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Six jours sont passés depuis ma rencontre avec Harry, Niall et Liam. Six jours aussi où les températures sont extrêmement basses, même la journée et que la neige a fait son apparition. Heureusement, j'ai la veste qu'Harry m'a donnée, parce que sinon je ne suis pas certain que je serais encore en vie. Je repense souvent à lui, à son regard vert et à ses fossettes. Ça m'aide à me battre pour survivre, même si je ne le reverrai sans doute jamais.

Je me suis emmitouflé dans la seule fine couverture que je possède, contre le pilier du pont qui me sert de logis, je mange une pomme, vestige de ce que j'ai pu prendre dans le sac poubelle de la rue des restaurants. C'est mon premier repas depuis ma rencontre avec les garçons. J'essaie d'économiser ce que j'ai grappillé pour ne pas devoir y retourner de suite et comme le repas au fast-food était copieux, j'ai estimé qu'il me suffirait pour quelque temps. Harry m'a proposé de venir le voir au restaurant pour qu'il puisse me donner à manger, mais je n'ai pas osé. Je n'ai pas envie d'être un poids pour lui et puis j'ai peur qu'il m'ait oublié. Je ne sais pas ce qui serait le pire pour moi. En plus, pour être tout à fait honnête, je ne saurais pas retrouver l'endroit où nous étions... j'ai une mauvaise mémoire depuis que je vis dehors.

Alors que j'ôte un ver qui se balade dans ma pomme pour croquer une nouvelle bouchée, j'entends des voix retentir. Je me fige aussitôt, l'oreille aux aguets et le cœur battant. Je me recule dans l'obscurité du pont, me recroquevillant inconsciemment, comme si ça allait m'aider à disparaître. Les voix semblent se rapprocher, accentuant ma panique naissante. Lorsqu'on vit dans la rue, les seules personnes qui viennent nous débusquer dans nos campements sont soit d'autres sans-abris qui peuvent se montrer violents pour récupérer un territoire, soit des jeunes qui viennent nous violenter par pur plaisir, soit des flics pour venir nous déloger parce qu'ils nous considèrent comme de la vermine qu'il faut éradiquer. Quoi qu'il en soit, ce n'est jamais pour une bonne nouvelle.

Lorsque les bruits de pas m'indiquent que les personnes sont justes devant mon pilier, je retiens mon souffle et me contracte sous l'effet du stress. Mais la voix qui me parvient me calme instantanément. Son rythme lent et rauque est reconnaissable entre mille.

- Louis ? Appelle-t-elle d'un ton hésitant.

- Laisse, tu vois bien qu'il n'y a personne... souffle une deuxième voix que je ne connais pas.

- Il a dit qu'il vivait sous le pont de Brooklyn, sur la rive de Manhattan et on a cherché partout. C'est le dernier pilier... répond Harry d'une voix tendue. Il doit être forcément là.

- Il est peut-être parti ailleurs ou il vous a peut-être menti... propose l'homme qui l'accompagne.

- Non... je suis sûr que non.

Craignant qu'ils finissent par partir, je me relève doucement sur mes jambes tremblantes et m'approche d'eux doucement. Lorsque mes yeux se posent sur Harry, mon cœur loupe un battement. Je le trouve encore plus beau que dans mes souvenirs. Il est accompagné d'un grand type brun, à la peau mate, très beau garçon aussi. Leurs têtes se tournent d'un même geste vers moi et je vois le soulagement traverser les traits fins d'Harry.

- Louis ! Souffle-t-il en faisant un pas vers moi.

Je m'approche doucement et avant d'avoir eu le temps de réagir, il me prend dans ses bras pour me serrer contre lui, visiblement soulagé de m'avoir retrouvé en vie. D'abord gêné et surpris, je mets un petit temps avant de lui rendre son étreinte. Et bon sang, que ça fait bien. Je me détache doucement de lui et porte mon regard sur son ami qui est resté en retrait, un petit sourire étirant ses lèvres.

