II 🍋
Couché seul dans mon lit, je ne cesse de repenser à cette journée, me repassant en boucle les moments qui m'ont le plus fait vibré. Et il y en a !
J'ai promis à Harry de le revoir et je compte bien tenir ma promesse, mais je ne sais pas s'il le voudra de son côté. Nous étions comme connectés aujourd'hui, mais après tout, ça ne veut rien dire. Il n'a rien tenté malgré toutes mes avances et moi je suis bien trop timide pour oser.
Je suis une grande gueule dans la vie, mais dès qu'il s'agit de mes sentiments, il n'y a plus personne. Je me pose bien trop de questions, je crois. J'ai l'esprit embrouillé et je suis fatigué. Toutes ces pensées me prennent la tête et m'empêchent de dormir alors que je suis crevé. Il faut que je fasse quelque chose sinon je vais passer une nuit blanche... enfin... pour ce qu'il en reste...
Je récupère mon portable sur ma table de chevet et ouvre un nouveau message. Le cœur battant, je tape mon SMS et l'envoie. Je ferme ensuite les yeux pour calmer mon pouls qui s'est affolé. Bon sang, tout ça pour un message.
De Louis à Harry – 05:25
Salut, bouclettes. J'ai passé une excellente soirée avec toi, je suis vraiment heureux d'avoir fait ta connaissance aujourd'hui et j'espère te revoir bientôt. Xx
Il ne faut pas longtemps avant que mon téléphone vibre, m'annonçant une réponse et me faisant frôler la crise cardiaque. D'une main tremblante, j'ouvre la conversation. Il n'y a pas trente-six choix, soit il m'envoie paître, soit il me donne ma chance... j'ai peur de ce que je vais lire...
De Harry à Louis – 05:26
Hey ! Ne m'appelle pas bouclettes ! ;) Moi aussi j'ai passé un très bon moment... :) je n'avais pas envie de te laisser ce soir... faire perdurer l'instant. Tes yeux me manquent déjà. J'espérais que tu m'envoies un message. Tu l'as fait, merci. Xx
Mon cœur explose littéralement dans ma poitrine. Son assurance me coupe le souffle, ses mots me donnent envie de hurler, mais je m'abstiens, car les voisins risquent de venir frapper à ma porte pour me tuer si je les réveille de la sorte.
Il semble tellement plus sûr de lui par écrit. Ou bien l'alcool dans ses veines ne s'est-il pas encore totalement évaporé ? Honnêtement, je m'en moque. J'apprécie cet Harry qui prend les choses en main et qui va droit au but.
Je m'empresse de lui répondre.
De Louis à Harry – 05:27
J'aurais dû te proposer un dernier verre... je n'ai pas osé... ma timidité me perdra ! :(
À peine l'ai-je envoyé que sa réponse arrive presque instantanément. Une réponse qui fait rater un battement à mon cœur avant de le faire s'emballer comme un fou.
De Harry à Louis – 05:27
Il n'est pas trop tard...
Sans réfléchir, je tape mon message et l'envoie sans même le relire de peur de changer d'avis.
De Louis à Harry – 05:27
Tu connais mon adresse...
Vingt minutes plus tard, on sonne à ma porte. Un frisson me parcourt la colonne vertébrale tandis que je me dirige vers elle, mon cœur battant si fort qu'il menace de sortir de ma cage thoracique. J'expire doucement pour me calmer un peu avant d'ouvrir la porte.
Mon souffle se coupe lorsque je l'aperçois. Il est magnifique, incroyablement magnifique. Les cheveux attachés par un chignon, mettant en valeur son port de cou et sa mâchoire carrée, les yeux brillants comme je ne les ai jamais vus jusqu'à maintenant. Je fonds littéralement. Un sourire étire ses lèvres, faisant ressortir ses fossettes, il est juste à tomber par terre. Un ange est devant ma porte. Un ange tombé du ciel.
J'ouvre en grand le panneau de bois et me décale pour le laisser entrer sans que nos yeux se détachent une seule seconde. Une fois enfermés dans l'appartement, il se retourne vers moi et me tend... un œuf en chocolat. Je le prends en riant et l'observe une seconde pendant qu'il signe.
