37. ☼ Alexander
Hello ! Comment n'allez-vous ? **
Je devais poster ce chapitre lundi, mais au dernier moment je suis restée sur Paris lundi aux Champs-Elysées (ON A GAGNE MFSNFGISRHGIORJHPOIGRJH) et mardi aux halles enfin bref, du coup c'est en retard ;-; mais je vous donne le chapitre 38 demain ou après-demain du coup.
BREF.
Je vous laisse le chapitre, j'me suis bien marrée à l'écrire, vous comprendrez pourquoi. KRKRKRKRKR ON DIRAIT UNE MEUF DIABOLIQUE. J'ai pas vérifié les fautes ofqsjfosjmgijqzoigZGZ je vous aime <3
Bonne lecture ♡
Alex
Railey fait un travail incroyable avec Salvaje. Ça fait deux semaines qu'il est ici, et il le monte presque tous les jours. Parfois, c'est simplement pour être avec lui, d'autres fois, il lui fait travailler le dressage, et parfois le saut. En dressage, Salvaje est majestueux. Il est compact, puissant, et ses muscles se bâtissent de jour en jour. Je ne le vois pas, mais à chaque fin de séance, Salvaje me paraît beaucoup moins fatigué que la précédente. La tête de l'alezan, proportionnée et fine, comporte un front large qui est bien mis en avant lors d'une incurvation. L'encolure légèrement arquée soutient l'impression de raffinement et de robustesse.
Au soleil et lorsqu'il transpire, les muscles deviennent encore plus visibles, et c'est juste un spectacle magnifique. Je continue de travailler très dur -et sous le soleil, c'est assez épuisant, croyez-moi- mais je ne me lasse jamais de l'observer trente minutes ou même une heure dans la carrière. Il me fait la remarque souvent après, mais j'ai tendance à l'ignorer.
Les gosses le prennent toujours en tant que cible. Je sais pas si je dois trouver ça triste ou amusant.
Et Railey a décidé qu'il resterait. Pas pour la vie, mais jusqu'à avoir des nouvelles de l'état de Tess. Ce qu'il voulait dire sans le formuler à voix haute, c'est qu'il veut être présent quand elle va mourir. Tout le monde sait qu'elle va mourir, elle la première. Il existe les miracles, parfois ça arrive. Mais personne n'y croit vraiment.
Siaka est revenu plusieurs fois, et je l'apprécie vraiment. C'est un moulin à paroles, et contrairement à Railey qui a tendance à être franchement énervant, Siaka est plus dans le genre mignon, qui rougit dès qu'il se rend compte qui parle trop, et qui passe son temps à s'excuser. La dernière fois, je lui ai marché dessus sans faire exprès, il s'est retourné et m'a hurlé un « JE SUIS DÉSOLÉ » au visage. Un phénomène je vous dis.
Et je ne sais vraiment pas quoi penser de Stevie et Railey. Je crois qu'ils commencent à s'apprécier avec le temps, mais c'est une amitié vraiment... étrange. Andie s'entend très bien avec Siaka -voire peut-être TROP bien, à surveiller- et Alexis est revenu deux fois me voir. Elle a dû mal à se détacher, et croit toujours que je vais avoir un accident à tout moment. Comme dans tel ou tel film dont j'ai déjà oublié les titres.
- Alex !
Je lève la tête de la grande bassine munie d'un fond d'eau que je nettoie en reconnaissant la voix du brun. Je lâche l'éponge et m'essuie le front avec mon avant-bras.
- Quand t'auras fini tu pourras me rejoindre devant le portail ?
Mais qu'est-ce qu'il me veut encore ? Il voit pas que je suis occupé ? En plus, sans Tess, même si c'est les vacances d'été, c'est hyper dur d'entretenir le centre, et je bosse deux fois plus. Railey squatte chez moi, mais je ne le vois presque jamais puisque je me lève vers 5h pour aller promener les chiens, je pars de chez moi à 6h, je finis vers 15h, et après je dois aider pour les quelques cours qu'Andie se permet de récupérer sous l'autorisation de Tess. Je rentre vers 19h, et je dois encore promener les chiens le soir. Parfois, Railey m'accompagne, mais c'est Railey. Il aide pour le centre équestre, et il travaille en général toute la matinée, ce qui lui suffit largement. En rentrant à 15h, il s'affale sur le canapé et s'endort. Il est de plus en plus vivable, surtout depuis qu'il a récupéré son sommeil. Il lui arrive de se réveiller quelques fois, mais beaucoup moins. Et moi, il m'arrive de rentrer vers 20h voire 21h sans avoir mangé. La surprise de temps en temps, c'est le repas déjà fait sur la table. Je vous rassure, ça n'arrive pas souvent. En général, quand il ne dort pas, il sort en ville. Ah oui, parce que maintenant il squatte ma voiture.
