Chapitre 23
Samuno
Je regardais les élèves entrer en classe, calmement. Je redoutais l'arrivée d'Akabane-san, je savais qu'il allait se venger. Mon coeur battait a la chamade, j'étais envahit par le stresse et l'appréhension. Je pris un bout de mon écharpe et commenca a jouer avec, nerveux.
J'avais une respiration légèrement saccadée. Je me mettais vraiment dans tous mes états... Je connaissais bien ce sentiment.
L'Amour.
Je m'étais pourtant presque interdit d'éprouver a nouveau ce sentiment, après ce qui s'était passé avec Gakushu. Et pourtant, j'étais sous le charme de son plus grand rival. Je désespérais.
Quand Koro-sensei fit son apparition, et tout le monde étant présent a sa place, je décidais de me lever et de me diriger vers lui, calmement, un couteau anti-tentacule dans ma manche, cachée, et un pistolet chargé accrochez derriere mon dos, sur la ceinture. Koro-sensei me regarda approchez, et je fus rapidement arrivé a sa hauteur.
-Koro-sensei, pourquoi êtes-vous devenus prof de la classe 3-E ? Demandais-je.
Il eut la réaction espérée. Il baissa sa garde. Je ne perdis pas un instant, et tenta de le poignarder une première fois, qu'il esquiva aisément en reculant. Je tentais de lui asséner un coup de pignard au visage, qu'il esquiva, se mettant a ma droite, vu qu'a gauche il y avait le bureau. Je continuais de l'attaquer, de différente manière, ou plutôt, de tous les coups que je connaissais et maitrisais parfaiement, puis je sortis rapidement mon pistolet, et tira tout aussi rapidement, lui détruisant un tentacule. Je profitais de sa surprise pour lui détruire un autre tentacule, ce qui lui fit réellement paniqué.
Normalement, il tentera de fuir.
Bingo, il avait fuit a l'autre bout de la salle. Je souris, satsifait, mais étrangement trop essoufflée pour quelques coups de couteaux. Je sentis une vibration sur mon téléphone, et décidais de regarder mon cellulaire plus tard.
-J'avais bien raison de cachez mes capacités, on dirait. Faites attention, Koro-sensei, je n'étais même pas a fond. Je vous testais juste. Repondis-je d'un ton calme, un sourire satisfait collé au visage.
A la vue de sa tête, il était réellement choqué, et cette réaction selon moi exagérée m'amusait.
-Sinon, vous pouvez répondre a ma question ?
-... Une personne me l'a demandé.
J'hochais la tête, songeur, puis me rassit a ma place sous le regard haineux de certains élèves. Je sortis discrètement mon protable une fois assis. C'etait Ritsu qui m'avait envoyé un message :
De : Ritsu
Tentative d'assassinat enregistrées. Je t'envoie le resultat de l'analyse des que je l'ai terminée.
De : Samuno
Super, merci. Je pourrais aussi avoir les données que tu as récolté lors de tes débuts dans la classe E ?
De : Ritsu
Entendu. Tu comptes assassiner Koro-sensei en solo ?
De : Samuno
Non, je pense qu'il est judicieux de tenter de le tuer soit tous ensemble, soit en groupe. Je récupère ces informations dans ce but là. Et je ne sais pas non plus avec qui je vais me mettre, si tu allais me poser la question.
De : Ritsu
Ok !
Je rangeais mon téléphone dans ma poche, n'écoutant que vaguement ce que le poulpe me disait. Voyant que je décrochais de son cours, il augmenta le niveau de ce dernier, dans un qui était pile poil au mien. Me sentant comme libéré d'un ennui mortel, je prêtais attention a ce qu'il disait, hochant la tête et posant des questions quand je ne comprenais pas.
La pause midi arriva, et je pris plus de temps que les autres a sortir, posant encore des questions sur le cours qu'il m'avait donné. Cela semblait le rendre heureux. Puis, il s'excusa, disant qu'il allait en france pour acheté de bonnes viennoiseries françaises.
-Sensei, allez aussi en suisse acheté du bon chocolat ! Ricanais-je.
-J'y penserais, merci de ce conseil Samuno-kun ! S'exclama la tête d'émoticone, virant au roses.
Cela m'amusa. Cette journée m'avait permis d'oublier le poid lourd qui pesait sur mon coeur.
-Alors comme ca, tu essaies même de te mettre la face de poulpe dans ta poche... Tu ne manques pas de culot.
-Akabane-san... Soufflais-je, me retournant. Il s'approcha de moi, et me prit violemment le bras, le serrant fort et me faisant sortir de force de la classe puis du bâtiment.
-Ou est-ce que tu m'emmènes ? Demandais-je, légèrement paniqué.
Il ne répondit pas et, lorsqu'il jugea d'être assez loin des autres, m'assena un violent coup dans le ventre, me faisant gémir de douleur.
-Maintenant tu sais ce que ca fait...
Je serrais les poings et me redressa difficilement. Il me poussa contre un arbre, mettant son avant bras sur mon cou, m'étouffant de cette manière. Je tentais de repousser son bras, mais le coup dans le ventre m'avait presque mis K-O.
