Chapitre 11

Karma

Je demandais à Samuno, si c'était bel et bien son nom, les questions qui trottaient dans ma tête.

-"Samuno", c'est bien ton prénom, ou je me trompe ?
-Pourquoi penses-tu que ce n'est pas le cas ? Me demande-t-il, après un moment de silence. Je lui montrais la photo que j'avais prise. Ah, ça. C'est juste que je n'aime pas communiqué mon nom de famille, et vu que les personnes avec qui je travaille le savent, je n'ai pas à écrire mon nom en entier, juste la première lettre. M'expliqua-t'il.
-C'est la vérité ?
-Je ne mens pas auprès des personnes que je côtoie de manière journalière. Me dit-il avec assurance.
-C'est quoi la signification de "Lightening" et "Mirai" ?
-Eclair et futur. Me répondit il.
-Nan mais, ça je sais, soupirais je. C'est pourquoi l'utiliser dans ce contexte la ?
-C'est une sorte de surnom professionnel... dit il pensivement. Un peu comme les super-héros.
-Quel genre de travail demande un surnom professionnel ?! M'exclamais-je.
-Le mien. Me dit il, assez évasif.
-Tu peux me dire qui est cette Shigemi et pourquoi je ne l'ai pas vue ? Aussi, il y a le visage d'un homme, sûrement ton père, qui est totalement... censurée. Pourquoi ?

Plus j'avançais dans ma question, plus je pouvais voir son corps se raidir et se tendre. Il serra les poings.

-La première ne te concerne absolument pas et la deuxième, moi même je ne sais pas. Ma mère m'avait dit qu'il fallait mieux qu'on ne voie pas son visage, mais je dois admettre que je suis curieux.

Je décidais de lui faire du chantage pour parvenir à mes fins. Je sortis mon téléphone, et lui montrais une de mes nombreuses vidéos sur son attitude d'il y a deux jours. Je le vis rougir, et il finit par soupirer. Il avait compris sans que je prononce le moindre mot.

-Shigemi était ma petite sœur d'un ans ma cadette. Elle s'est suicidée quand j'avais 9 ans. Dit tristement Samuno. Je ne veux pas en parler. Le sujet est clos. Son ton était froid, je compris que ça l'affectait plus qu'il ne voulait bien l'admettre et qu'il n'avais toujours pas tourné la page.
-Ok, j'essayerais pas d'en savoir plus.

Pour l'instant.

-Je suis désolé pour ta sœur.
-Mh.
-Et... pour l'autre femme ? Ta mère je présume ?

Un long silence pesant s'installa. J'allais lui dire qu'il n'était pas obligé de répondre, mais il le fit :

-Morte assassinée quand j'avais 6 ans.
-Oh merde... dis je par réflexe. Je suis vraiment désolé.

Son regard était sombre. Il n'avait pas tourner la page. Je ne pensais pas qu'il y arrivait, du moins. Il se leva, et me proposa d'aller manger, avec Miki-chan. Je lui pris la main, et lui demandais :

-Et ce Lightening... qui est-il ?
-Mon patron. Je le considère un peu aussi comme mon père, même si aucun lien de sang nous relie. Je pense que c'est réciproque.

Je n'eus pas le temps de répondre que quelqu'un toqua. C'était Miki.

-Sa-kun, faut qu'on parle. Elle eut une hésitation claire en me voyant. En privé. Précisa la fille.

L'interpelé soupira, éteignit son ordinateur, entassant un peu ses papiers éparpillés sur son bureau, et partit de la chambre, me laissant seul. Je décidais de les espionner. Je sortis moi aussi de la salle, et me colla au mur. Ils étaient dans le salon. J'écoutais leurs conversations.

-Que veux-tu me dire ?
-Il faut que tu la voies. Dit elle avec sérieux et autorité.
-Mais, Mi-chan, ce n'est rien, vraiment... se défendit Samuno.
-Ca marche peut être pour Meri-kun, mais pas avec moi. Tu as besoin de soin.
-Tu m'as soigné.
-De vrais soins, je dis ! Mes capacités ont leurs limites, je te signale. Elle, peut très bien te soigner.
-Il me fait juste du tem- Miki-chan le coupa.
-Arrete de toujours jouer la carte du temps ! Tu sais très bien que ça a non seulement des conséquences sur ca, mais aussi sur ton organisme tout entier ! Samuno-kun, tu peux en mourir ! Et tu es bien trop important pour ça... finit elle en éternuant. La preuve, le parasite n'est pas parti de ton écharpe !

Samuno-kun ne répondit rien, et un silence s'installa. J'entendis sa cousine soupirer longuement et bruyamment. Elle ne devait p-as vraiment être fière du comportement du noiraud.

-Je l'appelle. Elle viendra dans une demi-heure grand max. Prépare toi à l'accueillir. Sa voix était froide.
-Mais...
-Pas de mais.
-Ok ok...

C'est sur ces mots que l'assassin remonta, sous l'éternuement de la brune. Je décidais de revenir là où j'étais censé être. J'étais donc sur son lit quand il entra dans la pièce. Il avait l'air accablé.

-Il y a un problème ? Questionnais-je.
-Mh ?... Ah... non, aucun. Essaya t'il. C'est juste que ca fait un peu beaucoup, ces derniers temps, si tu veux savoir. Dit il avant que je ne puisse prononcer le moindre mot.

Je décidais de ne pas insister, voyant bien que ce n'était pas le moment. J'étais déterminé à connaitre tous ses secrets, mais pas à ce point là. Du moins, pas pour l'instant.

