Une grande visite !
Ses valises étaient prêtes. Cela faisait deux jours que monsieur n'était pas rentré alors elle avait eu le temps de bien les faire. Elle avait beaucoup réfléchi dès lors mais pour arriver à cette conclusion douloureuse pour elle, on se demande pourquoi elle l'avait prise d'ailleurs. Il semblait qu'elle pensait satisfaire son mari en partant, ces paroles, elle les avaient interprétés à sa manière mais peut être était-ce vraiment la vérité après tout, il voulait peut être qu'elle s'en aille loin, qu'elle s'efface...de toute manière peut etre en avait-elle aussi besoin. C'était malgré tout l'un des choix les plus durs qu'elle avait pris : s'éloigner de son mari, mais en même temps qu'est ce qui concrètement l'y obligeait ?
N'avait-elle pas vu dans les paroles de son mari une occasion de s'échapper de son emprise, de s'écarter de lui ? Non. Elle l'aimait trop pour ça ! Elle voulait lui apporter la paix qu'il demandait tant, et conserver une once de concorde et de plaisir pour son cher époux. Coseyte croyait être la peine de son mari et se croyait la seule fautive, mais n'étais ce pas le contraire ?
Les valises étant faites plus rien ne la retenait, elle était sortit en essuyant quelqu'énièmes larmes et se dirigeait vers l'hôtel de son mari, celui qu'il gérait, il n'y avait que cet endroit où il avait pu allé, et elle connaissait exactement sa chambre fétiche, elle l'avait d'ailleurs quelques fois fréquenté alors elle s'y dirigeait sans encombre et aisément comme pour un aurevoir, ou peut être... un retour à la normale.
Sur son chemin elle repensait encore à cette scène. Ah ce motard ! Elle se consolai en se rappelant que celui-ci moisissait en prison, ce meurtrier qui était à l'origine de leur enfant mort, mais aussi de la probable fin du couple.
Elle marchait encore quelques minutes puis elle arriva. La distance s'était fait courte car elle n'aurait jamais voulu arrivé mais elle l'était bel et bien... Elle était entrée, avait salué le personnel qu'elle connaissait très bien et direction la 109. Elle avait hésité, mais avait fini par pressé la poignet poussant ainsi la porte de la chambre 109 pour laisser entrevoir...ce qu'elle pensait impossible.
Ce qu'elle avait vu l'avait laissé décontenancée et choquée... Étais ce bien son mari qu'elle voyait dans de tels conditions accompagné d'une autre ?... Apparemment il ne s'était pas ennuyé et n'avait pas ressentit son absence. Cela était la limite du trop et ses larmes n'avaient trouvé d'autres choix que de couler, et sortir désespérément. Dans son pleur elle ne voulait rien voir, non elle rêvait sûrement, car ce que dificillement elle voyait ne pouvait qu'être inconcevable ! Même devant elle la réalité semblait si fausse, si truqué qu'elle ne pouvait l'admettre.
Au fond d'elle, elle savait qu'elle croyait en un espoir, un infime espoir qu'elle aurait essayé de ravivé en venant le voir. Mais cet espoir, à cette vue, s'était simplement déchiré, et éteint...et, peut-on encore raviver ce qui est éteint !?...
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