35. ☼ Alexander

HELLO LES GENS ? COMMENT N'ALLEZ VOUS ?

QSEFGMODRG

JE SUIS JOIE DE VOUS RETROUVER UN MOIS PLUS TARD ET DESOLE DU RETARD MAIS MAINTENANT SALVAJE EST FINI. Je veux dire, j'ai préféré finir les chapitres avant de poster pour être sûre de ne pas avoir de retard cette fois, et même si je risque de modifier quelques trucs, il reste quatre ou cinq chapitres et un épilogue. Alors encore désolé du retard et blblblbl je sais que j'ai perdu quelques lecteurs en cours de route et c'est normal avec le rythme de publication le plus régulier du monde ( # comment je mytho grave)

Je vous parle à la fin je vous laisse sur ce chapitre ET JAI PAS VERIFIE LES FAUTES SORRY SORRY

Bonne lecture 

Alex

- Tu reviendras quand Alex ?

Je me tourne vers la petite voix qui a prononcé mon prénom et Samuel me regarde en clignant des yeux. Je ne souris pas –pas que je n'en ai pas envie, mais ce n'est pas trop habitude- et je réponds, monotone :

- Je ne sais pas.

Il semble déçu, et soupire :

- Oh...

Ses cheveux châtains légèrement bouclés et sûrement un peu trop long couvrent son front et ses yeux noisettes brillent d'une lueur que je ne connais pas. Il prend son frère dans ses bras, et je regarde le tableau d'affichage de la gare qui indique que notre train part dans une vingtaine de minutes. Alors que je détourne mon regard des horaires, deux bras m'encerclent fermement, malgré leur épaisseur moindre. Les cheveux bouclés me chatouillent à travers le tee-shirt, et j'écarquille légèrement les yeux. Samuel reste accroché et ne semble pas vouloir se détacher de moi, ni même me regarder puisqu'il baisse la tête qu'il enfonce sur mon torse, refusant de me montrer son expression. Railey soupire et dit au revoir à ses parents et deux de ses amis qui sont venus, dont Josh, pendant que je me bats pour enlever la sangsue accrochée à moi :

- Hey, Samuel. On va y aller.

Il secoue la tête et me serre encore plus fort.

- Samuel...

J'essaye en vain de tirer sur l'arrière de son débardeur, mais c'est que malgré son âge, il a de la force le petit. Et je n'ose pas non plus utiliser la mienne.

On reste deux ou trois minutes comme ça, jusqu'à ce que je sente des sanglots résonner contre ma poitrine.

- Si tu pars, Railey ne sera jamais d'aussi bonne humeur.

Je hausse les sourcils d'étonnement, et tente de nouveau d'enlever le koala accroché à moi.

- Si tu pars, il sera encore plus énervé qu'avant.

Je finis par avoir pitié, et je caresse son dos secoué de tremblements.

- Si tu pars, je retrouverai jamais mon grand frère.

Je jette un coup d'œil vers Railey qui donne une accolade à ses amis et qui leur lance un sourire rayonnant.

Depuis quand souriait-il comme ça ? Depuis quand avait-il troqué son sourire sarcastique contre ce sourire éclatant ? Depuis quand avait-il échangé ses traits crispés contre ce visage détendu ?

Il se tourna vers moi et me sourit de toutes ses dents, ses cheveux bruns légèrement désordonnés mais loin d'être en bordel, les yeux plissés de joie. Malgré les évènements récents, il déborde d'un état d'esprit qu'il n'avait définitivement pas il y a quelques mois.

Je soupire une énième fois :

- Samuel ?

Le petit garçon, après quelques minutes, finit par lâcher peu à peu sa prise, et me montre son visage bouffi de larmes, les yeux rouges et gonflés, les joues sales et trempées.

J'enlève un des bracelets en ficelle qui se trouve sur mon poignet, et je lui tends. Il ne semble pas comprendre, alors je lui ouvre la paume de la main et referme son poing après y avoir mis mon bracelet :

- Ce bracelet, je l'ai eu à la fin de mes années de lycée. Il me rappelle que le mental, c'est un peu comme dans la ficelle. Ils résistent quand tu tires sur eux modérément. Après il casse. Il y a eu un moment où j'ai cassé.

