Chapitre 29

Résumé du chapitre précédent : Notre jeune héros n'a pas fermé l'oeil de la nuit. Commencant doucement a douter de tout, il n'est pas vraiment présent, et est épuisé, aussi bien mentalement que physiquement. Ses nerfs sont a fleurs de peau. Il a une altercation avec les cinq virtuose plutôt désagréable, et également avec le proviseur. Une fois arrivé en classe, il se rend compte que quelque chose cloche, les regards qu'on lui lance ne le mette pas a l'aise. Pire encore, son professeur et ami de toujours est absent ! Il redoute énormément la raison de son absence, et les événement a venir concernant sa classe, et espère fortement que ses doutes soit infondés. Mais notre héros a décidément une bonne inuition...

Samuno

La pause midi était enfin arrivée. Pas que les cours m'ennuyaient, non non, mais mon esprit avait été beaucoup trop préoccupé par... Na-chan et mes camarades de classes... Plus particulièrement un élève aux cheveux carmin. Je lancais un coup d'oeil a mon téléphone qui restait malgré tout, sans aucunes notifications. Je soupirais longuement, plus qu'inquiet. Bon sang, il ne fallait jamais me laisser dans une situation pareil quand ca concerne un de mes proches... J'étais toujours capable de m'imaginer le pire.

-... Samuno-kun, on peut te poser une question ? La voix d'Isogai-kun me tira de mes pensées. Il était accompagné de Maehara. Je relevais la tête, et lui demandais :
-A propos de ?
-Tu sais... Si c'est vrai... Il semblait vraiment embêter de poser la question. Je l'encourageais a continuer d'un bref hochement de tête. Si tu es réellement... Pas humain... Il avait a peine souffler la dernière partie de sa phrase.

A ce moment la... Je ne sus que faire, que dire, ni même comment le prendre. Un gout amer prit place dans ma bouche, tandis que je cherche visuellement un appui psychologique sur lequel me soutenir. Vainement. Tout ce que je vis, fus Karma, a me regarder d'une oeillade pretentieuse et sure d'elle, et surtout... Méprisante.

-C'est vrai, je ne suis pas humain. Repondis-je, le plus calmement et clairement possible, usant de mes forces mentales pour prononcer cette unique phrase.

J'aurais pu leur cacher la vérité. J'aurais sûrement du. Mais je ne mentais pas a ceux que je cotoyais de manière journalière. Ils ne prirent pas la peine de masquer leurs surprises. Mais a propos de quoi ? Que j'étais effectivement pas humain, que j'assumais totalement ce fait, ou les deux ? Je n'en savais rien.

M'excusant auprès d'eux avec un sourire poli, je pris mon bento avec moi avant de sortit de la pièce, calmement. J'arrivais a l'orée de la forêt, avec la nette impression d'être suivi. Je m'arretais et me tournais lentement, plissant les yeux. Je percevais... Comme une aura derrière moi. Elle m'était familière et... J'avais envie d'aller vers elle, mais en même temps... Elle me semblait menacante et ne voulait pas mon bien.

Je n'avais été que très peu exposé a ce genre de chose, mis a part pour les personnee aux charismes forts et imposants, qui se fait facilement sentir et respecter par les autres... Mais jamais d'une telle manière. Ou je n'en avais pas souvenir.

Je décidais de faire comme si de rien n'etait et de m'enfoncer dans la forêt, pour rejoindre mon endroit habituel.

Je me fis soudainement plaquer contre un arbre, lourdement, ma joue droite en contact avec l'ecorce de l'arbre. Maintenut par la main dans mes cheveux et son corps appuyé contre le mien, je faisais dos a mon agresseur. Je reconnus son odeur, que j'adorais et qui mettait tout mes sens en éveil, celle de Karma Akabane. Ni une, ni deux, tout mon être reagit.

Mon coeur rata quelques battements, avant d'accélérer, les zones de contact devinrent aussi chaud que de la lave en fusion, et ma respiration s'accélèra. Je sentais son souffle sur mon oreille... Il me rendait tellement fou et vulnérable... Je m'efforcais de cacher tout ces effets, car ils allaient pour sûr empirer mon cas, déjà pas bien aider, et j'aurais surtout l'air d'un bon gros psychopathe follement amoureux. Et seule la deuxième affirmation était juste.

-Ca t'amuse ? Me demanda t'il, menacant.
-De ? Questionnais-je a mon tour, ne comprenant pas a quoi il se referenciait.
-De te foutre de nous ? De nous mentir ?
-Je t'ai déjà dit que je ne vous mentais pas, Akabane-san. Et je ne vois pas pourquoi je me foutrais vous...
-Ce matin, tu parlais au proviseur.
-Je n'ai pas le droit de parler a qui je veux, quand je veux ?
-C'est le proviseur ! C'est pire qu'Asano Junior !
-Nous ne sommes en rien amis... Soupirais-je.

