Chapitre 10

Externe

A la plus grande surprise de ce dernier, le rouquin se réveilla de bonne heure, reposer. Il s'étira en baillant, et se dirigea vers la cuisine, à moitié réveillé. Ce fut à ce moment qu'il se rendit compte qu'il n'était pas chez lui. Puis, il se souvint des événements de la nuit dernière, et se dit que c'était le moment pour lui d'en apprendre plus sur son mystérieux camarade.

Toujours en boxer, il se dirigea vers le hall de la maison, et observa en premier les traits de couleurs différentes. Il lut distinguer deux personnes : Samuno et Shigemi. Il connaissait le premier, mais se demandait bien qui était la deuxième, et surtout, pourquoi il ne l'avait pas vue. Certaines fois, les noms étaient écrit avec une écriture gracieuse et fine, d'autres, plus rapidement, contrastant avec la première. Puis, les kanjis commencèrent à être écrit maladroitement, mais plus on montait plus on prenait de l'aisance. Il sourit doucement. Il vit que des personnes s'étaient ajoutées, et d'autres disparurent. Miki faisaient parti du tableau, et plus tard, plus de nouvelle de Shigemi. Bien après, Meriko s'ajouta.

Il partait maintenant vers les photos. La première qu'il vit le troubla. Elle semblait dater, et il y figuraient 4 personnes : deux adultes et deux enfants. Seulement, l'homme, sûrement le père, avait son visage effacé, griffonné avec du feutre noir. Il fronça les sourcils à cette vue. La seconde personne, adulte elle aussi, était une magnifique femme portant une belle écharpe blanche immaculé, des yeux perçants gris, et des cheveux soyeux bruns. Sa peau était pâle, porcelaine, et semblait très douce. Tout en elle inspirait l'harmonie et l'amour. Devant elle, un garçon, qui avait les yeux de la femme, mais des cheveux noir. Il avait un petit sourire, mais pas pour le moins illuminant. Le carmin en déduit que ce devait être Samuno, étant plus jeune. La dernière personne présente, était une fille, à gauche du garçon. Elle semblait respirer la joie de vivre et la douceur. Elle avaient les cheveux brun, comme ceux de la femme, et des yeux bruns tirant vers le rouge. Il se dit que c'était peut être cette Shigemi.

Il se tourna vers d'autres photos. La grande majorité comprenait soit Samuno, soit la supposée Shigemi, et bien souvent les deux. Ils semblaient inséparables, et les deux souriaient, quand ils étaient très jeunes. Ça commençait à se dégrader vers leurs six ans. Shigemi ne souriait plus, et Samuno essayait tant bien que mal de le faire. Il portait maintenant l'écharpe de sa mère, et il ne vit plus cette dernière sur les images. Il comprit qu'il avait du lui arriver quelque chose. Plus tard encore, plus de nouvelle de Shigemi, et Samuno ne souriait plus. Ce qui troubla l'Akabane, c'était que les photos montraient beaucoup les enfants, et peu les adultes. Quand il allait observer plus en détail une photo qui avait attirer son attention, une voix le fit sursauter.

-Ca t'intéresse on dirait. Dit la voix.

Samuno

Cela faisait un moment maintenant que j'observais en silence mon camarade regarder les photos qui avaient ponctuées ma vie. Je le vis sursauter, et cela me fit rire intérieurement. Il se tourna vers moi, qui était toujours en train de sécher mes cheveux. Je ne portais pas plus d'un linge autour de ma taille, et d'un autre qui me servait à assécher ma touffe noiraude.

