24. ☼ Railey
Hello ! Comment n'allez vous ? **
Bon. J'suis en retard ptdrrr mais j'ai l'excuse des cours, des DS, des bacs blancs toussa toussa c'était passionnant lol.
Enfin bref, voici ce chapitre et j'espère qu'il va vous plaire ! :DDD (*3*)
(petit mot à la fin hein ;DD parce que si je fais un long mot au début et un long mot de fin, ça va plus en finir QQ) Ah et je n'ai pas relu :D (enfin si, mais je pense pas avoir corrigé toutes les fautes LOL)
Bonne lecture et PLAW ! ♡
Railey
A vrai dire, je m'amuse beaucoup. Je n'ai jamais vu Alex aussi expressif de ma vie alors que je glisse lentement un bras sur les hanches de Jaya.
Je pense que c'est une partie sadique en moi qui ne fait que jubiler.
A vue d'œil, son visage se décompose. J'agis de la manière la plus fourbe qui soit, mais je ne peux pas m'en empêcher. En sous-entendant que j'voulais la sauter, il m'a montré sur un beau plateau d'argent le peu de confiance qu'il m'accordait.
Alors qu'il me jette un regard en biais pour la dernière fois, j'embrasse doucement le haut du crâne de Jaya.
Il se lève brusquement sans pour autant attirer l'attention -excepté la mienne bien sûr- et contourne la table avant de s'approcher de moi. J'observe ses cheveux en bataille sans honte et le toise de haut en bas. En le voyant porter le tee-shirt "Real men eat ass", je ne peux retenir une fierté spéciale me réchauffer le cœur. Son tatouage sur l'avant-bras gauche me donne envie de le toucher, ses cheveux, de les tirer. Ses vêtements, de les arracher sans la moindre pudeur.
Alors que mes pensées dérivent un peu trop, je sens son souffle s'abattre sur mes lèvres. Je ne peux fixer ses yeux au risque de loucher comme un idiot, alors je les ferme en expirant doucement. Personne ne semble faire attention à nous, pas même Jaya. Dire que cela m'étonne n'est qu'un pur euphémisme. J'ai fait L au lycée, ça se voit non ? Alex passe une main sur ma hanche et la remonte le long de ma côte alors qu'un frisson me parcourt de la tête aux pieds. Son odeur me rend fou. Je la respire, et honnêtement c'est flippant : j'ai l'impression d'être en train de sniffer de la coke. Je n'ai pas le temps de m'en imprégner plus qu'il s'éloigne aussi vite qu'il est venu. Je balaye la pièce du regard pour vérifier que personne ne nous a vus, et je me détends pour ne pas paraître étrange.
Je n'ai plus du tout envie de toucher Jaya. Même pour m'amuser. Tout à coup, je trouve sa peau fade, sans saveur, ses sourires ennuyeux à mourir. Malgré la gentillesse dont elle fait preuve, je ne parviens qu'à voir son corps. Encore une fois. Rien d'autre.
- Donc Railey. Vous êtes un compétiteur c'est cela ?
Pitié, pas ce genre de conversation. Laissez-moi m'échapper. Au dernier moment, je décide de faire un effort et je réponds :
- Pourquoi vous me posez la question si vous connaissez la réponse ? Oh, et tutoyez-moi s'il-vous-plait.
Le père d'Alex a l'air de le prendre assez mal puisqu'il fronce les sourcils et me renvoie un sourire crispé. Bah. Je me prends un coup de coude de Stevie. De toute façon, pour elle, tous les moyens sont bons. Du moment qu'elle peut me frapper ou m'engueuler, autant en profiter.
- Oui, bien sûr. Et donc en fait... qu'est-ce que tu fais ici ?
- Tess est la cousine éloignée de mon père. Je devenais trop "insupportable", donc j'me suis fait éjecté. Mais ça va, ma famille est cool. Du coup ils m'ont envoyé ici. Parce que y'a rien. Donc voilà. Pas très intéressant, désolé.