Je le regardais, le demandant de me lâcher d'une voix faible. Il daigna de le faire seulement quand il vit que je commencais a tourner l'oeil. Je me mis à quatre pattes, toussotant fortement, me tenant le cou, tentant de reprendre mon souffle. Quand j'y parvins enfin, je ne vis pas le rouge. Il était parti.
Je me redressais difficilement, tapotant divers endroit pour faire partir la poussière, me sentant vide.
Les jours se passèrent de la même manière. Celui dont j'étais amoureux enchainant les mauvaises balgues, les coups et les coupa bas.
Un jour, au milieu de la semaine, j'étais a l'écart dans la forêt, près de la piscine improvisée, la regardant, pensif. Je sentis soudainement comme une présence et un liquide dégoulinant de mes cheveux et sur mes habits. Trop surpris, je réagis trop tard au coup du rouge qui m'avait fait tomber dans l'eau. Je remontais rapidement a la surface, légèrement paniqué. Les orbes dorées que je trouvais si belles étaient remplies de haine, de malice et de sadisme. Je tentais alors de remonter, mais le rouquin m'assena un violent coup dans la tête, et je retombais dans l'eau, sonné. J'entendis des voix au loin, mais en plus d'etree dans l'eau, je me sentais doucement perdre connaissance. Je me sentis vaguement ramené a la surface avant de sombrer dans l'inconscient.
Quand je me reveillais, je tombais sur des orbes, elles aussi dorées, mais elle remplie de douceur et d'inquiétude. Je papillonais un peu des yeux, et quand je voulus prendre une bouffée d'air, je toussais fortement, crachant de l'eau. Je regardais les deux personnes présentes a mes côtés.
Isogai-san me tapotait doucement le dos, tandis que Maehara-san, qui était trempé lui aussi, torse nu, me tendit sa chemise, elle sec, le regard désolé. Une fois que je pus respirer normalement, je pris la chemise, enlevant la mienne trempée, grelottant de froid. Je les remerciais du regard, extrêmement reconnaissant.
-Qu'est-ce qui s'est passé ? Questionnais-je.
-Isogai-kun a senti le mauvais coup de Karma arriver, du coup il m'a demandé qu'on le suive tous les deux. C'est alors qu'on a vu le rouge te quasiment assomer, te faisant retomber dans l'eau. Isogai-kun a alors reagit au quart de tour en grondant Karma, et moi j'ai plongé pour te sortir de l'eau. Karma est parti et on a veillé sur toi jusqu'à ce que tu te réveilles.
J'écoutais son récit, buvant les paroles du blond, penaud. Je leur étais tellement reconnaissant... Les larmes me montèrent aux yeux malgré moi, et j'etouffais un sanglot avec ma main, surprenant mes deux sauveurs. Mes nerfs me lachaient, je le sentais bien, et au mauvais moment.
-He ca va ? Pourquoi tu pleures ? Karma te fait vraiment autant souffrir ? Me questionna Maehara, paniqué. Il était vrai que je ne montrais que très peu mes sentiments, alors pleurer...
-Je... Ca va... Ca va passer... Arrivais-je a articuler entre deux sanglots.
Isogai-san fit alors une chose qui me surprit. Il me prit dans ses bras, doucement, dans un geste réconfortant. J'écarquillais les yeux encore remplie de larmes, et répondis a son étreinte, continuant de sangloter. Maehara-san se joignit également a l'étreinte.
Pourquoi il a fallu que je tombe amoureux de lui ?... Pourquoi lui, pourquoi Akabane-san ? J'aurais pas pu tomber sous le charme d'un autre gars ? Pourquoi... Pourquoi...
Je ne me rendis compte que trop tard que j'avais pensé a voix haute. J'étais maintenant pire qu'une pivoine, de fines larmes continuant de couler le long de mes joues, sous le regard plus que surpris des deux amis.
-Samuno-kun... Tu es gay ? Questionna le noiraud.
-Et tu aimes Karma ? Continua le Don Juan. Trop gêné, je me contentais d'hocher la tête, honteux.
-C'est bête que ca a du être lui... Il n'a pas l'air de t'apprécier beaucoup...
Sans blague ? Je l'avais pas remarqué, tu m'apprends un truc Isogai-san. Me dis-je ironiquement.
-Je vais lui demander d'arrêter... Ca ne se fait pas.
-Non Isogai-san, je n'ai pas envie qu'il s'en prenne a toi aussi. Je vais bien. Le rassurais-je.
-T'as vu dans l'état dans lequel tu es ? Tu ne vas pas bien Samuno-kun. Me répondis le blond, doucement mais d'un ton ferme. Il a failli te tuer ! C'est grave ca, tu sais ?
-Tu sais que tu dis ca a un assassin j'espère ? Je sais que j'aurais pu y rester, et je vous remercie de m'avoir sauvé. Mais je ne veux pas qu'Akabane-san vous fasse du mal.