J'en profitais pour regarder attentivement mais discrètement son corps dénudé. Car oui, je savais à quoi il ressemblait, mais il me faisait tellement chier et des fois je le trouvais tellement chiant que je préférais ne pas le regarder et l'ignorer. Mine de rien, il était beau. Sa mèche rebelle au milieu de son crâne lui allait, ses cheveux carmin semblait doux. Je me souvins de hier, quand je « délirais » à cause de ma fatigue et de ma fièvre. J'avais, encore une fois, frôler la mort. Il était aussi rouge que ses cheveux, et ça me faisait bien rire. Ses yeux or, je n'en avais jamais vu des pareils. Pourtant, j'en ai vu ! Des turquoises, des violets et même rose. Mais jamais des ors, et cette particularité me plaisait. Je fus sorti de mes pensées par sa réplique :

-C'est le seul moyen pour moi d'en apprendre plus sur toi, m'annonça t'il.
-Donc, c'est moi qui t'intéresse ? En déduis-je.
-Je suis juste curieux. Me répondit il en rougissant.
-Si tu le dis. Rétorquais-je en haussant les épaules.
-Couvre toi, tu vas être encore plus malade sinon. Essaya Karma-san, dans l'espoir de changer de sujet.

Je souris doucement. Il n'avait pas tort. Je terminais enfin de sécher mes cheveux, et lui demanda :

-Tu as faim ?
-Oui, un peu.
-Je m'habille et je te fais à manger. Les bentos sont déjà faits. Lui dis-je, en partant en direction de ma chambre.

Elle n'était pas à l'étage comme celle des autres, et dans un sens, ça m'arrangeait. Quand je fus entré, je remarquais que je n'étais pas seul ; Karma-san m'avait suivi. Je l'observais détailler ma chambre, malgré qu'il n'y avait pas grand chose à voir. J'avais tout jeté après la mort de ma sœur, et je n'étais pas très décoratif, et je ne le suis toujours pas. Je sentis un regard sur moi, et dis nonchalant, sachant déjà à qui appartenait cette paires d'yeux :

-Tu me mates encore Karma-san ? T'en as pas marre des fois ? Mon corps est loin d'être digne des magazines de modes.

J'observais calmement sa réaction. Il avait les joues légèrement rosies, et détournait le regard.

-Karma-san ? Hier, tu aimais m'appeler Ka-kun, pourtant. ~

Ce fut à mon tour de rougir. Je me tournais vers mon armoire, et l'ouvrit pour cherchez mes habits d'écoles. J'entendais Karma-san pouffer de rire, et cela eut le don de me gêner encore plus. Je le sentis s'approcher de moi, et je me concentrais sur l'armoire et son contenu. Il me frôla, ce qui me fit frissonner, avant de s'assoir sur mon lit. Un long silence s'installa. Je soupirais, puis lui demanda :

-Tu peux sortir pour que je me change ?

Il se contenta de fermer les yeux. Je soupirais de frustration, et une fois avoir mis un sous-vêtement propre, et mis mon uniforme. Je bougonnais tranquillement ma chemise, me tournant machinalement vers mon lit, et sentait un regard sur moi. Je redressais la tête, n'ayant pas terminer, et observait Karma-san fixer un point précis. Ma clavicule gauche plus précisément. Je compris qu'il fixait ma marque, et je mis ma main dessus, gêné.

-Il y a beaucoup de mystères qui trône au dessus de ta tête, Samuno-kun. Me dit-il.
-L'inverse m'aurait étonné. Rétorquais-je. Tu veux que je te prête une partie de mes vêtements, pour que tu en aie des propres ? Questionnais-je, en boutonnant ma chemise. Je pense que nous avons la même taille.
-Je veux bien, merci. Me répondit-il.

Je lui passai les habits qu'il lui fallait, lui demandant s'il avait besoin de prendre une douche, ce à quoi il me répondit négativement. Je sortis de ma chambre en lui disant de m'appeler en cas de problème. Non, je n'étais pas inconscient en laissant Karma-san seul dans ma chambre. Il ne pouvait rien faire mis à part fouiller vainement.

Je montais la table pour le petit déjeuner, et vit l'heure qu'il était. Je soupirais : nous étions en retard d'une heure. Je n'avais pas vu le temps passer. Mais, en se souvenant que nous avions sport, je me fis la réflexion que c'était pas si mal que ça. Je l'entendis arriver, mais ne fit rien. Il tenta vainement de me faire peur, sauf que ça ne me fit rien.

Même Meriko-kun est plus doué.

Je continuais ce que je faisais, sous le regard du carmin.

