Chapitre 8

La nuit se passa sans encombre ... Enfin presque. A peine deux heures après le retour de Cassie au campement, de petits bruits semblable à un carillon avait retentit dans la forêt, à première vue déserte. Cassie, légèrement effrayée, avait alors jeté un coup d'œil en direction de Gabriel qui avait l'air d'avoir reconnu ces sons et semblait donc inquiet. Cassie s'était alors rendormie pendant que Gabriel montait la garde de peur que les bruits reviennent ... mais aussi, il faut l'avouer, que Cassie s'échappe vue la tête brûlée qu'elle peut-être.

*********

Cassie se réveilla vers neuf heures le lendemain, après une bonne nuit de sommeil. Malgré le manque de confort qu'offre ce campement artisanale, elle a passé une bonne nuit de sommeil Gabriel veillait encore, assis sur sa branche. Il semblait moins préoccupé que la veille. Ce dernier remarqua alors que Cassie s'était réveillée.

- ça va ? Mademoiselle la belle au bois dormant a bien dormi ? Moi, c'étais plutôt la princesse au petit pois. Une heure de sommeil très réparateur, dit-il d'un ton légèrement irritant.

- oh mais je vois que Monsieur s'est réveillé de mauvais poil. Comme quoi, il n'y a pas que bibi qui peut se montrer irritable. Même la princesse au petit pois était plus aimable à son réveil. Puis-je savoir ce qui te rend de si bonne humeur de bon matin, mon chou ?

- Rien, laisse tomber. Va jouer ailleurs tu veux ...

Cassie s'éloigna un peu, un petit sourire amusé au coin des lèvres.

- Et ne m'appelle pas mon chou ... c'est un peu dégradant, lui lança t-il.

Elle se retourna alors vers lui et mit ses mains sur les hanches.

- Et pourquoi ? L'expression " mon chou " est une expression AMICALE. Alors arête un peu de bouder comme un gamin ... choupinet !

- Non plus !

- Alors Gabi ? Gabinou ? Ho non, je sais ...

Elle n'eu pas le temps de terminer sa phrase que Gabriel descendit de son perchoir et la regardant en conservant la distance qui les séparait l'un de l'autre.

- Gabriel ira très bien, répondit-il en soufflant. Alors maintenant va faire mumuse plus loin ...

- Ha pas de soucis, GA-BRI-EL ! De toute façon je comptais partir ...

- Pas plus de dix mètre du campement !

- Non tu m'as mal compris je crois ... Partir signifie aller loin du campement. Je veux rentrer chez moi, ma mère m'attend en compagnie de ma charmante grand-mère. Cette dernière à quelque chose de très IMPORTANT à me dire. Et merci de ne pas me sortir ton baratin ; Je suis ton protecteur, sans moi tu es perdue ! Je retourne dans mon monde que tu le veuilles ou non !

Gabriel se tenait toujours debout à observer sa sorte de colère intérieur sortir.

- C'est bon tu as finis ? Et après c'est moi qu'on traite de gamin irritable ? Moi, je dis que la gentille petite fille va gentiment rester ici si elle ne veut pas recevoir une vilaine fessé !

- Une fessé ? Sérieusement ?

Gabriel fit son sourire en coin qui avait le don d'agacée Cassie à un plus haut point.

- Bon finit les bavardages ... Je te remercie pour cet accueil très chaleureux dans ton monde bizarre, ta joie à toute instant ainsi que tes délires très particuliers. J'espère qu'on se reverra pas de si tôt, passe le bonjour de ma part au roi de adva je sais pas quoi et ... et bye !

- AD-VA-LI-SSE ! Et non, désolé. C'est très gentils mais je crois que tu lui diras toi-même en personne. Allez on remballe le campement et on continue ...

C'est à ce moment que Cassie se mit à courir le plus vite qu'elle pouvait. Gabriel, lui, resta sur place, les bras croisés sur son torse, à la regarder filer. Au bout de quelques secondes, Cassie se retourna tout en continuant à courir et vit qu'elle l'avait semé ... Et bam ! Lorsqu'elle se remit dans le droit chemin, il était trop tard. Gabriel était en face d'elle. N'ayant pas eu le temps de ralentir, elle lui rentra dedans et tous deux tombèrent à la renverse et roulèrent l'un contre l'autre. Après quelque secondes, ils s'arrêtèrent en mauvaise posture, Cassie sur Gabriel. Ils restèrent ainsi quelque instant à se regarder dans les yeux. Cassie se mit à penser ;

" Ça à beau être un imbécile désespérant, il a de beau yeux ... "

- Euh... merci ?

" Ho merde, il lit dans mes pensées ! Quelle idiote je suis ! Si il connait si bien le sujet c'est qu'il y avait une raison. "

- Effectivement ! Je confirme tout se que tu viens de dire ... enfin de penser. Ab-so-lu-ment tout !, lui dit-il son sourire de bad boy insupportable sur les lèvres.

Cassie le fusilla du regard.

- Oh c'est bon, pas la peine d'en rajouter ! Il ne t'est pas venu à l'idée de me prévenir ?

- Et toi tu m'as prévenu peut-être ?

- Moi c'est pas pareil. Premièrement, moi je n'étais pas au courant. Je ne savais même pas que cela existait réellement. Et deuxièmement, une personne de plus ou de moins, ça change pas grand chose pour ta tête.

- Merci, toi et ta gentillesse ça fait deux !

- Tu peux parler, ton humeur et toi, vous êtes pas mal non plus.

- Oui mais ...

- Bon STOP ! De toute façon je ne pensais pas réellement ce que j'ai dit.

- Techniquement si ! Et si ce n'est absolument pas le cas, pourquoi es-tu encore sur moi à m'admirer ?

Cassie le fusilla une nouvelle fois du regard. Gabriel semblait s'en amuser.

- Et au fait, comment as-tu fait pour aller plus vite que moi ?

- Je connait la forêt comme ma poche c'est tout.

Mais Cassie n'en croyait pas un mots. Elle se concentra et se mit à fixer Gabriel .

- Pas la peine d'essayer, je t'es bloquer mes précieuses pensées, lui dit-il désespéré.

- On peut faire ça ?

- Oui, à présent que je sais que tu peux accéder à mon esprit comme un livre ouvert, je te bloque l'accès.

Cassie fit mine de bouder tandis qu'un sourire apparue sur le visage de Gabriel.

- Et sinon tu comptes te lever ?

Cassie réalisa à cet instant, qu'elle se trouvait dans une posture anormal et se releva en vitesse. Gabriel se releva à son tour et dépoussiéra son pantalon.

- Bon finit de plaisanter, j'ai envie d'arriver avant la nuit cette fois-ci !

Mais Cassie, toujours pas décidé à le suivre se brandit d'une branche ...

- C'est parti, on lève l'ancre. Tu as ramassé toute tes ...

... Et l'assomma. Gabriel s'écroula et termina sa phrase à moitié dans les vapes.

- tes affaires.

- Je suis désolée, mon chou ! Je dois retrouver ma famille. Je ne sais pas ce que tu me veux mais je suis persuadée que je ne suis pas celle que tu crois.

Sur ces dernières paroles belle et sincères, Gabriel tomba dans les pommes et Cassie parti pour de bon ... Avec une petite larme au coin de l'œil.

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