Hello hello ! ^^ 

Voilà la suite de l'histoire commencée le jour 2 de ce calendrier de l'Avent ! J'espère que cela vous plaira ! Bonne soirée ^w^

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Une lettre... 

Pour les suspecter tous !

Ce n'était pas son genre de laisser passer un défi, encore moins avec une récompense à la clé. Sur le chemin menant au bâtiment principal de l'académie, Katarina réunit son conseil de guerre pour trouver un plan d'action face à ce challenge inopiné. Comme à l'accoutumée, ses pensées s'éparpillaient un peu, voire beaucoup, à tel point que le brouhaha de ses pensées commençait à lui donner mal au crâne. Sa petite bande d'amis aurait sûrement payé cher pour voir ce qui se passait dans sa tête, et la horde de mini-Katarina qui dialoguait entre elles en aurait certainement fait rire plus d'un.

- Moi, je parie que la récompense, c'est du chocolat ! s'écria l'une d'elle à moitié avachie sur un canapé.

- Voyons, nous devrions nous concentrer sur les indices que ce mot nous a laissé, sinon autant dire adieu à la récompense, quelle qu'elle soit. répondit une autre en remontant ses lunettes sur le bout de son nez.

- Et... et si tout cela n'était qu'une ruse p-pour nous kidnapper ? Ce ne serait pas la première fois que quelqu'un de mal intentionné cherche à nous causer des ennuis... proposa une Katarina d'une voix peu assurée, recroquevillée sur elle-même dans un coin de la pièce avec une couverture sur la tête.

Ces derniers mots jetèrent un froid dans la salle d'audience imaginaire, stoppant deux d'entre elles qui se courraient l'une après l'autre. Après quelques secondes, une autre s'éclaircit la gorge avant de poursuive d'une voix grave.

- Quoi qu'il en soit, nous devons mener l'enquête, tout d'abord pour nous assurer que ce n'est qu'un jeu. Mais celui qui manigance tout cela a l'air de bien nous connaître, alors il faudrait commencer à interroger nos plus proches amis. Si l'un d'eux agit de manière suspecte alors nous aurons peut-être une piste.

Toutes ces versions miniatures de l'originale manifestèrent leur surprise d'une seule et même voix d'un Ohhhh très convaincu, puis après deux coups de marteau, la séance fut levée et Katarina se précipita vers la bibliothèque où elle avait promis de retrouver ses amies pour étudier.

À peine fut elle entrée qu'elle fut assaillie par ses trois amies qui l'attendait de pied ferme. Rapidement, les quatre jeunes femmes furent assise à une table ronde, chacune d'elle relisant un cours différent. Malgré l'ambiance studieuse, Katarina était incapable de ne pas penser à cette mystérieuse lettre. Décidée à en savoir plus, elle posa la question qui lui brûlait les lèvres.

- Mary, Sophia, Maria... Qu'est-ce que vous feriez si l'on vous donnait une lettre, mais que vous ne saviez pas qui l'a écrite ?

Les trois amies relevèrent la tête au même moment, se regardèrent une seconde avant de tourner de nouveau les yeux vers Katarina et de lâcher un petit cri de stupeur. Et ce fut le début d'un chaos incomparable et d'une série de répliques toutes plus incompréhensibles les unes que les autres pour Katarina.

- Sophia, je suis désolée de te le dire, mais je suis persuadée que le coupable est Nikol. C'est lui le plus mystérieux d'entre nous, et il est entièrement capable d'enfreindre nos règles ! s'exclama Mary en tapant du poing sur la table.

- Je ne vois pas ce qui te fait dire ça, Mary, mon frère est peut-être mystérieux, mais s'il avait décidé de faire ça, il m'en aurait parlé ! Nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre ! Je te parie que c'est Alan qui est derrière tout ça ! répliqua Sophia en croisant les bras.

- Calmez-vous toutes les deux, ce n'est pas comme si cette lettre était une déclaration d'amour, si ? reprit Maria en s'interposant entre les deux jeunes filles.

Son intervention eut l'effet d'une bombe et sans l'arrivée de la bibliothécaire pour demander le silence, cette dispute n'aurait peut-être pas pris fin dans les meilleures conditions qui soient. Bien que Katarina ait été témoin de la scène, elle n'était pas sûre que cela l'ait aidé à avancer dans cette affaire. Au contraire, sa seule certitude était qu'elle devrait suspecter tout le monde jusqu'à obtenir une preuve de leur innocence.