Jour 80

C'est le réveillon de Noël !

C'est une de mes premières pensées quand le verre d'eau que Charlène me verse sur la tête tâche de me réveiller. Elle paraît d'ailleurs étonnée que je ne me venge pas, puisque je me contente de vérifier la date sur mon téléphone.

Ensuite seulement, la bouteille d'eau que je garde souvent à côté de moi la nuit, finit à moitié vidée sur son visage.

Je n'ai pas la gueule de bois, ce qui est étonnant, vu la quantité d'alcool que j'ai pu ingurgiter hier soir mais je ne me plains pas.

La sonnerie de la porte d'entrée réveille mes deux autres amies et fait sursauter Charlène. Je me lève, joyeuse et disposée à accueillir n'importe qui.

Louis me rentre dedans farouchement et je n'arrive même pas à lui rendre son étreinte, tellement je suis secouée.

-Doucement Louis, s'il te plaît.

Il ne m'écoute pas et quand Eliott me fait tourner, juste pas connerie, j'ai la nausée et je le somme d'arrêter. Victor m'ébouriffe les cheveux, réveillant un mal de tête que je croyais inexistant.

-C'est ça de trop boire, princesse.

-Les filles ! Pourquoi c'est toujours sur moi que ça tombe ?

Je jauge Maël d'un regard noir, en ayant peur de ce qu'il pourrait me faire subir. Mais il m'attrape par la taille pour me relever et me serrer contre lui, en m'embrassant dans le cou et je me détends.

On s'installe tous dans les canapés et Roxane bouge les bouteilles vides pour ne pas qu'elles nous gênent. Je m'appuie contre Maël et écoute leurs conversations.

-On ouvre les cadeaux ce soir ?

-Ah, parce qu'il fallait se faire des cadeaux ?

Charlène donne un coup de coude à Noé, qui ricane en disant qu'il plaisante. Je me retourne vers Maël.

-Vous les avez pris avec ?

Il hoche la tête et je suis heureuse d'avoir pensé à prendre le mien. J'ai tiré le prénom de Victor et je lui avais promis quelque chose depuis longtemps, ce qui a rendu le choix du cadeau très facile.

J'allume la sono et met de la bonne musique. Charlène se plaint de mal de tête et je suis tout à fait d'accord mais pas assez pour ne pas faire l'after, là, tout de suite.

-Vous savez, je me lève, je pense vraiment qu'il faut qu'on se remette à danser, là tout de suite, parce qu'on ne tiendra jamais jusqu'à minuit, sinon.

-Non, Vi', s'il te plaît.

-Caro', je peux te faire tous les chantages du monde, alors lève toi et danse.

Et tous me suivent, sans râler. Et sans regret.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top