement avec vous sans que nous soyons surveillées vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
- Vous êtes une Blue ! S'écria Cathélina.
- Bien sûr, très chère ! Qui pourrais- je être ? Et qui pourrait faire ce que je viens de faire : arrêter le temps de faire tic-tac ?
- Pourquoi avez-vous fait cela, Mme Madolless ? Quelque chose de grave s'est produit ?
Elle s'avança vers nous puis, elle prit une chaise et la plaça devant nous pour faire en sorte que nous soyons face à face.
- Comme je l'ai dis il y a quelques minutes ; je souhaite vous parler sans crainte d'être dérangée. Pour répondre à ta question Cathélina, rien ne s'est produit, pas pour le moment.
Puis, elle me regarda longuement avant de reprendre la parole :
- Lisa, vous n'êtes pas en sécurité ici, c'est trop dangereux pour une personne comme vous. Si le Darkues réussi à vous faire du mal, cela va aussi nous atteindre. Vous le saviez ?
Je secoue la tête.
- Si dans l'avenir je suis blessée, tous les autres Blues le sentiront aussi ? Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Est-ce que cela à avoir avec...
- Nous parlerons de cela plus tard, ma très chère. Pour l'instant, nous devons profiter du temps qui nous reste.
Alors cela concerné bien le fait que j'étais celle qui maintenant les Blue en vis. Notre espèce.
- Alors, si je comprends bien, il y a un Darkues, ici même ? Un vrai Darkues ? Qui est-ce ? S'écria Cathélina, effrayée.
- Oui, malheureusement. Nous le surnommons « le Supérieur ». Nous essayions de vous sortir de là mais pour l'instant c'est sans succès : l'académie est remplie de gardes dont nous voyions pas. Même à l'extérieur de l'enceinte des gardes patrouillent les périmètres pour éviter tout contact avec l'extérieur et l'intérieur. Mais nous sommes bien plus malins qu'eux. L'un de la garde Blue est avec nous, il nous sert de messagers avec ceux de l'extérieur.
- Ce garde Blue n'est pas d'autre que Julien ? Et ceux qui sont de l'extérieur, il y a bien sûr mon frère qui en fait parti, n'est-ce pas ?
Je ne savais pas si elle était étonnée que je sache tout cela mais elle n'en laissa rien apparaître sur son visage.
- C'est vrai. Maintenant que tu sais cela, je pense que je n'ai plus grand-chose à te transmettre. Juste une dernière chose avant que je remette le temps, il faut que tu saches que tu n'as pas à t'inquiéter, nous faisons tout notre possible pour te protéger. Et nous cherchons un moyen de pouvoir te transmettre tous notre savoir sur les Créatrice.
- Les Créatrice ? Qu'est-ce qui ont avoir la dedans ?
- Tu le sauras bientôt. Maintenant, je dois partir et remettre le temps. À cette après-midi les filles.
Mme Madolless partie. Tout devint normal ; les élèves discutaient, rigolaient et s'embêtaient.
Les humains ne faisaient jamais attention à nous, c'était comme si nous étions invisibles.
De toute évidence, cette invisibilité était sûrement mieux que de recevoir leur haine cachée sous leurs visages. Le professeur entra dans la classe et notre mâtiné se résuma en un seul mot : ennuyeuse.
Bonjour ! Je suis vraiment désolée de mon si longue absence ! Je ne pensais pas que j'allais publier la suite mais la garder pour moi pour ensuite la protéger contre tout plagiat et pouvoir plus tard avoir une chance, en tout cas, peut-être d'être publiée mais on m'a fait changer d'avis, alors j'espère que cette suite vous à plus même si elle est assez courte ! ( enfin il y a quand même plus de 800 mots ! ).
Je tenais à vous prévenir que je publierais chaque chapitre lorsque j'ai le temps donc je m'excuse d'avance s'il faut attendre plusieurs semaines !
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