Béryl avait perdu bien plus que sa main,
Béryl avait perdu une partie de son âme

Maintenant, il errait sur terre
Tel un cadavre sans sentiments
Tel un mort vivant

Il était devenu qu'une ombre de lui même
Il ne vivait plus vraiment

Il avait décidé de plus rien laisser passer,
Plus aucune émotions, ni sensations
Il avait décidé du tuer son humanité

Et ça avait marché,
Plus rien ne l'importait

Il aurait pu se faire écraser
Il aurait pu sauter
Il aurait pu en finir

Plus rien ne le blessait
Plus rien ne le touchait

Il ne pensait plus,
À des choses futiles

Il ne pleurait plus,
Toutes les larmes de son corps

Il ne regrettait plus,
Sa vie passée

Il ne vivait plus,
Parce qu'au final
Béryl n'avait pas perdu
Qu'une partie de son âme

Il n'avait plus d'âme tout court.