25. ☼ Alexander
Hello ! Comment n'allez-vous ? 8D
Les fêtes se sont bien passées toussa toussa ? ** CE SOIR, J'ESPERE QUE VOUS FEREZ TOUS LA FETE ET QUE VOUS SEREZ TOUS BOURRES.
BAH QUOI
FAUT PROFITER DE LA VIE LES GARS PTDR <= meuf qui profite parfois un peu trop de la vie
Bon, je vous laisse au chapitre hein, j'espère que ça va vous plaire :D N'hésitez pas à commenter, voter toussa toussa ;D j'ai pas vérifié les fautes désolé ;; Et aussi il est assez court je crois Q_Q
Bonne lecture et PLAW ♡
Alex
C'était l'une des semaines les plus bizarres que je n'ai jamais passée de ma vie. Pourtant, je n'ai pas le souvenir d'avoir enfilé un quelconque tee-shirt vert ou d'être passé sous une échelle. Quoique. Je ne sais pas vraiment s'il y a un rapport en fait.
Je pense.
Parce que l'étrangeté de cette semaine est semblable à de la malchance. Le même sentiment me prend à la gorge. Je sais qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et j'ai l'impression de ne pouvoir rien y faire.
Tout le monde est reparti. Alexis est rentrée chez elle -enfin (ce n'est pas que je l'aime pas, mais l'espace personnel est important aussi)- et mes parents également, après m'avoir remonté les bretelles quant à mes fréquentations évidemment.
De toute façon, qu'est-ce que je peux bien attendre de Railey ?
La question tourne dans ma tête depuis trop de jours. Je n'ai ni réponse ni chemin vers lequel m'orienter.
Je me souviens juste de ses lèvres glacées sur les miennes. De la passion qui me dévorait le ventre, des entrailles jusqu'à la moindre parcelle de ma peau.
- Alex, Alex ! Aleeeeex !
La tête dans les nuages, je me sens tirer vers le bas et je remarque qu'une petite fille essaye désespérément de capter mon attention.
- Il est où Railey ?
Les joues gonflées d'impatience, je la dévisage un moment, impassible. Puis je hausse les épaules. Sans que je ne demande, elle m'explique :
- Il devait jouer avec nous ! Il nous avait promis !
Je soupire. Les gosses sont bruyants. Pas méchants, mais bruyants. Et je n'aime pas le bruit. Le bruit des gens qui pensent me fait assez mal à la tête comme ça, pas besoin d'en rajouter. C'est alors que j'entends un rire diabolique derrière moi :
- Qui n'a pas été sage les enfants ? Qui embête tonton Alex ?
Je me retiens de pouffer à l'idée que Railey soit encore en train de se ridiculiser. Mon masque ne s'effrite pas, et je dois faire peur puisque la petite, vite rejoint par plusieurs gamins, râle :
- C'est lui qui nous embête ! Il est pas gentil ! Et puis c'est plus noël, ton déguisement sert à rien ! Le vrai père noël, il est gros et moche !
Railey surgit à ma droite et soulève la petite le plus haut possible à l'aide de ses bras.
- Ah oui ? Et tu l'as déjà rencontré le vrai père noël ? Ca se trouve, c'est un mignon petit garçon d'une quinzaine d'années tout maigre !
- Ah non ! Pas possible ! Sinon je pourrais être maman noël !
Il faut dire aussi que Railey n'a aucune crédibilité accoutré comme ça. Le ventre bedonnant rembourré de cotons, la fausse barbe blanche qui orne son menton et le chapeau rouge et blanc ridiculement enfoncé sur sa tête ne sont pas vraiment à la hauteur des attentes des gosses. L'un d'entre eux balance :
- T'es moche comme ça Railey !
Il réplique, vexé :
- Faut savoir ! Vous venez de dire que vous pensiez que le papa noël était moche et gros !
La petite Valentine ne perd pas une seconde pour répliquer :
- Oui, toi tu n'es que moche !
Un sourire me grignote le visage quand je vois Railey péter un câble :
- Vous vous foutez de ma gueule ? Je vais vous re-...
Il ne finit pas sa phrase que la gamine lui arrache la moustache qu'il s'était collé juste au-dessus de la bouche. Il hurle de douleur -bon, il exagère sûrement un peu- et ses yeux deviennent rouges, injectés de sang.
- J'vais vous buter !
La gamine semble mener le troupeau des 4/5 enfants puisqu'elle se met sérieusement en position de combat :
- C'est bon les gars, on a lâché le fauve. Allez vous cacher, sinon vous allez vous faire dessus ! Mission : commencée !
Ils se mettent alors à courir partout, chacun connaissant les endroits où il ne le faut pas.
Je replonge dans mes pensées alors que je me remets à balayer l'allée centrale.
Je redoute demain.
Ouais.
Demain, le chieur s'en va.
