36. ☼ Railey
Hello ! Comment n'allez-vous ? *-*
Raaaah ça me fait trop plaisir de poster ce chapitre, en plus je sais qu'il devrait plaire à certains/certaines :333333 (<= hihihihihihi)
Donc je le poste aujourd'hui du coup, certes un peu tard parce que je n'avais pas prévu que j'avais une soirée krkrkrkrkrkr CEST PAS GRAVE JSUIS UNE THUG BLBLBLBL
Encore une fois j'ai pas vérifié les fautes jpp bref, je ferai une relecture générale plus taaaaaaaaaard,
Bonne lecture ♡
Railey
J'ai retrouvé l'air de la campagne.
Tout ce qui était pas pollué quoi.
Sauf que j'ai retrouvé les gosses aussi. Et je sais pas ce qu'ils ont avec moi les gamins, mais ils ont des passe-temps vraiment étranges. Enfin je sais pas, mais tirer mes cheveux, baisser mon pantalon, et déchirer mes tee-shirt, ça va deux minutes. En plus, je ne sais pas si Alex le prend mal, étant donné que tout le monde profite, les cavalières en âge de savoir ce qu'est le désir sexuel plus particulièrement. Ne montrant pas plus d'expression que d'habitude, ça m'agace, oui. Même si je fais tout ce que je peux pour éviter ces petits diables.
Comme aujourd'hui.
Je suis dans le box de Catalina -elle m'avait manqué- et je suis planqué comme un lâche sous la mangeoire, plaqué derrière la façade en bois.
Andie, qui passe par là pour nettoyer, reste abasourdi devant la façon dont je me cache, totalement paniqué.
- Railey ? J'peux savoir c'que tu f-...
- CHUT.
Je lui ordonne de se taire et mime en mettant mon index devant ma bouche :
- Tu vas me faire repérer espèce de sorcière. T'es de leur côté, avoue tes crimes.
- Le seul crime que j'ai commis ça a dû être de piquer les Candy'up à la fraise dans le frigo de Tess. Y'a une amande pour vol de Candy'up ?
- Ta gueule Andie, va retourner faire cuire ton gâteau fraise amande, j'm'en branle, mais j'ai pas envie qu'ils me trouvent.
Andie soupire, secoue la tête, et continue de nettoyer. J'entends de loin les cris et les pas de courses de mes poursuivants, et je me mets à transpirer comme un porc. Ils interceptent Andie et j'entends la voix de Margane s'élever :
- Andie, Andie, t'as vu Railey ?
- Railey ?
Je prie tous les dieux qu'elle ne me dénonce pas. Après tous ces mois d'amitié Andie, tous ces services rendus, tous ces... Comment ça je n'ai pas rendu de services ? Chut, ça se dit pas à voix haute les choses comme ça.
- Non, il ne semble pas l'avoir vu. Essayez peut-être du côté de la grande carrière.
Andie, je te bénie. Au nom du père, du fils et du saint esprit. Amen.
Les hurlements sataniques s'éloignent et je soupire de soulagement, me lève et essuie la paille qui est resté accroché à mon pantalon alors que Catalina me pousse du bout du nez, et étant en équilibre précaire, je tombe de nouveau sur les fesses. Je grogne :
- Espèce de démon.
Je me tiens enfin debout sur mes deux jambes, bien ancrées au sol cette fois-ci. Je me tourne vers Andie :
- Tu m'as sauvé la vie Andie.
- Tu me dois un resto. Allez, bisous bisous !
Avant que je ne puisse répliquer, elle s'en va en sifflotant. Je rêve où il n'y a pas un seul ange ici ? J'avais oublié que Satan avait établi sa demeure ici. Alex débarque, en débardeur, les muscles dorés sous le soleil qui lui tape toute la journée dessus, sali par son travail, ce qui -je dois avoir un problème- le rend beaucoup trop sexy pour mes yeux. Je me jette sur lui, et ne me voyant pas arrivé, il peine à ne pas tomber ou faire tomber un sceau qu'il tient dans une main. Je m'accroche à son torse en essayant de me faire pleurer -mais ça marche pas trop alors je mise sur ma voix que je tente de briser :
- Aleeeex ! J'me fais martyrisé !
Il râle et je crois qu'il galère. Parce qu'en relevant la tête, je vois que ses deux mains sont occupées, l'une à tenir un sceau, et l'autre un balais ainsi qu'un sac poubelle sous le bras.
- Railey, t'es dans mes pattes là. Pousse-toi.
- Mais Alex ! Ces gamins sont des monstres ! T'as vu ce qu'ils ont fait la dernière fois ! J'me suis retrouvé en caleçon !
Blasé, il me lance, monocorde :
- C'est pas de ma faute si tu te fais pas respecté par des gosses de cinq ans.
- Mais je suis leur souffre-douleur, c'est même plus une question de respect !
- C'est qu'ils pensent que tu as un âge proche des leur pour qu'ils puissent jouer avec toi.
- Alex, j'te déteste.
Il hausse un sourcil, avant de retenir un sourire. Mais je le vois bien ce sourire, et je sais qu'il sait que je sais que je dis de la merde.
