Ce séjour est passé tellement vite.

Je suis adossée à la fenêtre et suis des doigts les gouttelettes qui dévalent la vitre. Ma playlist défile tranquillement pendant que mes amis dorment.

Je suis allongée sur deux places et j'ai déjà trop dormi pour être fatiguée. Je m'ennuie un peu. Je rejette ma tête en arrière. Un de mes écouteurs est accaparé et j'ouvre les yeux pour voir Maël.

Il a réussi à réveiller Charlène qui nous regarde d'un air attendri. Mais il n'y a rien de mignon. Je lève les yeux au ciel et retourne à mon observation du paysage.

Mais Maël me prend dans ses bras, et je ne peux rien faire d'autre qu'entourer son dos de mes mains, ce garçon a beaucoup trop de force.

Il sent terriblement bon.

-Arrête, Vi', j'te jure, ça me tue.

-Pas autant que moi.

Ce sont mes mots de pardon. Je passe ma main dans ses cheveux et il soupire. Il ne se décolle pas de moi et c'est comme s'il m'apaisait.

-Jt'aime, Vi'.

Il me donne envie de pleurer. Sans regret.