Parfois, face à toute cette affliction, Coseyte s' imaginait ce qu'aurait pu être sa vie si son enfant n'était pas mort si tôt :

_Après avoir appris la bonne nouvelle de l'hôpital, ils auraient été les plus heureux du monde, Rein en sa nature protectrice l'aurait choyer et chouchouter comme on le dit, je pense bien que ce soir là elle aurait été une vraie princesse à ses yeux, un bijou précieux qu'il ne fallait heurter.

Ils se seraient empressés de choisir ensemble le nom du futur être qui agrandirait leur vie commune, cet enfant aurait été la garantie du desireux amour qu'ils se portait. Ils auraient tout simplement été heureux.

Elle se serait réjouis du bonheur de son mari qui l'aurait demontrer son amour de plus d'une facon et cette fois sans crier. Oui elle aurait recconu Rein, SON Rein, celui qui l'avait promis compréhension et douceur, celui qui l'aimait.

Lui, aurait profité de la grande bonté de sa femme et l'aurai même aimé plus qu'auparavant. Sûr de sa justesse, il l'aurait traité à sa juste valeur. Il aurait tout simplement réalisé le loisir de n'être qu'avec elle.

Ils se seraient assis sur un grand canapé dans un coin de leur salon et auraient pensé à tout le bonheur qui les animeraient lorsque leur futur "eux" naitrait, leur sourire auraient agayé Esdras entier et peut être aurait-on reconnu le "couple idéal" qui avait inspiré et ravivé l'amour de tant de gens.

Si seulement...  leur enfant avait eu le temps de naître... alors leur amour se serait sûrement solidifier et l'on aurait certainement pas vu l'exécrable aspect de Rein envers Coseyte,  

Mais en même temps l'amour de Rein était il vraiment sincère?  La fragilisation de leur amour,  etais-ce à cause de la gravité de l'épreuve ou de la duplicité de son amour?_

Elle rêvassait encore quand les cris de son mari l'a surpris...