Ce matin, Leutfridus écouta à plusieurs reprises la belle mélodie des corbeaux.
Il se regarda dans le miroir, il possédait toujours son corps d'épouvantail, Leutfridus ouvrit la bouche, il se regarda de plus près, le manque d'hygiène lui fit remarquer qu'il lui rester plus que trois dents encore intact.
Passez ce petit Labs de temps il referma sa bouche d'un air attristé, lui qui avait pour but de suivre les traces de son père, il se sentait perdu, sans espoir, seul face à lui même il savait très bien que quoi qu'il face il allait devoir affronter sa dernière journée au sein de sa famille, De toute façon il était rejeté.
Cette fois, il descendit les escalier d'un air maussade, il regarda ses parents en essayant de cacher au mieux possible sa rancœur.
D'un ton sec son père dit
- Ce soir, nous allons entre père et fils vendre le pain à la capitale mon garçon.
Leutfridus déglutit, il n'avait pas les mots, c'était la première fois qu'il ressentait une colère aussi meurtrière.
Le soir venus, il pu observer pour la première la grandeur d'une ville, lui qui n'avait que pour seul souvenir son petit hameau,quelque secondes après ses vagues images rafraîchissantes, son père le poussa hors de la Charrette, il tomba dans une flaque de boue, Leutfridus se releva puis s'essuya le visage.
Un homme vêtu de noir le regardait avec mépris, il comprit que c'était celui qui l'avait kidnappé de ses parents, cette homme dit d'une voix roque
-Quel est ton prénom ?
Leutfridus eu du mal à répondre sur le coup, l'homme le regarda de nouveau, il fît un petit sourire et dit
-Est tu allé à l'école ?
Leutfridus regarda l'homme, puis fît non avec sa tête.
-Je m'appelles L'outvik dit l'homme, maintenant tu tappelleras Rainer, Loutvik tira Leutfridus par les cheveux, puis dit à Leutfridus en aboyant, comment tu t'appelles fils de paysan ?
-Leutfridus répondit Rainer, je m'appelles Rainer monsieur.
L'homme le relâcha, Rainer ce sentait abattu, quelque secondes après Loutvik dit à Rainer d'un ton impératif
- Ce soir, comme tous les jours de ta misérables vie tu dormiras chez moi.