-Donc, est-ce que tu as déjà baiser ici, dans ta chambre ?

Il semblait surpris de ma question, et rougit légèrement. Il secoua la tête.

-Non. Je ne le fais jamais ici.
-Pourquoi ? Questionnais-je.
-Il y en a un qui croit que c'est une cigogne qui l'a apporté sur terre et y'en a une deuxième qui ne préfère pas en entendre parler pour l'instant. Dit il en s'installant à mes côtés.

J'éclatais de rire. C'était une sacré famille, ici. On sonna au portail. On entendit un "J'y vais" féminin, et une minute après, on pouvait distinguer deux voix féminine discuter entres elles. Puis, elles arrêtèrent de parler puis des pas se dirigèrent vers la chambre où nous nous y trouvions. Une fille entra.

Elle était blonde, presque blanche, et ses cheveu étaient vraiment longs. Ils lui arrivaient aux chevilles. Ses yeux bleus curieux, bienveillants et étincelants étaient mis en valeur par ses cils noir et maquillés. Sa peau, maquillée également, était pâle. Elle portait un collier ras le cou noir, et je pus voir qu'elle avait également une tresse de chaque côtés. Elles prenaient fin juste en dessous de sa poitrine. L'une d'entre elles se terminaient avec un ruban vert très clair, et il était assez long, lui arrivant au niveau des hanches. Elle portait un pull noir qui laissait ses épaules et une bonne partie de ses bras dénudés. Par dessus, un sweat entre le gris et le noir, un peu trop grand pour elle. Sa poitrine de taille moyenne, était dévalorisé par ses habits trop large. Elle portait une jupe verte, et elle avait des collants noirs, commencant au mi-cuisse. Quant à ses chaussures, elles étaient blanches. Elle était très belle et mignonne. Je lui donnerais 16 ans à peu près.

-Samuno-sama, Miki-chan m'a dit que tu avais besoin de mes soins... dit elle timidement.

Elle lançait de rapide coup d'oeil en ma direction, comme si je la dérangeais. Je me rapprochais de Samuno-kun, envahissant son espace personnel. A la vue de son regard, je compris qu'il ne savait pas ce que je faisais, et j'en étais amusé.

-Ano... peux-tu sortir s'il te plait ? Me demanda la fille.

Je regardais le noiraud, et il hocha la tête, approuvant la demande/ordre de la blonde. Donc je me levais et sortis de la salle, allant dans le salon. Miki-chan attendait sur le canapé, l'air ailleurs. Je m'assis à ses côtés, et elle revint parmi nous.

-Ne, qui est cette fille ? Lui demandais-je.
-Mh ? Ah, tu veux parler de Niseko-chan ? Me dit elle.
-Ouais.
-Son nom en entier est Niseko Kurinki, c'est une connaissance commune entre moi, Meri-kun et Sa-kun. Elle est très gentille et timide, quoiqu'un peu bizarre de temps à autres. Mais je te laisse mieux la connaître pour pouvoir donner ton propre avis. Me répondit elle simplement.
-D'accord. Lui dis je en hochant la tête.

Quelques minutes plus tard, elle nous rejoignit dans le salon, accompagnée de Samuno-kun, qui semblait allez mieux, enfin, c'était une facon de dire. Disons qu'il arborait à nouveau à la perfection son visage froid. Je me demandais bien comment elle avait fait. Miki-chan se leva.

-Alors ? Questionna t'elle.
-Il va bien, il a juste besoin de ce week-end pour récupérer.

Elle semblait soulagée par la nouvelle.

-Bon... c'est pas tout, mais moi j'ai à faire. Je vais y aller.
-Tu ne manges pas avec nous ? Demanda timidement Miki-chan.
-Non, je n'en ai pas le temps. Déclina t'elle poliment. S'il y a quoi que ce soit, appelé moi.

A ces mots, elle partit. Un court silence s'installa, et la brunette proposa de manger. Samuno-kun se dévoua pour cuisiner, mais la fille refusa, amusée. Elle lui dit quelque chose dans son oreille, que je ne pus entendre, mais ce devait être gênant, car il rougit violemment. Il balbutia quelques mots, avant de remonter dans sa chambre. Je décidais de le suivre, sous le regard amusé de sa cousine.

Fin

Ohayo ! Oui, chapitre légèrement plus court avec 1492 mots, mais je pense que c'est un bon moment pour s'arrêter [Ou pas].

On en apprend plus sur Samuno ! Enfin, on a des réponses aux questions du chapitre précédent, et on apprend qu'un virus a effet sur quelque chose, mais en plus sur tout son organisme. Il peut même en mourir ! Huhuhu. ~ Tout ca devient de plus en plus intéressant, n'est ce pas ? ~
Ka : haha, merci Miku-chan.
Moi : mais de rien ;).
Sa : oulà...
Niseko qui était ???2 : contente d'avoir pu t'aider Samuno-sama ^^.
Sa : merci à toi.
Moi : *les regarde en souriant*
Sa : pourquoi est-ce que je ne le sens pas ?
Moi : pour le coup, tu n'as pas à t'inquiéter x). Du moins, pas encore... :).

Sa : ok *gloups*
Moi : c'est pas tout ca, mais on va arriver à la fin du chapitre ! Allez, Niseko-chan, le mot de fin s'il te plait ^^.
Ni : Mikumi-chan espère que ce chapitre vous aura plu, dans les deux cas, elle vous invite à commenter, c'est gratuit et ca ne tue personne ^^.
Moi : merci ! Sur ce :

Sayonara~~

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