Même moi je n'arrive pas à me convaincre.
En entendant de nouveau les pas pressés caractéristiques des petits, je panique et je me cache dans la sellerie en abandonnant Alex au milieu du couloir. Et re belote, les gosses demandent où je suis une nouvelle fois. Encore mieux qu'Andie, il les envoie loin d'ici. En jetant un coup d'œil à la sellerie pendant qu'il parlait, j'ai un instant cru qu'il allait me dénoncer. Fort heureusement, les enfants s'en vont et je reprends ma respiration.
- Je sais pas ce qu'ils veulent me faire cette fois, lancé-je en sortant de ma cachette.
- ... Victime.
Bon. Au moins, ça, c'est fait. Merci Alex.
- En tout cas, j'ai quelques secondes de répit. Je devrais en profiter pour aller seller Salvaje que je n'ai toujours pas monté. Il les fera fuir facilement.
- C'est très bas ça Railey.
J'aurais été tenté de répliquer, mais je lui envoie seulement un bisou avec les mains qu'il ne rattrape non seulement pas, mais qu'en plus il rejette avec véhémence, mimant un air dégoûté bien visible.
- J'aurais dû te vendre aux gamins.
Je fronce les sourcils :
- T'aurais pas fait ça.
- Non c'est vrai.
Je souris de toutes mes dents :
- Finalement tu as des bons côtés !
Il pose son sceau au sol, se libérant d'une main, et fait appuyer le balai contre le mur extérieur de la sellerie des poneys. Il jette négligemment le sac poubelle et se plante face à moi.
- Je ne veux pas que tu te balades à moitié à poil devant elles.
Il tente de ne pas faire rougir ses joues, et amorce un mouvement pour reprendre ses affaires. C'est mal me connaître que de penser que je vais rester là les bras croisés alors qu'il vient de me donner sur un plateau d'argent la preuve évidente qu'il était clairement en train de faire une mini crise de possessivité. Je le rattrape par la hanche et, étant dos au mur, je nous retourne -vu de l'extérieur on aurait dit un début de tango- afin que son dos à lui s'écrase contre les pierres cimentées servant de mur. Il pousse un couinement pas très viril s'apparentant à de la douleur, mais je ne le laisse pas le temps de riposter que je mordille ses lèvres avant de l'embrasser. Il ne perd pas une seconde -plus le temps et plus il se laisse faire pour mon plus grand plaisir- et répond en mouvant les siennes avec intensité, fougue, et tout ce qu'il faut pour me faire imaginer des trucs pas très catholiques. Que dieu pardonne mes pêchés et toutes mes pensées salaces.
Sous le feu de l'action, avec mon ventre se tordant dans tous les sens, son corps pressé contre le mien, je laisse mes mains s'aventurer sur les côtes que je caresse avec peut-être un peu trop d'empressement, mais je ne rate pas les frissons qui parcourent le corps du blond. Ses mains à lui viennent à l'arrière de ma nuque afin de tirer sur les petits cheveux qui s'y trouvent. C'est le grand truc d'Alex, et ça me fait complètement fondre.
Ma lange parcourt ses lèvres -ô ses lèvres dieu- et il les ouvre sans se poser de questions, avant d'émettre un petit son qui commence un peu à réveiller mini-Railey pour tout vous dire.
Je dois dire que des pelles comme ça, il y en a pas eu beaucoup.
En fait, la dernière remonte à quand Samuel nous avait interrompu. La honte.
C'est quand je sens la preuve de son excitation à lui que ça dérape légèrement. Ma main droite descend et presse sa fesse droite sans rancune, alors qu'il ondule son bassin, sûrement inconsciemment parce que ça nous arrache tous les deux un son de surprise, le mien légèrement plus rauque. On se détache pour reprendre de l'air -quoique, respirer avec le nez j'y arrivais très bien jusque là- et on se détaille quelques secondes. Il a les lèvres gonflées et rougies, les cheveux encore plus désordonnés qu'avant, les joues rouges -et brûlantes lorsque j'y passe ma main, caressant le haut de sa pommette avec mon pouce- ainsi que son air absolument adorable du "je comprends rien à ce qui vient de se passer". Alors ni une ni deux, on se bouffe les lèvres pour la deuxième fois, sans vraiment beaucoup d'hésitation.
Et j'vais vous faire une confidence.
J'ai jamais eu autant envie d'le prendre -et l'idée de le faire contre le mur me rend dingue- et de lui faire l'amour.
Ouais, vous avez vu, j'dis plus baiser.
Je baise pas Alex.
Et de toute façon, je suis certain que je n'aimerais pas baiser Alex.
Alors je calme le rythme doucement mais sûrement, en ralentissant le mouvement de mes lèvres contre les siennes. Il semble comprendre que tout ça vient de passer dans l'allée où les chevaux sont fort heureusement les seuls témoins de l'échange le plus enivrant que j'ai jamais eu et me suit dans l'idée de calmer le jeu. On se sépare, tout en revenant sur quelques baisers par ci par là, comme si, malgré tout, ma bouche ne voulait pas se décoller de la sienne. Je remets quelques cheveux derrière son oreille que je mordille avant de lui donner un dernier petit bisou et de m'éloigner de lui -à contrecœur je vous rassure. Je reprends mes esprits et lui sourit, mais je crois que lui est toujours dans les nuages. Les jambes flageolantes, il reprend consistance quand il comprend que tout est fini.