— Tout a commencé comme ça...
Je hoche la tête et pose le chocolat sur le meuble de mon entrée tandis qu'il s'approche de moi, m'obligeant à reculer jusqu'à ce que mon dos entre en contact avec la porte. Il me domine de toute sa taille, m'obligeant à lever légèrement la tête pour maintenir le contact visuel. Je suis au bord du malaise, tant mon corps est tendu et mon cœur en attente.
Il doit le sentir, car il sourit avant de se pencher doucement vers moi, ses mains se posant de part et d'autre de ma tête. Son souffle mentholé s'échoue sur mon visage, son nez frôle le mien avant qu'il ne pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Je ferme instantanément les yeux alors que tout mon être tremble sous le coup de l'émotion.
Rapidement, sa langue vient à la rencontre de la mienne et ses bras viennent serrer mon corps pendant que je passe les miens autour de son cou. Le baiser est lent, envoûtant, tendre. Ses gestes sont doux et je m'abandonne. Totalement, complètement. Nous nous séparons, à bout de souffle, tandis que nos pupilles restent accrochées, assombries par le désir. Il n'en faut pas plus pour qu'il se jette à nouveau sur mes lèvres, me donnant un baiser un plus empressé cette fois. L'ambiance change peu à peu, rendant l'atmosphère électrique. Son corps se colle au mien et il est clair qu'il est aussi désireux que moi. Tandis que le baiser s'enflamme, il passe ses mains sur mon corps, redessinant mes courbes, puis sur mes fesses, avant de les empoigner fermement pour me soulever. J'entoure aussitôt sa taille de mes jambes pendant qu'il me pousse de nouveau contre la porte.
Il me donne un coup de bassin qui me fait gémir. Sans se détacher de moi, il plonge dans mon cou qu'il mordille. Un nouveau coup de bassin me fait perdre la tête. J'enlève l'élastique de ses cheveux afin de pouvoir passer mes mains dans ses boucles. Il grogne à son tour. Un son rauque qui me fait frissonner. N'y tenant plus, je le repousse en douceur pour lui montrer ma chambre. Souriant, il me porte jusqu'à elle, tout en continuant à me rendre dingue en suçotant ma peau là où il arrive à l'atteindre.
À peine sommes-nous entrés dans la pièce qu'il me dépose en douceur au milieu du lit. Il m'ôte mon tee-shirt, puis fait de même avec le sien avant de s'allonger sur moi, son large corps couvrant totalement le mien. Et je me sens bien là, tellement bien. Comme à ma place. Ses mains parcourent ma peau, ses lèvres la goûte, me faisant perdre la tête. Sa langue trace des sillons incandescents partout où elle se pose, me faisant me cambrer sous les vagues de plaisir qu'il me procure. Il joue un instant avec mes tétons, les mordillant et les léchant, me faisant durcir de plus en plus dans mon boxer.
Il se redresse, se retrouvant à genoux entre mes jambes et me demande la permission du regard s'il peut continuer. Incapable de maîtriser ma voix à cet instant, je me contente de hocher la tête. Souriant en coin, il me déleste de mon bas de survêtement et de mon caleçon en même temps, libérant ainsi ma virilité qui se dresse contre mon ventre, gorgée d'envie. Il sort du lit un instant afin de finir de se déshabiller à son tour, me laissant voir sa longueur qui, il faut bien le dire, est de taille assez impressionnante. Mais je n'ai pas le temps de me poser plus de questions qu'il vient s'allonger de nouveau sur moi, m'enveloppant de sa chaleur.
Il m'embrasse avec une douceur infinie, ses mains caressant mes flancs. Il se frotte à moi, faisant rencontrer nos longueurs et me faisant gémir. De légers bruits sortent de sa bouche, ça me fait bizarre de l'entendre, j'adore ça. N'y tenant plus, je le fais rouler sur le côté et tout en approfondissant le baiser, je descends ma main vers son sexe pour le prendre en main et imprimer des vas et viens qui le rendent fou à en juger son expression. J'avale ses soupirs et ses geignements et lorsque je me recule un instant pour le contempler, je sens mon cœur exploser. Il est magnifique, tellement sexy.
