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- Hey, toi !

Je me retourne et fais face à un blond, de grande taille, les cheveux coupés ras et les muscles saillants. C'est le chef de la bande qui me maltraitait et la peur, comme une vieille amie, se rappelle à moi. Même si aujourd'hui je suis largement plus capable de me défendre, je ne suis pas non plus un foudre de guerre et ce gars fait bien deux têtes de plus que moi, sans compter la largeur de ses bras qui font deux fois les miens.

- Oui ? Je demande, l'air de rien, en maîtrisant parfaitement ma voix.

- On se connaît non ? Demande-t-il en me reluquant de la tête aux pieds.

Je vois bien à son air qu'il cherche à faire la connexion, mais que son cerveau n'y parvient pas.

- Je ne pense pas. Je réplique en faisant mine de prendre un livre pour m'occuper les mains et aussi avoir une arme de substitution au cas où.

- T'es sûr ? Insiste-t-il en fronçant les sourcils. Tes yeux me disent un truc... la couleur qu'ils ont n'est pas banale.

J'ai presque envie de rire de voir qu'il a noté un tel détail sans importance alors qu'il me rouait de coups de pied. Soit ce type est fétichiste, soit il est totalement désaxé. Mais quoi qu'il en soit, il ne pourra pas me reconnaître. J'ai trop changé. Entre le poids que j'ai pris et ma dégaine, je n'ai plus rien à voir avec le pauvre type qui arrivait à peine à marcher sur ses deux jambes.

- Ta carrure non plus. Je fais mine de plaisanter. Donc, je me serais souvenu si je t'avais déjà vu.

Il se détend et se met à rire, visiblement flatté par mon faux compliment. Alors que je pense qu'il va enfin partir et me laisser me remettre de mes émotions, ses potes nous rejoignent et je me retrouve vite entouré. La peur qui m'avait déserté, revient en force. Est-il utile de préciser que je suis le plus petit et qu'ainsi cerné, je ne vois même plus le couloir alentours ? Déglutissant difficilement, je me recule doucement, me trouvant de toute façon vite bloqué par les casiers qui se trouvent derrière moi.

- Tu fous quoi, Sam ? Demande un brun qui est aussi caisse que son pote.

- Rien, j'fais connaissance. Répond le blond prénommé Sam en rigolant comme un idiot.

- T'es devenu pd ? S'esclaffe un autre blond.

- Ta gueule putain ! Se met à hurler Sam, rouge de colère. J'allais baiser Sally après, pauvre tâche ! Tu me redis un truc pareil et je t'arrache les couilles, c'est clair ? Le menace-t-il en s'avançant vers le type qui relève les mains face à lui et qui recule d'un pas.

- C'est bon mec, je plaisantais, ok ! Et puis, même si t'étais pd, j'imagine que tu ne t'intéresserais pas à ce truc moche ! S'exclame Brutus en me désignant du menton avec dégoût.

Je reste impassible, faisant mine de ne pas être heurté par ses paroles insultantes. Et puis, après tout, il n'a pas totalement tort.

- Mais ta gueule sérieux ! J'te dit que chuis pas pd ! Merde quoi ! S'énerve encore plus Sam en serrant les poings et la mâchoire.

Et je sais très exactement comment ça va se passer. C'est tellement prévisible que ça pourrait en être comique. Sam pour contredire Brutus et montrer à ses autres abrutis d'amis - Brutus 2 à 4 - qu'il n'est pas gay, va m'en mettre une ou deux dans la figure. Il serait sans doute parti sans un regard si ses potes n'étaient pas venus l'asticoter à mon sujet. Mais maintenant, il doit prouver qu'il est le mec viril qu'il prétend être et je vais en faire les frais. Mais s'il compte sur le fait que je me laisse faire, il peut se mettre le doigt dans l'œil bien profond.