On dort souvent ensemble, et même si j'ai du mal à me l'avouer à moi-même, quand il n'est pas là pour x raison -en général c'est parce qu'il fait vraiment trop chaud et qu'on est d'accord tous les deux pour que l'un dorme sur le canapé- ses bras me manquent. UN PEU.
Bref, je soupire et je hoche la tête.
Je suis curieux de savoir ce qu'il me veut, mais c'est pas pour autant que je bâcle mon travail. Posté entre la petite carrière et les prés, j'astique cette bassine complètement dégueulasse qui servait d'abreuvoir aux chevaux. Fier de mon travail, je prends le jet d'eau que je dirige vers le fond de la bassin en appuyant mon pouce sur l'entrée pour que le jet soit plus puissant et permette de nettoyer les résidus de saleté. Je vide ensuite l'eau sale sur le sol -de toute façon la terre va bien absorber l'eau- et j'en remets de la propre. Fatigué par le soleil du midi, je me fais craquer le cou en me dirigeant vers le portail.
Je le vois en train d'attendre, Salvaje simplement muni d'un licol sans selle. Je hausse un sourcil, et il sourit en me voyant :
- Le filet est dans mon sac si on monte à deux dessus, mais je voulais pas lui mettre tout de suite.
Je m'approche de Salvaje, et il renifle la main que je lui tends avant de pousser un petit hennissement et de se rapprocher de moi. Je ne suis pas sûr, mais je crois qu'il me reconnaît. Les chevaux ont de l'affection, mais elle est bien évidemment différente de la nôtre. Cependant, j'ai l'impression qu'il est heureux que je sois ici, puisqu'il me colle légèrement sous le regard amusé de Railey. Je râle pour la forme :
- Arrête de me regarder comme ça.
- C'est pas de ma faute si tu deviens tout mignon dès qu'il s'agit d'animaux.
- Oh, et tu trouves que j'agis de façon mignonne avec toi ?
- Bien sûr !
- Oh. Ça explique tout.
Il met un moment à percuter avant de comprendre qu'il s'est fait avoir. Il grogne :
- Espèce de tricheur. Tu joues avec les mots.
- C'est pas être tricheur, c'est être intelligent. Mauvais joueur.
Il boude est appuie sur un interrupteur qui ouvre le portail. Je n'ai pas le temps de comprendre qu'il met ses mains en courte-échelle pour que je puisse grimper sur Salvaje. Je cligne des yeux exagérément avant qu'il ne souffle :
- Il te connaît plus que moi, jamais il te fera tomber espèce de crétin.
Pour confirmer ses dires, l'alezan piaffe -sûrement plus d'impatience qu'autre chose en fait- et j'empoigne les crins d'une main en me hissant sur son dos à l'aide de Railey. Il est plutôt agréable à monter sans selle, même si rester trop longtemps à cru risque de me faire mal à la longue à l'entrejambe. Quand Railey, à pied, sort de l'écurie et m'affirme qu'il a bien envoyé un message à Andie pour notre balade improvisé de quelques heures, les épaules de Salvaje bougent et un grand sourire me bouffe le visage.
On alterne la marche, une fois lui à pied, après moi. On se dirige vers la cascade pour la troisième fois, et voir cet aspect de la nature me fait toujours autant d'effet. Il descend de Salvaje arrivé au galet et l'attache à une branche. Il ne râle pas puisqu'il trouve de l'herbe pas très loin, et ayant de la marge, il choisit vite de brouter là où il veut.
Railey, encore une fois, s'assoit derrière moi, ses jambes de part et d'autre des miennes, et sort à manger de son sac :
- Moi au moins, j'en ai pris pour toi.
Tsk. Je ne réponds pas, et m'apprête à prendre ce qu'il me tend, sauf qu'avant que j'ai pu saisir le sandwich, il le lève en l'air :
- Mais avant je veux un bisou !
