Chapitre 11

Vue d'Ambre

-Nous allons pénétrer dans la ville, Majesté. Nous dit l'homme qui était à côté de la reine.

-Bien. Ambre, nous arrivons chez un de nos plus fidèle allié. Nos royaumes sont amis depuis des générations, ainsi j'espère qu'il le restera encore. Me dit-elle avec un regard lourd de sens.

En gros le message était « fais pas de connerie »

-Je l'espère également. Dis-je alors qu'on passait déjà dans une jolie rue avec des maisons. On arrivait difficilement jusqu'au château car les gens envahissaient les rues.

-Pourquoi y a-t-il tant de monde ? Demandai-je alors que des hommes arrivaient du château pour nous escorter.

-Ils veulent te voir.

-Moi ? Mais je ne suis même pas leur héritière.

-Comme je l'ai dis, nos deux royaumes ont toujours étés en bonne entente. Nous sommes amis depuis des générations et des générations. La nouvelle à déjà traverser des centaines de royaumes, comme quoi tu es mon héritière. Ici, ils attendent notre arrivée avec impatience. Dit-elle alors qu'on ouvrait la portière et que quelqu'un me tendis la main pour descendre. Je descendis, suivis de la reine. Des gens applaudirent alors qu'on rentra dans le château suivis par mes amis et les suivantes. Une fois à l'intérieur, on nous conduisit jusqu'à une sorte de salle du trône.

-Le roi, la reine et son fils vont vous recevoir. Dit l'un des hommes en faisant une petite courbette et en se retirant. Et à peine quelques secondes plus tard, un homme surgit d'un couloir en nous demandant de le suivre.

-C'est ici. Dit-il en s'arrêtant devant un des nombreuses portes. Vos suivantes seront conduites dans une sorte de salle d'attente.

-Bien. Dit la reine alors qu'il toquait à la porte.

Le petit « entrez » ce fit entendre et on rentra dans une grande salle, pas cosy du tout mais plutôt très moderne. Il y avait une grande table ovale en verre, et il y avait assit trois personnes, le père, la mère et le fils surement. Il y avait suffisamment de chaises pour nous cinq.

-C'est plaisir pour moi de vous revoir. J'avais hâte de connaître celle que vous aviez choisie comme héritière. Mais, venez vous assoir. Nous dit le roi d'une voix chaleureuse.

La reine s'assit sur la chaise pile au milieu. Je ne voulais pas abandonner Chris mais David non plus. La reine voyant sûrement mon hésitation, se décala d'une chaise. Je m'assis donc à côté d'elle, avec David et Chris l'un à côté de l'autre et de l'autre côté de la reine, Maxime. Je baissai un peu la tête, pour faire en sorte qu'on ne voit pas trop mon visage, faisant croire que j'étudiai la carte posée sur la table. Je n'étais pas pudique à ce point, mais moins on me verrait, moins on me poserait de questions. Du moins, j'espérais.

-Voici mon fils, Michael. Il est ma descendance et sera donc mon héritier. Je tenais à ce que nos deux futurs souverains se rencontrent. Dit-il alors que son fils tendait sa main vers moi. Je relevai donc la tête et regardai dans les yeux ce garçon. Rien de spécial, surtout qu'il faisait la tronche. Quand la poignée de main fut finie je retournai à ma position d'avant. J'attendais juste qu'ils commencent que se soit le plus vite fini ! Mais non, pour le moment ils papotaient de leurs royaumes, des récoltes et de je ne sais quoi encore. Le fils faisait toujours la tronche, il en avait peut-être mare comme moi qui sait ? Je décidais donc de penser à quelque chose d'autre. Et aussitôt mes pensées divaguèrent vers mes parents et amis prisonniers. Avaient-ils à manger chaque jour ? Combiens de temps durerai ce voyage ? On ne m'avait rien dit par rapport à quel moment nous devrons aller délivrer nos amis.

-Savez-vous que tout le monde vous appelle l'héritière turquoise, je vois bien aux vêtements mais mis à part ça...Commença le roi

-Ses yeux. Le coupa la reine.

Je relevai la tête et fixai le roi dans les yeux. Les siens étaient marrons, comme tous ceux de cette famille et ils avaient les cheveux bruns.