Demain, Railey part.
***
Il y a des jours où vous savez très bien que la journée va être merdique du début à la fin. Ca a commencé quand j'ai mis de nouveaux vêtements sachant que j'allais sortir en ville pour accompagner Railey à la gare en ignorant totalement quel jour on était. Décidément, le vendredi, c'est vraiment de la merde. Y'a que pour les gens dont la notion du week-end existe qui aiment le vendredi. Déjà, ça partait super mal.
Donc ouais, quand j'arrive au centre, je crois que je suis un peu tendu. Pourtant, c'est l'autre con qui remplit ce rôle d'habitude. Mais bon, je crois que personne ne remarque rien, et c'est tant mieux. Et là, je me sens stupide. Comment qui que ce soit aurait pu remarquer alors que personne ne me remarque ? Rien que d'y penser me frustre. Alors qu'être invisible est l'un de mes passe-temps, aujourd'hui, ça me frustre.
Apparemment, j'ai décidé qu'aujourd'hui, comme la vie en général en fait, serait un total paradoxe.
Ensuite, je me rends près de Salvaje. Juste pour lui dire bonjour. Je crois que la mauvaise humeur se communique puisqu'il ne me laisse pas l'approcher, et j'ai l'impression de revenir six mois en arrière. Je souffle, mécontent, et il semble s'en battre tellement les couilles que je me demande comment le respect est mort -si on suppose qu'il a déjà existé hein. J'abandonne rapidement, parce que de toute manière, continuer ne serait que pure folie et surtout serait une perte de temps considérable.
Je m'engueule avec Railey toute la journée. Et je peux affirmer sans aucun doute que c'est la pire constatation de cette catastrophique journée. Cette semaine, on s'est ignorés, on a rigolé quelques fois. Là, on passe notre temps à se taper dessus. Enfin. Lui s'énerve parce que je fais comme s'il n'existait pas. En fait, le centre a dû subir une remontée dans le temps.
- Putain Alex, j'pars dans une heure, tu te fous de ma gueule ?!
Je ne réponds pas. Ca fait la sixième fois qu'il me hurle dessus. Je commence à en avoir ras la casquette, mais, fidèle à moi-même, je hausse les épaules.
- Mais bordel, je t'avais supplié putain, bordel de merde de mes couilles ! Va te faire sale bâtard !
Je ne sais pas pendant combien de temps les injures passent la barrière de ses lèvres, mais j'ai le temps de remplir entièrement deux poubelles d'eau. Quand il comprend que c'est inutile de me crier dessus juste pour avoir le plaisir de s'énerver sur quelqu'un, il hurle un bon coup, se retient de me frapper, et s'en va.
J'ai juste oublié de ramener un tee-shirt qu'il a oublié chez moi, c'est bon, c'est pas grave, c'est qu'un tee-shirt. En fait, je lui aurais ramené s'il ne venait pas de me prendre pour une belle merde. Mais j'crois que j'ai un caractère de caca aussi, alors ça fait pas bon ménage.
Cependant, il revient à la charge quelques minutes plus tard :
- Alex, on s'tire.
Le ton qu'il emploie me fait tiquer. Il me prend vraiment pour son chien. Je réplique, décidant enfin de lui accorder la parole -trop généreux moi je vous dis :
- Une balle ou les cheveux ? Parce que là, j'pense on peut faire les deux à ce niveau.
Il bloque un moment, et c'est fou comment son visage change d'expression en quelques secondes. Il passe de l'extrême colère à se retenir de rire. Je ne sais pas pourquoi, mais mes épaules se détendent, et j'ai bêtement envie de sourire. Je me retiens de justesse.
- Tu relances les jeux de mots Alexandra ?
Je lève les yeux au ciel mais je vois quand même Valentine qui se jette au coup de Railey en pleurant toutes les larmes de son corps.
- Railey, pars pas ! Pars paaaaaas ! On fait comment sans toi pour jouer au fauve perché ?
- Mais Valou, Alex jouera avec vous !
Je me fige. Il n'a pas le droit de me faire ça.
- Nan, Alex il est nul pour jouer ! Il est pas drôle, il rigole jamais ! Il fait toujours la gueule !
Railey explose de rire. Ah bah merci, ça fait plaisir. Il dépose Valentine et mime l'étonnement :
- Ah bon ? Mais si, Alex peut sourire vous savez ! Hein Alexandra ?
Je le sens pas.
Je ne sais pas pourquoi, mais des parties de mon cerveau s'allument pour signaler un mauvais pressentiment. Il sait que je ne suis pas chatouiller. Et là, il me fixe en faisant une tête de blasée, le sourire inexistant, bouge ses cheveux les rendant aussi bordéliques que les miens, essaye d'imiter ma pause et lance :
- "Tu devras t'y faire Railey. Il n'y a que la nature, tout est sauvage ici. Les plaines, les forêts, les champs, les animaux..."