Et comme s'il a lu le scénario dans ma tête, Sam se tourne vers moi et me frappe dans le ventre. La douleur est intense, mais la haine et le mépris que j'éprouve pour cette bande d'arriérés mentaux sont si profonds, que je m'arme de tout mon courage pour lui sauter dessus. Surpris par mon assaut soudain, il ne réagit pas tout de suite, ce qui me laisse le temps de lui en coller quelques-unes bien placées. Mais très vite, Sam reprend ses esprits et retourne la situation. Le problème, c'est que les autres Brutus veulent aussi participer à la fête et j'ai l'impression de me retrouver plusieurs mois en arrière, totalement à la merci de ces cons.

Alors que Sam me jette à terre et que tous se préparent à me tabasser, une voix retentit dans le couloir, suivie de pas précipités et de plusieurs autres cris. S'ensuit un brouhaha indescriptible qui me permet de me relever et voir ce qu'il se passe. Harry, Liam et Niall ont repoussé les Brutus dans un autre couloir. Ils se hurlent dessus, gonflent leurs muscles, se toisent, mais ils ne se tapent pas dessus. Par contre, pour Zayn c'est différent. Sam veut apparemment prouver qu'il ne craint personne. Au moment où je pose mes yeux sur eux, le blond saute littéralement sur mon ami. Ils roulent au sol et les coups commencent à pleuvoir. Les autres ne peuvent pas lui venir en aide parce que les Brutus risquent de s'y mettre aussi.

Il est difficile de les départager pour le moment. Ils semblent aussi fort l'un que l'autre et prennent le dessus à tour de rôle. Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est tout le sang qui recouvre leurs visages. Et c'est de ma faute ! Tout est de ma faute ! Je ne cesse de me répéter en boucle. Zayn se fait frapper par ma faute. Je ne me le pardonnerai jamais. Je les observe, les yeux écarquillés, sous le choc. Je tremble comme une feuille et la bile me monte rapidement dans la gorge, mais je la retiens.

Je sens l'angoisse commencer à m'étouffer, mais ce n'est pas le moment de me laisser submerger. Alors que Sam se retrouve de nouveau au-dessus de Zayn et qu'il arme son poing, je vois qu'il a enfilé un poing américain. Il risque de le tuer avec ça ! Du coup, sans plus réfléchir et sortant enfin de ma torpeur, je me précipite sur eux et passe mon bras sur la gorge du colosse. Je commence à tirer en arrière de toutes mes forces, ce qui permet à Zayn de se dégager. N'étant plus moi-même, je ne me rends même plus compte de ce que je fais ou de ce qu'il se passe. Je n'entends pas Sam suffoquer à cause du manque d'air alors que je suis en train de littéralement l'étrangler. Je crois que sans l'intervention de Liam et Harry, j'aurais pu le tuer.

Abasourdi par les derniers événements, je titube en arrière en observant la scène qui se déroule sous mes yeux. Zayn s'est adossé aux casiers et semble épuisé, le visage recouvert de sang et d'ecchymoses. Liam s'est approché de lui pour l'aider. Harry m'observe les sourcils froncés, mais dans mon état de stress je n'arrive pas à traduire son expression. Niall surveille la bande de Brutus qui sont en train de relever leur chef qui a le visage rouge violet et qui semble sur le point de tourner de l'œil. Je ne cesse de me dire que tout ça, c'est de ma faute.

Sentant la crise de panique arriver et ne voulant pas craquer devant tout le monde, je fais la seule chose dont je me sens capable sur l'instant. Fuir. Je pars en courant rejoindre la maison qui à cette heure-ci est heureusement vide et silencieuse. Je me précipite dans ma chambre et m'effondre au sol dès que la porte s'est refermée. Recroquevillé contre le parquet, je laisse libre court à ma culpabilité et à mes larmes.