Tout en continuant mes caresses, je pars à la découverte de son corps à mon tour. J'explore ses tatouages, les retraçant du bout de ma langue, je mordille son ventre, ses flancs, puis je m'amuse un instant avec son nombril. Je lui jette un coup d'œil et en le voyant ainsi, offert, les mains crispées sur les draps, mordant sa lèvre inférieure, la tête rejetée en arrière, je sens le désir me submerger. Je descends un peu plus bas et le prends en bouche. J'entends sa respiration se couper avant de redémarrer de façon anarchique. Je joue avec ma langue autour de lui, sur son gland, titillant sa fente humide avant de descendre au maximum que je peux. Je m'amuse un instant ainsi, jusqu'à ce que je sente sa main relever gentiment mon visage, me faisant comprendre que je dois arrêter si je ne veux pas qu'il vienne de suite.
Je me redresse pour mieux l'embrasser. Il me fait basculer sous lui et entreprend de caresser ma virilité, jouant avec son pouce sur le gland. Je plonge mon visage dans son cou pour étouffer mes gémissements, ce qui le fait sourire. Il se recule de moi, visiblement décidé à m'entendre et marque mon cou puis mes clavicules en aspirant ma peau. Je suis au bord du gouffre, je le sens, alors je lui souffle d'arrêter. Il relâche mon sexe, mais continue ses caresses, friand de mon corps.
Fébrile, je lui demande de me prendre dans un souffle que je lui glisse à l'oreille. Il se recule et me regarde, étonné. Je hoche la tête pour l'encourager et lui montre la table de chevet à l'opposé de la mienne. Il s'écarte de moi pour ouvrir le tiroir et en sors une bouteille de lubrifiant et une boîte de préservatifs. Il en prend un et ouvre la bouteille avant de poser le tout sur le matelas à côté de nous. Il revient vers moi et me couche sur le dos tout en déposant toute une série de baisers sur mon visage et dans mon cou.
Il m'écarte un peu plus les jambes et descend pour me prendre en bouche. Surpris, je gémis assez fort, mais je n'ai pas le temps d'analyser qu'il introduit déjà un doigt lubrifié en moi pour me préparer. Je me crispe un instant, avant de me détendre à nouveau et de reprendre mes petits cris de plaisirs. Bientôt, un deuxième, puis un troisième doigt viennent s'ajouter, m'étirant en douceur. Le plaisir prend rapidement le pas sur la douleur et je commence même à bouger mon bassin pour venir à la rencontre de sa main.
Il la retire donc et vient placer le préservatif sur son sexe avant d'ajouter une bonne dose de lubrifiant. J'avoue que vu le calibre, il vaut mieux. Voyant mon expression un peu inquiète, il signe rapidement,
— Ça va aller, je vais y aller doucement... si tu as trop mal, je m'arrête et on fait autrement, d'accord ? Ma bouche ne me sert pas à parler, mais je t'assure qu'elle sait faire des miracles !
J'explose de rire, ce qui, évidemment, m'aide à me détendre. Je pense que c'était le but recherché et je lui en suis reconnaissant. Il prend place entre mes jambes qui viennent se nouer autour de lui et se tient sur ses avant-bras, posés de part et d'autre de ma tête. Il plonge son regard dans le mien quand il commence à me pénétrer avec lenteur. Je me mords brièvement la lèvre et me force à rester connecté à ses yeux tandis qu'il avance en moi. N'y tenant plus, lorsqu'il s'est enfoncé jusqu'à la garde, je laisse échapper un cri et ferme finalement les yeux. Il ne bouge plus, m'embrassant le visage, le cou, les lèvres. Il ne peut pas parler, mais à la fébrilité de ses gestes, je sens qu'il s'inquiète. Je souffle pour m'aider un peu et reconnecte nos regards. Je lui souris pour le rassurer et ça fonctionne, car ses traits se détendent aussitôt. Nous nous embrassons un moment et mon corps finit par accepter sa présence en moi.
