23. ☼ Alexander
Hello ! Comment n'allez-vous ?? **
Je suis désolée pour le retard en premier lieu, mais j'ai tout expliqué sur ma page enfin bref je vais pas y revenir, j'ai de nouveau un ordi mais les réponses au com's seront peut-être plus lentes parce que maintenant j'ai plus de téléphone. Je sais pas, je crois que la technologie me fuit, parce que je n'avais plus internet depuis hier aussi mdrrr :')
Bref, je vous poste vite fait ce chapitre que je n'ai pas relu, mais j'ai les bacs blancs qui arrivent vendredi donc j'ai pas trop la tête à faire des corrections si vous voyez ce que je veux dire lol
BWWWEF je vous souhaite une bonne lecture !
PLAW ! ♡
Alexander
Aujourd'hui, ma famille vient.
Alexis, Emma, mon père et ma mère. J'ai 25 ans après tout. Ça se fête, c'est un quart de 100 ans.
Waouh. Quel mathématicien je fais.
Railey passe beaucoup de temps auprès de Catalina et j'en suis ravi. Je n'observe pas ce qu'il fait, après tout, ça ne me concerne pas. Et je n'ai plus à vérifier son taff maintenant. Aujourd'hui, je vais essayer de mettre le filet entier à Salvaje. Je n'ai que ça en tête depuis le début de la matinée, et étant donné qu'il est déjà onze heures, je cogite depuis pas mal de temps. Les corvées habituelles sont rapidement closes et je prends la direction de la petite carrière, Salvaje en licol. Il ne bronche plus, et son allure fière n'est que le fruit d'une extrême patience. Je suis vraiment heureux. Même si je ne suis pas expressif, je ne suis pas inhumain non plus. Je ne ressens pas le besoin de faire partager mes émotions aux autres, c'est tout.
Je râle doucement parce que la culotte de cheval que je porte commence à avoir les rides de l'âge sur le tissu. On rentre dans l'espace et après l'avoir fermé, je laisse le licol en retirant la longe. Il y a plusieurs manières d'apprendre, mais disons que s'il part, au moins, il ne se fera pas mal à essayer de tirer comme un malade, et ne pourra pas m'écraser vu la taille de la carrière. Et dans tous les cas, je lui ai appris à respecter mon espace vital. Manquerait plus qu'il m'écrase tiens.
Je pose donc la longe en dehors, et je rigole quand je vois qu'il me suit doucement et s'arrête lorsque je me tourne vers lui. Je fais bouger le filet devant lui, et il ne semble pas vraiment comprendre mes intentions. Je prends doucement le montant du licol dans ma main alors que je frotte doucement la bride contre sa joue. Il ne s'en offusque pas, et ne semble pas du tout stressé. Au bout de quelques minutes, je lui glisse un doigt dans l'arrière de la bouche pour qu'il apprenne à l'ouvrir. Je ne sais pas ce qu'il pense vraiment, mais je crois qu'il n'aime pas ça. Il se débat et j'enlève tout de suite mon doigt alors qu'il recule en mâchant.
Je soupire. Ca va être plus long que prévu.
Salvaje respire bruyamment, et j'attends qu'il se calme. Il finit par revenir, mais que ce soit par fierté ou quoique ce soit d'autre, il décide de faire quelques tours de carrière avant de se présenter à moi. Je pouffe et je réitère l'opération.
Il me faut une dizaine de minutes pour qu'il ne bouge plus et qu'il morde légèrement, comme s'il mordait un mors. Je suis confiant, alors je frotte de nouveau la bride sur sa joue, et j'introduis le mors enduit de mélasse. Il le mord et ne s'enfuit pas. En revanche, la sensation ne doit pas être très agréable. Après deux ou trois minutes, je lui enlève. Ca ne doit pas s'éterniser, au risque de l'énerver. Je lui flatte l'encolure et il me mâchouille mon cou. Cette complicité me réchauffe le cœur. Sur cette bonne note, je remets la longe et je pense que je peux en rester là.