-Je comprends mieux à présent, mais passons aux choses sérieuses voulez-vous ? Le royaume dragon, qu'on croyait disparut à jamais à refait surface. Et soyez...

J'arrêtai d'écouter immédiatement. Royaume dragon ? Non, Christelle ne m'aurait jamais fait ça...si ? Elle n'aurait jamais pu prévoir la capture de nos familles et de nos amis ? De ses amis ? Je voudrai faire confiance à Christelle mais je n'y pouvais rien, une petite partie de soupçons envers elle resterait toujours dans mon cœur... Il fallait vraiment que j'aille prendre l'air. Je tournai discrètement les yeux vers la vitre. Les feuilles des arbres bougeaient tranquillement avec le vent, qui semblait m'appeler comme des murmures.

-Et quand pense l'héritière ? Demanda le prince.

J'en pense que tu peux aller te faire ! Il commençait à me taper sur les nerfs celui-là ! Déjà qu'il faisait la tête depuis le début, alors il n'allait pas casser les bonbons de tout le monde, si ? En se moment j'étais en pleine période de doutes alors il ne fallait pas trop me provoquer. Je relevai la tête et je vis qu'il me souriait sournoisement du genre « va-y si tu peux. T'es l'héritière ou pas ? » Il allait voir. Je regardai à nouveau la carte et vis qu'ils avaient posés des pions, aves des tailles, des formes, et des couleurs différentes. Il y avait aussi de vielles écritures dont je ne comprenais absolument rien.

Bon c'est l'heure de jouer à « Je ne réponds pas vraiment à ta question mais je dis pleins de truc inutiles pour faire croire que je comprends un truc à ton machin là »

-Et bien, en effet c'est une bonne chose de prévoir une stratégie, mais je pense que la véritable stratégie ne sera faite que quand tout nos alliés se seront manifestés. Dis-je en posant un doigt sur la carte. Mais le deuxième point de vue et également selon le temps que prendrons vos troupe à arriver et par où. Il faudrait aussi avoir des informations sur les points faibles de nos ennemis mais également les forts.

-C'est en effet le plus logique mais...

-Et qu'en pense le prince ? Dis-je en fixant le garçon qui m'avait provoqué un peu plus tôt. Il me lança un regard mauvais avant de répondre à sa question, mais de manière maladroite. Une fois que son calvaire fut fini il m'adressa un regard haineux avant de faire comme moi, garder la tête baissée pendant que les souverains discutaient tranquillement. David me toucha doucement le bras et en jetant un coup d'œil vers lui, je vis qu'il m'adressait un regard du genre « A quoi tu joues ? » Voyant que je ne lui répondais pas, il se mit à fixer méchamment me prince.

Au bout d'une heure qui me paru durer bien plus que 60 minutes, on nous annonça que l'on faisait une pose, suite à un appel très important provenant d'autres alliés, ou on pourrait déjeuner et aussi visiter le château. Nos suivantes discutaient avec d'autres suivantes mais quand elles nous virent elles se dispersèrent pour aller s'occuper de la personne qui lui avait été attribué.

-Laissez les filles, je dois surtout prendre l'air. Dis-je.

-Ils nous ont montré le château et il y a un petit jardin pas très loin. Me dit gentiment Leïla

-Merci Leïla.

-Voulez-vous autre chose ? Comme de la nourriture ou de l'eau ?

-Non merci Lisa, je veux juste sortir prendre l'air.

-Bien madame. Elles me dirigèrent dans les couloirs et on arriva devant une porte vitrée. Je l'ouvris et je vis quelle menait bel et bien vers l'extérieur. Il y avait même une petite forêt. Je me dépêchai d'aller hors de la surface en bois aménagée comme une petite véranda, enleva mes chaussures, et balança mon chapeau. Je m'aventurai dans le petit bois et une fois hors de vue, je m'allongeai dans l'herbe et inspirai un bon coup. Je sentis David arriver grâce à notre lien et quand il arriva près de moi je me collai à lui, posant ma tête sur lui, dans le petit creux entre son coup et sa clavicule. J'inspirai son parfum qui sentait...la forêt. C'était la même senteur que quand je me baladai dans la forêt. J'étais tout simplement bien dans ses bras. Je me sentais à ma place et aimée en même temps.