Je le fixe avant de l'embrasser vite fait bien fait et de prendre ce qui m'est dû, le laissant rougir jusqu'à devenir un piment :
- Merde, j'pensais pas que tu le ferai.
- Tu me sous-estimes Railey.
Je mange avec une faim non négligeable le bout de pain qui se trouve dans ma main, et je crois que Railey fait de même derrière moi, même s'il laisse sa main droite s'égarer sur mes côtes -une fois n'est pas coutume. Je ne lui dis plus rien, mais j'ai peur de trop m'habituer à ce genre d'affection.
D'un autre côté, je n'ai vraiment pas peur des disputes. On se disputait avant, on se dispute toujours, et se disputera encore. Ce n'est jamais vraiment violent, et pour l'instant, ça ne m'inquiète pas. On verra bien. Pour l'instant, je me sens bien, et je n'ai pas envie de changer ça, pour rien au monde.
Je ne veux pas changer les baisers qu'il dépose dans ma nuque.
Ni les mains qui m'effleurent.
Ni les mots débiles -et oui, lui n'est pas très romantique vous voyez- qu'il me chuchote à l'oreille. Ça varie. En général, ce sont des blagues qu'il a lu sur internet. Ca ne vole jamais très haut.
- Tu sais pourquoi les japonais sont les meilleurs braconniers au monde ?
Je finis ma compote et attends qu'il réponde lui-même à sa propre blague, sachant que je ne vais pas me fatiguer à chercher.
- Parce qu'ils payent en hyènes !
Je suis désespéré. Aidez-moi.
- Attends. On est champion du monde en foot, faut bien une p'tite blague dessus. Mmmh... oh !
Il rit d'avance et moi j'ai peur.
- Est-ce qu'on peut dire que... Zidane a fini sa carrière sur un coup de tête ?
Il explose de rire à sa propre blague, et moi je me morfonds d'avoir un copain aussi con que mes pieds.
Mais j'ai un copain. Et en pensant ça, je souris dans le vide et superpose ma main sur la sienne. Ça semble le surprendre, et j'entrelace nos doigts. Il me serre encore un peu plus contre lui, et pose son menton sur ma tête. Je suis vraiment trop bien pour bouger. J'ai un short, et mon tee-shirt "REAL MEN EAT ASS" qui le fait tant rire, et je n'ai ni trop chaud, à l'ombre du soleil, ni trop froid.
On a fini par renter quand ses baisers se sont fait plus insistant, plus pressés, plus désireux. Pendant que lui brûlait, moi je fondais littéralement.
Je m'occupe de Salvaje avec lui, qui en profite pour me pincer les fesses toutes les cinq secondes, et je le ramène dans son pré. Je prends la direction de la maison, Railey sur mes talons.
J'ai à peine le temps de refermer la porte derrière nous qu'il se jette sur moi, mordille mes lèvres, caresse ma peau. Il doit trouver le tee-shirt trop encombrant, puisqu'il essaye de le retirer. Sauf qu'il ne le déchire pas -il sait que je tiens à mes vêtements- et il galère à l'enlever, ce qui me fait plus rire qu'autre chose. Je finis par l'aider et me retrouve torse nu. Plus pour longtemps vu qu'il enlève également mon short. Je fais de même sur lui, et tous les deux en caleçon, il me tire vers la chambre et me pousse sur le lit. Je gémis de douleur -parce que ce crétin fait pas dans la douceur- mais j'ai pas le temps de me plaindre qu'il dévore mon torse à découvert, et mes gémissements de douleur finissent par devenir des gémissements de plaisir, qui me submergent sans que je puisse y faire quoique ce soit. Il embrasse mes pectoraux, mon ventre, un endroit beaucoup trop proche de mon caleçon, et moi je le regarde faire, les yeux écarquillés, le souffle court, le cœur battant beaucoup trop vite, mon érection clairement visible à travers le tissu. Je m'arrête même de respirer et rejette ma tête en arrière quand il embrasse mon aine, même par-dessus le tissu. Mes mains se plongent dans ses cheveux que je caresse doucement. N'en pouvant plus, je le force à revenir vers moi et l'embrasse dans les règles de l'art.