J'ai peur qu'Harry ne veuille plus de moi, j'ai peur que Zayn soit grièvement blessé, j'ai peur de me faire virer de la fac. Plus mes pensées s'égarent, plus la panique monte en moi, implacable. Tout mon être tremble, secoué par des spasmes violents et ma respiration se fait erratique. Les larmes incessantes inondent mes joues, brûlent mes yeux. Mon cœur est comprimé, tout comme mon thorax et ma gorge. J'ai la sensation de perdre pied.

C'est alors que je sens deux bras puissants me serrer et une voix douce m'appeler. Je continue de pleurer, sans relever la tête ou montrer un seul signe de réaction. Je suis mal à l'aise, car je sais qu'il s'agit d'Harry et que j'ai vraiment très peur qu'il me demande de partir. Son meilleur ami s'est fait cassé la figure par ma faute... comment pourrait-il me pardonner une telle chose ? Je sens bientôt une surface molle contre mon flanc et je prends conscience qu'il m'a posé sur le lit. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit qu'il me colle contre son torse, nos jambes entremêlées. Il se met à me bercer doucement. Ce geste me rappelle ma mère quand elle voulait me consoler, ce qui fait redoubler mes sanglots.

Au bout d'un long moment que je ne saurais quantifier tant je me laisse aller, je finis enfin par me calmer. Harry continue à me serrer contre lui et finit par m'embrasser les cheveux. Je n'ose pas bouger, gêné d'avoir ainsi pleuré devant lui et surtout ne sachant pas comment il va réagir. Je l'entends soupirer et sa main me caresse doucement le dos. C'est lui qui prend finalement l'initiative et qui m'éloigne un peu de lui pour observer mon visage. Il semble plus inquiet qu'énervé ou soûlé par mon attitude, ce qui me rassure un peu. Harry est quelqu'un de franc, qui réagit à l'instinct et laisse parler son cœur. S'il avait été vraiment en colère contre moi, je m'en serais tout de suite rendu compte.

D'un geste doux, il essuie les quelques perles salées qui se sont attardées sur mon visage et sans que je m'y attende, il dépose ses lèvres sur chacune de mes paupières, comme s'il voulait effacer la douleur causée par mes sanglots. Mon cœur semble s'arrêter un instant avant de s'emballer comme un fou.

- Ça va mieux, Lou ? S'enquiert-il dans un murmure, son souffle chaud s'échouant sur mon visage.

- Je... je suis désolé... pour tout. Je hoquette, en baissant la tête.

- De quoi ? Tu n'as rien fait... constate-t-il en me relevant le menton pour plonger son regard dans le mien.

- Mais... c'est tout le contraire ! Je m'exclame en me redressant un peu. Zayn saignait beaucoup, il s'est fait frapper par l'autre abruti à cause de moi, parce que vous avez voulu m'aider... encore... j'ai failli l'étrangler... j'ai.... je comprendrais si tu ne voulais plus de moi dans ta fac ni même dans ta vie. Je suis un nuisible... je m'emballe à mesure, mélangeant mes idées et mes mots.

- Lou... Lou.... Louis ! Arrête enfin ! Qu'est-ce qu'il te prend ? Me coupe-t-il en haussant un peu le ton pour attirer mon attention. Sam est un débile profond qui cherche à se battre avec tout le monde et comme il est très courageux, il est toujours accompagné de ses potes. Zayn, tout comme moi ou les autres, on a fait ce qu'on devait faire. Tu fais partie des nôtres maintenant et on ne t'aurait pas laissé te faire frapper sans rien dire. Il soupire en passant une main dans ses cheveux avant de reprendre d'une voix plus douce. Écoute, si Sam s'est battu avec Zayn, c'est parce que ça fait longtemps qu'il voulait se mesurer à lui. Il est stupide et a besoin de se prouver quelque chose. Zayn étant bagarreur, lui a rendu coups pour coups. Alors arrête de te flageller pour rien, car franchement on ne t'en veut de rien.

