Cela faisait 3 jours que Coseyte etait rentré dans son tout premier chez elle, elle avait d'ailleurs reçu mille et une insultes de sa famille qui lui rappelait sans cesse qu'elle avait eu tort de choisir Rein. Elle aussi commençait bien à le penser, mais avait-elle besoin qu'on le lui rappelle chaque occasion possible ? C'est bien ce que sa famille réussissait à faire inlassablement depuis trois jours. Peut être le méritait-elle finalement ? Ou pas en fait ! De toutes manières ils l'avaient malgré tout accueilli et cela elle en était bien consciente et reconnaissante alors que pouvait-elle dire d'autres. Elle en venait à regretter sa conduite, mais maintenant pouvait-elle dire quoi que se soit ?

Néanmoins peu à peu elle s'accomodait à la vie familiale, son père, qui mine de rien avait bien vite tourner la page. Sa mère, qui était sûrement celle qui lui en voulait le plus. Sa jeune soeur qui souvent l'accusait du regard,sans plus. Et elle même, qui culpabilisait déjà trop !

Ce jour là elle vaquait aux tâches ménagères, cela était d'ailleurs l'une des seuls choses qu'elle n'avait d'encombre à faire car au logis conjugale elle les avaient toujours fait alors ce n'était qu'une suite, une seconde nature comme on dit. Ses tâches en cours, elle les avait stoppées au son du contact entre une main inconnue et la porte, où elle s'y était rendu avec empressement mais l'avais finalement regretté, elle fut d'abord surprise, puis regretta. C'était bien Rein qui se présentait devant elle, elle qui impulsivement avait refermé de suite la porte mais le pied de Rein la devanca pour se caler contre cette dernière,

Rein : S'ilteplait Coseyte laisse moi entrer !

Coseyte : Tu as de culot Rein! Comment tu oses venir ici. Je t'avertie tu es seul garant de ce qui arrivera quand mes parents te verront ici chez eux !

Rein : Je sais mais Coseyte silteplait excuse moi je t'en prie, je ne savais pas ce que je faisait !

Il s'était excusé comme pour ajouter à sa douleur, mais cela n'avait plus aucun effet. La trahison était trop récente et repassait bien trop en boucle tel un acte malpropre qui salissait tous les coins et recoins de sa mémoire chaque fois qu'elle ressasait cette traîtrise blessante et pleine de mépris de la part de son mari. Oui l'ancienne Coseyte aurait craquer face aux "regrets" (si vraiment ça l'était), de son mari mais pas la nouvelle.

Coseyte : Va t'en.

Rein : Coseyte j'étais soûl, je t'assure que je ne contrôlait rien ! Coseyte silteplait, je n'étais pas moi je te dis !

Coseyte : Tu es un humain, et moi aussi, tu ne m'as jamais vu soûl alors pourquoi moi j'aurais dû le voir ? Je te signale que même dans mes désespoirs je ne t'ai jamais manqué de respect et encore moins trompé que je sache, donc même si ce n'était pas pour ça tu n'as aucune excuse.

Rein : Mais...

Coseyte : Mais rien, maintenant aurevoir et amuse toi bien. Avait-elle dit en fermant la porte moins un sur le pied de Rein, qui n'avait d'autres choix que d'abdiquer,

Une telle et soudaine force n'était encore qu'exterieur et bien qu'elle se reconstruisait, elle souffrait encore, alors elle s'etait mise à écrire pour compléter ce qu'elle avait commencé depuis maintenant 3 jours. Écrire, elle n'en avait jamais ressentit le besoin auparavant mais à présent c'était bien son seul répit entre la souffrance que lui infligeait ses souvenirs et celle que Rein venait en personne d'achever.

Ses tâches ménagères finies, elle s'etait assise et demandait à je ne sais qui si son mari regrettait vraiment et elle avait écrit, si longuement qu'elle aurait pu en faire un livre ce jour là.
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Corrigé et revisité par inspira_tion
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