Je vois qu'au mot "insupportable", papa Alex se retient de faire une remarque. Discrétion : zéro. J'ai l'impression que c'est de famille. Il n'y a qu'Alex qui est un peu plus renfermé.
La petite Emma m'envoie sur un ton qui se veut nonchalant, tout en pianotant sur son portable :
- D't'façon, Alex il est trop bien pour toi. T'es le genre de gars qui pourrait se taper une gamine comme moi juste pour voir c'que ça fait de briser une gosse.
C'est une putain de blague. Je la fusille du regard, et j'appuie chacun de mes mots, même si je vois Tess, Andie et les autres prêts à bondir.
- Tu as tout dit. T'es une putain de gamine, alors je te conseille juste de ferme ta grande gueule. Tu m'connais pas, j'te connais pas, et c'est très bien comme ça.
Je me détends et expire en mon for intérieur. Je vois Alex soupirer discrètement, désespéré que je parle aussi mal à sa famille. En même temps, quelle genre de fille de treize ans parle comme ça sérieux ? Finalement, j'apprécie beaucoup Alexis. Même si on se tape toujours dessus, au fond, on s'amuse bien.
Ne souhaitant plus continuer les conversations -assez désastreuses comme ça- je passe le reste de ma soirée à reluquer Alex, alors que, malgré moi, les mots d'Emma tournent en boucle dans ma tête.
Je suis un connard.
J'ai bien compris ça.
Je l'ai peut-être trop bien intégré.
Je crois qu'il me détaille aussi hein. Je sens ses yeux glisser sur moi, et loin d'en être indifférent, je mordille ma lèvre dans l'espoir de me contenir.
Vers 23 heures, il envoie ses parents chez Tess, les embrasse dans une accolade affective, Jaya rentre -non sans essayer de prendre mon numéro que je ne lui donne pas- et Alexis choisit le canapé tout en me faisant un clin d'œil (que je comprends pas vraiment). J'aide donc Alex à ranger dans le silence brisé par la télé que vient d'allumer Alexis.
Alors que, par un élan de bonté, je fais la vaisselle, un corps chaud se presse contre le mien. Alex fait mine de chercher à ranger le sel dans le placard au-dessus du lavabo, tout en collant son bassin à mes fesses. Adakor. Le contact m'oblige à arrêter tout lavage afin de me concentrer sur mon self-control. Je gronde d'une voix rauque :
-A quoi tu joues Alex ?
Il ne me répond pas. Bah. C'est Alex quoi. Il tend la main pour refermer le placard et chaque parcelle de son corps touche la mienne.
- Putain Alex, tu pourrais le regretter. Et moi aussi. Dégage.
Ses lèvres passent en coup de vent sur ma nuque avec de s'ouvrir à quelques millimètres de mon lobe :
- Ça ne semblait pas te déranger quand tu la touchais.
Je reste interdit un instant avant de sourire perceptiblement, dos à lui :
- Je croyais que tu n'étais pas jaloux.
Il souffle bruyamment, tout en reculant légèrement. Il semble mal à l'aise. Je mettrais ma main à couper qu'il porte en ce moment la sienne dans ses cheveux. La télé occupe la conversation qui semble s'être stoppée.
- On est tous un peu idiots.
Je bloque.
Et ça me suffit. Je ne saurais pas dire pourquoi, ni en quoi, mais c'est comme s'il me lançait un feu vert. Je m'essuie les mains sur le torchon avant de me retourner. Je le lorgne un instant, alors qu'il évite mon regard. Je ne vois donc rien dans ses yeux. Mais je le sens dans ses gestes, dans sa main gauche restée logée dans le bas de mon dos, pas très sûre d'elle. Je ne tiens plus. Je n'arrive pas. Pas maintenant.
Je fonds sur ses lèvres. Le contact m'arrache un soupir de satisfaction que je ne cherche même pas à retenir. Mes mains trouvent leur place sur sa nuque alors qu'il émet à son tour un soupir qui ne fait qu'accroître mon excitation.
Et je ne vais pas décrire à quel point mon ventre se tord, à quel point ses lèvres me rendent dingue.