C'en est déjà trop. Je tape une barre, plus devant sa tête de débile mental que pour ses paroles, mais après coup, le rappel de notre première sortie était quand même bien drôle. Finalement, la journée n'est pas si mal que ça. Même si elle risque d'empirer par la suite, et ça, inconsciemment et consciemment, je le sais.
Valentine me fixe avec ses grands yeux. Bon dieu, que les enfants me font flipper. J'ai été traumatisé par Emma je crois.
Elle cligne des yeux, et elle se jette à mon coup :
- Alex va jouer au chaton perché avec nous ! Comment t'as fait Railey ?
Elle se retourne vers lui alors qu'il croise les bras avec un air de "oui je sais je suis un beau gosse" :
- Les magiciens ne dévoilent jamais leur secret.
Quel débile.
Valentine se met à pleurer un peu, et j'ai un peu de peine pour elle. En fait, je crois que je suis content de voir que je ne suis pas le seul qui se retrouve le cœur piétiné par un camion. C'est moche de se réjouir de la tristesse des autres. Mais je fonctionne un peu comme ça. Je rejoins Tess dans la voiture à l'arrière, laissant Railey devant. On l'attend alors qu'il salue sûrement tout le monde. Et probablement qu'il doit casser la pauvre Stevie, et qu'il doit faire pleurer tous les gosses qui l'adorent. Je pense qu'il a déjà fait ses au revoir (au fond de moi, je l'espère parce que je n'aime vraiment pas les adieux) à Catalina.
- Alors c'est tout ?
La voix de Tess me sort de mes pensées. Je hausse les épaules.
Railey s'installe devant, et on part pour la gare, toutes les affaires dans le coffre -c'est pas comme s'il était parti en terre inconnue 5 ans non plus mais bon.
J'ai le cœur qui se serre durant tout le trajet. Plus la gare approche, plus je le sens m'échapper. Comme du sable.
J'ai pas déjà fait cette allusion ?
Bah. Peu importe.
C'est équivoque le sable. Tout le monde comprend l'idée. Pourtant, j'ai jamais eu le besoin que qui que ce soit me comprenne. Bonjour, je m'appelle paradoxe, j'ai une infinité d'années et je suis immortel.
Arrivés à la gare, Tess se range en bataille et on sort tous les trois de la voiture. Tess parle à Railey. Elle lui expose ce genre de discours du truc "t'inquiète on se reverra poto". Ils se donnent le droit à une courte étreinte.
Railey souffle un bon coup et se campe devant moi.
- Salut Alexandra.
Je hoche la tête.
En fait, il aurait été prêt à repartir. Je crois que c'est la petite larme qui a coulé le long de ma joue gauche qui l'a retenu. Il m'a serré dans ses bras comme si on allait jamais se revoir.
Et bizarrement, ça m'a fait encore plus mal que s'il ne m'avait rien fait du tout. C'était comme si je faisais face à la réalité qui venait me frapper en pleine gueule, au lieu de la contourner. Je n'aurais fait que retarder la fatalité. Mais c'est ce qu'on fait tous non ?
Il part, et à chaque pas, je vois son dos s'éloigner.
Il a marqué quelque part sur ma peau la force de ses bras, la chaleur de son corps, la douceur de son cœur contrairement à ce qu'il peut laisser penser.
Il fait des cauchemars Railey.
Et je ne sais pas pourquoi.
Il va me manquer.
Et je ne sais pas non plus pourquoi.
La seule chose que je sais, c'est la réponse que je donne à Tess dans les secondes qui suivent :
- C'est tout.
* * *
ENFIN EN VRAI CEST PAS TOUT HEIN LOOOOOL PTDR PARCE QUE VOUS SAVEZ CEST PAS LE DERNIER CHAPITRE
LOL
Imaginez c'était le dernier
J'aurais pas aimé ptdr
Bref
J'espère vraiment que vous avez passé un bon noël et que le papa noël a été gentil avec vous lol.
Les fêtes mises à part, merci pour les vues les votes et les com's (surtout les com's qui me font mourir de rire) mais juste d'être là ptdr en fait comme j'aime tout le monde bah même ceux qui sont invisibles je les love. Cœur sur vos fesses. <33333 <= coeur moche
Abonnez-vous aussi hein lol faut être d'humeur conciliante en ces jours de fête 8D <= sait profiter de toutes les situations #fourbe
Oh. Attendez. j'suis d'humeur philosophe, hier j'étais au Louvre, du coup petite citation philosophique :
"J'ai enfin trouvé le bonheur. Il est page 28 dans le dictionnaire." By Inconnu hein (c'est pas moi, j'suis pas aussi drôle.)
Vous y avez cru ptdr ?
Allez bisous ! ♡
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