Mais alors que je sors, un visage que je ne connais pas me fait un grand sourire :
- Bonjour ! Je suis une grande amie d'Alexis, la sœur d'un certain Alexander qui travaillerait ici ! Je suis désolée de déranger, je crois que je suis arrivée un peu tôt... Elle m'avait dit qu'il n'y avait aucun problème mais je ne veux pas m'imposer...
Et voilà. Ma sœur a encore décidé de faire des siennes. Je soupire et je réponds gentiment –gentiment version moi :
- Je suis Alex. D'accord. Non c'est bon.
Je crois qu'on peut pas faire plus concis. Et ça la met un peu mal à l'aise. C'est le moment que choisit Railey pour débarquer. Je tiens à préciser que, étant donné qu'il s'est remis à dormir chez lui pour quand même s'occuper de son chat, chose que je lui ai vivement conseillée, je ne l'ai pas vu depuis hier
- Alexanderounou ! Je te cherchais pour-...
Il s'arrête net dans sa phrase en voyant... comment elle s'appelle ?
- C'est qui cette charmante demoiselle ?
Et ça recommence. Mais je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je savais qu'il ne pouvait pas partir bien loin. Alors je lève les yeux alors que la demoiselle en question devient rouge pivoine :
- Oh. Euh. Bonjour. Je m'appelle Jaya, je suis une amie d'Alexis. On devait se voir aujourd'hui pour le travail, mais comme c'était l'anniversaire de son frère, elle m'a proposé de venir. Je... Je suis désolée d'imposer ma présence.
Railey, contrairement à moi qui n'aime pas la discussion, répond sans tarder :
- Oh t'inquiète, pas de problème. Faudra juste supporter le visage un peu grincheux d'Alex. Mais tu vas t'y faire !
Je fronce les sourcils et je l'ignore complètement en passant devant lui avec Salvaje qui semble m'imiter et relève la tête en marchant droit devant lui. Railey se prend une belle tornade. Non mieux ! Un ouragan.
- Ignore-moi surtout !
Je ne l'entends plus –ou je décide de ne plus l'entendre- et je finis les soins de Salvaje. Ca me prend pas mal de temps, à vrai dire plus que ce que je ne pensais, et quand je rejoins Tess chez elle pour lui dire que je rentre, je retrouve Railey et cette pouffe de Jaya accroché à son bras.
Je hausse un sourcil quand je me rends compte que, pour la première fois de ma vie, j'ai jugé avant même de n'adresser qu'un seul mot. Je me réprimande silencieusement pour ça. Elle doit sans doute être très gentille. Mais la voir collée ainsi à Railey me frustre.
Et je me rends compte, comme si la réalité me frappait en plein visage, que Railey ne m'appartient pas.
Railey me regarde et décide de m'ignorer à moitié. Bah. Je ne suis qu'à moitié surpris, ce n'est qu'un gamin. Avant, il m'aurait fait largement chié. Mais je crois que ça ne lui a pas plu que je l'ignore devant cette fille. Pourtant, j'ai trouvé ça assez drôle pour ma part.
Petit à petit, sans que je ne demande quoique ce soit à mon cerveau, mes yeux se mettent à détailler la fine barbe de son visage, ses cheveux placés sur le côté en freestyle, son sweet bleu marine qui lui donne un air absolument sexy et son jean qui le met peut-être un peu trop en valeur. Même des putain de chaussures lui vont trop bien. Quand je relève les yeux, je croise ceux de Railey qui me dévisagent d'une manière vraiment très étrange. Mais comme je suis débile, je ne saurais dire quoi.
* * *
C'est un calvaire. Ma fête est un véritable calvaire. Ma famille est arrivée depuis une heure chez moi, et tout le monde est là désormais. Railey s'est mis à dos toute ma famille –un idiot reste un idiot malgré tout- en disant des conneries (pour changer). Jaya flirte avec lui depuis le début de la soirée. Effectivement, c'est une femme absolument ravissante, très gentille et bourrée de qualités, et je crois que c'est ça qui m'énerve le plus. Ce qui me rassure légèrement, c'est que Railey, malgré le fait qu'il maintienne la conversation, ne semble pas vraiment emballer. Pourtant, les attouchements qu'elle lui procure ne passent pas avec beaucoup de discrétion.