-Mais... Protesta notre délégué.
-Isogai-san, ca va, je vais bien, c'est juste un simple coup bat. Lui souris-je.
Peu convaincu mais ayant bien compris qu'il ne fallait pas insister, les deux soupirèrent a l'unisson. Je me levai, calmement, et leur demandais :
-Je suis resté inconscient combien de temps ?
-Une heure je dirais... Retorquai le couereur de jupon, songeur.
-Pour vous remerciez, venez chez moi, je vous ferais rattrapé le retard que vous avez prit par ma faute.
-Te sent pas obligé, hein ! Me dit aussitôt l'expert en sociologie.
-J'insiste. Ritsu vous donnera les coordonnées.
A ces mots, je partis, ne leur laissant pas le temps de répondre. J'allais retourner en classe pour prendre mes affaires, et a peine eus-je ouvrit la porte que le poulpe jaune se mit devant moi a Mach 20.
-Ou étais tu, Samuno-kun ? Oh, mais tu es trempé ! Comment se fait il que tu sois tout mouillé alors que ta chemise est sèche ?! Pourquoi porte t'elle l'odeur de Maehara-kun ?! Et, tu es blessé ! Qui t'as fait du mal Samuno-kun ? Paniquais le prof. Sa panique fut pour moi un grand avantage, car j'ai pu concocter un mensonge assez rapidement.
-J'étais au bord de la piscine, j'ai trébuché et je me suis cogné la tête, et Maehera-san m'a repêché avec Isogai-san. D'ailleurs, ils ne devraiemt pas tarder a arriver.
En effet, ils décidèrent de se montrer a ce moment là. De se montrer, hein, ils étaient juste derrière moi et voulaient sûrement savoir si j'allais mentir ou non a notre cible commune. En parlant d'elle, elle ne sembla pas vraiment me croire mais n'insista pas.
-Bien. Pour éviter que tu ne tombes malade, je préfère que tu rentres dors et déjà chez toi, pour t'avoir en pleine forme le jour de l'examen.
-D'accord. Répondis-je, gardant bien pour moi que c'était ce que je comptais faire.
Je pris donc mes affaires, mis mon sac sur l'épaule, sous le regard pesant de la classe, et partis en les saluant.
Le chemin fut long jusqu'à chez moi. Une fois arrivé, Meri-kun me sauta presque au cou en me demandant ce qu'il allait apprendre aujourd'hui.
Je l'entrainais pendant le temps d'attente de mes camarades. A ce que j'avais compris, ma cousine était dans sa chambre, et n'en sortirait pas, beaucoup trop occupée a étudier ses plantes chéries. Je serais étonné de la voir descendre ce soir.
Isogai-san et Maehara-san arrivèrent alors, et Meri-kun partit chercher "mi-nee", tandis que je menais les deux garçons dans le salon. On put aisément entendre des cris de là-haut, cependant, je ne réagis pas, habitué au crise de colère de la brune si on osait la déranger pendant qu'elle étudiait. Le petit blond dévala les escaliers, comme si sa vie en dépendait, et partit se réfugié dans mes bras.
-Samuno-senseiii ! Mi-nee me fait grave flippeeeer ! On dirait une vieille sorcière !
-Qui est-ce que tu traites de sorcière, Meriko-kun ? Questionna une voix qui me fit frissonner. L'aura que dégageait la "sorcière" était, en effet, terrifiante. Ce devait être de famille.
-Tu vois ?! Elle a aucune grace, c'est a se demander si c'est vraiment une meuf celle-là !
-Répète un peu pour voir, petit insolent ?!
-Elle est pas un peu... Psychopathe cette fille ? Me questionna Isogai-san, peu rassurer.
-Ne t'inquiète pas, ce n'est que passager. Elle est très gentille.
Maehara se leva, et lui fit son numéro de drague. Elle en oublia mon élève, mais elle comprit mal les intentions du pauvre Don Juan.
J'allais bien rigoler ce soir.
Fin.
Ohayo ! Comment allez-vous ? Honnêtement ca va. J'ai réussi a poster ce chapitre, faut croire que je suis inspirée. Le prochain chapitre risque fortement d'être intéressant, j'en dis pas plus, sinon je spoil et c'est pas drôle !
Sa : tu es vraiment sadique quand tu veux... j'ai failli crever tout de même...
Moi : j'allais pas te tuer, t'es le personnage principal ! Y'aura plus de fic sinon !
Yuu : oui mais ca n'excuse pas tout, tu sais ?
Moi : Yuu-kun, c'est pas drole de tuer un perso tout de suite ! Faut que les lecteurs s'attachent plus au perso. Le drama c'est tout un art tu sais ?
Yuu : ... t'es vraiment la pire...
Moi : hehe ;P. Fais le mot de fin Yuu-kun s'il te plait !
Yuu : bien. Mikumi-chan espère que ce chapitre vous aura plu, quoi que sûrement très frustrant. N'hesitez pas a partagez vos différents avis en commentaire
Moi : merci bien Yuu-kun ! Sur ce :
Sayonara~~
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