Le baiser devient bestial, nos langues se lient puisqu'il m'en donne l'autorisation, voire même l'invitation silencieuse en ondulant contre moi, et Alex perd totalement le contrôle. Si jusque là on menait un espèce de combat, je le domine désormais totalement en lui plaquant le dos sur la porte du frigo. Il ne proteste pas. En même temps, impossible de protester à quoique ce soit pour l'instant. Par besoin de proximité, je me rapproche de son bassin, et je prends conscience de son état également quand je presse ma jambe contre la sienne, lui soutirant un bruit qu'il s'empresse de refréner.
C'est là que je m'en rends compte.
Je suis excité. Et comme il faut.
Railey junior est plutôt content d'être sollicité.
Affamés, on se mord, s'embrasse, se touche, et je ressens sa chaleur dans tout mon corps.
- Oh la vache.
Pris en flagrant délit, on se sépare chacun brusquement. En un coup d'œil, je remarque ses cheveux en bataille, son souffle court et ses joues rougies. Ça doit être la même pour moi. Alexis nous regarde tour à tour :
- C'était tellement chaud my god. J'aurais pu en mouiller les gars.
Alex passe ses mains sur son visage pour se calmer, et je fais de même. Je respire bruyamment. Putain. La situation la plus gênante du monde. Qu'est-ce que j'ai fait encore comme connerie ? Putain Railey, t'es con.
- Ok, ok...
Ce sont les seuls mots qui me viennent, et Alex n'a pas plus d'imagination que moi.
- Je... je vais y aller, hein ?
Alexis fronce les sourcils, mais Alex ne semble pas me retenir outre-mesure. Il est complètement perdu.
Ouais. Putain. Qu'est-ce que je le comprends pour une fois.
Je ne perds pas plus de temps, j'enfile mon manteau, mes chaussures, mon écharpe, mes gants, et j'me barre d'ici.
Je suis perdu. La passion qui m'animait n'était pas mienne.
La sauvagerie avec laquelle je m'imaginais déchirer tous les tissus qu'il portait pendant qu'on se dévorait mutuellement la bouche était dépourvue de sensualité hypocrite.
Il n'y avait que de la bestialité à l'état pur.
Quelque chose que je n'ai pas l'habitude de ressentir.
Quelque chose que je n'ai plus ressenti depuis trop longtemps.
Et ça me fait peur.
J'entends un aboiement et je n'ai pas le temps de dire ouf que Nyx me saute dessus. Je tombe à la renverse dans l'herbe refroidi par le temps. Je suis étonné qu'il n'ait pas neigé encore.
- Aïe aïe putain... Nyx...
Il me lèche partout, et si un jour le respect a existé chez lui, j'veux bien savoir où il est. Je ris quand il est complètement sur moi, et que je n'arrive plus à bouger.
- Putain Nyx, dégage !
Je ris.
Comme un idiot.
Mes rires s'étouffent et cessent.
Puis je me mets à pleurer.
A pleurer sans pouvoir m'arrêter. Je hoquette. La sensation de ne plus pouvoir respirer comprime ma poitrine, qui se soulève à intervalle irrégulier, trop rapide pour pouvoir être normal.
Je veux dormir. J'ai besoin de dormir. Je le sens. Je suis fatigué.
De tout.
Je pense qu'il ne faut pas arrêter de se lamenter sous prétexte qu'il y a pire. Chaque cas est unique, on ne peut pas se comparer aux autres pour se soigner.
Moi je pense qu'il faut arrêter de se lamenter pour trouver la solution au problème.
Le véritable souci, c'est justement que je n'ai pas réellement envie d'avouer qu'il y a un problème.
J'aurais très bien pu rester, profiter de la chaleur de son corps alors qu'il semblait en avoir autant besoin que moi. J'aurais pu le contempler dans ses beaux et mauvais jours. Peut-être qu'il y aurait eu de ces belles histoires qu'on nous raconte quand on est gosse. Moi j'y crois. Parce qu'il faut bien croire en quelque chose.
Nyx continue de jouer avec moi, alors que je le serre contre moi en étouffant mes larmes.
