Chapitre 12 : L'aime-t-il ?

Cette fois-ci, c'est décidé : j'y vais. Il faut absolument que j'essaie d'être persuasif... très persuasif... car elle, elle l'est déjà beaucoup. Je sors de la cuisine dégageant de si bonnes odeurs, et pars vers la salle principale.

J'ai peur.

Peur de sa réaction.

Et si elle refusait ? Et si elle se mettait en colère ? Et si... Bon, il faut que je sois positif. J'essaie de marcher en masquant le plus d'émotions possibles. Mais ma main tremble. Je la saisit pour l'arrêter. Mon bras y reste quelques secondes, puis se détache lentement, un peu comme une ventouse. Ma main tremble moins.

Bon, je reprends ma marche vers mon objectif. La salle est toujours aussi impressionnante pour moi. C'est aussi que par rapport au reste de la cave, c'est beau et sophistiqué. Ariane est là, à regarder le gong. Ah oui, c'est vrai, je dois prendre ma décision ! Maintenant, je crois qu'il ne me reste plus que douze jours. Je m'approche; elle ne m'a pas vu. Quand je suis assez proche d'elle, je dis :

- Bonjour Ariane.

Et quand elle se retourne, je m'incline.

- Oh, Sébastien ! Tu n'as pas besoin de t'incliner ! Tu seras bientôt prince.

Un grand sourire s'affiche sur le visage de la reine. Bon, aller Sébastien ! Tu peux le faire !

- Hum... Je voudrais vous demander...

- Oui ?

- Hum... Vous... pourriez, bafouillé-je en regardant mes pieds et en me balançant légèrement de gauche à droite.

- Je pourrais quoi ?

Je souffle un bon coup avant de dire :

- Me rendre la mémoire.

Un silence s'installe. Aucun de nous de parle.

Après peut-être cinq bonnes minutes, elle prend la parole :

- Sébastien...

- Quoi ? Alors c'est oui ? demandé-je, plein d'espoir.

- Je... je...

Elle pars en courant de la salle.

- Ariane ! Attendez ! Je...

Je me tais. Je l'ai blessée. Elle a du comprendre que je voulais la quitter. Raah ! Je m'y suis si mal pris...

- Ah !

Je frappe dans le gong et cri encore. Encore et encore.

Je dois lui parler. Elle comprendra peut-être... Je cours le plus vite possible vers sa chambre. Je l'aperçoit sur le lit, la tête dans les mains. Je m'assois à côté d'elle.

- Ariane je...

- Je croyais que tu m'appréciais ? Mais non. Tu es comme Billy et tous les autres. Vous ne m'aimez pas... vous me détestez... vous préférez le passé...

Bon, désolée pour ce chapitre très très très court, mais je n'ai pas eu trop d'inspiration. En plus, le chapitre onze et celui-ci sont en un.

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