Il s'essuie les joues :

- Tu t'es cassé ?

- Oui. Et ça fait très mal de se briser en deux. Alors ce bracelet me le rappelle. Il me rappelle que je ne dois pas oublier ça, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Il panique et me le rend tout de suite :

- Tu dois le garder alors ! C'est trop important pour toi ! Je ne peux pas le garder !

Cette fois-ci, je souris face à lui et m'accroupis légèrement pour être à sa hauteur :

- Alessandro Baricco disait qu'il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part.

Il referme sereinement sa poigne sur le bracelet que je lui ai offert, et étire ses lèvres, contrastant avec ses joues mouillées :

- Alors c'est un beau prétexte pour revenir.

Je caresse ses boucles et Railey vient me chercher en glissant un bras sur ma taille –et je ne manque pas de lui faire la réflexion mais il ne semble pas s'en formaliser :

- Faut qu'on y aille Alex.

- J'arrive.

Je me dégage de sa prise, et me dirige vers Josh et vers une jeune fille dont je ne connais pas le nom. Elle a des rondeurs qui lui vont à merveille, et semble animée d'une gentillesse sûrement peu commune. Elle me salue :

- Je m'appelle Lola ! Je suis une amie de Railey, j'habite pas très loin de la gare, alors je suis venue dire au revoir ! Disons qu'il met facilement la priorité sur toi par rapport à nous.

Elle rigole un moment et me prend dans ses bras. Ses amis sont... très affectifs hum.

- J'aurais aimé pouvoir te rencontrer plus tôt et mieux te connaître. Josh me dit que tu es un phénomène !

Elle me lâche et Josh me câline à son tour. J'suis pas une peluche les gars, calmez-vous. Cependant, je ne dis rien, et il me regarde un moment :

- Bon, ça aurait quand même été cool de passer plus de temps ensemble. Une prochaine fois ? Allez, vous allez rater le train, ça serait bête quand même.

Sans perdre de temps, je rejoins Railey, et on s'installe dans nos places attitrées.

* * *

On a presque dormi pendant tout le trajet. Tous les deux. Quand on arrive à la gare, sans surprise, ce n'est pas Tess qui vient nous chercher, mais Stevie. On a décidé que Railey dormirait chez moi. Stevie est heureuse de me voir, mais ne semble pas partager le sentiment avec Railey.

Peu de temps après, elle nous emmène à l'hôpital, une fois qu'on a déposé nos valises. Suivant les indications de l'accueil, on se retrouve devant la chambre de Tess. Je respire un bon coup et frappe quelques coups. Je rentre après autorisation, et je me force à ne pas détourner le regard.

Tess est plus fatiguée que jamais. La voir si maigre me donne des haut-le-cœur et provoque un choc que je pensais pouvoir endurer facilement. Ce n'est pas vraiment le cas finalement. Ouvrir les yeux lui semble être une épreuve insurmontable, et nous sourire, je n'en parle même pas. C'est alors un miracle qu'elle réussisse à s'éclaircir la voix pour nous parler :

- Salut les gars. Désolé, c'est pas très glorieux...

Elle regarde Railey :

- Salut toi. Tu vas bien ?

Railey est devant moi, je ne peux pas voir son expression. Mais je doute qu'elle soit des plus heureuses. Il s'assoit et je le suis en allant à côté de lui. Il laisse parcourir sa main sur ma cuisse, et je le laisse faire parce que j'ai l'impression qu'il a besoin de ça pour rester accroché à la réalité devant lui.

- Ca va.

C'est la conversation la plus banale que je n'ai jamais entendu. Mais je vois que Tess n'a pas la force de trouver un sujet, et Railey n'en a pas l'envie. Je crois que finalement, on ne parle pas tant que ça. On reste juste comme ça, à s'observer, essayant sûrement d'imprimer chacun notre tour ses traits, pour qu'ils ne disparaissent jamais de notre mémoire.

- Alex ?

Je relève ma tête vers elle, et elle souffle pour essayer de parler correctement :

- J'ai... une surprise pour vous. Une semaine, c'était court, mais Alex, tu as fait un boulot tellement incroyable pendant des mois que c'était plus facile que prévu.

Elle se relève et je me précipite pour l'aider afin qu'elle s'adosse correctement, mais elle le prend légèrement mal :

- C'est bon, je peux le faire.

