29. ☼ Alexander

Hello ! Comment n'allez-vous ? **

Je sais que je devais poster la semaine dernière un deuxième chapitre. JE LAVAIS ECRIT. IL ETAIT PRET. JEUDI SOIR. JME SUIS DIT : VASY JE LE POSTE VENDREDI
PTDR
GROSSIERE ERREUR
PLUS JAMAIS JE FAIS CA

VENDREDI JPARTAIS EN VACANCES A GRENOBLE MDRRRRRR JSUIS TLMT CONNE

Enfin bref, voilà le chapitre, du coup j'le poste un peu comme ça, il est un peu plus court que d'habitude et j'ai pas relu les fautes mais mais mais mais j'vous nem ptdrrrrrr alors tout va bien (PETIT TOUT VA BIEN ~~ TOUT VA BIEN ~~ PETIT TOUT VA BIEN)

Bonne lecture ♡

Alex

On sort du restaurant assez tard dans l'après-midi. Je me sens bien. Je veux dire, je me sens vraiment bien. Je pensais que l'écurie allait affreusement me manquer le premier jour, que j'allais être stressé, mal à l'aise, et finalement, tout s'est bien passé. Je respire un autre air, et ça me fait du bien.

Instinctivement, je prends le chemin du retour, mais Railey me chope le bras et m'emmène en direction inverse. Pas vraiment curieux, je le laisse me conduire à travers plusieurs rues. Je suis peut-être un peu trop passif des fois. Je m'en rends compte dans ce genre de moment.

- Je vais quand même pas te garder enfermé chez moi sans avoir visiter ma ville.

- Je suis déjà venu à Paris Railey...

- Oui, mais moi je n'habite pas au centre. Ça, je réserve pour demain. Aujourd'hui, j'veux juste te montrer mes endroits à moi.

C'est carrément cliché. Personne en vrai n'a ce genre de truc. "Des endroits à nous". Perso, à part mon lit, j'vois pas d'endroits significatifs de mon enfance. Je soupire et m'efforce de le suivre. Je m'en fous de savoir ce qu'il faisait quand il était gosse moi !

Et là, la catastrophe arrive.

Il passe sous une échelle.

Enfin, il commence.

Et j'me dis qu'il doit y avoir un problème avec mes instincts.

Sûrement animé d'un héroïsme jusque là inconnu, je le pousse sur le côté pour ne pas qu'il passe sous l'échelle. Sauf qu'il tombe sur les barreaux de l'échelle. Et l'échelle tombe. Et y'avait un gars sur l'échelle. Bon, heureusement, il venait de grimper. Il tombe en hurlant d'un cri dépourvu de toute trace de virilité, et Railey se relève en se massant le derrière.

Je suis dans la merde. Et ça rate pas, j'vous dis.

- Bordel Alex, mais tu vas pas bien ?!

Le gars, qui a cru mourir pendant une demi-seconde, se relève et me fusille du regard :

- Je peux savoir ce qu'il vous a pris ?!

Allez Alex. Sois comme d'habitude. Fais la gueule, ignore-les, sois indifférent. Je feigne un calme olympique -les JO 2018 c'est pas en Corée du Sud qu'il faut que ça se passe c'est en France les gars- et déclare en haussant les épaules :

- Ça porte malheur les échelles.

Railey soupire alors que l'autre continue de gueuler. Il me prend par le bras et continue sa marche :

- T'es irrécupérable Alex.

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. J'ai toujours fait ça. L'indifférence, le calme, la tranquillité, l'ignorance. Ca me définit. Alors pourquoi je n'y arrive pas ? J'ai l'impression de l'avoir déçu. Pourquoi avec lui, rien fonctionne comme d'habitude ? Je le déteste juste pour ça. Même si un petit quelque chose au fond de moi me dit le contraire, je m'entête : je le déteste. Nos pas sont pressés, et je devine qu'il tente d'échapper à cette rue de malheur. Petit à petit, il ralentit la cadence, souffle, et sa main, qui serrait jusqu'à me faire mal mon avant-bras, descend doucement jusqu'à attraper la mienne.

