Elle était restée abasourdie devant le spectacle, avec ses larmes dans les yeux avant de se ressaisir, oui étonnamment la jeune femme avait trouvé la liberté de ne pas se laisser abattre, son doux visage s'était impassibiliser, peut être à contre coeur, Rein par contre semblait étourdi puis affolé quand il appercut sa femme, mais Coseyte quant à elle brisa le silence,

Coseyte : Je suis désolée de VOUS déranger. Je voulais juste dire que, Rein tu n'as plus besoin de te cacher, le champ t'es libre, moi, je ne suis que le vent qui passe et je m'en vais alors ne te gêne pas ! Avait elle dit en déposant les clés du logis conjugal sur un meuble non loin
Avant de sortir

Il réalisait enfin la situation,

Rein : NON, NON COSEYTE CE NEST PAS CE QUE TU CROIS !!! REVIENS ! COSEYTE... criait-il en essayant de la rattraper tout en enfilant un t-shirt

Elle, n'écoutant plus rien, les larmes qu'elle avait plus tôt retenues lui brouillaient la vue, mais elle avançait, elle continuait d'avancer, elle fuyait cette réalité devant laquelle elle n'était que trop faible, elle le fuyait lui, car pour la première fois elle ne voulait pas le voir, non son visage même l'horrifait. Elle sortit s'échappant de la garde de son mari, sa valise en mains, son sac à l'epaule, et elle marchait. Ces charges qu'elle portait n'étaient rien pour elle comparé au poids sous lequel son coeur suffoquait en ce moment.  Fixant le parcours devant elle, elle s'était donné à la réflexion, une dernière fois, elle s'était d'abord sentit coupable, fautive  de n'avoir pu maintenir son couple et son amour. Après tout si elle avait été cette femme parfaite qu'elle ambitionnais depuis toujours d'être, l'aurait-il ainsi trompé ? Sans gêne ?! Si elle avait été tant parfaite pour lui, s'en serait-il détaché ? Nous ne sommes pourtant pas responsable des bassesses des autres, ni ne commenditons leurs incartades, mais cela la jeune femme l'avait sûrement manqué. Cette déception était surement la seule et la plus grosse de sa vie ! 

"Tu n'aurais jamais été déçu, si tu n'avais pas tant espéré "  dit-on

Mais avait elle seulement trop espéré de son mari ? Cette loyauté qu'il lui devait, n'étais ce pas logique ? Étais ce trop demandé ? Trop espéré ?
A ce moment là tout lui semblait absurde alors, elle avait décider de tout effacer, et elle l'avait fait, elle avait même oublié que plus tôt cela avait été louche qu'il l'a retienne, du moins qu'il essaie, en cet instant elle voulait tout oublié car c'était trop dur d'y penser et Non cette fois elle ne s'accuserait pas ! Elle l'avait fait bien trop de fois. Ce soudain courage qu'elle avait puiser de l'on ne sait où l'avait d'un coup endurcit, cette faiblesse, cette admirable et excessive humilité qu'elle avait, avait semblé disparaître de son visage. Elle continuais de marcher et elle essuya quelques dernières larmes, non elle ne pleurerai plus, plus pour lui !

Sa fière valise à la main elle poursuivit son trajet devant elle, d'ailleurs il était pratiquement le même, seul la destination changeait, elle ne se dirigeait plus vers la demeure conjugale mais celle familiale, à présent elle n'avait que sa famille, cette famille qu'elle avait défié pour celui qui s'est avéré en être indigne. Maintenant elle n'avait que cette option : rentrer. Tournant le dos à son ancien chez elle la jeune femme s'avancait au devant, essayant d'oublier la récente trahison et de revenir aux sources.