09 - La luce del Destino Partie 2/4 [Ikemen Vampire]

Hello ! J'espère que vous allez bien ! :) 

Pour aujourd'hui, voilà la suite de ma petite histoire commencée le 3 décembre ! Pardonnez-moi si cette suite est un peu moins bien, je suis malade T-T Je pense que cette histoire aura quatre ou cinq partie tout au plus pour donner une idée de ce qui vous attend ! ^^ A demain ! 

PS: Une petite image pour vous montrer à quoi ressemble ce cher immortel <3

***

Après quelques pas hésitant, la jeune femme s'avança vers la vieille cheminée qui illuminait la pièce autrement assez sombre. Pour y remédier, j'avais sorti d'une commode bancale des bougies pour éclairer la petite cabane. J'avais beau être dos à elle, je l'entendais grelotter tout en restant près du feu. J'allumais deux bougeoirs avant de me retourner vers elle, dégageant d'un coup de pied les livres qui traînaient au sol sur mon passage.

- Vous devriez enlever ça, vous êtes trempée jusqu'aux os.

Elle n'avait entre temps retiré que sa capuche, laissant voir ses cheveux dégoulinant et ses yeux d'un vert intense. Ses joues se mirent à rougir sous mon regard, redonnant quelques couleurs à son teint blafard. Décidant de prendre les devants, j'avais fait quelques pas pour aller fouiller dans une malle, puis d'en sortir des vêtements propres, une serviette et une couverture.

- Enfilez ça, vous aurez plus chaud. Je vous promets que je ne regarderai pas. dis-je en posant tout cela sur le dessus de la cheminée en briques.

Elle hésita l'espace d'un instant avant de hocher doucement la tête. Sans attendre, je reculais en lui tournant le dos, regardant la porte en écoutant les éléments continuer à se déchaîner à l'extérieur. Cela contrastait étonnamment avec le calme et la sérénité que je ressentais depuis son arrivée. C'était inexplicable et étrange, et pourtant bien réel. Plus je fuyais la race humaine, plus ce monde trouvait un moyen pour que nos chemins se croisent à nouveau. L'ironie était saisissante, et pourtant, c'était comme si j'étais attiré comme un aimant par ces différences, par cette souffrance qui se répétait sans cesse dès que je m'attachais à l'un d'eux.

- Merci beaucoup, je suis navrée de m'être imposée de la sorte... dit-elle d'une petite voix, brisant le chemin de mes pensées et le silence de la pièce.

Je ne pus réprimer un sourire en décroisant les bras tout en me retournant avec précaution. En remarquant qu'elle avait enfilé ma chemise bien trop grande et le manteau bien trop long que je lui avais prêté, il fut difficile de ne pas me mettre à rire. On aurait cru voir une fée dans les vêtements d'un homme tellement cela paraissait surdimensionné.

- Je vous en prie, vous avez eu de la chance de trouver un abri par un temps aussi désastreux.

- J'admets que c'était pour le moins inespéré... répondit-elle en séchant ses longs cheveux avec la serviette usée que je lui avais donné.

Laissant le feu crépitant dans la cheminée combler le silence, je m'étais mis à la recherche d'une tasse et d'une casserole. Après avoir mis la main dessus, j'avais ouvert une à une les dizaines de boîtes posées sur une étagère, cherchant celle qui contenait des herbes pour en faire une infusion. C'est un bruit sourd qui me sortit de ces recherches infructueuses et qui me poussa à me tourner dans l'autre direction. Sans que cela ne me surprenne vraiment, elle s'était évanouie. Non, je n'étais pas surpris, cette tempête avait commencé à tout retourner sur son passage il y a déjà de longues heures, si elle avait passé autant de temps sous la pluie, il était évident qu'elle avait repoussé ses limites, sûrement trop. Il n'y avait rien de surprenant, et pourtant je n'avais pas pu m'empêcher de me précipiter vers elle. J'avais posé une main sur son front fiévreux et avais ressenti une vague inquiétude m'envahir sans en connaître la raison. C'était du moins ce dont j'essayais de me persuader. Dans un soupir, je l'avais portée pour l'emmitoufler doucement sous les draps et la recouvrir de couvertures.

Même un siècle de solitude n'aurait pas suffi à m'empêcher d'agir de la sorte, et il fallait me rendre à l'évidence. J'aimais beaucoup trop les humains pour les abandonner à leur triste sort. Si je me trouvais ici à cet instant même, c'était pour pouvoir la sauver, j'en étais persuadé. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette impression, ni les raisons pour lesquelles je devais me retrouver une fois de plus dans ce genre d'impasse, sans la moindre garantie de réussir à la sauver. Ma seule certitude avait toujours été que, vampire ou non, humaine ou non, le destin tirait toujours les ficelles de notre histoire.  

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