J'ai chaud. J'en peux plus.

J'en ai marre.

J'en ai marre des sentiments qui se bousculent dans ma tête, dans mon corps, d'essayer de décrypter des choses dont je ne pourrais apparemment jamais comprendre le sens. Quand je fonce à toute allure, j'me sens bien, mais quand je m'arrête, je me pose toujours des questions sur la direction à prendre. Pour l'instant, Railey me guide.

Mais qui sait quand il ne le voudra plus. Qui sait quand un jour ça lui prendra, de lâcher cette main, de me lâcher, et de se lasser comme il a su si bien le faire avec toutes celles d'avant ?

Et puis, de toute façon, pourquoi je me compare à ses ex/copines/plan-culs ? Je ne suis aucun des trois.

J'ai envie de rire de ma propre bêtise. Avant, c'était moi qui lui disais qu'il n'était rien. Maintenant, j'ai envie de tout sauf qu'il me le retourne dans la gueule. Et j'ai peur qu'un jour ça arrive. Qu'il se plante devant moi en me disant qu'il s'est bien amusé. Que c'était vraiment cool.

Je sais que je pars mal, et que je commence à ruminer toutes les noirceurs qui peuvent se trouver au fond de moi. Mais quand c'est parti, ça ne s'arrête plus. Je me sens juste débile de penser à ce qu'on est l'un pour l'autre à ce point alors que, finalement, on n'aura passé à peine six mois ensembles. Ca me fait chier. Ca me fait juste chier.

- Pourquoi tu m'as embrassé tout à l'heure ?

Je relève la tête quand je m'aperçois qu'il me parle bien à moi. Nous sommes en haut d'une petite colline. Bon. C'est pas vraiment le truc classe où on voit toute la ville hein. C'est genre une espèce de bute avec de la mauvaise herbe avec une aire de jeux. Il s'assoit sur un espèce de petit cheval en bois pour les gosses. Je le regarde, m'assoie sur le bas d'un toboggan -je veux pas le laisser dans sa gaminerie tout seul- et réponds :

- Je sais pas.

Il lâche un rire nerveux :

- Moi je crois que tu sais, mais que tu ne veux juste pas te l'avouer.

- Arrête de dire des conneries.

Et on reste là. Pendant une heure. Puis deux. Trois. Toute la fin de l'après-midi en fait. Il commence à faire frais. C'est surtout lui qui a parlé, mais étonnamment, il a réussi à me faire participer légèrement. J'ai au moins dû ouvrir ma bouche trois ou quatre fois ! Félicitations moi-même. Ce n'est que lorsque je ne l'entends plus parler que je me redresse :

- Railey ?

Personne ne répond. Je m'apprête à me lever quand une voix crie "BANZAAAAI" et que je me retrouve le nez au sol. Il a glissé sur le toboggan c'te bâtard. Il a juste oublié que j'étais assis sur le bord. J'vais lui défoncer son trou de balle. Il est mort de rire, alors que je prépare ma vengeance tout en me relevant doucement :

- Toi t'es un homme mort.

Il rit de plus belle, et je me sens obligé de lui courir après. Enfin. Lui court comme un gamin, moi je marche tranquillement, ayant décidé qu'un jour ou l'autre, il allait se fatiguer tout seul. Je le vois se cacher en haut du toboggan. Quel gosse, mon dieu, tuez-moi. Je monte en haut et lui attrape le derrière de son pull, et je le regarde, blasé. Il sourit. Je l'aime pas ce sourire. Je l'aime vraiment pas. Il se laisse tomber et dévale le toboggan en arrière alors que, tenant fermement son col, je trébuche et je tombe avec lui, mais moi j'ai au moins l'intelligence d'être sur le ventre, la tête dirigée vers le sol pour voir quand est-ce que j'atterrirais, contrairement à lui qui est à deux doigts de se payer le crâne par terre. Par un élan de bonté, je mets une main derrière sa tête pour ne pas qu'il se fasse mal. A croire qu'il avait déjà évalué la distance puisque ma main qui servait de protection ne touche pas le sol.