-Ambre, ça va ? Me demanda gentiment David.

-Oui, juste un peu fatiguée.

Je l'embrassai d'une manière tendre, mais bientôt le désir fut également présent. On se colla, torse contre torse et notre baiser ne finissait pas. Des frissons me traversèrent le corps. J'avais envie de plus mais je ne pouvais pas. Pas maintenant. Mais pourtant, j'étais incapable de me défaire, de sortir de ses bras et de stopper se baiser. On se détacha au bout d'un moment, avec la respiration saccadée.

-David je...

-Je sais Ambre. Je l'ai ressenti aussi.

-Qu'est-ce que tu a ressentit David ? Dis-je alors que je savais déjà la réponse

Il me fixa de ses prunelles turquoise. Seulement, ses pupilles semblaient avoir grossies et il y avait comme des perles dorées dans son regard. Ses yeux semblaient briller de milles feux avec des petites paillettes dorées. Je l'aimais et il m'aimait vraiment également. J'avais déjà ressentie cette émotion, mais elle semblait beaucoup plus forte en ce moment. Nous n'étions que tout les deux sans personne pour nous déranger...

-Ambre, il fallait que je te dise un truc. Je l'ai su il y a un petit moment déjà mais je n'ai pas vraiment eu l'occasion de te le dire. Enfaites-tu...

-Depuis quand une princesse se traîne dans la boue ? Demanda Michael en rigolant

David détourna son regard un instant, tout comme moi et il recommença à me fixer pour retrouver ce lien qui nous unissait plus que tout il y a à peine quelques secondes mais en vain. Les paillettes dorées de David avaient disparues. Michael venait de briser cet instant magique en ramenant son petit cul vers nous.

-Qu'est-ce que tu me veux Michael ?

-Je ne te veux rien, calmos ! J'me balade comme ça...

-Bon bah si tu veux faire ton chieur... Viens David, allons manger. Dis-je en me relevant et en lui tendant ma main.

-Depuis quand une princesse aide son futur conseiller et se traine dans la boue avec lui. Y'a quelque chose de bizarre qui se passe entre vous.

-T'a trouvé sa tout seul ? Dis-je en faisant un signe de la main comme pour dire de venir à quelqu'un.

-Je croyais que tu voulais que je sois seul ? Me demanda Michael

-Oui et ?

-Pourquoi tu me fais de signes alors ?

-Tu te prends pour le nombril du monde ? J'invoque le vent figure toi.

-Bah oui fou toi de ma gueule. Genre toi tu peux... Mais il s'arrêta quand il vit qu'une tornade venait de se former autour de moi. Tous les brins d'herbe furent enlevés et je fis de même avec David.

On commença à avancer et Michael nous suivis en posant plein de question. Aucun de nous ne répondait mais sa ne l'empêchait pas de continuer. On arriva près de nos suivantes alors que Michael n'avait pas arrêté de nous interroger.

-Et si tu fermais ta gueule un peu ? Cria David.

Il s'arrêta de parler et grommela dans sa barbe avant de repartir dans le sens inverse.

-Les filles, pourriez vous nous montrer l'endroit où on peut manger ? Demandais-je gentiment, sentant quelques tensions dans l'air.

-Bien sur. C'est par là.

On les suivis jusque dans une grande salle où il ne restait que trois couverts. Les autres avaient déjà mangés visiblement.

-Où sont la reine et les autres ?

-Ils parlent économie madame.

-Oh, je vois. Et Chris ?

-Le roi à trouvé bon de l'emmener avec eux pour qu'il comprenne un peu mieux le métier.

Je pouffai, imitée par David.

-Il doit penser à mille et une façons de s'enfuir en ce moment même. Me dit David tout sourire.

On s'installa tranquillement l'un en face de l'autre et on nous apporta à manger.

-Que voulais-tu me dire tout à l'heure David ? Dis-je en tournant la tête vers lui.

Une ou deux paillettes refirent leur apparition.

-Et bien...

-Haaa ! Héritière vous êtes là ! Cria une voix au loin.

Je regardai autour de moi, essayant de localiser cette voix.

-Je voulais vous faire un présent. Me dit la reine qui venait de sortir d'un couloir.