- Je te présente Zayn. Zayn, voici Louis.

- Salut ! S'exclame le métis en s'approchant pour me serrer la main.

- Bonjour. Je réponds timidement.

Sa stature et sa présence me mettent mal à l'aise. Son sourire est pourtant chaleureux, mais il est impressionnant.

- Hum... comment ça se fait que vous êtes venus jusqu'ici ? Vous me cherchiez ? Je demande, curieux malgré tout, en me triturant les doigts.

- Effectivement et crois-moi, ça pas été une mince affaire ! Remarque Harry en riant.

- Oui, le pont de Brooklyn est grand... j'admets avec un sourire.

- On a des trucs pour toi, annonce Harry en s'avançant vers mon campement.

Je le suis, ainsi que Zayn et je ne peux louper son regard lorsqu'il se pose là où je vis. Terriblement mal à l'aise, je baisse la tête. Je n'ai qu'une envie, m'enterrer vivant. Zayn doit capter mon malaise, car il donne un petit coup de coude dans les côtes d'Harry qui semble revenir à lui.

- Oui... hum... heu... voilà, j'ai pensé que ça pourrait t'aider un peu... annonce-t-il en me tendant ce qui semble être un sac de sport.

Je vois bien à sa tête qu'il n'est pas très sûr de lui, comme si de voir dans quelles conditions je vis lui faisait tout à coup réaliser à quel point je suis démuni. Mais moi, je m'en moque. Même un simple bonnet qui pourrait me protéger du froid serait le plus beau des cadeaux. Je le remercie timidement, les larmes aux yeux et ouvre le sac. J'ouvre de grands yeux étonnés en y trouvant des pulls, une paire de gants, deux bas de jogging, un bonnet, des sous-vêtements, et un kit complet d'hygiène.

Je referme le sac aussitôt et me retourne vers les garçons qui sont restés silencieux.

- Je ne peux pas accepter, c'est beaucoup trop...

- Trop ?! S'insurge Harry en haussant le ton, me faisant sursauter. Mais merde Louis, t'as rien ! C'est juste trois fringues qui ne me manqueront même pas ! Alors je t'interdis de les refuser !

Sa réaction brutale me laisse un peu pantois. Même Zayn semble surpris. Il pose une main sur son épaule.

- Hey, mec... t'énerve pas... il y est pour rien tu sais. Remarque-t-il d'une voix douce contrastant avec la colère retenue d'Harry.

Ce dernier soupire et passe une main dans ses cheveux avant de reporter son attention sur moi qui n'ai toujours pas osé bouger.

- Je... je suis désolé. Mais prends ce sac s'il te plaît, c'est important pour moi.

- D'accord... je finis par accepter. Merci.

Il soupire de nouveau et se retourne vers son ami.

- Tu peux nous laisser deux minutes ? Je voudrais lui parler.

Zayn semble hésiter, mais finis par acquiescer. Il m'adresse un signe de tête et s'en va.

- Louis... je suis désolé... je n'aurais pas dû m'énerver comme ça. Souffle-t-il en passant sa main sur son visage.

- Ce n'est rien. Je tente de le rassurer d'une voix hésitante, tout de même un peu refroidi par sa réaction.

- C'est juste... je n'ai pas arrêté de penser à toi ces six derniers jours. Avoue-t-il doucement. J'en ai pas dormi de la nuit d'avoir dû te laisser partir l'autre soir. Il faisait si froid. J'avais peur qu'il t'arrive quelque chose. Je ne me le serais pas pardonné. Explique-t-il en plongeant son regard dans le mien. Chaque jour, je regardais le journal en espérant de ne pas lire qu'un sans-abri avait été retrouvé mort dans la rue. Je n'ai pas arrêté de soûler les gars. C'est pour ça que Zayn m'a poussé à te chercher. Mais je n'imaginais pas dans quelles conditions tu vivais. Ça m'a fait un choc. Tu ne mérites pas ça. Personne ne le mérite... alors quand je t'ai vu refuser la seule petite aide que je peux t'apporter, ça m'a blessé.