~~Un peu plus tôt~~

Karma

Je regardais Samuno-kun sortir de sa chambre, me laissant seul. Je me doutais bien que s'il partait, c'est que je ne pouvais rien trouver d'intéressant dans cet endroit. Je me tournais vers les habits qu'il me prêtait, et entreprit de me changer. Quand je mis la chemise, je sentis une douce odeur discrète, mais agréable.

L'odeur de Samuno-kun...

Je m'y sentais bien, c'était comme s'il me faisais un câlin. D'ailleurs, la chambre avait cet odeur, il devait donc comme tout adolescent, passez pas mal de temps dans sa chambre. Elle était très bien rangée, mis à part son bureau, qui était dans un bordel pas possible. Elle était spacieuse et moderne, quoiqu'un peu froide. Je décidais tout de même de fouiller les papiers qu'il y avait sur son bureau, sans rien toucher. Des lettres professionnelles et des demandes d'assassinat. Des réponses à des rapports, et autres paperasse inintéressante. Seulement, je vis un détail qui attira mon intention ; Samuno-kun avait signé la plupart de ces lettres.

"Samuno K."

Hm... "Samuno"serait son nom de famille ? Non... sinon, je connaîtrais la signification du K et il n'y aurait pas écrit "Samuno" sur le mur du hall...

Je pris en photo ce petit détail. Puis, pour éviter d'éveiller tout soupçon, je descendis.

~~Retour au présent~~

Externe

Samuno termina de préparer le petit déjeuner et annonça leur retard à l'Akabane, mais ça ne dérangeait pas vraiment ce dernier. L'heure de retard en valait bien la peine, après ce qu'il avait trouvé.

Une fois le déjeuner ingurgiter, les deux adolescents partirent à la colline. Quand ils arrivèrent, ils étaient en cours d'anglais. Les deux retardataires se firent légèrement gronder, et le noiraud dut lire la page que les élèves étaient en train de lire. Après sa lecture parfaite, il se fut à nouveau embrasser à pleine bouche.

Le cours d'anglais se passe sans autre accro, forte heureusement. Puis, le cours de japonais commença. Le noiraud se sentait délirer, il allait dire n'importe quoi, il le savait. Il fit de grands efforts pour se contenir un maximum. Le rouquin, qui l'observait du coin de l'oeil, voyait bien que quelque chose n'allait pas. Il questionna le concerner.

-Samuno-kun, ça va ?
-Oui oui, Ka-kun, lui répondit il en souriant.

Ok, non ça va pas, pensa le carmin.

Koro-sensei alla devant les deux jeunes à Mach 20 et les toisèrent du regard. Samuno soutenait son regard en souriant, à la plus grande surprise générale. Celui qui n'avait pas l'habitude de sourire de face-palma intérieurement devant tant d'idiotie de sa part. Il commençait à être fatigué de lui-même. Il se força à prendre son habituel visage impassible et prit soin de toujours appelé ses camarades, mis à part Karma qu'il appelait Karma-san, par leur nom de famille et le "-san". En parlant de Karma, ce dernier insista auprès de Samuno pour qu'il l'appellerait Karma-kun ou même Karma tout court. Après une heure de ce que le noiraud nommait de "l'harcèlement", il accepta.

Durant la pause de midi, le téléphone de l'assassin sonna, et, après avoir vérifié qui le dérangeait, décida de laisser sonner, blasé. Mais la personne a l'autre bout du fil ne lâchait pas l'affaire aussi facilement.

-C'est toujours la même personne qui appelle ? Questionna Nagisa.
-Oui... elle veut vraiment me parler apparemment. Soupira le noiraud.
-Répond la ! Tu arriveras peut être à la pécho ! L'encouragea Hiroto.
-C'est déjà fait. Si j'accepte son appel, ça va finir au lit, si vous voyez ce que je veux dire. Rétorqua l'assassin.

Personne ne répondit, et un silence long et pesant s'installa, ponctué par la sonnerie du téléphone.

-Tu as déjà baiser ? Demanda Okajima.
-Oui. Répondit Samuno, haussant les épaules.
-HEEEEEEH ?! Cria l'entièreté de la classe.

Le téléphone n'arrêta pas de sonner.