-Oh, merci c'est très gentil. Dis-je en regardant David qui avait l'air triste d'être à chaque fois interrompu.

-Voici. Dit-elle en me donnant une boite en velours rouge. Je l'ouvrai et dedans se trouvai une bague avec un gros diamant rose.

-Je sais que votre couleur est le turquoise mais je souhaite quand même vous le donner. Me dit-elle gentiment.

-Merci, c'est très gentil de votre part et je suis un peu gênée de ne rien avoir pour vous.

-Mais ce n'est rien. Je vous laisse manger. Dit-elle en s'en allant

-Bon alors, désolé, reprend David.

-Je préfère te le dire à un autre moment.

-Comme tu veux. Dis-je tristement

Il posa sa main sur la mienne.

-Je te le dirai Ambre, je veux juste qu'on soit tranquille tout les deux.

-Ok David. Je comprends.

On termina de manger, puis on dut retourner dans la salle pour recommencer à discuter d'une stratégie et d'autres choses. Cette journée allait être éreintante.

Vue de Christelle

Je venais de finir de refaire mon lit, après avoir bien rangé toute ma chambre ainsi que la salle de bain, quand j'entendis un bruit dehors. Une sorte de cri d'enfant. Je me précipitai à la fenêtre. Un petit garçon se tenait dans le jardin, encerclé par des gardes. L'un des gardes parla à un homme et l'homme en question pointa son arme vers l'enfant. Ni une ni deux, j'ouvris la fenêtre et sauta. J'atterris sur un des gardes qui s'écroula sous moi. Tous les autres hommes ouvraient de grands yeux. En même temps une fille en pyjama, qui se composait d'un shorty et d'un débardeur, qui tombai sur un de leurs homme, ce n'était pas commun.

- Que faites-vous là ? Demanda l'homme qui pointait l'arme sur l'enfant quelques secondes plus tôt.

-Et vous, de quel droit pointez vous cette arme sur ce petit garçon ? Demandai-je en mettant mes poings sur mes hanches.

Un des hommes rigola discrètement et je tournai immédiatement la tête vers lui. Il arrêta de rigoler net.

-Qu'est-ce que vous avez-vous ? Demandai-je en haussant la voix. C'est moi qui vous fais rire ?

-Euh...non madame.

-Vous comptiez tuer cet enfant ? Demandai-je en ignorant l'autre homme qui venait de me répondre.

-Mais comprenez, princesse, il refuse de nous dire ce qu'il fait ici. Il porte peut-être une bombe ou...

- Ridicule ! Normal qu'il ne parle pas, vous pointez des armes sur lui, bande de monstres. Dis-je effarée par leur comportement.

Je me dirigeai vers l'enfant qui pleurait toutes les larmes de son corps par terre. Je posai ma main sur son épaule et il me regarda avec des yeux apeurés.

-Hey, que fais-tu là ? Demandais-je en souriant gentiment.

-Je cherche la princesse pour lui donner un cadeau de bon retour. C'est de la part de tous les enfants mon quartier. Dit-il avec une petite voix

-Ta mère sait que tu es là ?

-Non je ne lui ai pas dit. Dit-il. Mais je veux juste donner le cadeau après je m'en vais promis. Je peux ? Dit-il en me faisant des yeux de chien battu, encore remplis de larmes.

-Qui a-t-il capitaine ? Demanda une voix familière.

Damien.

-Euh...Commença le capitaine.

-Princesse? Pourquoi n'êtes-vous pas dans vôtre chambre ? Me demanda Damien

-C'est toi la princesse ? S'écria le petit garçon

-Un enfant ?! Mais quelqu'un pourrai me dire ce qui se passe ? Demanda Damien avec un air désespéré.

-Il se trouve que le capitaine allait tuer ce pauvre petit garçon. Dis-je en prenant l'enfant dans mes bras. Il s'accrocha à moi comme un koala à sa branche. Je commençai à marcher tranquillement, pour rentrer dans le château.

-Où vas-tu ? Demanda Damien

-En quoi sa te concerne ?

-Tu le sais très bien. Dit-il en se mettant devant moi.

-Je vais appeler sa famille. Dis-je alors qu'on venait de commencer un combat de regard.

-Tu ne peux pas m'en vouloir pour sa, Christelle.

