16 - La luce del Destino Partie 3/4 [Ikemen Vampire]
Hey hey !
Petite suite, un peu plus courte, de mon histoire déjà bien entamée, qui j'espère vous plaira !
***
Après avoir déposé la jeune fille sous les couvertures, j'avais posé un linge humide sur son front fiévreux, regardant seulement l'espace d'un instant l'expression de son visage. Ses lèvres tremblaient légèrement et ses traits se durcissaient à mesure que ses paupières fermées battaient fébrilement. Ces petits signes étaient à peine perceptibles, et à n'en juger que par ça, on aurait pu croire que ce n'était que les effets de la fièvre. Et pourtant, j'entendais son cœur battre aussi vite que si elle courrait sans relâche, avec un corps à bout de forces. Elle semblait tourmentée par quelque chose, quelqu'un, qui la poursuivait jusque dans son état, entre rêve et délire. De temps à autre, elle marmonnait dans un souffle, des mots incompréhensibles, mais le ton de sa voix laissait ma théorie se confirmer.
Ayant fini par retrouver la boîte que je cherchais, je lui avais préparé une tisane à base de camomille et d'herbes médicinales. Une fois au bord du lit, je l'avais redressée d'un bras pour porter l'infusion à ses lèvres et machinalement, elle avait bu par petites gorgées sans montrer le moindre signe d'éveil. Dans un soupir, j'avais relâché mon emprise sur elle en prenant soin de reposer sa tête sur l'oreiller. Le vent soufflait toujours avec fureur, et les branches des arbres venaient faire craquer le toit de cette vieille cabane par à-coups. Heureusement que la cheminée était encore en bon état, sinon il ferait un froid glacial ici aussi.
C'est en ayant cette pensée que j'avais constaté que ses vêtements trempés étaient en boule près du feu. Rien d'étonnant puisqu'elle s'était évanouie peu après s'être changée, mais ses vêtements ne risquaient pas de sécher ainsi. J'avais pris le long manteau en fourrure détrempé qui traînait au sol en espérant pouvoir l'égoutter suffisamment pour que l'on ne finisse pas les pieds dans l'eau. Et au moment de l'égoutter au-dessus de l'évier du modeste coin cuisine, j'avais senti qu'un objet se trouvait dans une des poches intérieures. J'en avais ressorti une petite boîte à musique en argent ornée de gravures formant la constellation de la grande ourse. Au premier coup d'œil, il était aisé pour moi d'affirmer que c'était un véritable travail d'orfèvre. Les motifs reflétaient la délicatesse des mains de son créateur, et le mécanisme devait sûrement être encore plus remarquable. Poussé par ma curiosité, j'avais donc tourné la clé pour remonter les rouages du mécanisme. Mais à mon plus grand étonnement, aucune musique ne se fit entendre. Elle s'était donc aventurée seule, dans les bois, et la seule chose qu'elle avait emmené avec elle était endommagée ?
De plus en plus intrigué par cette histoire, dont je faisais maintenant partie, je ne pouvais toutefois qu'attendre que sa fièvre tombe. Je pouvais bien faire des centaines de suppositions, je savais que seule la vérité pourrait me satisfaire. Elle avait attisé ma curiosité, et je souhaitais plus que tout connaître ses mystères, pour une raison qui m'échappait. Autrefois, j'aurais pu dire que c'étaient les années de solitude pesant sur mon âme qui m'attirait tant chez elle. Mais c'était bien plus que cela. Elle provoquait chez moi quelque chose que je ne reconnaissais pas, c'était comme si j'étais de nouveau enfant, face à l'inconnu alors que j'avais déjà tout vu dans ce monde. Elle était comme une énigme que je désirais résoudre, et je devais attendre son réveil pour avoir d'autres indices. Alors en attendant que sa fièvre retombe, j'avais sorti d'un tiroir poussiéreux ce dont j'avais besoin, bien décidé à réparer cette boîte à musique.
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