Chapitre 9

Karma

Je portais Samuno jusqu'au bâtiment abandonné, et je fus surpris de sa légèreté. Je sentais son souffle tiède soufflé sur mon oreille, ce qui me fit frissonner.
Je me demandais comment il faisait pour me faire autant d'effet.

J'arrivais bien vite, et entreprit de le sécher, puis de le rhabiller. J'hésitais a enlever son maillot de bain. Je le fis, non sans avoir le rouge aux joues. J'amenais doucement mes mains vers son bas, et descendais avec précaution ce dernier.

Du moins, j'essayai.

Car une main me stoppa, avant que je pus voir son entrejambe. Je redressais la tête, et croisa le regard acier de Samuno-kun. Je devins rapidement aussi rouge que mes cheveux, et mon voisin de classe également.

Qu'est-ce qu'il est mignon quand il est gêné...

Je me mis une claque mentale. Je devenais fous. Il me sortit de ses pensées, toujours son regard perçant dans les miens.

-Dis moi, que comptais-tu faire ?
-B-bah te changer ! Bégayais je.

Je me surpris. Je bégayais, moi, Karma Akabane, le démon, celui qui faisait des mauvaises farces et qui faisait bégayer les autres ?

-Tu aurais pu le faire sans enlever mon maillot de bain... Me dit il, lâchant ma main pour remonter ledit maillot. Je repris du poil de la bête.
-Nan, ça aurait été trop drôle de voir ta tête en comprenant que je t'aurais vu à poil.~ Seulement, je n'aurais même pas eu besoin de le faire ! Tu es rouge comme une tomate, et c'est juste épique à voir ! Le narguais-je.
-Pourtant, Karma-san, toi aussi, tu es rouge. Me fit Samuno-kun, me souriant malicieusement, toujours rouge. Cette vue me fit prendre encore plus des couleurs. Mais il n'en finit pas. Tient ? Pourquoi est-ce que tu rougis encore plus ? Je te fais tant d'effet que ça, Ka-kun ? ~ Me dit sournoisement et malicieusement le beau camarade.

Il avait approché son visage du mien, laissant nos lèvres à quelques centimètres seulement l'un de l'autre, et dans ses orbes brillaient de la moquerie. J'avalais ma salive. Il était vraiment trop proche. Je baissais mon regard sur ses lèvres, qui formait un sourire légèrement supérieurs. Elles semblaient douces et sucrées. Je fus tenté de les embrasser, mais me retint. Voyant où trainait mon regard, son sourire s'agrandit.

-Je prends ca pour un oui, Ka-kun. ~ Rigola le beau garcon. Il approchait ses lèvres de mon oreilles. Soit plus discret la prochaine fois, Ka-kun. ~

Puis, il me mordilla le lobe de mon oreille, et je crus perdre les pédales. Je gémissais doucement, haletant, les joues rosies, les yeux mi-clos. Il rit doucement, et commenca à lécher le même endroit, et cela me fit pousser un gémissement de surprise mêlé à du plaisir. Je trouvais la force de le repousser, me rendant compte que ca allait trop loin.

-Bon sang, Samuno-kun, la fièvre te fait perdre les pédales !

Il semblait bouder. Il était vraiment trop mignon. Je soupirais puis me levai, essayant tant bien que mal de calmer mes rougeurs. Je lui tendis sa chemise ainsi que son écharpe, et lui ordonna :

-Bon, mets ça.
-Oouuuh, Ka-kun fait son dominant. ~ me rétorqua t'il avec un sourire qui voulait tout dire.
-Tais toi et fait ce que je te dis ! M'exclamais je en rougissant.

Il s'exécuta, à mon plus grand soulagement. Je m'abaissai, l'incitant à venir sur mon dos, ce qu'il fit. Il enroula ses bras autour de mon cou, et ses jambes autour de ma taille. Il posa sa tête sur mon épaule, et enfouit sa tête dans mon cou.

