Chapitre 1 : La cave [FUTURE RÉÉCRITURE]
Quand j'ouvre les yeux, je me trouve dans une sorte de cave. Un endroit sombre et lugubre, éclairé par seulement deux lanternes d'où n'échappe pas tellement de clarté. Comment ai-je pu me retrouver là ? Je ne me rappelle de rien. Ni de ma famille, mes amis, mon ancienne maison, rien. C'est si frustrant de ne se souvenir de rien ! Je devais retrouver la mémoire, et vite. Je me relève du sol poisseux et humide de cet endroit. Une cave, certainement. J'essaie d'avancer sans me cogner ou tomber. Mes yeux s'habituent de mieux en mieux à l'obscurité. Grâce à la faible lumière des lanternes, je réussis à percevoir une caisse. Mais que peut-elle contenir ? Sûrement des vieilleries. Mais je suis quand même exité de savoir ce qu'il y a dedans. J'avance d'un pas décidé.
Quand je suis enfin arrivé à l'endroit où se trouve la caisse, je suis de plus en plus curieux, impatient mais tout aussi inquiet. Cet endroit me donne la chair de poule.
J'imagine l'endroit où j'avais habité : Une petite maison en briques rouge un peu oranger, un toit bleu foncé en tuiles, des fenêtres de formes rectangulaires et un petit jardin charmant. Tout le charme d'une maison de campagne ! Chaleureuse et accueillante.
Tout à coup je me pose une question intrigante : comment se fait-il que je me rappelle des mots, du vocabulaire et de leur orthographe, sans me souvenir de mon passé ? Étrange, je ne trouve que ce mot.
Je reviens au présent. Je m'approche encore un peu de la caisse. Je me rends soudain compte qu'elle était grande, très grande. Beaucoup plus que ce que je pensais. Et que je ne peux pas ouvrir le couvercle puisqu'il était plus haut que moi. J'entrevois un petit wagonnet. Comme dans les mines. Peut-être que cette cave est en fait une ancienne mine ? Bon, ce ne ni l'endroit, ni le moment de penser à ça. Je tire donc le wagonnet vers moi. Malheureusement, il bouge à peine. Je mets donc longtemps à le mener jusqu'à la caisse.
Enfin arrivé, je suis totalement vidé de mes forces. Je me repose dans un coin de cet endroit intriguant. Je m'assoie et m'endors en moins de temps qu'il ne faut pour le dire!
À mon réveil, je mets quelques temps à me souvenir de se ce qui s'est passé et où je me trouve.
Quand je recouvre mes esprits, je me dirige par réflexe vers la caisse. Je monte le wagonnet que j'avais trouvé la veille et monte dessus. Je suis pris de surprise quand je glisse sur les pierres entassées dans l'objet. Et dire que je ne les avaient même pas remarquées ! Quel idiot ! Je me mets alors à enlever les pierres dans mon... espèce d'échelle. À mon grand étonnement ( et aussi soulagement ) je me rends compte qu'elles ne sont en rien lourdes. Étrange.
Quand j'ai fini, je monte enfin sur ce wagonnet. Sans glisser cette fois ci, mais en tombant dedans. Car, puisque j'ai enlevé les pierres, il n'y a rien en dessous pour me maintenir au niveau le plus haut !
- Raah !
Puis, après quelques instants d'énervement, je décide de chercher quelque chose pouvant bloquer le dessus de mon "échelle". Il fait malheureusement trop sombre pour voir quoi que ce soit. Je vais abandonner... Quelqu'un me donna des coups dans l'épaule droite. Je me retourne brusquement. Sans voir personne. Et j'entends une voix dans mon oreille. J'essaie de percevoir ce qu'elle me dit. Sans succès. La voix doit être dans une langue ancienne. Vu la complexité des mots et je n'ai jamais entendu ou lu une pareille langue. À moins que je l'ai fait dans mon passé... Mais cette voix m'a redonné la force de continuer. Elle était rassurante, comme un conseil que l'on vous donne quand vous êtes désespéré. Comme la voix d'un proche à qui l'on tient beaucoup...
Je me remets au travail. Déjà, il me faut plus de lumière. Mais comment ? Hum... Pas de fenêtre... deux lanternes... un plafonnier... que je n'avais pas remarquer d'ailleurs... Mais oui ! Les lanternes ! Je n'ai qu'à en prendre une dans ma main pour éclairer mon champ de vision ! Je me dirige vers l'endroit d'où provient la lumière.
Je prends ensuite ce que je veux, qui est accroché au mur. J'entends un léger bruit. Y a-t-il quelqu'un ?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top