Elle semble se rendre compte de son ton agressif et se reprend :

- Mais merci, c'était gentil.

J'attends qu'elle m'en dise plus, et elle finit par me demander :

- Est-ce que tu peux demander au docteur si je peux sortir juste cet après-midi ? J'aimerais être avec vous.

Je hoche la tête. Le docteur me donne l'autorisation ainsi qu'un fauteuil roulant pour un après-midi.

On va d'abord mange un morceau le midi, puis on revient la chercher vers quatorze heures. On suit ses directives et on atterrit au centre équestre. Une semaine et j'ai l'impression d'être parti dix ans.

- A la grande carrière.

Je pousse le fauteuil, Railey sur mes talons.

Le spectacle sous mes yeux provoque mon arrêt immédiat. Je n'en crois pas mes yeux. Je me précipite vers les barrières en lâchant le fauteuil, sous le sourire bienveillant de Tess.

Salvaje est monté par quelqu'un que je ne connais pas. Et ce n'est pas ça qui me dérange. Non, je trouve ça même merveilleux. Parce qu'il ne fait pas que le monter. Il fait ce que Railey faisait à Catalina au début. Il le dresse, et Salvaje, très réceptif et vif, obéit sagement, sans pour autant mettre de côté sa fougue qui lui est caractéristique. Railey semble tout aussi surpris que moi et me fait ce qu'on appelle un « back hug ». Je suis encore trop focalisé sur la carrière pour lui dire quoique ce soit.

- C'est génial Alex. C'est grâce à toi, tout ça.

Et je sens toute la sincérité dans ses mots, et pour une fois dans ma vie, je ne me dévalorise pas et je sens que, effectivement, on ne peut pas négliger le travail que j'ai apporté dans l'accomplissement de son débourrage. Mon cœur rate un bond quand je vois ce que le cavalier s'apprête à faire. Je balaye la carrière des yeux et j'y vois des obstacles d'une certaine hauteur –non négligeable- qui s'y trouvent. L'échauffement semble être terminée, et il se dirige vers un des verticales.

Le saut est prodigieux. Les membres de Salvaje se contractent, les antérieurs s'élancent vers l'avant alors qu'il pousse avec une force gracieuse et monstrueuse à la fois sur ses postérieurs. Dans l'air, il n'y reste qu'une seconde, et pourtant, j'ai tout le temps de voir son corps s'allonger au dessus de la barrière, et atterrir en éparpillant le sable autour de son arrivé. Majestueusement, il relève son buste et reprend sa course au galop avant d'enchaîner en ligne droite après deux foulées un deuxième obstacle verticale de hauteur similaire. Après le deuxième, il tourne à gauche, formant une courbe parfaite, sans trop se pencher, et revient sauter un obstacle pourvu d'un soubassement de la forme d'un piano. Ses narines se dilatent légèrement, mais il saute avec cœur malgré son appréhension, et après le franchissement d'un quatrième obstacle tout aussi époustouflant, le cavalier l'arrête et le caresse un moment tout en le faisant marcher. Il semble enfin nous remarquer et curieux, s'avance vers nous. Il remarque ensuite Tess derrière, et dessangle Salvaje tout en marchant dans notre direction alors que Railey se détache de moi.

- Bonjour !

Railey, bouche bée, en a perdu ses mots. Pourtant, c'est tout de même lui qui prend la parole :

- Railey Atkins Vassura. Enchanté. Et voici Alex Santori. Il travaille ici.

- Oh ! Je vous connais ! Vous êtes exceptionnel à cheval M.Atkins Vassura ! J'ai vu toutes vos compétitions, c'est impressionnant ! Je ne pensais pas vous rencontrer un jour et-... oh mon dieu vous m'avez vu monter ? Oh, j'ai honte.

Railey rit franchement avant de le rassurer :

- Tu montais très bien. Surtout que ce cheval est assez... spécial.

- Oui, Mademoiselle Malais m'en a parlé. Il paraît que quelqu'un a passé des mois a-... Attendez. Il s'appelait Alex. Oh je suis si lent merde ! Excusez-moi !

