Quelques détails ajoutés, et une grande maj du scénario.

Samuno

Mon réveille sonna.  J'émis un grognement et l'éteignis. Je me mis en position assise sur mon lit, et m'étirais en baillant. Je me levais, mis mon écharpe et me dirigeais vers la salle de bain au nuance de bleu pour me barbouiller le visage et me laver. Quand ce fut fait, je mis une serviette autour de ma taille, remit mon écharpe et me dirigeais à nouveau dans ma chambre qui était dans les tons de noir et de blanc pour prendre un boxer propre et mon uniforme, que je mis. Je sortis de ma chambre et descendus les quelques marches qui menait à la cuisine américaine et au salon occidental. J'entrais dans la cuisine et sortis un bol, des céréales et du lait. Je me servis et reposa ce que j'avais sortis à sa place. Je mangeais calmement, et je pouvais sentir ma fatigue. J'y étais habitué ; il m'arrivait bien trop souvent de faire des nuits blanches sur nuit blanche pour diverse raison. Ce devait être la première nuit depuis un mois que je dors ne serait-ce qu'un temps soit peu, et encore ; j'avais mal dormis.
J'eus finis de manger, et montais pour aller dans la salle de bain pour me laver les dents. J'observais mon visage dans la glace. Mes cheveux noirs étaient en bataille, j'avais des cernes sous mes yeux acier et mon teint semblait encore plus pâle que d'habitude. Je réarrangeais mes cheveux, dans l'espoir d'avoir une tête plus potable. Je me regardais à nouveau dans le miroir et constatais que mon objectif était atteint. Satisfait, je sortis de la salle d'eau pour aller dans ma chambre et prendre mon sac de cours, mon bento, mon téléphone et mes écouteurs et descendis les marches pour mettre mes chaussures.

-Bonne journée. Chuchotais-je.

Je pris mes clés, sortis de la maison refermais la porte derrière moi à clé, mis mes écouteurs dans les oreilles et mis une playlist. Je marchais au rythme de la musique.

Je fus rapidement devant la colline que les élèves de la classe 3-E montaient tous les jours. J'allais commencer mon ascension quand j'entendais quelqu'un m'héler. Je me tournais vers la source du bruit et vis une touffe rouge se diriger vers moi. Je mis ma playlist sur pause et enlevais mes écouteurs.

-Ohayo, Samuno-kun ! Me lança t'il joyeusement une fois arriver à ma hauteur.
-Ohayo, Akabane-san. Répondis-je calmement avec un léger sourire.
-Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler par mon nom de famille, appelle-moi juste Karma.

Après avoir dit sa phrase, il me dévisagea bizarrement, comme si j'étais la chose la plus étrange du monde. Je me rendis compte de ce que je venais de faire.

Quand je suis fatigué, je n'arrive pas à cacher mes sentiments. J'aurais du dormir au lieu de travailler...

-Quoi ?
-Samuno-kun, tu as souri ! S'exclama le rouge, surpris.

Je ne répondis rien et me mis à marcher, rapidement suivi par Karma. Il m'assaillit de question, dont la majorité était sur ma dernière mission. J'en eus rapidement marre donc je m'arrêtais. Le carmin s'arrêta également et me lança un regard interrogateur.

-Karma-san.
-Oui ?
-Tais-toi.

Je continuais ma route. Je fus rapidement devant le bâtiment abandonné. J'entrais à l'intérieur, puis dans la classe, pour me mettre à ma place. Karma-san arriva peu de temps après, s'asseyant à côté de moi. Je regardais dehors, rêveur. Je baillais mettant ma main droite devant ma bouche. Quand j'ouvris les yeux que j'avais fermé, tout le monde me dévisageait. Je leur lançais un regard interrogateur et penchant inconsciemment ma tête à gauche. Beaucoup de filles rougissaient, si ce n'est toutes.

Mais qu'est ce que j'ai fait ?! M'exclamais-je intérieurement.

-Pourquoi tout le monde me regarde comme ça ? Questionnais-je.
-Samuno-kun, tu es mignon. Me dis Fuwa, rougissante.

Je la regardais, assez surpris. Il faut dire que je ne m'y attendais pas. Je sentais mes joues chauffer légèrement, mais mon regard se fit sombre.

Elles me disaient ça aussi, avant.

Je me repris vite et mon visage redevint normal, sauf pour mes rougeurs. Je détournais le regard.

-Merci... enfin, je crois...

Le poulpe jaune pervers qui nous servait de prof entra. On commença l'appel des absents. Quand ce fut fait, le visage de notre cible se raya de ligne verte. Il nous dit qu'il était heureux qu'aucun élève était absent, en me regardant. J'avais conscience que j'étais visé, mais j'écoutais ses explications d'une oreille distraite.
Quelques minutes plus tard, je somnolais déjà. J'avais croisé mes bras sur mon bureau et avais posé ma tête sur ces derniers. Je sentis mes paupières devenir lourde, et tombai donc dans les pays des rêves, ou plutôt, des cauchemars.