Je soupirai.

-Je ne t'en veux pas Damien. Mais j'ai vraiment l'impression que tu es bien la seule personne avec un cœur ici. Et je ne compte pas devenir comme vous.

-C'est ta maison ici.

- Non, ce n'est pas ma maison.

-Tu es l'une d'entre nous

-Je ne compte pas m'éterniser ici. Dès qu'une occasion se présentera, je disparaîtrai pour de bon. Mais...Tu pourrais venir avec moi ? Dis-je avec une once d'espoir.

-Pour aller où Christelle ? C'est chez moi ici.

-Tu pourrais venir au royaume. Mes amis t'adopteraient avec le temps.

-Je ne peux pas trahir ma famille comme ça.

-Alors tu comprends ce que je ressens. Moi non plus je ne peux pas. Ce sont mes seuls amis. Ils sont vraiment gentils Damien...

-Ils nous ont déclarés la guerre Christelle. Je ne pourrai jamais faire ça. Je ne suis pas un lâche.

-Il y a une différence entre lâche et intelligent. Le plus intelligent n'est pas forcement celui qui va au front.

-Comme tu veux Damien. Mais sache que je ne serai jamais de votre partit.

Je le contournai avant de retourner dans le château et demandai à ce qu'on aille chercher les parents de ce petit.

Vue de Damien (petit bonus ^^)

J'avais envie de tout casser. J'avais enfin réussi à lui faire avoir totalement confiance en moi. Elle commençait à peine apprécier cet endroit et ils avaient tout gâché. Oui, ce n'était rien, juste un petit grain de sable, mais c'était un bon début. Juste devant sa fenêtre en plus. Je lançai des regards haineux au capitaine et à ses hommes.

-Que sa ne se reproduise plus. Retournez tous au travail bandes d'incapables ! Capitaine, j'attend des explications et vite.

Ils repartirent à la vitesse de l'éclair. Le capitaine regarda ses hommes s'en aller, envieux et finit par s'approcher.

-Et...Et bien vous voyez...cet enfant était...

-Comment a-t-il pu entrer ici ? C'est sensé être l'endroit le plus gardé de la ville et le plus sécurisé ! D'abords l'étranger pendant la nuit, et maintenant un enfant ? Vous mettez la vie de la famille royale en exposition. Veuillez à ce qu'il n'y a plus aucune intrusion, comprit ? Disparaissez de ma vue. Dis-je en me retenant d'enfoncer mon poing dans le mur.

-Bien monsieur. Dit-il en s'en allant rejoindre ses hommes.

A cause de leur connerie elle allait essayer de s'enfuir à nouveau. J'allais à nouveau être seul. J'appréciai énormément sa compagnie, j'aimais son sourire aussi, et son rire...Je soupirai. Avait-t-elle au moins des sentiments pour moi ? Où appréciait-elle juste mon physique ? Peut-être en aimait-elle un autre ? J'étais frustré de ne pas avoir de réponses à mes questions. Elle savait que je pouvais lire dans ses pensées, je n'aurai peut-être pas du lui dire, mais je m'en voulais de lui cacher sa, surtout que j'étais fiancé avec elle. Quand le roi m'avait annoncé sa décision, j'avais d'abord été assez choqué qu'un mec comme moi devienne roi. Surtout avec les autres prétendants. Et puis je m'étais attendue à voir une fille pourrie gâtée, qui ne voudrai pas lever le petit doigt, rien faire juste porter des jolies robes, des tonnes de bijoux... Mais j'étais tombée sur son contraire, Christelle était sympa et elle n'était pas fixée sur son apparence. Sinon, elle ne se baladerait pas en shorty. Elle était vraiment gentille et jolie également. Et puis elle avait un bon caractère. Mais elle voyait d'un mauvais œil ses parents et tout le monde. Elle croyait qu'on était des monstres sans cœur mais se n'était pas le cas. Si seulement on arrêtait de me mettre des bâtons dans les roues et qu'on me donnait un coup de main. Je soupirai avant de continuer ma ronde en réfléchissant à différentes idées pour la séduire. Il me faudrait être patient et persévérant, mais j'étais sûr qu'elle en valait la peine. Il fallait que je recommence de zéro.

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