Il semble si confus que je finis par en rire également. Ce garçon est phénomène. Il descend précipitamment, et sa peau noire brille au soleil, la transpiration collant ses cheveux crépus. Il nous sourit de toutes ses dents :

- Je m'appelle Siaka, j'ai 19 ans, je suis en France depuis que j'ai 5 ans, du coup je parle très bien français ! Enfin je crois ? Je monte depuis mon arrivé ici, ça m'a aidé à-...

Un véritable moulin à paroles. Il semble s'en rendre compte puisqu'il plaque ses mains sur sa bouche pour se taire lui-même et se traite d'imbécile.

- Euh... je vais aller le marcher encore un peu.

Et il s'enfuit vers le fond de la carrière, à pied à côté de Salvaje, alors que Railey se tord presque de rire, et que je ne peux pas m'empêcher de sourire également. Une voix derrière nous nous rappelle à l'ordre :

- Alors ?

Je me retourne et la remercie chaleureusement :

- Merci Tess. Merci. C'est... waouh. Merci.

Railey se colle de nouveau à moi. Mais c'est pas croyable, il est en manque d'affection ou quoi ? Blasé, j'essaye d'enlever son bras droit qui s'est enroulé à ma hanche, me tenant possessivement près de lui. Tess sourit malicieusement, même si ça ressemble plus à une grimace qu'autre chose. Sous son regard scrutateur, je me sens rougir comme un idiot alors que Railey embrasse mes clavicules, et que je me sens encore plus bête, parce qu'avec les évènements récents, je n'ai pas la force de le repousser, et c'est même le contraire. Ses contacts ont quelque chose de rassurant. Je le laisse embrasser mon cou alors que je m'abandonne et glisse moi-même mon bras gauche par-dessus son épaule pour caresser les petits cheveux en arrière de sa tête et tirer doucement dessus. Je finis par oser demander :

- Railey tu penses que...

Il arrête de laisser traîner ses lèvres partout sur le haut de mon corps et attend que je parle :

- Que tu pourrais monter Salvaje ? Je n'ai pas le niveau pour maintenant, et j'aimerais vraiment que ce soit toi alors-...

Je n'ai pas le temps de finir qu'une paire de lèvres capturent les miennes, et la brutalité du geste me fait perdre la tête. Pauvre Tess.

Se donner en spectacle, je ne sais pas si c'est une très bonne idée.

Mais je crois que ce cadeau pour Railey est significatif pour lui.

Parce que c'est un travail long et durable.

Qu'on aura accompli ensemble.

* * *

VOILA VOILA FODHISMFOIHZS je suis tellement heureuse de poster vous imaginez même pas, j'ai l'impression de revivre, parce que j'ai pu écrire tranquillement depuis la fin de ce putain de BAC. Alors je vais vous donner toutes les nouvelles dans ILC mais pour faire un résumé :

► J'ai eu mon bac scientifique mention très bien j'en reviens toujours pas (je vous donne mes notes dans ILC)

► J'ai eu mon permis LE MEME JOUR vous imaginez le truc j'étais en train de pleurer toutes les larmes de mon corps #émotivité mais on juge pas svp

► J'ai été accepté dans ma classe préparatoire à Lyon (donc je vais plus avoir de vie sociale à partir de septembre je préviens hein)

Et je verrais comment je m'organise pour vous dire tout ça sur ILC

MAIS EN TOUT CAS JE VOUS AIME TELLEMENT, je réponds à TOUS LES COMMENTAIRES dans les trois jours qui arrivent, parce que vos commentaires me mettent vraiment de super bonne humeur, je vous aime telllementmkjfbqpnihgero j'ai l'impression de me répéter à chaque fois mais je m'en branle. Et qui dit temps libre... DIT QUE JE POURRAIS REPRENDRE MES LECTURES parce qu'il y a tellement de trucs que j'ai envie de finir BREF.

Et enfin, hésitez pas à aimer lol (comment j'fais ma pub) mais en vrai faites ce que vous voulez because rien que le fait de savoir d'être un peu lu ça me fait chaud au coeur. ET 70k FOSDHMFOHSDZRUI VOUS ETES DES MALADES JENVOIE PLEINS DE COEURS SUR VOUS ♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡

Je poste le chapitre 36 demain ou dans deux jours, vous préférez quoi ? 

Bisous ♡

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