- Waouh.
Je ris devant son exclamation de surprise et je ne peux pas m'empêcher de le taquiner :
- Pourtant ça, je te l'avais dit dès le début chéri.
Il rougit furieusement et me frappe l'avant-bras avec un magnifique "ta gueule" qui blesse ma dignité, et pour lui faire comprendre, j'écarquille exagérément les yeux et ouvre la bouche, et mettant ma main sur mon cœur :
- Tu blesses mon pauvre petit cœur.
Il balaye mes plaintes d'un mouvement de main.
- Espèce de bâtard va.
Je lui colle un bisou sur la joue avant de m'enfuir vers les prés. Je m'empare d'un licol une fois arrivé près des barrières, j'éteins l'électricité dans les fils, et je rentre tout en sifflant Salvaje. Je le connais -Alex m'a déjà aidé plusieurs fois avec- mais je ne l'ai jamais monté. Et sa carrure d'espagnole fière met un peu la pression pour tout vous dire. Mais je n'ai pas peur pour autant et je tends ma main quand il s'approche de moi. Il la renifle mais, contrairement à Catalina qui aurait déjà réclamé maintes et maintes caresses, Salvaje se contente de redresser son encolure, acceptant que je lui passe le licol autour de la tête, ce que je m'empresse de faire. Quand je me dis que c'est le même cheval qui ruait comme un malade dans la petite carrière juste à côté de ce pré il y a quelques mois, je pense également qu'Alex est quelqu'un d'incroyable, qui, par conséquent, accomplit des choses incroyables.
- IL EST LA LES GARS, IL EST LA !!
Heureusement que je tiens fermement Salvaje, parce qu'il a un gros mouvement de recul et lève la tête en l'air, nerveux. Je dis d'une voix ferme :
- Putain mais vos gueules ! Et arrêtez de courir !
La petite Margane semble comprendre son erreur, puisque, sur le point de pleurer, elle part vers le fond afin de reprendre le chemin de l'allée de box dans laquelle j'étais avec Alex. Les autres la suivent, sûrement pour aller se plaindre à Alex ou Andie -avant, Tess endossait ce rôle. Mais pour ça, je sais qu'ils me donneront raison.
J'attache Salvaje dehors, parce qu'il fait trop beau pour m'en occuper dans les allées sombres de l'écurie. Je le panse, et j'en profite pour vérifier s'il ne s'est pas blessé par inadvertance. Au fur et à mesure, je prends conscience sous mes doigts de sa musculature puissante, malgré un certain manque d'entraînement. Je suis impressionné, alors je colle mon oreille sur son ventre.
Je sens sa respiration. Son ventre se lève à intervalle régulier. J'entends très faiblement son cœur qui bat, et je me laisse bercer par le son presque inaudible. Salvaje perd patience et piaffe, alors je me remets au travail.
Vingt minutes passent alors que je finis de brosser, de seller, de mettre le filet et les rênes. J'avoue avoir galérer avec le mors, parce que Salvaje n'en faisait qu'à sa tête, mais mon insistance à payer.
Je l'emmène dans la grande carrière, ma bombe sous le bras que j'enfile avant de monter à l'aide d'un plot sous le regard scrutateur d'Alex -et du jeune homme de la dernière fois qui est revenu régulièrement depuis. Je me retrouve loin du sol, et je sens les muscles de l'alezan rouler sous mes jambes, et la sensation est exquise.
Il ne me faut que ce ressenti pour confirmer tous mes doutes.
Salvaje, avec de l'entraînement, pourrait largement faire de la compétition, et les gagner avec un bon cavalier.
* * *
Alors la petite scène ? 8D J'espère que ça vous a plu krkrkr j'ai pas pu m'empêcher de rajouter les petites touches d'humour j'suis désolée c'est plus fort que moi ;-; #victime #Raileyn°2
BREF je tiens encore à vous remercier tous pour lire c'te merde krkrkrkr et en fait j'suis tellement heureuse d'avoir fini ce bouquin, même si quand je posterai le dernier chapitre j'vais être triste, c'est la première fois que je finis vraiment un gros bouquin, donc ouais, ça me fait grave plaisir.
Pour ce qui est du programme d'été, je vous invite à aller consulter "I love cake", c'est l'autre oeuvre et en plus vous verrez, J'AI HYPER BIEN PRÉSENTÉ (comment j'mytho jpp)
C'est juste que ça m'évite de répéter pour les deux haha mais bref
JVOUS AIME
TRES FORT
Le prochain chapitre sera lundi, je ne suis pas du tout là ce week-end. J'vais aime très fort fort fort fort fort fort blblblblbl.
Bonne soirée et bisous et PLAW ♡♡♡
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