Temps mort.
👋🏾un long chapitre !En tous cas plus que d'hab donc bonne lecture et j'espère que vous apprécierez!👋🏾
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Coseyte, Coseyte ! Qu'elle faisait pitié!! Ces derniers temps la solitude et la tristesse étaient ses partenaires. Qu'avait-elle fait de mal auparavant pour mériter tel mépris !? Oui, cela avait été son erreur : Aimer Rein, l'aimer trop importamment, l'aimer jusqu'à s'en détruire. Etais-ce juste le coeur de Coseyte qui par ses hautes attentes en était trop fragile et frêle ? Ou étais -ce que la mauvaiseté de Rein était trop sévère ?...N'étais- ce pas les deux, Lecteur ?
Devant la porte ouverte de sa maison, Coseyte observait, qu'observait-elle ? Eh bien rien! Elle fixait le lointain que la porte la laissait voir, ce lointain qui avait pris devant elle son époux, elle le fixait mais sans vraiment voir, après tout pourquoi voir quand on ne veut rien voir ? Ce lointain devant elle lui "rappelait" l'abandon encore récent de son mari, comme si elle l'avait oublié et que cette vue la ramenait à ce qu'elle voulait fuir. Physiquement c'est sa rue qu'elle pouvait voir par la porte ouverte mais intérieurement elle ne voyait que ce noir, ce noir qu'était devenu sa vie depuis peu, ce noir qu'elle s'était créé dans sa tête pour penser et replacer les choses. Elle se rappela alors les bons moments, ceux qu'elle pensait parfait et éternels, puis les pensées s'emmêlaient entre eux jusqu'à revenir à ce jour, ce déterminant jour, ce jour qu'elle se tuait à oublier, le pouvait elle vraiment !?
Les souvenirs s'entremmêlaient encore et toujours et cette fois elle était forcée d'y réfléchir, de revenir dans ce passé dont elle différait la pensée, et a cet instant sa tête lui rappela tout,
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Ah ce jour ! C'était un samedi, le magnifique couple se voyait à bien des distances près de l'hôpital dont ils sortaient ! Les appercevaient tu au loin, se tenant la main chèrement et riant à tout éclats telle une parfaite équipe ?!! Comme fréquemment depuis quelques heureux temps, le couple sortait d'une visite médicale dédiée à Coseyte,la jeune femme, comme toutes femmes enceinte, nécessitait ce genre contrôle. Ils étaient sortis joyeusement et se prommenaient comme à leur habitude devant la place du marché encore bondé à cette heure,
Rein : Maintenant que j'y pense, fille ou garçon d'après toi ? Elle rigola devant l'air pensif de son mari
Coseyte : Et c'est maintenant que tu y penses ? S'amusa t-elle avant de continuer, Une fille sans hésiter !! Comme ça je pourrais te critiquer tranquille avec elle !! Dit elle regardant du coin de l'oeil son mari
Rein : Quoi ? Elle est même pas encore née et c'est ce que tu projette de lui enseigner !!? C'est décider ce sera un garçon !!
Elle s'amusa à la réaction de son époux, puis soudain se mit à gémir de ses douleurs abdominales, ce qui inquièta de suite Rein,
Rein : Ça va !!!!!? Qu'est ce qui se passe !!!Ou tu as mal ?? Dit il empressé
Coseyte : T'inquiète pas, ça va ! Je pense plutôt qu'elle s'est fâché que tu l'aie prise pour un garçon !
Rein : C'est Ça !! C'est plutôt qu'elle te punit d'avoir projeté de dénigrer son propre père avec elle !
Elle rit, puis fixa un point du marché devant elle,
Coseyte : Tu sais ce qui me ferait enooormement plaisir ?!! Le fixe t-elle de ses yeux magnifiquement convaincant pour l'occasion
Rein : Non quoi ?