Je me rendais compte que cette discussion n'allait mener a rien... Comme d'habitude. Il me retournait, et continuait de me maintenir contre le tronc, et j'eus baucoup plus de mal a dissimuler mon trouble. Il approchait son beau minois du mien, et a son rythme, les battements de mon coeur ne cessait d'accélérer. Comme hypnotisé, j'approchais aussi légèrement le mien du sien. Ma bouche s'assécha, alors qu'il s'arrêtait a quelques centimètres de mon visage. Je soutenais son regard joueur, ne montrant rien de tout l'effet qu'il me faisait.

-Tu sais... C'est moi qui ai tout balancé a la classe E. J'ai demandé a Ritsu de pirater les données détenues par... Ce Shiuki, les ai téléchargés, visionnés...

Il semblait tellement fière de son travail. Tellement heureux. Alors que mon visage se décomposait, je sentis quelque chose se brisé en moi, et je savais dors et déjà ce que c'était. Je n'avais décidément pas de chance en amour... Je baissais les yeux et la tête, incapable de soutenir le regard de celui en qui je portais un amour a sens unique. Il ricana.

-Tu vois, ton masque tombe enfin ! Je savais que j'avais raison. Tu n'es pas humain, tu te fous de nous dans notre dos, et tu n'es pas sincère ! En fait, tu es un monstre. Tuer son propre frère, son jumeau qui plus est, tu devrais avoir honte d'être en vie ! Je serrais les poings en me tendant, grincant des dents. J'étais... Vraiment en colère, et blessé. Surtout blessé. Oh, ai-je mis le grand Samuno Karasuma, l'impassible, l'armoire a glace, en colère ? Qu'est ce que tu vas faire ? Me frapper, me tuer, me torturer ? Peut-être tout en même temps ?
-Tu veux savoir ce que je vais faire ?... Murmurais-je, calmement.

Je l'entendis sourire. Prenant ca comme un oui, j'inversais nos positions, maintenant ses poignets au niveau de sa tête, redressant doucement la mienne, les yeux fermés. Prenant de grandes inspirations, je réunissais tout l'amour que j'avais pour le cramoisi, pour ensuite ouvrir les yeux, dans le but de lui communiquer tout l'amour que j'avais pour lui. Mais, sans le vouloir, je communiquais aussi ma douleur, la peine qu'il m'infligeait jour après jour.

-Tu veux vraiment le savoir ? Je courbais mes lèvres vers le haut, avec bienveillance et tendresse. Moi-même, je me surprenais a avoir encore la force de le faire, de lui sourire. Seul son rictus arrogant me répondit.

Alors je le fis.

Je fis ce dont j'avais rêvé depuis peut-être la première fois ou nos regards se sont croisés.

Je l'embrassais.

Un baiser doux, tendre.

Une chaleur se répendit dans tout mon corps depuis mes lèvres. Mon coeur battit encore plus vite, mes joues se teintèrent de rose, alors qu'inconsciemment j'approfondis le contact, rendant le baiser plus langoureux. Une douce et lente valse commenca alors, pas un combat de domination, non non, juste une danse. Personne ne dominait, la chorégraphie aurait même pu être sensuelle, dans un certains sens. Après quelques temps, je ne saurais dire combien, je rompis l'embrassade, rouvrant les yeux. Je lui souris amoureusement, alors que lui ressemblait a un poisson, yeux écarquillés et bouche grande ouverte.

-Voilà, ce que je fais. Je me détournais de lui, marchant autre part en récupérant mon bento, a la fois heureux et abattu, un sourire apaisé mais le regard brillant.

Externe

Karma lui, restait la, a regarder devant lui sans vraiment voir. Son cerveau avait déconnecté. Quand il se rendit compte de la scène, quand il recolla tous les morceaux, il devint aussi rouge que ses cheveux et son pouls accéléra.

La sensation des lèvres de celui qu'il considérait comme son ennemi restait ancré dans sa tête. Ses lèvres était froide, mais l'étreinte était étrangement chaleureuse et... Amoureuse. Il avait le tourni, chaud et froid, et ses jambes ne soutenaient plus son poids, raison pour laquelle il était a genoux. Comme absent, il passa deux doigts sur ses lèvres, courbées malgré lui vers le haut en un sourire bienheureux. D'ailleurs, pourquoi l'était-il ? Le rouquin détestait le noiraud !

Pourquoi avait-il tant apprécier le baiser, pourquoi il lui en fallait plus ? Pourquoi diable, le regard, le sourire que lui avait lancé son voisin de table lui avait fait raté un battement ? Il ne comprenait pas.