- Railey, tu sers à rien.

Je relève ma tête pour croiser ses yeux. La position dans laquelle on est n'est pas des plus confortables. Disons que je suis affalé sur lui à moitié entre le sol et le toboggan. Pas très classe quoi.

- Alex, s'il-te-plait, sois franc.

Je ne comprends pas ce qu'il essaye de me dire.

- Pour une fois dans ta vie, suis ce qu'on te dit ici.

Il pose une main sur ma poitrine, du côté droit. Il essaye de me repousser ou quoi ? Quoique. S'il voulait, il aurait sûrement une poigne plus déterminée que celle-ci. On se toise un moment, et je me retiens de fixer ses lèvres beaucoup trop tentatrices à mon goût. La première fois était une erreur, la deuxième un jugement précipité. Il ne faudrait pas que je m'y habitue.

- S'il-te-plait.

- Railey, je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire.

Il ressert sa main qui froisse mon pull à l'endroit... de mon cœur ? Je viens de tilter qu'il parlait de mon cœur. Je l'avais oublié c't'organe de merde. Tout ça, tout ce qu'il se passe, c'est entièrement de ta faute petit cœur de mes couilles. Et si je le laisse guider mes gestes, je ne pourrais plus rien promettre. Mais Railey est tenace :

- Ce n'était pas ça, ce qu'elle te disait Tess ? Si t'as envie de faire un brownie, tu fais ton putain de brownie. Et là, t'as envie de faire quoi ? Tu veux quoi ?

Il y a six mois, j'aurais dit : t'ignorer. Il y a cinq mois : te baffer. Il y a quatre mois : te fracasser le crâne contre le sol. Il y a trois mois : me laisser rougir. Il y a deux mois : te toucher, juste un peu. Il y a quelques secondes, te repousser comme une chaussette.

- Toi.

Mais maintenant, dans l'immédiat, avec ton souffle sur mes lèvres, ta main sur mon cœur, tes jambes s'entremêlant aux miennes, je te veux toi. Je ne peux sûrement pas rougir plus, ce n'est pas permis dans le commun des mortels.

- Tu m'as déjà Alex. Alors. Pourquoi tu m'as embrassé tout à l'heure ?

Oulà. Une franchise par jour mon coco.

- C'est pas si compliqué de dire que t'étais juste un chouilla jaloux non ? Comme avec Jaya ? Et comme avec Justine ? Et comme avec toutes les autres ?

Je grogne :

- Je suis pas jaloux.

- Tu as raison de l'avoir été.

Hein ? Il me sourit. Et je n'avais jamais vu ça chez Railey. Un sourire désolé, triste, un sourire que j'ai dû mal à regarder sans avoir envie de pleurer. C'est surtout le fait de voir un tel sourire chez lui qui me désole :

- J'ai vraiment fait le con. Ça m'a tellement frustré que ce soit toi. Je t'ai détesté tellement longtemps, tu peux pas savoir. Je te faisais chier, parce que je voulais juste te remettre dans la gueule ce que j'avais du mal à comprendre. Fuir et contourner les obstacles, c'est ce qu'on a le plus de facilité à faire.

Et on est restés encore deux heures. On a parlé. Tous les deux. De nous. On ne s'est pas embrassés. On ne s'est pas jetés dessus. Il avait juste sa main dans mes cheveux. Et on est restés dans la même position complètement débile et finalement pas si douloureuse que ça. On a ri aussi, de temps en temps. Lui, plus que moi. On riait des choses débiles qu'on avait faites, et qu'on continuerait sûrement de faire.

Je sens bien qu'il ne me dit pas tout.
Mais pour l'instant, ça me suffit.