Je me demande s'il a pitié de moi. Je me demande ce qu'ils ressentent eux.
Il finit par me lâcher et repartir en courant dans le jardin quand ses potes aboient. Je me rassois et je regarde le ciel étoilé. Quand quelqu'un s'assoit à côté de moi, je tourne la tête, le cœur battant, le visage dégueulasse. Je ne peux empêcher une pointe de déception me pincer quand je vois Alexis. Je n'ai pas honte de mes larmes. J'ai juste honte de ce que j'ai fait.
Toute ma vie, j'aurais honte de ce que j'ai pu faire.
- Alex s'est endormi.
- Ah. Il va bien ?
Alexis hoche la tête. Elle sourit tristement :
- Tu sais Railey, t'es débile.
Okay ? Merci, ça fait plaisir de voir qu'on est soutenu dans le plus grand moment de solitude qu'il existe.
- Et Alex aussi des fois.
Elle se lève. Waouh. Quelle conversation passionnante, ça aide vachement. Avant de partir, elle lâche :
- Il y a juste une chose que je ne comprends pas. En fait, vous voyez tous les deux des problèmes là où il n'y en a pas. C'est impressionnant.
Me laissant en méditation sur Freud ou n'importe quel autre philosophique qui un jour a pu inventer cette phrase -ou alors peut-être qu'elle a juste raison ?- elle s'en va.
Moi aussi je m'en vais.
Il faut que je parte d'ici.
"Ici", c'est beaucoup de choses.
* * *
Je m'affale sur mon lit. Chabal s'affale surmoi. La fatigue s'affale sur nous puisque ma respiration ralentit et qu'il a arrêté de ronronner. Mon téléphone sonne et je soupire. Avec réticence, je tends ma main et bouge sous la couette, réveillant le chat de son demi-sommeil au passage. Je grommelle sans regarder le nom qui s'affiche :
- Quoi ?...
- Oulà, t'as l'air de mauvaise humeur beau gosse.
Je me redresse en reconnaissant la voix :
- Joshy ?
Il souffle et je lâche un rire. Il reprend la parole :
- T'étais censé te détendre. T'as l'air aussi tendu qu'un string sur les fesses de Big Mamma.
Je ne sais pas pourquoi, mais le fait de citer une référence me fait penser à Alexis.
- Ça marchait.
- Hein ?
- J'allais mieux. Je veux dire... j'passe toujours des nuits de merde, mais j'allais bien bro', j'te jure.
Grésillement.
- Il s'est passé quoi ?
Grésillement.
- J'ai fait de la merde Josh.
* * *
Pfiou. J'ai tellement galéré à écrire ce chapitre, j'crois vous imaginez même pas. q_q
Parce que la scène du kiss (love love love) je sais pas si elle bien, je voulais pas faire en mode : OHLALALALA ON SAIME TELLEMENT TAS VU PTDR VIENS ON SORT ENSEMBLE LOL parce que c'est pas dans leur personnage et dans tous les cas je ferai jamais des trucs comme ça mdr.
Enfin bref, on s'en fout. J'espère vraiment que ce chapitre vous a plus QQ
ENSUITE.
MDR.
J'vous love. Presque 25k ptdr j'suis pas prête mentalement, j'vous jure que cette histoire j'l'ai postée en freestyle, en mode blk. Bien sûr elle est quand même travaillé, même si depuis quelques chapitres ça se concentre sur Alex et Railey, j'ai fait énormément de recherches sur le domaine de l'équithérapie etc. donc voilà maiis mais mais vous êtes parfaits ;____; tout le monde, que vous votiez ou pas, même ceux qui s'en battent les couilles ptdrrrr j'vous aime.
Allez, kissssss, et je réponds petit à petit, j'adore vos com's mdrrrrr vous me faites vraiment super rire ! *qqq* (vaut mieux rire que pleurer hein)
Joyeux noël, joyeuses fêtes, joyeux tout. Comme j'étais un peu à la bourre, il est possible qu'un new chapter soit posté d'ici quelques jours... 8D
Bisous ! ♡
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