Finalement, nos caleçons volent, les gémissements pour ma part et grognements de la sienne se perdent, l'air s'alourdit de tension sexuelle et moi, presque sans expérience, je me laisse mener par ses mains qui finissent par frôler mon sexe.
Avec empressement, et tout en m'embrassant, il cherche le lubrifiant et les préservatifs dans la table de nuit à côté. D'un ton rauque, il demande impatient :
- Putain, dis-moi que t'en as.
Je décide de le faire languir un peu en me mordant la lèvre inférieure avec un petit sourire :
- Alex merde, dis-moi où ils sont.
Voyant qu'il peine à se retenir -et finalement moi aussi- je vais chercher dans les tiroirs à sa place, et j'en reviens vainqueur. Ma victoire est de courte durée puisque l'instant d'après, je me retrouve à supporter des doigts dans mon cul, et croyez-moi, c'est vraiment pas agréable. La douleur a du mal à laisser la place à autre chose, malgré tout ce que fait Railey pour me détendre. Lui-même semble paniqué à l'idée de me faire mal. Il respire un bon coup, pose son front contre le mien, ferme les yeux, et laisse échapper :
- Je t'aime.
Ces mots me font ouvrir les yeux, et mon cœur s'affole. Il le répète, comme si un seul arrêt cardiaque ne suffisait pas :
- Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
L'efficacité de cette déclaration est sans précédant. Je me détends d'un coup, et il peut se permettre d'aller plus loin sans que je ne souffre le martyr.
Au moment où il rentre en moi, je me crispe et il me dépose des baisers papillons sur mes joues qui doivent être inondées de larmes. Un mélange de douleur et de joie je suppose. D'un coup, je me raidis :
- Merde.
Il fouille dans mon regard et doit y voir de la panique, puisqu'il ne semble plus très serein :
- Quoi ?
J'ai l'impression de faire de l'hyperventilation :
- Railey. C'est ma première fois et-...
- Non mais tu te fous de ma gueule ?!
- Mais attends ! C'est pas ça le problème !
- Mais espèce de petit con, tu pouvais pas me le dire avant ?!
- Mais c'est juste que je connais rien sur ça !
- Comment ça ?
- Je me suis pas renseigné sur les superstitions !
Il bloque un moment avant de faire tomber son visage sur ma cage thoracique avec un soupir de soulagement. Il me regarde ensuite droit dans les yeux :
- Tu peux me dire pourquoi tu me dis ça alors que j'ai ma bite dans ton cul ?
- Merci Railey, très classe franchement.
Pour mettre fin à cette scène de ménage, il me donne un coup de rein. Et même si mon but premier était de le faire chier -petite réputation d'enculeur- pour le faire languir un peu plus, on finit par exprimer beaucoup trop de choses à travers nos corps qui s'emmêlent.
Et je venais de vivre le syndrome de l'enculeur enculé.
* * *
MAIS JPP LA DERNIERE PHRASE MFSHGPIUHPIORJHGO DANS LES DEUX SENS DU TERME MON CHER ALEX
Bref
Petit lemon
Mais pas trop
Because jsp, avec ce couple-là je voyais pas forcément plus de détails, dites-moi si ça vous a plu ou non osdiqfoijgqeogjoqejgqoerjg j'ai tapé une barre à écrire la fin en tout cas. ALEX SUPERSITIEUX, ON N'OUBLIERA JAMAIS
BREF x4
Je vous aime tellement les cocos blblblblbl. OH et depuis quelques mois je suis dans un groupe de musique, enfin j'en parlerai dans I love cake mais on a une chaîne YouTube toussa toussa mais on a rien posté dessus encore looool.
Du coup je vais faire un concours d'écriture parce que j'ai eu au moins 5 personnes qui étaient chauds, et ça me suffit. Si vous voulez participer regardez dans I love cake, et dans une heure ou deux il y aura les détails -le temps que moi-même je m'organise.
VOILA VOILAAAAAA, aussi si vous voulez me partagez des œuvres, que ce soit les vôtres ou celles qui vont ont marquées, hésitez pas, je pars dans le sud bientôt et je vais passer mes vacances à lire :'D Enfin voilà, vous pouvez voter ou pas, commenter ou pas, péter ou pas, ok j'arrête et je vous souhaite de bonnes vacances pour ceux qui le sont et sinon bah je vous fais des câlins ♡
Bisouuuus ♡
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