Externe

Les élèves ds la classe avaient bien vu que Samuno avait sombré dans les bras de Morphée, semblait avoir un rêve paisible. Koro-sensei continua son cours, n'ayant pas remarqué qu'un de ses élèves s'étaient endormis. Karma l'observait du coin de l'œil, amusé. Seulement, plus le court et le sommeil de l'assassin avançait, plus ce dernier s'agitait. Au début, seulement quelques froncements de sourcils, puis il se mit à bouger, puis à marmonner. Il se mit même à faire le combo de tous les faire. L'Akabane comprit que quelque chose clochait, et que s'il continuait comme ça, il allait se faire passer un savon par le poulpe. Alors, il tenta de le réveiller discrètement, chuchotant son prénom, le secouant légèrement. Mais, ça je fit qu'accroître son agitation, et le mystérieux garçon semblait ne pas entendre le "démon".

Les larmes montèrent aux yeux de Samuno. Le cramoisi ne savait pas quoi faire, il était tenté par le seau d'eau mais... il préférait éviter. Il tenait à sa vie, lui.

Alors, il continua d'essayer de le réveiller, mais mauvais rêve se transforma en cauchemar. Il s'agitait, et respirait bien trop rapidement. Koro-sensei se mit devant l'élève, et tente à son tour de le réveiller.

En vain.

Il ressaya, et ce ne fit qu'augmenter son agitation.

-Pardonnez moi !... Je vous en supplie !... Je ne voulais pas !... gémissait et suppliait l'endormi.

Le professeur commença à l'appeler. Ce n'eut pas l'air de faire un grand effet. Maintenant, tous les élèves regardaient de près ou de loin l'élément perturbateur, une expression faciale différente. Il y avait clairement deux écoles : celle qui avait pitié et qui voulait aidé, et la seconde qui se disait que c'était sûrement une stratégie pour attirer l'attention.

Samuno s'agitait tellement qu'il tomba de sa chaise, mais il ne se réveilla pas. Il était comme emprisonné dans son cauchemar, ne pouvant et/ou ne voulant sortir de son rêve. Il eut un cri de peur et de dégoût, et ses cris redoublèrent de plus belle. Il finit enfin par émerger de son cauchemar

Samuno

Je me réveillais en sursaut, j'étais par terre et je sentais que je commençais à faire une crise. Rien n'existait autour de moi, et je tentais de me calmer, et je sentais que j'avais les larmes aux yeux. Je me calmais doucement, respirant doucement, et essuyai mes larmes naissantes d'un revers de manche.

Je ne dois pas.

Je pris conscience de ce qui m'entourais, et constatais que j'étais en classe, et que tout le monde était autour de moi. Je me sentis soudainement oppressé.

-Samuno-kun, est-ce que ça va ? Me demanda ma cible.

Je me contentais de le dévisager, le visage froid. Je me levais, chancelant, et partis sans un mot. J'entendais les autres m'appeler, mais je n'avais envie de voir personne, je voulais seulement être seul.

Je courais loin du bâtiment en ruine, le sentiment d'oppression grandissant. J'arrivai rapidement à l'endroit où Karma-san avait tenté de se suicidé.

Je devrais peut-être faire la même chose... me dis-je en me mettant sur le tronc d'arbre.

Je regardais la forêt, puis en bas. Je secouais doucement la tête de droit à gauche, chassant mes pensée suicidaire. Je repris mon visage impassible habituel, effaçant mon visage froid, malgré ma fatigue, qui ne s'était pas arrangée, au contraire. Je soupirai doucement.

J'entendis des personnes m'appeler, et je me tournai pour voir la classe entière, prof' compris. Je les fixais, le visage impassible, mais il devint glacial quand mon regard croisa celui de Karasuma-sensei. Shiota-san s'approcha de moi.

-Est-ce que... tu voudrais en parler ?

Je le regardais, j'hésitais à faire tomber mon masque et à me laisser aller, mais en présence de ma cible, c'était impossible. Le poulpe jaune s'approcha de l'arbre, et se mit au niveau de ces racines.

-Tu sais Samuno-kun, avant d'être ta cible, je suis ton professeur, et un professeur doit être à l'écoute de ses élèves.

Et un parent doit être présent pour ses enfants quand ça va mal. Pensais-je amèrement pour moi même.

Je gardais mon visage impassible et lui dis simplement :

-Ce n'est rien, juste un mauvais rêve.

À ces mots, je descendis de l'arbre et partis, ignorant mes camarades. Je n'avais pas envie d'en parler, pas du tout.

~~Ellipse du trajet~~

J'arrivai à la maison, et ouvris la boite postal pour voir une lettre blanche. Je la pris et entrai. Une tête blonde me sauta littéralement dessus à peine fus-je entré.

[Wui je vous montre à quoi il ressemble et wui c'est Len Kagamine ^^ :3]

-Samu-nii ! Est ce que ça va? Je l'ai senti devenir gris...
-Ne t'inquiète pas Merikō-kun, je vais bien.
-Tu m'as fait peur! Dit-il soulagé. On s'entraîne? S'exclama le blond, sa bonne humeur étant revenue.

Je lui souris doucement, attendris.

-Ouais, allez viens.

Fin

Voilà, c'est la fin de ce chapitre! Un nouveau personnage entre en scène ! On sait qu'il s'appelle Merikō, mais qui est-il et pourquoi est-il dans la maison de Samuno ? Pourquoi le regard de ce dernier est-il devenu glacial quand il a croisé celui de son prof de sport ? Pourquoi notre héros a fait ce cauchemar ? Est-ce un souvenir ? Ou a t'il trop d'imagination ? Hehe... ~ beaucoup de questions sans réponses, réponses qui arriveront en cours de l'histoire :3 ^^. Bon, sur ce :

Sayonara~~