Le bruit envahit ma maison, et je me retrouve sous une couche sonore insupportable. Mal à l'aise, je finis par m'éclipser discrètement de ma propre fête dans ma chambre.
J'ai besoin d'air. J'ai l'impression d'asphyxier.
Je m'assois sur le matelas et soupire bruyamment.
Quand la porte grince, je me retourne brusquement avant de voir Microbe se faufiler jusqu'à mon lit. Il saute habilement sur la couette alors que je passe ma main dans son poil tout doux roux tigré. Il ronronne sous mes caresses, et je me sens submergé par une émotion que je ne connais pas.
- Tu le sens hein ? Vous sentez tout.
Microbe incline la tête afin de réclamer une caresse, et je laisse un sourire s'épanouir doucement.
- Tu nous fais quoi encore à te barrer de ton propre anniversaire ? Heureusement que les autres sont lancés dans des conversations animées.
Je me renfrogne en sentant le lit s'affaisser sous le poids de Railey. Putain, il me gave. On peut pas être tranquille deux secondes dans cette maison ? C'est trop demandé ? Cependant, ce n'est pas la réplique qui franchit mes lèvres.
- Toi aussi ça semblait bien animé.
Je ne lève pas les yeux, concentré à toucher le poil de Microbe, mais je ressens son étonnement à travers son silence.
- Je veux dire, dans le pantalon. Ça s'agite non ? Bah. J'te donne mon consentement.
Putain, mais qu'est-ce que je raconte ?
Ok. Alex, le moment est grave. Tais-toi. Juste, tais-toi.
Ma bonne conscience me sauve la vie, et je scelle enfin mes lèvres dans un mutisme le plus total.
Je finis enfin par le dévisager.
Je n'aurais peut-être pas dû.
Il semble en colère. Comme d'habitude. Pas plus intimidé que ça, je soutiens son regard, alors qu'il fronce les sourcils. Il gronde d'une voix sombre :
- Tu penses vraiment c'que tu dis ?
Ne jugeant pas la réponse ni nécessaire, ni essentielle, je me contente de hausser les épaules négligemment. Je crois que ça ne lui plaît pas, puisqu'il tique, énervé. Puis un rictus mauvais se dessine sur son visage. Bordel, j'comprends rien. Il devient bipolaire ou quoi ?
- Oh, mais mon cher Alex, tu ne serais pas un peu jaloux ?
Vous savez, dans la vie, il y a des tas de situations gênantes. J'en ai connu, tout le monde en a connu. Le coup du "je me casse la gueule devant tout le monde", ou encore "je me ridiculise en parlant avant de réfléchir", je pense que personne n'est indifférent à ça.
J'ai souvent eu honte, à un moment ou à un autre, et ça s'est amplifié après l'épisode du lycée.
Mais là, c'est encore pire que ça.
Mes joues parlent à la place de mes mots. Je me sens chauffer, et je ne peux rien faire pour les refroidir. Mon front me brûle, et le fait de ne pas avoir nié tout de suite me rend fautif. Réfuter son hypothèse maintenant serait tout sauf crédible. Et particulièrement idiot.
Mais bon, on est tous un peu idiot après tout.
- Quoi ? Arrête de dire des conneries.
- Des conneries ? Ah oui ?
Il garde son sourire, se lève et repart au salon. Alors là, je suis complètement largué. Je m'appuie sur la poutre de bois qui se trouve au-dessus, et je soupire. Y'a plus qu'à espérer être un peu plus chanceux maintenant que j'ai touché du bois. Parce que pour l'instant, c'est pas fructueux.