-Tu sens bon Ka-kun. ~

Je ne savais pas vraiment comment réagir. Je le regardais du coin de l'oeil. Son masque d'impassibilité et de froideur avait laissé place à un visage expressif et taquin. Je n'étais pas vraiment habitué à voir Samuno-kun dans un état pareil. Je me fis la réflexion que je pouvais lui soutirer des informations, mais pas sûr que je garderais ma virginité après ça, ni même que je resterais en vie.

Durant le trajet, ce fut le malade qui comblait le silence en disant n'importe quoi. Je demandais à Ritsu de le filmer et d'enregistrer ce qu'il disait et faisait, et de ne pas le publier. Ce qu'elle fit.

J'ai de quoi faire un magnifique chantage à Samuno-kun ! ~

De mon côté, je gardais la plupart du temps le silence, mais je lançais des remarques de temps a autres. Il adorait me titiller mon oreille et mon cou, à mon plus grand malheur, car j'avais de la peine à tenir à carreaux mini moi. Il ne faisait pas encore nuit, on était en été, après tout.

Allez, plus que quelques pâtés de maisons, selon Ritsu. M'encourageais-je intérieurement.

Quelques pâtés de maisons plus loin, l'IA m'annonça :

-Vous êtes arrivés à destination !
-Yataaa ! S'exclama Samuno-kun. Je vais pouvoir te les présentés, Ka-kun ! Me dit il tout innocemment.

On dirait un gamin... Constatais-je avec de la surprise mêlée à de la tendresse.

J'observais alors la maison de l'assassin. Il y avait un grand portail, fait de métal coloré de noir, qui était tenu par un mur de pierres de couleurs jaunes clair. Une haie encadrait la maison, et elle semblait être en très bonne état et bien entretenue. Il y avait un cerisier japonais dans un coin du jardin, grand, ce devait être agréable de pique-niquer en dessous, en printemps. A droite du cerisier, ce dressait la maison. Elle était banale, mais il y avait une certaine harmonie. Elle était sur deux étages, et étaient plus longue que large. Il y avait, a gauche, un garage. Devant ce garage, se trouvait une très belle moto noire. Elle était discrète et agressive. Le tout avait un toit noir, en pointe.

Je décidais donc de sonner, jugeant qu'il était temps que Samuno rentre chez lui. Le portail s'ouvrit, et j'entrai donc, toujours avec le malade sur mon dos. La porte de la maison principale s'ouvrit, et deux personnes en sortirent. Les deux se précipitèrent vers moi, et je pus les observer.

La plus jeune était un garcon, avait les yeux bleus brillant de soulagement et d'inquiétude, et de longs cheveux blond attaché en une petite queue de chevale, grâce à un foulard jaune, jaune qui devenait plus clair à la fin. Ce dernier avait des bouts bette, qui lui arrivait aux omoplates. Malgré les cheveux attachés, il y avait tout de même une grande partie de ses cheveux avant détachés. Il avait l'air jeune, je lui aurais donné onze ans. Ses habits étaient léger, j'en déduis donc qu'il était sur le point de se coucher.

La deuxième, était une fille, qui semblait plus âgée. Elle devait avoir 15 ans. Elle avait les cheveux coupés courts, en fait, coupés carré. Il lui arrivait un peu en dessous de ses oreilles. Elle avait les yeux marron, brillant d'une inquiétude mêlée à de la colère, et une frange sur le côté. Elle avait une poitrine bien garnie pour son âge. En fait, elle avait de très belles formes. Elle était elle aussi en tenue légère, donc tout deux étaient sur le pont de dormir. Je remarquais qu'elle avait un foulard vert, qu'elle portait comme une écharpe. Cependant, elle n'était pas très longue ; elle lui arrivait uniquement jusqu'aux coudes.

Je les regardais approchés, toujours Samuno-kun sur mon dos.