-Répond alors ! Ça ne pourra te faire que du bien ! Dis Muramatsu.
-Pas aujourd'hui, j'ai pas envie de supporter une pouffiasse et encore moins l'envie de choquer celui que je considère comme mon petit frère.
-Mais tu l'aurais fait sinon... non ? Demanda Hiroto.
-Je supporte mal les pouffiasses. Je suis uniquement aller dans son sens pour avoir le chant libre et passer une meilleure soirée.
-Dans ce cas, pourquoi ne pas éteindre ton téléphone ? Questionna Karma.
-Je n'ai pas envie de prendre le risque de rater un appel important. Si, vraiment elle persiste, je trouverais un moyen de la calmer.
-Au pire, je peux le faire ! Annonça le Muramtsu.

Tout le monde rit, même Samuno -Il ricanait mais c'était déjà ça. Le noiraud se plaisait de plus en plus dans cette classe, et commençait à sérieusement s'attacher aux élèves tous plus charismatiques les uns que les autres. S'il l'aurait pu, il aurait laissé tomber ce masque, et agirait naturellement, arrêtant de cacher tout une partie de lui et de sa vie. Mais il ne pouvais pas, et cela le désolait. Même tomber son masque était compliqué pour lui. Il fallait qu'il discute avec ses supérieurs, et il redoutait leurs réactions.

Le reste de la journée se passa normalement, et laissa p'ace au week-end.

~~Le soir~~

Samuno était dans sa chambre, travaillant. Il "faisait ses devoirs", disait il a Karma, mais xd dernier se doutait bien qu'il travaillait sur un dossier. L'Akabane décida de tenter de voir sur son écran. Au même moment, l'assassin reçut un mail, et, bien trop concentré sur son travail, il ne remarqua pas que son camarade regardait son écran. Il ouvrit le mail

De : Y.S, Lightening
A : S.K, Mirai

Pour t'alléger dans ton travail, je t'envoie un ami de longue date. Il pourra ainsi t'aider, et tu n'auras aucun soucis à te confier et à lui faire confiance. Tu seras bien surpris en le voyant, petit Mirai. ~ Il arrivera tout bientôt ~~

Ledit Mirai s'empressa de répondre.

De : S.K, Mirai
A : Y.S, Lightening

Merci. Je me demande bien qui ça peut être, mais j'ai confiance en toi, et je sais que tu me connais. Mais, quand viendra cette fameuse personne ?

La réponse ne tarda pas.

De : Y.S, Lightening
A : S.K, Mirai

Surprise ! ~ (Pour être honnête avec toi, moi-même je n'en ai aucune idée, haha.)

Samuno fronça les sourcils.

De : S.K, Mirai
A : Y.S, Lightening

Dois-je m'inquiéter ? Tu es généralement au courant de tout ce qui se trame... Te savoir ne pas être au courant de quelque chose me rend anxieux.

De : Y.S, Lightening
A : S.K, Mirai

Non non ! Ne t'inquiète pas ! Juste, détends toi, on dirait un adulte, sérieusement ! Profites de la vie, tes responsabilités assez tôt, ne soit pas presser de les avoir mon petit Mirai. ~

De : S.K, Mirai
A : Y.S, Lightening

Bien reçu. Je vais essayer alors.

Ce message mit fin à la discutions. Le noiraud se demandait bien qui cela pouvait être, et le carmin en avait bien plus. Ce dernier décida de les lui poser.

Fin

Ohayo ! Alors oui, il a mit du temps à sortir, mais je suis à l'étranger, et je vois ma famille. Mais vu que j'ai une chance légendaire, j'avais également peu d'inspiration. Je savais quel révélation il y aurait, mais c'est pas trop ça. Je suis pas satisfaite, je dois l'avouer.
Ryo : bah arrête d'écrire.
Moi : toi, tu vas souffrir.
Ryo : je rigolais, hein.
Moi : trop tard *sourire sadique*
Ryo : et meeeerde....
Moi : je te le fais pas dire. Bon, j'ai plus rien à dire, Tera-kun le mot de fin
Ryo : Mikumi-san espère que ce chapitre vous aura plu, que ce soit le cas ou non, commentez.
Moi : un peu froid mais je m'en contenterais. Sur ce :

Sayonara~~

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