- Harry... c'est adorable de ta part. Mais tu n'y es pour rien. Je murmure doucement en me rapprochant de lui. Tu n'es pas responsable de ma situation, tu as déjà fait énormément, crois-moi. Et si ça peut te rassurer, ta veste m'a tenu bien chaud. Je suis désolé d'avoir voulu refuser le sac. C'est juste que je n'ai plus l'habitude qu'on veuille s'occuper de moi. Et je ne sais même pas comment te remercier...

- En restant en vie ! Me coupe-t-il en attrapant mes mains. Louis, accepte de venir chez moi, je t'en prie. Il fait de plus en plus froid ces temps-ci et ils annoncent une période de grand froid qui arrive... tu ne peux pas rester là dans ces conditions ! Argumente-t-il, l'air vraiment inquiet.

- Je ne peux pas... je refuse aussitôt. Harry... n'insiste pas. S'il fait vraiment trop froid, j'irai dans un foyer, je te le promets. J'ai l'habitude maintenant, ça fait longtemps que je vis ainsi.

- Dis-moi juste pourquoi tu ne veux pas... demande-t-il, l'angoisse déformant ses traits. J'espère que tu sais que je ne te ferais pas de mal.

- Évidemment ! Je m'exclame aussitôt. Ça n'a rien à voir !

- Alors quoi ? Pourquoi tu refuses ? Demande-t-il en m'attirant encore un peu à lui. S'il te plaît...

Je soupire, hésitant à lui dire la vérité. Mais devant son air bouleversé, je me lance finalement, sachant d'avance que mes raisons ne vont pas lui plaire.

- Ok... j'amorce, résigné. C'est juste que si je viens chez toi, je vais toucher de nouveau du doigt à ce que ça fait d'avoir une vie normale. Je vais me souvenir à quel point c'est bon de pouvoir dormir dans un lit douillet sans avoir froid ou craindre de me faire attaquer pendant mon sommeil. Je vais me souvenir de ce que ça fait de pouvoir prendre une douche chaude à l'envie et aussi de manger trois repas chauds par jour... et après ? Après, je vais devoir retourner dans la rue, parce que je ne vais pas pouvoir vivre à tes crochets indéfiniment. Ta famille ne l'acceptera jamais et ils auront bien raison. Il ouvre la bouche pour intervenir, mais je le coupe en levant un doigt devant lui afin de pouvoir continuer mes explications. Harry... je sais que tes intentions sont bonnes et sans arrières pensées, mais tu es étudiant et tu bosses à côté pour réussir à boucler tes fins de mois. Je n'ai plus d'avenir et aucun moyen de m'en sortir, même si j'espère toujours. Et squatter chez toi n'est pas une solution.

- Mais...

- Non Harry, tu sais que j'ai raison. Je le coupe de nouveau. Je n'arriverais pas à supporter de retourner à ma vie de sans-abri après avoir de nouveau goûter à une vie normale. Alors je ne préfère même pas tenter. Ne m'en veux pas, s'il te plaît.

Mon ton se fait suppliant et l'émotion fait trembler ma voix. Harry qui a lui aussi les larmes aux yeux me surprend en me serrant de nouveau contre lui. Et cette fois je n'hésite pas à faire de même. C'est un tel bonheur que de sentir des bras robustes autour de soi. C'est un raclement de gorge qui nous fait nous séparer. Harry a les joues rouges et si j'avais assez d'énergie en moi, je pense que je serais son exact reflet. Zayn nous rejoint avec un sourire amusé aux lèvres, mais ne fait aucun commentaire.

- Louis, tiens, je t'ai pris ça. Annonce-t-il d'un ton bourru en me tendant un sac plastique.

Étonné, je prends le sachet dans mes mains et aussitôt, une bonne odeur de nourriture envahit mes narines.

Eh bien, c'est mon jour de chance aujourd'hui !

- Merci Zayn, mais...