-Samu-niii ! Cria le blond, en s'arrêtant juste en face de moi.
-Meri-kun, doucement. Le réprimanda la fille. Elle tourna son regard vers celui qui commencait à être lourd. Ototo ! Bon sang, qu'est ce qu'il t'a pris d'aller en cours alors que tu n'étais déjà pas bien hier ?!

Le concerné rigola de bon coeur :

-Haha, gomen gomen, Mi-nee-chan. Je ne pouvais pas raté le cours d'aujourd'hui, et celui de demain, ainsi que celui d'après-demain... en fait, je ne peux rater aucun court ! Haha.

Elle soupira, puis tourna son regard vers moi.

-Veuillez l'excuser... il n'aime pas raté des cours, et il est prêt à mettre sa santé en danger pour des raisons futiles. Il faut vraiment que quelqu'un lui dicte une meilleur conduite à avoir quand on est malade.

Je compris immédiatement qu'elle ne parlait pas vraiment à moi, mais à Samuno-kun.

-Ne vous inquiétez pas. Les rassurais-je.

Le blondinet s'avanca vers moi, et me regarda d'un oeil timide. Je soutenais son regard.

-Eto... Merci pour avoir ramené Samuno-sensei à la maison ! Sinon... il aurai mis beaucoup plus de temps, peut-être même qu'il ne serait pas rentrer, et ca aurait été très mauvais... Il me fit un immense sourire en guise de remerciement.
-Aargh, Meri-kun, n'en fait pas tout un plat ! Je me serais arrêté dans un hôtel... Se défendit tant bien que mal le malade.
-Pour vous remerciez, je vous invite ici, pour la nuit. Vous pouvez également rester plus longtemps, si vos parents vous y autorise. Me proposa la brunette.
-Premièrement, tutoyons nous, nous avons presque le même âge. Secondement, mes parents ne sont pas là, et j'accepte votre invitation.
-Yataaa ! S'exclama le noiraud, manquant de tombez à la renverse.
-Sa-kun, doucement ! Raaaah, mais dans quelle galère tu t'es encore mis ?! S'exclama la fille, rouspétant.

Je le posais à terre, et il prit appuis sur moi, car il ne pouvait même plus tenir debout. J'entrais avec les deux autres dans leur maison, et vit qu'elle était très jolie, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Le hall était blanc, mais des photos dispersée çà et là rendait cet endroit plus chaleureux. Je pus également voir, sur un mur, des traits de couleur différente, et ils allaient tous vers le haut. Je notais cela dans un coin de ma tête pour m'y pencher plus tard. La fille, surnommée Mi-chan, m'inscita à tourner à gauche, qui menait vers un grand salon occidental. Salon occidental juste à côté d'une cuisine américaine. Je posais Samuno-kun sur le canapé, et "Mi-chan" s'occupa de lui, et je la regardais faire, silencieusement. Elle rouspétait, et il lui répondit :

-On peut même plus aller en cours tranquillement sans se faire réprimander dans cette maison... marmonna t'il.
-C'est ta santé que tu mets en jeu ! Vraiment, apprends à te modérer !

Je les écoutais d'une oreille distraite, et le gamin, ne faisait pas attention à ce qu'il disait, donc ce devait être habituel. Il soupira, puis annonca :

-Vos gueules, vous allez réveiller les voisins, et ils vont encore appelez les flics ces connards.
-Meriko-kun ! S'exclamèrent à l'unisson les deux qui se disputaient.

Je pense que je fus tout aussi stupéfait que les deux adolescents.

-Bah quoi ? Rétorqua ce dernier, les mains dans les poches.
-Il faut pas que tu parles comme ca ! Le réprimanda la fille.
-J'ai onze ans !
-Oui, et les enfants de onze ans sont couchés à cette heure là. Dis doucement Samuno-kun.
-Ok... dit tristement Meriko-kun.