* * *

Rentrés chez lui, après avoir mangé avec Samuel et ses parents, sans Josh, il me tire dans son lit avant que je n'ai eu le temps de protester. Je grommelle pour la forme, mais finalement, je ne suis pas si réticent que ça. On se change tour à tour dans la salle de bain, on se brosse les dents, enfin on fait ce qu'on doit faire avant d'aller au lit quoi. Je me retrouve donc en jogging allongé sur son matelas. C'est étrange cette sensation. J'ai l'impression de ne pas l'avoir vu pendant trois ans, et en même temps de ne l'avoir jamais quitté. Il ne me colle pas, et j'apprécie cette attention, puisque j'ai vraiment chaud, et pour une fois c'est pas à cause de lui. Il fait chaud à en crever dans cette maison.

De toute façon, je sais que je vais me réveiller cette nuit.

Je m'endors, évincé, mais tout de même heureux de cette journée. Je souffle un dernier bon anniversaire avant de sombrer.

C'est donc naturellement que mon sommeil est perturbé vers trois heures du matin par la respiration haletante de Railey. Je n'ai pas la force de faire quoique ce soit. Je me relève doucement, alors qu'il est assis sur ses fesses, le poids sur ses bras légèrement vers l'arrière. Il transpire, respire mal, et je me doute que c'est un de ses cris qui vient de me réveiller.

- Je suis désolé Alex, je voulais pas te réveiller, je-...

- Rendors-toi.

Il me regarde avec des gros yeux, alors que je l'oblige à se rallonger :

- Ne pense à rien et rendors-toi.

J'aurais peut-être dû lui proposer un verre d'eau. Mais la flemme est très présente à trois heures du matin. En tout cas, moi je me rendors au bout de quelques secondes.

* * *

Le lendemain matin, le soleil qui tape contre la vitre me fait ouvrir lentement les yeux. La place est encore chaude à côté de moi, mais il n'y a plus personne. Tant mieux. Avant de descendre chercher mon petit déjeuner, je sors mon téléphone. Je me mords la lèvre. Je pourrais tout aussi bien lui demander, mais il s'en fout non ? Je veux juste savoir à quels grands concours il a participé et...

Quoi ?

Moi ? Le stalker ?

Pas du tout voyons.

En vérité, je veux juste voir ceux qu'il a gagné et...

Bon.

Ok.

Je le stalke carrément. En même temps, il y a de quoi ! J'aimerais en savoir un peu plus sur lui au niveau professionnel. Avec la discussion plutôt intime d'hier, c'est normal de vouloir s'y intéresser de plus près non ? Alexander Santoni curieux. L'auteur avait pourtant bien décidé de ne pas me ranger dans cette catégorie-là mais bon. Bref. Je tape "Railey Atkins Vassura" tout en me frottant les yeux pour me réveiller. L'écran dès le début de la journée ça fait mal. Ouais j'suis fragile, et alors ?

Je fronce les sourcils quand je vois les intitulés de certains titres. Je clique sur un lien qui attire mon attention.

Je lis tout l'article.

Je fais tomber mon portable, abasourdi et complètement ahuri.

Merde.

* * *

M'EN VOULEZ PAS SVPPPP JSUIS UNE FILLE GENTILLE TOUSSA TOUSSSA GOMDISHGOMISRJGORIJGOIESJFSMEFRSF OKKKKKKK

J'vous donne pleins de keurs sur vos petites fesses et trop de feels en moi quand je lis vos com's et tout et tout, je sais que je suis pas régulière, que j'pourrais répondre plus vite et que j'suis conne mais mais mais mais *essaye de se trouver une qualité* je cuisine vachement bien les cookies ;; VOUS AIMEZ LES COOKIES HEIN ? ALLEZ, OUI.

Ah oui, certains savent déjà mais j'ai mis à jour le p'tit I love cake alias ILC because moi j'mets des initiales partout. LA PREUVE :

PLAW 

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