- Je sais... me coupe-t-il un peu sèchement, je n'aurais pas dû... mais tu vois, j'ai l'habitude de faire ce que je veux quand je veux... et t'as besoin de manger. Alors tu ne dis rien et tu en profites. Je suis pas toujours aussi bien disposé. Conclut-il en croisant ses bras sur son torse d'un air résolu.

A cet instant, il ressemble à un ours mal léché et ça me fait rire. Car malgré son attitude maladroite et un tantinet brusque, il reste adorable. Je pense qu'il cache son cœur en or sous ses airs bougons et j'apprécie. Harry a un petit sourire aux lèvres qui me confirme mon impression. Le remerciant de nouveau, je m'assois en tailleur contre le pilier en béton et commence à manger la barquette de frites que je trouve. Je relève les yeux et fait signe aux gars de s'asseoir avec moi.

- Désolé, je n'ai pas de chaises à vous proposer. Je plaisante en croquant une frite qui me réchauffe tout entier.

Harry et Zayn rient avec moi et se posent à mes côtés. On discute un peu le temps que je finisse mon repas. Il y a beaucoup de choses, alors je décide d'en garder pour plus tard et je range le reste dans mon sac à dos miteux. Puis, je leur demande des nouvelles de Liam et Niall. Apparemment, ils vont bien et m'ont cherché eux aussi de leur côté. Ça me touche de voir que ces types que je n'avais jamais vu avant puissent s'inquiéter pour moi et vouloir m'aider un peu.

La fin d'après-midi approche et les gars se relèvent, m'indiquant qu'ils doivent maintenant y aller. Ils semblent désolés, mais je ne leur en veux pas. Ils n'ont pas l'air de se rendre compte à quel point ce qu'ils font compte pour moi et à quel point peu de gens le ferait. On se salue en se serrant dans nos bras, puis Harry me promet de repasser dès que possible. Et j'ai envie de le croire, car cette simple idée arrive à illuminer mon triste quotidien.

Et c'est ce qu'il a fait.

A peu près un jour sur deux, accompagné soit de Niall, soit de Liam, soit de Zayn. Mais lui ne loupe jamais un de nos rendez-vous. Au fur et à mesure de ses visites, il m'apporte toujours un peu plus de vêtements, de nourriture et même un peu d'argent. J'essaie de refuser, mais il ne m'écoute pas et s'entête, alors je laisse faire et j'accepte. Je dois dire que ma vie a pris un meilleur tournant depuis que ces garçons y sont entrés. Mon seul regret est que je ne pourrais jamais leur rendre un quart de ce qu'ils m'apportent. Grâce à eux, j'ai moins froid et j'ai moins faim. Vraiment.

La vague de froid annoncée a fini par arriver et il a fallu que je me réfugie dans un foyer, comme je l'avais promis à Harry, et ces jours ont été terribles pour moi. Entre les rixes, les insultes et les vols, je me fais l'effet d'un survivant quand je peux enfin retourner à mon campement. Chaque jour, je vivais avec la peur au ventre, sursautant au moindre bruit, me faisant le plus discret possible pour ne pas me faire remarquer. Il y a même un type qui s'est fait poignardé une nuit et le Samu a dû intervenir ainsi que la police. Ils ont arrêté un gars totalement bourré et celui qui a été blessé n'est pas revenu. Je ne sais pas s'il est mort ou s'il a été transféré dans un autre foyer.

De mon côté, j'avais trois mecs sur le dos qui voulaient des faveurs sexuelles de ma part. J'ai évidemment refusé, mais ils ne m'ont pas lâché. J'ai donc fait en sorte de ne jamais me retrouver seul, que ce soit la nuit ou au moment de la douche. Je me couchais au plus près du bureau du personnel qui s'occupe de l'établissement pour éviter de me faire agresser la nuit. Je ne dormais que d'un œil, prêt à réagir au moindre signe de danger qui heureusement n'est jamais arrivé. Le seul point positif à tout ça, c'est que je pouvais manger deux repas par jour et me doucher quotidiennement. Par contre, pendant cette période qui n'a duré heureusement qu'une dizaine de jours, je n'ai pas pu voir Harry et je dois avouer qu'il m'a énormément manqué.

