Jour 68

Louis est en train de s'endormir. Roxane est déjà montée et Caroline est allongée sur le canapé. Charlène, malgré la fatigue, est encore en train de parler à Noé et ce dernier la dévisage d'une si jolie façon que je ne peux m'empêcher de sourire.

Je vois la jambe de Maël s'agiter, comme s'il s'ennuyait et je suis de son avis. Il est vingt-deux heures, il faut que je les réveille.

Discrètement, je coupe la musique instrumentale affreusement déprimante que Victor nous a mise, pour lancer la seule chanson que j'arrive à écouter en boucle depuis quelques temps.

Celle que Maël m'a fait écouter et qu'on a pu entendre au concert où nous sommes allés.

Je monte le volume au maximum et la majeure partie de la bande fait un bon. Maël rit mais ne se fait pas prier en se levant et en m'agrippant les mains pour me faire danser.

Eliott essaie de reprendre la télécommande pour baisser le son, « rien qu'un peu » nous dit-il mais Maël ne l'écoute pas et continue à me faire tourner d'une manière catastrophique.

Victor ne peut pas s'empêcher de nous suivre, Charlène non plus.

Caroline et Noé se font happer par ces derniers et Maël arrive à me voler un baiser avant que tout ne devienne n'importe quoi. Je me jette sur Eliott afin qu'il nous suive et, je vais même jusqu'à confisquer son portable.

Je parie que c'est Mia qui l'accapare ainsi. Je ne suis pas jalouse, juste possessive.

Mais je n'ai pas à remettre en cause son amitié, ça je le sais bien.

Serrée contre eux, à crier une chanson que nous connaissons par cœur et à sauter tous ensemble, j'en viens à espérer de ne jamais être séparée d'eux. Sans regret.

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