Enfin, c'est ce qu'il se forçait a croire. L'Akabane était intelligent, il savait très bien au fond de lui pour quelle raison il avait tous ces symptômes. Il ne voulait juste pas se l'avouer. Et peut-être jamais il ne le fera. Il était trop fier, trop aveuglé dans sa haine et dans sa jalousie, pour s'en rendre compte.

De son côté, le concerné de tous les états d'âmes du sadique de la classe E, ruminait sur son action. Il avait été stupide. Ca ne se faisait pas, d'embrasser quelqu'un, comme ca, et d'ensuite de partir. Il n'avait pas besoin de mémorisé toutes ces sensations produites par ce baiser, il savait qu'elles étaient ancrés en lui au fer rouge. Il touchait du bout de mon index mes lèvres, rêveur...

-Raaah, je suis vraiment trop con !! S'exclama-t-il, se frottant frénétiquement les cheveux et en secouant rapidement la tête.

Il finit par se calmer, et soupirer en se mettant en tailleur. Il allait commencer a manger, quand la sonnerie de son téléphone l'interrompit. Reconnaissant le numéro, il se figea, et décrocha avec a la fois une hésitation et une urgence, rangeant déjà ses affaires dans la hâte.

-Kurinki-chan ?
-Samuno-sama... Sa voix lui semblait soucieuse et inquiète. Je suis désolée de vous dérangée mais... C'est Sakura... Elle-
-Je veux un pont de la ou je suis a l'endroit ou se trouve Nasagi. Trancha Samuno, ferme. Ce qu'il redoutait le plus était arrivé, et il n'avait pas réagi plus tôt. S'il le perdait, jamais il ne s'en remettra.
-B-bien. Begaya la blonde a l'autre bout du fils, perdue.

Le noiraud n'eut a attendre que quelques minutes avant de voir un portail s'ouvrir sur une salle d'hopital, ou il voyait au loin la silhouette de son ami, et dire qu'il avait l'air abattu était un euphémisme, qui était lui même un euphémisme.

Sans hésiter, le jeune assassin rejoignit le châtain, tandis que le passage se refermait derrière lui. Il se mit a ses côtés, silencieusement, le silence regnait dans la pièce stérilisée, seul les bruits de pas léger de l'enfant venait troubler l'agitation sourde. Tout était encore en place, les appareils encore allumé, le lit un peu défait, le plateau repas qui offrait le petit déjeuner a la patiente qui était encore en vie ce matin.

Aucun mot ne fut prononcé, le jeunot se contenta durant un instant d'observer, peiné, son meilleur ami, avant de doucement le pendre dans ses bras, dans une étreinte forte et douce a la fois du côté de l'élève, mais désespérée et quémandante de l'aide du côté de l'enseignant, alors que des sanglots retentirent entre les murs blancs, forts et désespéré, cette peine enfin libérée après avoir été tant retenue par la cage qu'était le sourire.

Un espoir brisé, un coeur en morceau, un père plus seul que jamais, et l'impuissance qui prend un gout amer dans bien des bouches.

Dans les couloirs, l'air était empli de tristesse et d'amertume, et le temps pluvieux.

Fin.

Wowowowowow.

Cette événement était a moitié prevu xD.

Ce chapitre était a moitié improvisé en lui même x). J'ai juste un peu accéléré et condensé tout cela...

Ce premier baiser... Marque-t-il la fin, ou le début d'une relation ? Suffira-t-il a Karma pour avoir ce déclic ?

Qui a perdu la vie ? Quelle relation entretenait-elle avec notre cher Nasagi ?

Pourquoi suis-je aussi cruelle ? Haha, pour ca j'y peux rien !

Na : après Sa-chan... C'est moi ? N'as-tu donc aucune pitié ?
Moi : oh, mais si ! Juste que c'est un peu une mauvaise période...
Tous : ...
Moi : quoi ?
Meri : Nasagi-chan est triste, du coup ca me rend aussi triste !
Moi : ooooh... Soyez pas triste ! Les peines sont bientot finies !... Enfin je crois
Tous : ... T'avais pas dit que tu faisais toutes les saisons ?
Moi : vous voulez que le drama continue sur toute la fanfic ? Mais fallait le dire plus tôt !
Tous : quoi ? Mais non !!
Moi : ah ? J'aurais cru...
Tous : t'es vraiment pas possible...
Moi : je sais ! Pour la peine, je fais le mot de la fin !
Tous : *soupir de soulagement*
Moi : gnegnegneh... J'espère que ce chapitre vous aura plu, j'essayerais de publier une fois par semaine et au plus tard une fois toutes les deux semaines, histoire d'être plus régulière, et je remercie énormément pour tous les commentaire encourageants que vous me donnez, ca ma fait vraiment plaisir ! Sur ce :

Sayonara~~

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