Coseyte : Des mangues !!!!!!!!!!!!! S'axtasiat-elle
Rein : Ça va c'est bon !! Je te ramène ça, toi reste la !!!!...Et ne bouge surtout pas !!! Lui dit elle la faisant asseoir sur un banc public posé par là
Elle, acquiescai le sourire aux lèvres, et il partit.
Elle observait patiemment Rein qui de loin semblait négocier avec la marchande, il était beau son mari, oui elle le trouvait incomparablement beau !elle l'epiait encore avant de remarquer une moto, une jolie moto d'ailleurs mais qui ne deambulait que trop à son goût, elle suivait son parcours silencieusement et observatrice, quand elle se rendit compte de l'objectif du véhicule. La jolie moto noir grise semblait se diriger dangereusement vers Rein qui absorbé, en même temps que le reste des piétons autour, ne remarqua aucune anomalie dans le bruit 'assourdissant' de la moto qu'il n'entendait sûrement pas ! Coseyte quand à elle ne ratait rien de la scène, non elle ne rêvait pas comme elle pensait !!! Quand elle réalisa que l'inconsient motard percuterai son mari, elle le vit déjà partir, s'en aller loin d'elle et alors, cet instant s'arrêta net : ...Est-ce vrai ? Est ce que son Rein allait mourrir ?... Son Rein, Son seul Rein, Son tout, celui qui pour elle méritait seul son amour, le seul qu'elle admirait, le seul qui, dans ce bas monde l'aimait, le seul qu'elle, elle aimait... Impossible !!!!! Son intense passion ne pouvait s'envoler ainsi avec Rein, NON, Rein ne pouvait pas la laisser, et elle, ne pouvait pas le laisser partir, cela aurait été trop douloureux ! D'une célérité presqu'inhumaine elle se leva et quitta son banc, se précipita alors vers son cher époux, criant à gorge déployé, ce que son mari n'y prettait guère attention, la jolie moto n'était qu'à quelques 3 mètres de Rein. Avait-elle mal ? Non ces douleurs ventraux qu'elle ressentait encore n'étaient que frivole, elle n'avait même pas observé le jeune homme qui se trouvait près de de son mari, lui aussi en danger ! A ce moment là, seul la vie de son Rein comptait, il fallait la sauver à tout prix !! Deux vies étaient en danger, oui, mais elle, ne voyait que lui !
Elle arriva juste à temps et éjecta le jeune inconnu qui a son tour écarta Rein de sa mort....
Rein : COSEYTE !!!!!!!!!!!! Dit il réalisant enfin la situation !
La scène était horrifiante, Coseyte à moitié consciente gisait sur le sol, elle parvenait encore à sentir son enfant, cet être d'a peine cinq mois qu'elle cherissait déjà tant, même malgré le sang autour, elle savait son enfant vivant, non, en fait elle l'espérait...
Rein, Rein, Rein, mais qu'était il devenu à pleurer inconsolablement devant le corps pitoyable de sa femme et son enfant ? Ce désespoir attirait la digne pitié des passants qui rapidement composaient dans l'alerte les ambulances. Ce désespoir, cette affliction dans les yeux de Rein étaient désolante et pathétique !