Je me sens mieux au bout de quelques minutes, et quand je reviens, j'hallucine totalement. Railey a un bras passé autour du cou de Jaya, et je doute un instant sur mes pensées devenues réfutables. Moi qui pensais qu'il n'avait aucune intention avec elle... Il faudrait que j'arrête les hypothèses, je suis pas très bon à jouer le devin. Cependant, je ne dis rien et je vais m'asseoir à table, justifiant mon absence par un besoin pressant. Mon père me demande :
- Alors Alex ! Apparemment, tu as dressé un cheval sauvage !
Je sais pas ce qu'ont les gens avec les exagérations, c'est carrément flippant. Je hausse les épaules, puis je hoche négativement la tête. N'importe quoi.
- Ma p'tite cousine dit que tu t'en sors comme un roi ! Si j'avais su, on serait venu plus tôt pour le voir ce dada ! C'est un quoi déjà ? Euh... espagnol ?
- Pure race espagnole.
Je suis tout de même content de voir mes parents et surtout ma petite soeur Emma que je n'ai pas l'occasion de voir tout le temps. Alexis et elle s'entendent très bien. Emma, pour son âge, est un peu exaspérante. Je veux dire... c'est le stéréotype de la blondasse qui se maquille sûrement beaucoup trop du haut de ses 13 piges et qui n'hésite pas, contrairement à Alexis et moi, à afficher sa richesse aux yeux de tous par des vêtements de luxe, des trucs hors de prix. Le problème, c'est que les gens ne voient que ça d'elle. Au fond, elle n'a que 13 ans. Elle a l'âge des mots qui hésitent. En parlant du loup, elle m'agresse les yeux fixés dans les miens :
- Alors Alex ? Tu t'es enfin trouvé une meuf ?
Putain. Je peux pas croire qu'elle ait vraiment 13 ans. Papa, maman, qu'est-ce que vous lui avez fait ? Je fronce les sourcils, mais je ne dis rien. Ce n'est pas parce que c'est ma famille que je suis plus bavard. Cependant, Railey intervient. Et puis, c'est pas comme s'il risquait de ne pas être aimé, il n'est déjà pas aimé par ma famille, alors quitte à les faire chier...
- Alors déjà la gosse, à ton âge j'étais encore en salopette à demander c'que c'était une chatte, et je ne parle pas de l'animal -quoique, y'en a qui sont sauvages hein...- donc ta "meuf" tu te la remballes là où je pense.
Oh putain. Je soupire mais je ne le gronde même pas. Ca ne servirait à rien. Emma reste bloquée sur ses mots avant de devenir rouge de honte, et d'être défendue par toute ma famille, ainsi que Tess et Stevie qui n'en manquerait pas une pour l'engueuler.
Le dessert arrive, et Railey, en face de moi, comme depuis le début du repas, se trouve aussi à côté de Jaya. Le problème, c'est que ses mains sont vraiment trop baladeuses. Je vous jure que c'est malgré moi, mais je me mords la lèvre inférieure.
Ça me blesse, parce qu'il prend soin de me regarder du coin de l'œil, et chaque fois qu'il croise mes yeux, ses gestes se font plus tendancieux. Et je suis blessé d'avance pour Jaya si elle pense entamer une quelconque relation sérieuse avec ce bâtard.
Je mange en silence alors qu'on m'apporte plusieurs cadeaux qui me font extrêmement plaisir. Railey ne me donne rien.
Ca me blesse, parce que j'ai l'impression de n'être qu'une petite poussière dans un tas, et qu'il vient de passer le balai.
Il rigole à gorge déployé avec tout le monde. Et pour la première fois de ma vie, j'essaye d'intégrer la conversation. Je veux qu'il me regarde. Qu'il fasse attention à moi.
Et ça me blesse, parce que peu importe les efforts que je fais, il ne voit qu'elle.
* * *
NE ME TUEZ PAS SVP. VOUS M'AIMEREZ PLUS TARD.
Bon allez, je me dépêche pour aller taffer mais je vous remercie mille fois pour tout, et quand je posterais le chapitre 24 je ferais plus de blabla
BISOUUUUS ♡
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