Me voilà donc de retour sous mon pont. Et c'est avec soulagement que je retrouve mes petites affaires que j'avais cachées ainsi que mes petites habitudes. Je n'espère plus qu'une chose désormais, revoir Harry le plus vite possible. Je me rends compte à quel point sa présence m'est devenue désormais nécessaire. Je pense presque tout le temps à lui et je n'ai qu'à fermer les yeux pour revoir les siens ou entendre son rire. Ça me réchauffe le cœur.

Sa visite ne tarde d'ailleurs pas. Le lendemain de mon retour au campement, il débarque, mais seul cette fois. Dès qu'il me voit, il semble soulagé et se jette dans mes bras.

- J'ai eu si peur de ne plus te revoir ! Souffle-t-il. J'ai lu dans le journal qu'un sans-abri s'était fait poignardé dans ton foyer, j'ai eu si peur que ce soit toi ! Avoue-t-il une larme roulant sur sa joue.

- Je vais bien, je le rassure en écrasant la perle d'eau salée de mon pouce. Ne t'inquiète pas.

- Viens, m'enjoigne-t-il en m'attrapant la main. Il me fait asseoir et se pose à mes côtés et me donne ce qui semble être un Tupperware avec des couverts.

J'ouvre et une bonne odeur de viande en sauce, de légumes et de pâtes fraîches envahit mes narines. Je relève les yeux vers lui, l'eau à la bouche. Anticipant ma question, il y répond directement.

- C'est ma mère qui a cuisiné ça. Elle m'en a donné une part en plus quand je lui ai parlé de toi. M'explique-t-il en me caressant doucement la joue.

- Ta mère ? Tu lui as parlé de moi ? Je m'étonne, le cœur battant un peu plus vite que ce qu'il ne devrait.

- Oui... avoue-t-il avec un sourire qui fait ressortir ses fossettes. Elle voudrait t'aider aussi...

- Vous le faites déjà... j'objecte en levant le Tupperware vers lui et en lui montrant mon pull.

Il soupire, mais ne dit rien, me laissant manger tranquillement. Dès les premières bouchées, je ferme les yeux pour apprécier le goût exquis du plat fait maison. La mère d'Harry est un véritable cordon bleu. Quand j'ai tout fini, je lui rends le récipient en le remerciant mille fois. Je vois qu'il me regarde avec une drôle d'expression sur le visage.

- Quoi ? Je demande en fonçant les sourcils.

- Hum... heu... tu me raconteras un jour ton histoire ? Demande-t-il dans un souffle.

Mon cœur rate un battement et ma gorge se noue. Je n'en parle jamais et c'est difficile pour moi de me remémorer tout ça. Cependant, j'hoche la tête, parce qu'il mérite que je le fasse.

- Oui, un jour... je promets avec un petit sourire.

- Sûr ? Il insiste.

Apparemment, ça lui tient à cœur

- Promesse du petit doigt ! Je plaisante en lui tendant tout de même mon auriculaire qu'il s'empresse de lier au sien.

L'après-midi passe rapidement en sa compagnie, et mon cœur se serre quand c'est pour lui l'heure de partir. Mais c'est comme ça. On se serre dans les bras l'un de l'autre avant de se séparer et il se penche pour déposer un baiser sur ma joue avant de partir, me laissant légèrement pantelant. Avant de monter les escaliers qui mènent à la surface du pont, il m'informe qu'il reviendra dans deux jours, aux alentours de midi. Et c'est peut-être bête, mais rien qu'à cette idée mon cœur s'emballe.

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Le retour d'Harry dans la vie de Louis ? 😍😍

La découverte de son campement, le choc...? 😓😔😔

L'arrivée de Zayn dans la fiction ? 👍😍

J'attends vos réactions! 🤗😁😁

La suite demain. Bisous mes anges. 😘💚💙

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