Et ce dernier monta dans sa chambre, après avoir fait un bisou sur la joue aux deux adolescents en leur souhaitant bonne nuit, et en me faisant un câlin en me souhaitant également une bonne nuit. Je me tournais vers eux :

-Ce petit a du caractère...
-Il tient ca de Sa-kun... Me dit la fille.
-Hey ! S'exclama Samuno-kun.
-Ah, mais j'y pense, je ne me suis toujours pas présentée ! Je suis Miki... elle hésita à me donner son nom de famille. Miki, tout simplement ! Je suis la cousine maternelle de Sa-kun. Et l'enfant qu'il vient de monter, c'est Meriko Taiyo. Il ne fait pas partie de la famille, enfin... aucun lien de sang ne nous relie.
-Karma Akabane, je suis un camarade de classe à Samuno-kun. Me présentais-je a mon tour.

Elle continua de s'occuper de Samuno, et quand elle eut terminé, l'obligea à monter dans sa chambre et à dormir. Après quelques protestations, il s'exécuta. Un silence pesant s'installa quand l'assassin eut claqué la porte de sa chambre. Je m'assis à côté de Miki, et lui demandait, innocent :

-Ne, Miki-chan, que peux-tu me dire sur Samuno-kun ?
-Qu'est-ce que t'as dit Sa-kun sur lui ? Me questionna t'elle à son tour.

Elle n'était pas conne.

-Des choses que je ne suis pas censé dire à n'importe qui, répondis-je. Alors ?
-Ce n'est pas à moi de te donner des informations. Sa-kun sait ce qu'il fait, je lui fais confiance. Je t'en donnerais si la situation nous oblige à le faire. Me dit-elle doucement.

Je fus frustré. J'aurais du demander à Samuno-kun.

-Je comprends. Répondis-je, amère. Mais quel genre de situation ? Osais-je demander après un brin d'hésitation.
-Le genre de situation où vous êtes tous en un danger de mort certain. M'informa-t-elle, évasive.

C'est donc si secret que ça... ce genre de situation ne pourrais jamais arrivé.

Si seulement je savais.

-Et concernant son état ? Combien de temps mettra-t-il avant d'être en forme pour allez en cours ? Questionnais je, frustré.
-Une bonne nuit de sommeil, et une journée de repos. Je sais que je ne pourrais pas le retenir plus longtemps, donc je lui ai donné ce qu'il lui faut pour être un minimum apte à aller en cours sans faire et dire n'importe quoi. M'éclaira t'elle en soupirant.

Je la remerciais, puis lui souhaita une bonne nuit. Elle me dit que je pourrais dormir dans sa chambre, et qu'elle dormirait ici, offre que je déclinai. Après insistance, je réussis à la convaincre qu'elle pourrait dormir dans sa chambre, et moi sur le canapé. Une fois mes habits enlevé -il me restait uniquement mon boxer-, je tombais dans les bras de Morphée.

Fin

2272 mots ! He ben... faut vraiment que je me calme x) ! Bref, sinon, ohayo ! Comment va ? Moi perso ça va, encore un chapitre de bouclé x3. Donc, les infos viendront uniquement si vous êtes en dangers de mort... mais, qui est le "nous" et qu'entend elle par "vous" ? Hm... ~
Ka : j'aurais dû poser la question à Samuno-kun !
Sa : pas sûr que je t'aurais répondu. Même en ayant de la fièvre, je reste tout de même conscient de ce que je dis, je délire juste un peu.
Ka : "un peu", comme tu dis ! *A toujours les vidéos enregistrées sur son portable*
Sa : ...
Mi qui était ??? : alala... c'est un bien curieux camarade que tu as là ! Fait attention.
Sa : ne t'inquiète pas Mi-chan.
???2 : je les empêcherais de découvrir ton secret !
Moi : ah, ???2, fait le mot de fins !
???2 : quoi... mais...
Moi : allez !
???2 : Miku-chan espère que ce chapitre vous aura plus, dans les deux cas commentez, ça lui fait très plaisir !
Moi : merci, sur ce :

Sayonara~~

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