Je bouge légèrement pour lui faire comprendre qu'il peut y aller. Il entame alors ses coups de reins, lentement, tout en douceur. Je serre les dents au début, car il est vraiment imposant et que malgré la préparation et la dose de lubrifiant, ça reste douloureux. Cependant, rapidement, le plaisir commence à reprendre ses droits. Me voyant plus à l'aise, il commence à accélérer le rythme tout en changeant d'angle. Il vient taper droit sur ma prostate. Je me cambre sous ses coups et laisse exprimer mon plaisir. Lui aussi gémit, mais le son est plus discret, comme mis en sourdine.
Il plonge dans mon cou et relâche un de ses bras pour mieux se coller à moi tandis que son autre main vient s'emmêler avec l'une des miennes. Il accélère encore, me faisant crier maintenant. Il bouge tellement facilement en moi que ça me fait perdre la tête. Le plaisir me submerge par vagues successives et une chaleur familière vient prendre place dans mon bas ventre. Harry devient désordonné et accélère une dernière fois avant de serrer ma main et de venir dans le préservatif pendant que de mon côté j'atteins l'apogée entre nos deux corps.
À bout de souffle, nous restons un instant ainsi enlacés, nos chaleurs se mélangeant. Puis, mon bouclé s'écarte de moi doucement et vient embrasser mes lèvres tout en se retirant doucement. Il se redresse et ôte la capote qu'il noue avant de la jeter dans la corbeille vers mon bureau. Encore un peu dans les vapes, je l'observe, le cœur au bout des lèvres. Je me force finalement à me redresser et ouvre cette fois le tiroir de ma propre table de chevet pour en sortir des lingettes. Il me les prend des mains et me nettoie avant de faire de même avec lui. Il les jette ensuite dans la même corbeille et vient s'allonger auprès de moi.
Face à face, je l'observe un instant, encore un peu ailleurs. J'essaie de ne pas penser, de ne pas me dire qu'il va me dire que c'était juste comme ça, car honnêtement, je ne sais pas comment je vais le vivre. Il a pris une telle place en si peu de temps. Harry me regarde aussi, puis s'assoit pour mieux signer.
— Tu es magnifique...
— Toi aussi, vraiment.
Il secoue la tête, peu convaincu, alors j'insiste.
— Tu.es.magnifique... n'en doute pas, s'il te plaît.
Ma voix est un peu plus rauque qu'à l'accoutumée, ça me fait drôle. Il fait une moue adorable avant de finalement hocher la tête.
— On est quoi tous les deux ? demande-t-il, incertain.
— Ce que tu as envie qu'on soit... je réponds, le cœur battant.
— Toi, tu veux quoi ?
— Je te veux toi.
Harry relève le regard sur moi et une lueur indéfinissable éclaire ses yeux. Il se penche pour m'embrasser. Un baiser en surface, doux, léger, rempli de tendresse.
— Je te veux aussi, ça tombe bien...
Il m'embrasse une nouvelle fois avant de m'entraîner dans le lit et de me reprendre dans ses bras. Je me cale contre lui et m'endors rapidement en pensant que cette année, le lapin de Pâques a été très généreux.
Fin.
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* BSL : British Sign Language = Langage des signes anglais.
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Et voilà, suite et fin... 🤗🤗🤗
Il était court, mais comme je l'ai dit, il a été écrit dans le cadre du calendrier de Pâques tenu par Larry-Lynn, donc le format est adéquat pour ce projet. 👍👍👍
J'espère qu'il vous aura plu et qu'il vous permettra de patienter jusqu'à la publication de ma prochaine fiction 😨😨😨 qui, promis, ne devrait pas tarder... 😘😘😘
Le titre sera "Holidays", je n'en dit pas plus, j'ai déjà 24 chapitres d'écrit, mais je l'ai reprise depuis le début et je n'arrête pas d'en ajouter ! ^^ 😂😂😂
Bref, à bientôt pour une nouvelle aventure Larry bien sûr ! 😘😘😘 Vous me manquez ! 😢😢😢
Bisous mes anges ! 😘😘😘
Larry is real ! 💚💙
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