Chapitre 3 : Les animaux [FUTURE RÉÉCRITURE]
Quoi ?! C'est insensé ! Comment une feuille peut savoir tout ça ? De toute manière, tout est étrange depuis que je suis ici. Je cherche des escaliers pour monter. J'en trouve non loin de la caisse. Je les monte. Les marches en fer sont étroites et les murs touchent mes bras. J'ai un peu de mal à avancer. Au bout d'un bon moment, j'arrive sur une plateforme en fer. Quand j'y pose mon pied, elle tremble. Ça ne doit pas être très solide. J'avance donc à pas de loup sur cette plateforme. Au bout, se tient une porte, elle aussi en fer. Mais tout est en fer, ici ! J'essaye d'ouvrir la porte, sans succès. Je tire, je pousse, rien n'y fait. Il n'y a pourtant pas de serrure ! Je remarque soudain une petite vitre dans le mur. Je n'y vois rien. Je m'approche donc pour mieux voir et je la pousse légèrement avec mes mains. Elle s'ouvre ! Je passe la tête à l'intérieur et voit un loquet sur la porte. Voilà ce qui la bloquait ! Je passe ma main par la petite fenêtre et ouvre le loquet. Je sors ensuite de la fenêtre et retourne à la porte de fer. Je commence à la tirer, ça ne marche pas. J'ai donc fais tout cela pour rien ! Ça commence à m'énerver. Je pousse la porte et... elle s'ouvre! Je pénètre dans la pièce. Elle est en fait immense ! Heureusement que j'ai une lanterne, la pièce est dépourvue de lumière. Je retrouve encore cages et pièges à souris. Des cris et rugissements viennent du dessus. Que se passe-t-il ? Je traverse la pièce et entends un nouveau rugissement, mais beaucoup plus nettement cette fois-ci. Je vois une quelque chose bouger dans l'ombre. Tout à coup, une chose jaune sort du noir et me saute dessus. Elle pèse lourd ! Je redresse la tête pour voir mon assaillant. Mais c'est... un léopard ?! Je regarde ses griffes aiguisées. L'animal lève soudain sa patte. Ses griffes argentés brillent sous la lumière de ma lanterne. Je veux reculer, mais la bête est sur moi et m'empêche de bouger. Merde ! Je commence à avoir de plus en plus peur. Je ferme les yeux, m'attendant à mourrir, mais rien ne se passe. Je rouvre les yeux et vois la bête figée, s'effondrant sur moi. J'essaye de la pousser vers le côté. Je pousse, je pousse... elle ne bouge pas. Je commence à me décourager. Je pousse encore, et ça marche ! Je me relève peu à peu. En me redressant, une question me frappe : Comment se fait-il que cette bête soit tomber, comme ça, d'un coup ? Soudain, j'entends un autre rugissement, très proche. Je fais volte-face et vois... un tigre ! Son pelage blanc rayé de noir lui donne l'air encore plus impressionnant. Je cours aussi vite que je le peux, cherchant une porte dans cette immense pièce. J'entends les rugissements du tigre encore plus nettement. Il gagne du terrain !
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