Rein : Coseyte !!...C'est pas possible...!!! Je t'en supplie réponds moi !!... Et toi!!!! tu étais sensé venir au monde n'est ce pas, donc reviens je t'en pris !!!! SILTEPLAIT !!!!!!!!!! Cria t-il affligé, désabusé
AAH cet enfant !!!! Ils avaient oeuvrer trop dur pour l'avoir, tellement que cela semblait irréelle et paradisiaque lorsqu'ils apprirent sa venue !! Mais maintenant cela importait peu, la fierté de Rein, son enfant bien aimé venait de le quitter, Son espoir démesuré, son attente indiscutable, le symbole de son amour, de son amour fou pour Coseyte, il venait de le perdre, il ne restait que de lui ce pauvre fluide sur sa pauvre mère. Il voyait là le premier, et sûrement le dernier, fruit de son amour partir comme ça ! Alors, le monde n'aurait jamais su qu'il aimait Coseyte, et il n'aurait jamais le droit de choyer son enfant, sa minie Coseyte, de la chouchouter, de l'aimer, de l'accompagner, de la soutenir, de tout faire, oui il semblait que tout lui avait été enlevé à ce moment précis, il semblait meme oublier Coseyte, qui devant lui souffrait peut être même encore plus que lui, en fait non il ne l'avais pas oublier,
Rein : Coseyte ! Je t'avais dit de ne pas bouger !... pleura t-il
Ne sachant même pas qu'il avait été en danger, il pensait que sa chère femme avait heroïquement sauvé cet inconnu qui a son tour l'avait heurté lui. Bien sûr cette tiers personne aussi avait été en danger mais Rein, lui, n'aurait jamais sacrifié son enfant, non, jamais, en ce temps son enfant seul devait existé... seul sa vie importait...
Rein : ...Dis moi Pourquoi ! Mais pourquoi tu ne te réveille pas, Coseyte, Coseyte !!!continua t-il de pleurer
Il en voulait à quelqu'un, il en voulait au monde entier comme si sur cette terre lui seul souffrait, lui seul mourrait, Son âme était en pleurs, tout comme celui de sa femme, et quel remède y-avait il a cela ? Ces insondable larmes se deversaient fougueusement et maladivement, c'était celles d'un père, d'un père désabusé et chagrineux, D'un père déchiqueté par mille et une douleurs... un père sans enfant qui cherchait un coupable. Mais accusait-il seulement la bonne personne ?
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Elle se ramena à la réalité avec sursaut, c'était d'ailleurs le premier mouvement que son corps avait fait depuis. En effet elle était resté assise sur le sol qu'elle détestait, non sur cette terre qu'elle détestait de lui avoir pris son mari, cela faisait bien deux heures qu'elle était immobile et se répétait ces questions tant inutile que douloureuses : Est-ce qu'il est vraiment parti ? Est ce qu'il ne m'aime plus ? Non il m'aime n'est ce pas ? Il veux juste me punir à sa façon, mais en fait il m'aime !! Non? C'était une promesse, un engagement, alors il ne peut pas ne plus m'aimer, pas vrai ?!!!! Pourquoi je ne le vois pas, est ce qu'il est parti !!!? Moi je l'aime toujours donc pourquoi il ne m'aime plus ? Pourquoi il est parti ??!!!!!!
La pauvre de loin faisait peine à voir, elle essayait d'y voir clair mais au final ne voyait plus rien. Mais, pourquoi ne pouvait-elle pas voir les grandes lacunes de son mari ? Alors si elle les voyait pourquoi les excusait-elle toujours ? Pourquoi était elle simplement aussi dépendante de lui ? Ces questions et bien d'autres, à l'inverse importante, elle n'en avait pas les réponses, simplement par ce qu'elle ne se les posait pas...
Mais vient un moment, après la panique et l'incompréhension, ou l'on ne peut que réfléchir, réaliser et admettre. Réfléchir pour comprendre, du moins essayer de comprendre. Réaliser que les peurs qui nous tourmentent sont belles et bien réelles, juste devant nous. Et admettre qu'elles nous ont rattrapé, admettre que nous valons plus que des efforts à sens unique, admettre que cette réalité est bien vraie, qu'il faut faire avec ou s'en débarrasser quand on le peut.
Car oui l'on peut se débarrasser de la réalité en la changeant, du moins dans son cas on le pouvait.
"Tu ne sais pas ce que tu dois faire? Eh bien trouve-le seule, je ne perdrais pas mon temps à te le dire", ces mots de Rein étaient clairs, du moins ils les semblaient pour Coseyte. 'Ce qu'elle devait faire' , Oh oui, elle savait ce qu'il voulait, 'Ce qu'elle se devait de faire' et a present elle allait le faire...
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