- Mais tu ne comprends pas ! Je m'écrie, les larmes de nouveau aux yeux. Je... je les connais... Sam n'est pas venu me voir par hasard... il faisait partie d'une des bandes qui venait casser les sans-abris. Ils m'ont tabassé au moins 4 fois et ont saccagé mon campement. Il m'a déchiré la seule photo que j'avais de mes parents... il a cru me reconnaître, mais il n'était pas sûr... puis ses potes l'ont rejoint et là ça a dégénéré... je suis désolé...

Les larmes affluent de nouveau et commencent à déborder alors qu'Harry me regarde avec une drôle d'expression. Mon cœur se serre et je sens la panique monter de nouveau.

- Harry, je suis désolé, vraiment. Si je n'avais pas été un pauvre type vivant dans la rue, je n'aurais jamais provoqué cette bagarre... je suis tellement désolé...

Et alors que je me confonds en excuses, Harry me coupe la chique en posant ses lèvres sur les miennes. D'abord, plein de stupeur, j'ouvre grand les yeux avant de répondre au baiser et de les refermer pour mieux m'imprégner des sensations qui m'envahissent. Mon cœur menace de sortir de ma poitrine, tandis qu'un courant électrique me traverse tout entier déclenchant toute une série de frissons dans ma colonne vertébrale. Une nuée de papillons semblent avoir pris son envol dans mon ventre alors que je plonge mes mains dans les boucles brunes d'Harry. Nos langues se trouvent enfin, entamant une danse sensuelle, me faisant perdre à moitié l'esprit.

Nous nous séparons au bout de quelques minutes et nos regards s'accrochent aussitôt alors que seulement quelques centimètres nous séparent.

- Arrête de t'excuser pour quelque chose que tu n'as pas choisi... murmure-t-il d'une voix douce. Tu as été sans-abri parce que la vie ne t'a pas épargné. Pour couronner le tout, ces connards sont venus te faire du mal, te voler et détruire ton seul lien avec ton passé... le seul regret que j'ai, c'est de ne pas l'avoir su avant, sinon je n'aurais pas été aussi gentil... lâche-t-il la mâchoire serrée par la colère.

- Alors... tu... tu ne m'en veux pas ? Je souffle, encore un peu sous le choc du baiser.

- Tu as l'impression que je t'en veux ? Remarque le bouclé en riant doucement et en déposant brièvement ses lèvres sur les miennes.

- Et ça... c'était quoi ? Je demande en rougissant.

- Ça ? C'est quelque chose que je rêve de faire depuis longtemps sans jamais oser. Et là, de te voir si mal et de voir à quel point tu as souffert, je ne sais pas... ça m'a donné le courage de me lancer. Mais si tu ne veux pas, tu dois me le dire, je le comprendrais très bien. Je ne veux pas que tu te sentes obligé. Ça ne changera rien entre nous, je te le jure.

Pour toute réponse et le cœur gonflé d'amour pour ce garçon qui a changé ma vie et pour qui je développe de forts sentiments un peu plus chaque jour, je me penche pour lui donner un nouveau baiser qui me retourne une nouvelle fois le cerveau. Le sentant sourire contre mes lèvres, il passe une de ses mains sur mes reins pour me rapprocher de lui, tandis que l'autre se pose sur ma nuque pour me maintenir contre lui. Au bout de quelques minutes, il arrête le baiser pour mieux fondre sur mon cou et m'arracher un léger gémissement qui me fait rougir lorsque je sens sa langue me titiller la peau. Il l'aspire légèrement, me mordillant doucement et me fait ce que je suppose être un suçon. Il recommence de l'autre côté et lorsqu'il semble fier de son œuvre, il remonte à mes lèvres.

Tandis que ce nouveau baiser s'enflamme, Harry m'allonge sur mon lit et se positionne sur moi, son corps posé entre mes jambes. Sa longueur durcie touche la mienne, nous faisant gémir de concert. Harry se recule de moi et me regarde en mordillant sa lèvre inférieure. Ses joues se sont légèrement colorées, il est tout simplement magnifique.

- J'ai... j'ai envie de toi... souffle-t-il en caressant mon nez du sien. Depuis longtemps... mais je ne veux pas te brusquer.

- Je suis amoureux de toi Harry. J'avoue doucement. Au début, je pensais que ce n'était que de la reconnaissance, mais au fil des mois, je me suis vite rendu compte que c'était autre chose.

Harry me regarde avec de grands yeux. Il semble sous le choc de mes révélations. Ayant peur de perdre le fil ou de ne plus trouver le courage de parler, je continue, ne lui laissant pas le loisir de réagir.

- Je n'ai aucune expérience, avec personne. Ni fille, ni garçon. Alors, au début, je ne savais pas ce qui m'arrivait. Pourquoi mon corps réagissait bizarrement à chaque fois que tu me touchais. Pourquoi mon cœur s'emballait tout seul par le simple fait que tu entres dans une pièce... bref, je me posais beaucoup de questions, puis l'évidence m'a frappé lorsque j'ai vu Niall agir avec sa copine et qu'il m'a expliqué ce qu'il ressentait pour elle. Et bien moi, c'était pareil pour toi.

- Pou... pourquoi tu n'as rien dit ? Me demande-t-il, visiblement troublé.

- Parce que ça me faisait peur. J'explique en lui caressant la joue. J'avais peur de l'ampleur de ces sentiments encore nouveau pour moi. J'avais peur de ta réaction. J'avais peur que tu me rejettes, de te décevoir... je ne sais pas... tu vaux tellement mieux que moi... quel droit j'ai de t'envisager autrement que comme un ami, sachant que c'est déjà énorme ?

Harry soupire en secouant la tête. Il se penche et pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser rapide.

- Et si tu arrêtais de te dénigrer ? Propose-t-il en plongeant de nouveau son regard dans le mien. Pourquoi vaudrais-tu moins que moi ? Sur quoi te bases-tu pour affirmer ce genre de choses ? Tu es la personne la plus courageuse que je n'ai jamais rencontrée. Affirme-t-il avec une lueur incroyable qui lui anime d'un coup les pupilles. Tu te bats depuis tellement d'année et malgré toutes les épreuves que tu as dû surmonter, tu as toujours gardé le sourire, ton humour et même ton optimisme. Moi, à ta place, je pense que j'aurais juste coulé... tu ne te plains jamais, tu avances et tu te bats pour t'en sortir du mieux que tu peux. Louis, tu es fort et je t'admire beaucoup. Il reprend quelque seconde son souffle avant d'ajouter avec un sourire coquin. Et pour ne rien gâcher, tu es incroyablement sexy... et je ne dis pas ça seulement parce que j'ai une érection douloureuse entre les jambes et que tu es sous moi. Je dis ça parce que tu l'es vraiment et que tu l'étais déjà même lorsque je t'ai rencontré, avec tes kilos en moins.

Devant autant de compliments, je rougis et cache mon visage dans son cou. Je le sens rire doucement et murmurer à mon oreille.

- Je t'aime aussi Louis... vraiment.

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Ca déménage dans cette partie... beaucoup de choses aussi... tout le monde va bien? 😂😂

La bagarre et la culpabilité de Louis ? 😢😢

La réaction d'Harry ? 😍

Leur premier baiser, enfin ! Leurs déclarations ? 💚💙

Dans le prochain chapitre, lemon ! ^^ 😇

Petite pub : faites-moi plaisir, allez lire la fiction de Severine75 "Lettres", c'est juste une pépite! En plus, le tome 2 sera ce qu'il se passe entre ces lettres, donc aucune frustration en vue !^^ Commentez  (l'auteure répond!) et votez! Ah oui... j'oubliais l'essentiel, c'est une fiction Larry HYPER cute!😍😍😍

Un grand merci à chrochrokad pour la pub qu'elle m'a fait sur sa fiction... n'hésitez pas à aller aussi jeter un œil! 👍👍

La suite demain. Bisous mes anges. 😘💚💙

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